Un pas supplémentaire en faveur de la protection de la biodiversité de cette région.
En manque d’inspiration pour choisir votre prochaine destination de vacances ? La LPO vous donne quelques idées !
Tandis qu’approche le jour de la décision du statut de la Grande Barrière de corail, le WWF et l’Australian Marine Conservation Society (AMCS) annoncent que le gouvernement australien devrait légiférer sur une interdiction de tout dépôt des boues de dragage à échelle industrielle sur ce site fragile inscrit au patrimoine de l’Unesco.
L’année dernière, le comité du patrimoine mondial de l’Unesco s’était avoué inquiet de la pratique qui consiste à déposer des millions de tonnes de boues de dragage dans les eaux du récif. En juin, le comité décidera ou non de classer la Grande Barrière de corail sur la liste du patrimoine mondial en péril.
« Le gouvernement fédéral australien va devoir faire un effort en matière de protection de la Grande Barrière. S’il ne signe pas d’engagements majeurs, parmi lesquels des lois interdisant le dépôt des boues de dragage, le classement du récif au patrimoine mondial de l’Unesco est menacé » a déclaré le directeur du WWF Dermot O’Gorman.
Le mois dernier, le gouvernement fédéral australien a exprimé à l’Unesco ses craintes quant à l’avenir de l’écosystème de la Grande Barrière. D’ici la fin du mois, on s’attend à ce que le gouvernement présente à l’Unesco les actions qu’il envisage d’entreprendre afin d’inverser cette tendance.
Dans un courrier commun adressé à l’Unesco, le WWF et l’AMCS déclarent que « la Grande Barrière fait face à des menaces majeures à sa survie à long terme » et qu’ « à ce jour, la réponse de l’Australie à cette sombre réalité a été plus qu’inadéquate ».
Un recensement gouvernemental officiel publié l’année dernière a montré que de très nombreuses espèces vivant aux abords du récif, comme les coraux, les prairies marines et les dugongs, mammifères rares sont en danger et font désormais partie des espèces menacées. Dans les deux tiers méridionaux de la Grande Barrière de corail, la population de dugongs a lourdement souffert : elle est passée de 3000 individus en 1987 à seulement 600 en 2011.
Ce recensement a également indiqué que les tortues marines étaient elles aussi victimes de cette détérioration. Le récif abrite six des sept espèces de tortues marines existant sur notre planète ; trois d’entre elles sont menacées ou en danger critique d’extinction.
Comme l’a publié un analyste du WWF en janvier dernier, le dragage et le dépôt des fonds marins liés à la croissance d’immenses unités portuaires a eu des impacts dévastateurs sur la Grande Barrière. « Le dragage et le dépôt des boues détruit le corail, les prairies marines et les habitats du plancher océanique. Ses conséquences sur la vie marine sont immenses », indique son rapport.
Plus de 120 000 personnes ont signé la pétition du WWF qui demande à l’Australie de cesser la destruction industrielle de cet écosystème marin très riche.
En plus de légiférer sur l’interdiction fédérale de tout dépôt de boues de dragage dans les eaux de la Grande Barrière de corail classées au patrimoine mondial de l’Unesco, le WWF demande au gouvernement australien :
- d’éviter tout dragage inutile sur le site de la Grande barrière de corail classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et de minimiser l’impact du dragage d’entretien.
- d’inverser le déclin de la qualité des eaux dans les 10 ans à venir grâce à des réformes et des investissements majeurs pour réduire la pollution terrestre et rétablir les bassins versants.
- de tenir ses engagements en tant que partie à la Convention du patrimoine mondial en entretenant et en protégeant pleinement la valeur universelle exceptionnelle de la Grande Barrière.
Près d’un Français sur deux cite spontanément WWF lorsqu’il s’agit de désigner toutes les ONG, associations ou fondations impliquées dans la protection de la nature, des espèces animales en voie de disparition et de l’environnement qu’ils connaissent (45%), ce qui en fait l’ONG la mieux identifiée par les Français.
En assisté, près de 9 Français sur 10 (88%) déclarent connaitre WWF, devançant de 3 points Greenpeace.
Si, de façon générale, les associations ou fondations impliquées dans la protection de la nature, des espèces animales en voie de disparition et de l’environnement bénéficient toujours de jugements particulièrement favorables de la part de l’opinion (82% des Français interrogés ont une bonne opinion à leur égard dont 16% ont même une « très bonne opinion », une perception stable depuis plusieurs années), WWF sort à nouveau du lot avec 92% des interviewés déclarent en avoir une bonne opinion (+10 points par rapport à la moyenne) et parmi eux, 36% en ont une très bonne opinion (+ 20 points).
Outre cette bonne image globale, dans le détail également les traits d’image qui sont associés à WWF sont révélateurs du ressenti bienveillant que lui adresse l’opinion. Ainsi on relèvera notamment que 90% des personnes interrogées jugent son action utile pour l’environnement et la nature, 89% l’estiment « digne de confiance », 86% y voient une institution qui fait référence, ou encore 80% lui reconnaissent son indépendance. Sur ces différents traits d’images, et de nombreux autres, le WWF est, en outre, nettement mieux évalué que Greenpeace.
L’opinion est, enfin, majoritairement favorable au développement de partenariats entre WWF et différents types d’acteurs, que ce soit avec les pouvoirs publics (81% d’adhésion) ou avec des entreprises (73% d’adhésion). D’ailleurs, plus des trois quarts des Français seraient favorables à ce que le WWF signe un partenariat avec des groupes de la grande distribution pour que l’on trouve des produits de grande consommation portant le logo du WWF.
Les pièges posés dans nos campagnes ne font pas la différence entre les animaux cibles et les espèces protégées. Or, les préfets sont tenus de délimiter des zones sans instrument mortel pour épargner les loutres et les castors. Tous ne … Lire la suite →
Du 10 au 28 mars 2015, l’entreprise LEDON soutient le WWF France en reversant 1€ par ampoule éteinte sur la plateforme digitale EarthHour.Paris.
Cette année, Earth Hour aura lieu samedi 28 mars 2015 à 20h30 et invitera citoyens, entreprises, collectivités, gouvernements à exprimer leur engagement en éteignant la lumière.
Dans cet objectif de mobilisation, le WWF France a déjà mis en place le site EarthHour.Paris sur lequel les internautes sont invités à marquer virtuellement leur engagement en éteignant leur ampoule sur une Tour Eiffel digitale.
Depuis son lancement le 28 janvier, les internautes ont déjà éteint une Tour Eiffel soit 4100 ampoules ! Désormais à chaque Tour Eiffel éteinte, une nouvelle se rallume. Les internautes sont alors challengés à éteindre le plus de Tour Eiffel possible d’ici le 28 mars.
1 ampoule de la Tour Eiffel éteinte = 1€ pour la planète
A partir d’aujourd’hui, mardi 10 mars et jusqu’à l’événement Earth Hour, LEDON Lamp, fabricant d’ampoules LED, reversera 1€ au WWF France pour chaque ampoule éteinte. Cette campagne concerne les 2000 prochaines ampoules.
Le WWF France accompagne depuis janvier 2015 l’entreprise LEDON dans sa démarche de transition vers une plus grande sobriété énergétique. Dans le cadre de ce partenariat, l’entreprise et l’association se sont entendues sur un « produit partage » : pour chaque ampoule A60 E27 7W achetée sur le site www.ideesled.com, une partie du prix est reversée au WWF France. Cette ampoule permet de réaliser jusqu’à 85% d’économie d’énergie par rapport à une ampoule à incandescence, est exempte de mercure et dispose d’une durée de vie d’environ 25 000 heures.
Participez !
Eteignez votre ampoule dès maintenant sur EarthHour.Paris !
#VotrePouvoir
#EarthHour
#EarthHourParis
EarthHour.Paris a été élu Site Of The Day le lundi 9 mars 2015 par le site AWWWARDS
Dans ce contexte général de dérèglement climatique, le gouvernement français ne doit pas sous-estimer l’importance globale de ce projet de loi.
Dimanche 8 mars à 16h25 sur France 2, la faune sauvage de nos côtes s’invite sur nos écrans.
Vers une conciliation entre intérêts environnementaux et intérêts économiques ?
Parce que tous les combats ne sont pas encore gagnés.