COP21 : Le WWF France soutiendra Artistes 4 Paris Climate 2015

 <br />© Artistes 4 Paris Climate 2015A l’occasion de la Conférence Paris Climat 2015 / COP21 de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), des artistes contemporains majeurs venus du monde entier, mobiliseront l’action sur le changement climatique et la désertification par des projets artistiques répartis dans l’espace public du « Grand Paris », allant du centre de Paris jusqu’au site de la Conférence, au Bourget.
Au cours de la Conférence, une vente aux enchères caritative d’œuvres issues des projets artistiques sera organisée par la première Maison de Vente Internationale, Christie’s, au profit de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la Désertification (CNULCD, en soutien d’actions contre le changement climatique et la désertification.
Des entreprises engagées pour un développement durable sont approchées afin de soutenir chaque projet artistique et production d’œuvre pour l’événement.

2 étapes dans l’initiative : la mobilisation puis l’action

  1. La mobilisation: pendant Paris Climat 2015 / COP21, du « Village Global » de la Conférence dans le Grand Paris, avec des projets artistiques impliquant les communautés et les réseaux sociaux, jusqu’à l’opinion publique internationale,
  2. L’action : à chaque œuvre vendue, une action symbolique pour la lutte contre le changement climatique et la désertification sera menée sur des sites en Afrique, Asie et Amérique Latine, sélectionnés par la CNULCD.

Des artistes internationaux de premier plan

Reconnus pour leur engagement mais aussi leur capacité à mobiliser le plus large public, des artistes plasticiens venus du monde entier, Nord comme Sud, ont accepté de participer à l’initiative. Ils créeront soit une œuvre totalement nouvelle, inspirée par les enjeux cruciaux de la Conférence, soit issue d’un projet antérieur, faisant particulièrement écho à cet événement diplomatique global clef.

Liste des 29 artistes invités au 19/02/2015

Allora & Calzadilla (USA/Cuba), Kader Attia (France/Algérie), Daniel Buren (France), Edward Burtynsky (Canada), Olafur Eliasson (Danemark), Meschac Gaba (Benin), Liam Gillick (Royaume Uni), Laurent Grasso (France), Shilpa Gupta (Inde), Tadashi Kawamata (Japon), Kim Soo-Ja (Corée du Sud), Barbara Kruger (USA), Vera Lutter (Allemagne), Gideon Mendel (Afrique du Sud), Ernesto Neto (Brésil), Otobong Nkanga (Nigéria), Pavel Pepperstein (Russie), Dan Perjovschi (Roumanie), Michelangelo Pistoletto (Italie), Pedro Reyes (Mexique), Tomas Saraceno (Argentine), Taryn Simon (USA), Song Dong (Chine), Joel Sternfeld (USA), Mikhael Subotzky et Patrick Waterhouse (Afrique du Sud/Royaume Uni), Pascale Marthine Tayou (Cameroun), Jean-Luc Vilmouth (France), Yin Xiuzhen (Chine).

Des avancées à Genève, mais le plus dur reste à venir.

 <br />©  Peter Jelinek / WWF GermanyAlors qu’une bonne ambiance de travail l’a emporté cette semaine dans les négociations sur le climat aux Nations unies à Genève – avec l’adoption d’un projet de texte de négociation pour l’accord mondial sur le climat à Paris en décembre 2015 – le plus dur du travail reste encore à venir. 

Pour Tasneem Essop, chef de la délégation du WWF sur les négociations, le sens commun et la bonne volonté ont permis d’aboutir à un projet de texte pour Paris, deux jours avant la fin de la session. « Les co-présidents méritent d’être reconnus pour leur approche à cette session et l’obtention d’un projet de texte approprié par toutes les Parties », a-t-elle dit. « Mais la discussion sur les sujets difficiles est encore à venir et les lignes de divisions traditionnelles n’ont pas encore été brisées. Les négociateurs font maintenant face à une immense tache pour réussir à parvenir à un accord sur les points durs et aboutir à un accord qui soit ambitieux, juste et basé sur la science dans les sessions de négociations avant Paris Climat 2015 », a-t-elle dit.
 
Tous les regards doivent maintenant se tourner sur les décideurs politiques, eux-seuls capables de fortement influencer le résultat final pour un nouvel accord mondial à Paris à la fin de l’année.
 
« En dehors de l’enceinte des négociations sur le climat onusiennes, des réunions importantes sont aussi prévues cette année – à la fois aux niveaux des ministres et des chefs d’Etat – sur la route de Paris où ils pourront faire preuve de leur intentions, comme le G7, le G20 et le Sommet sur les objectifs de développement durable », affirme Tasneem Essop. « Le premier test de volonté politique et d’influence dans le processus de négociations aura lieu de mars à juin prochain où les pays devront annoncer leurs plans de réductions d’émissions et, nous l’espérons, des ressources financières pour la période après-2020 ».
 
Pour Pierre Cannet, responsable du programe Climat, Energies et Infrastructures durables au WWF-France, « Sur cette base, la France, future présidente de la conférence climat, devra œuvrer à faire avancer la dynamique politique internationale, à la fois sur l’ambition du texte et sur les annonces attendues de réductions de gaz à effet de serre des pays vers Paris. La France aura d’autant plus de poids en montrant qu’un réel agenda positif et responsable est maintenant possible, notamment avec l’abandon immédiat des soutiens publics au charbon et les moyens donnés au déploiement des énergies renouvelables en France ».
 
Parmi les sujets clefs qui devront être traités cette année, celui de l’amplification de l’action par les gouvernements à court terme, l’application des principes de la convention relatifs à la différenciation, la garantie des ressources financières pour l’avant et l’après 2020, et la conclusion d’un nouveau régime climatique mondial qui puisse assurer la sécurité des plus vulnérables aux impacts du dérèglement climatique