5 pesticides ont été classés par l’Organisation Mondiale de la Santé comme cancérogènes « probables » ou « possibles ».
N’étant pas abandonnés, il est souvent préférable voire indispensable de les laisser sur place.
Avec la LPO participez à cette nouvelle édition
Le mot d’ordre de la ministre de l’Écologie expéditive est clair : qu’il y ait ou non des troupeaux à protéger, il faut abattre un maximum de loups avant la trêve des tirs. En effet, les tirs de prélèvement sont … Lire la suite →
Pour atteindre cet objectif, les ONG telles que le WWF adressent deux demandes aux Etats parties :
1. Retrouver l’ambition qui a conduit à la création en 1999 du Sanctuaire Pelagos et lui donner un nouvel élan en augmentant les ressources nécessaires à son bon fonctionnement et en améliorant sa gouvernance pour une vraie gestion internationale ;
2. Renforcer leur collaboration et honorer leurs engagements internationaux.
Les ONG signataires de l’appel déclarent qu’elles sont prêtent à apporter tout l’appui nécessaire aux gouvernements et à proposer des pistes d’amélioration pour mener à bien cet effort indispensable à la survie du Sanctuaire Pelagos qui protège à lui-seul près de 4% du bassin méditerranéen et accueille de nombreuses espèces symboliques comme le rorqual commun, le grand cachalot et plusieurs espèces de dauphins.
Le Sanctuaire Pelagos est la première aire transfrontalière de la Méditerranée destinée à la protection des mammifères marins. Son territoire de 87500km2 s’étend bien au-delà de la zone côtière des trois pays, ce qui en fait l’un des plus gros défis de conservation jamais lancé en Méditerranée. Les menaces présentes dans cet habitat sont surtout les possibles collisions avec les navires qui transitent dans ce large espace, la pollution et la surpêche.
Le statut d’Aire Spécialement Protégée d’Importance Méditerranéenne (ASPIM), attribué au Sanctuaire en 2002, révèle l’importance de l’aire protégée pour la protection de la biodiversité marine du bassin méditerranéen. Ce statut est actuellement en cours de révision. Dans l’hypothèse, qui n’est pas irréaliste, de la remise en cause de ce statut, Pelagos deviendrait le symbole de l’incapacité des États à s’accorder et travailler conjointement pour protéger notre capital marin.
Aujourd’hui moins de 5% de la Méditerranée est protégée et ce, malgré l’engagement international (objectifs d’Aïchi de la Convention sur la diversité biologique et la Convention de Barcelone) d’atteindre 10% de protection de la Méditerranée. Sans le Sanctuaire Pelagos, cette protection atteindrait à peine 1%.
#Pelagos
*1 MedPan : réseau des gestionnaires d’aires marines protégées de Méditerranée
*2 Greenpeace (France et Italie), UICN, WWF (France, MedPO & Italie), Bloom, Eco-Océan Institut, Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement, MedPAN, Planète Mer, Sea Shepherd, Souffleur d’Ecume, Surfrider Foundation, Tara, Fondation Prince Albert II de Monaco, MC2D, Ecopolis, AMPN (Association Monégasques pour la protection de la Nature), Tethys Research Institute, Legambiente, Marevivo, Eulabor Institute
Les débats en première lecture sur le projet de loi relatif à la biodiversité viennent de s’achever à l’Assemblée.
La LPO, U Levante et Le GARDE obtiennent gain de cause auprès du Tribunal administratif de Bastia.
Engagez-vous dans une action d’intérêt général aux côtés de la LPO
Cette année, Earth Hour – le plus grand événement de mobilisation internationale pour la planète organisé par le WWF – mettra l’accent sur la lutte contre le changement climatique.
A quelques mois de Paris Climat 2015, conférence internationale sur le climat qui aura lieu en décembre, cette 9e édition d’Earth Hour rassemblera citoyens, gouvernements et acteurs économiques autour du climat ce samedi 28 mars 2015 à 20h30 (heure locale).
Les territoires d’Outre-mer tels que la Nouvelle-Calédonie et la Guyane, qui observent déjà les impacts du changement climatique sur leur exceptionnelle biodiversité, participeront à la mobilisation d’Earth Hour.
En Nouvelle-Calédonie, le WWF présente :
- Un projet ambitieux de restauration forestière de la Haute Dumbéa, premier château d’eau de la Nouvelle-Calédonie, que les citoyens du monde entier peuvent soutenir jusqu’au 23 mars via la plateforme de financement participatif Earth Hour Blue ;
- Une soirée festive à Nouméa le 28 mars : un village « Solutions Bas Carbone », des projections et des témoignages sur l’empreinte écologique, la participation du public à la réalisation d’un dessin lumineux « Earth Hour », des concerts, du slam, du théâtre de rue et une chorale des enfants des maisons de quartier de Nouméa !
- D’autres collectivités telles que les communes de Farino et du Mont-Dore, ainsi que la province Sud, plongeront dans le noir leurs bâtiments publics.
- Un projet de plantation de 500 arbres endémiques au Parc Forestier de Nouméa dans le cadre de la Climate Week du 23 au 27 mars.
En Guyane, le WWF et ses partenaires permettront à trois projets originaux de voir le jour :
- L’extinction de la réplique de la fusée Ariane : pour faire écho à l’extinction de la Tour Eiffel à Paris le même jour, le Centre Spatial Guyanais à Kourou éteindra la réplique de la fusée Ariane ;
- L’inauguration du premier « sentier carbone » d’Europe et d’Amérique du Sud le 23 mars au sein de la Réserve Naturelle Régionale de Trésor, partenaire du WWF depuis plusieurs années. Ce sentier illustre l’importance de la conservation de la forêt amazonienne qui représente un stock de carbone majeur et qui, en Guyane, constitue l’un des plus gros blocs de forêt tropicale quasiment intacte au monde ;
- La « zumba du climat », qui sera accueillie par la ville de Cayenne le 28 mars, l’extinction lumineuse de la Place des Palmistes à 20h30 pendant une heure, ainsi que celle d’autres bâtiments à Matoury et Kourou.
Les impacts du changement climatique en Outre-mer
Les territoires d’Outre-mer concentrent 80% de la biodiversité française et observent déjà les impacts du changement climatique :
- Des espèces déjà extrêmement vulnérables pourraient être menacées d’extinction : le Programme des Nations Unies pour l’Environnement estime que 80% des récifs coralliens pourraient mourir en quelques décennies, sous l’effet combiné de la hausse des températures et de l’acidification des océans ;
- Les compositions forestières sont amenées à se transformer du fait de l’augmentation du manque d’eau. En Guyane, par exemple, une augmentation des températures provoquerait des épisodes de sécheresse prolongés et fragiliserait fortement l’un des derniers blocs de forêt tropicale quasiment intacte au monde, en d’autres termes, le poumon de la planète. En Nouvelle-Calédonie, des forêts à la biodiversité unique au monde pourraient même disparaître sous l’effet de feux répétés ;
- La diminution des surfaces forestières intertropicales augmente aussi les risques d’inondation en période cyclonique, car sans l’aide des arbres, les eaux de pluie ne s’infiltrent plus dans le sol.
- L’élévation du niveau de la mer, qui constitue l’une des principales menaces pour les mangroves, pourrait conduire à la disparition d’îles basses comme en Polynésie française, voire même de pays entiers, comme Kiribati et Tuvalu dans le Pacifique.
Les oiseaux font le plein d’énergie sur la nouvelle station de lagunage de la ville de Rochefort.