Victoire pour les dauphins ! La captivité des cétacés en France, bientôt du passé ?

Le Conseil d’État vient de rendre sa décision provisoire : l’arrêté de Ségolène Royal qui durcit les règles de détention des cétacés dans les delphinariums, soutenu par nos associations* et attaqué […]

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CÉTACÉS : une étape vers la fin de la captivité !

Le Conseil d’État, dans son ordonnance du 1er août 2017 joignant les recours n°412211 (déposé par Marineland) et n°412258 (déposé par Planète Sauvage et le Parc Astérix), estime que les […]

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Le lobby des delphinariums conteste les avancées des ONG devant le Conseil d’État

L’ASPAS, C’EST ASSEZ !, la LFDA, ainsi que d’autres organisations de protection animale se sont mobilisées ce lundi matin devant le Conseil d’État, en soutien à l’arrêté du 3 mai 2017 […]

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Au Mont-Lachat, la nature reprend ses droits

La 7ème édition du Pandathlon a contribué la réhabilitation du Mont-Lachat, joyau de biodiversité au cœur du Mont Blanc<br />© Global Warming Images / WWFIl y a un an environ, près de 350 participants relevaient le défi sportif du Pandathlon. Cette 7ème édition a contribué la réhabilitation du Mont-Lachat, joyau de biodiversité au cœur du Mont Blanc.
 

Un site dénaturé par des bâtiments militaires vétustes

La pression de l’homme a déjà endommagé la biodiversité unique qui caractérise la plupart des vallées alpines. En plein cœur du site classé du Mont Blanc, le Mont-Lachat héberge une soufflerie militaire construite en 1938 afin de tester des moteurs à explosion.

Le bâtiment, dépourvu de valeur patrimoniale et n’étant plus en activité aujourd’hui, la commune de Saint-Gervais, soutenue par le WWF, a décidé de procéder à son démantèlement afin de restaurer l’écosystème, de rendre à la zone son intégrité paysagère et de développer la biodiversité locale.
 

Un défi sportif pour financer la réhabilitation du site

Cela fait 7 ans que le WWF organise, chaque année, le Pandathlon, une aventure sportive, solidaire et festive dont l’enjeu est de collecter des dons pour la mise en œuvre concrète d’un projet environnemental en France. Les trois premières années, c’était au mont-Ventoux, depuis quatre ans, c’est au cœur du massif du Mont-Blanc.

L’été dernier, c’est avec le sourire et une grande motivation que près de 350 pandathlètes ont clôturé quatre années de mobilisation au profit d’un site d’exception sur le toit du monde.

En quatre ans, par leurs efforts, les 976 athlètes ayant pris part au Pandathlon sont parvenus à collecter près de 210 000 € pour la renaturation du Mont-Lachat.
 

A la reconquête de la nature

Disparue l’ancienne soufflerie militaire du col du Mont-Lachat qui se dressait depuis 1938 à 2017 mètres d’altitude, en bordure de la voie du Tramway du Mont-Blanc, en direction du Nid d’Aigle ! Après trois mois d’un chantier hors norme, sur un site d’altitude à la topographie accidentée, la démolition de cette « verrue », selon les propres mots du sous-préfet de la Haute-Savoie, est enfin effective.

Le site a été remodelé et les sols réensemencés. Une trentaine d’espèces autochtones, contre quatre à cinq habituellement, ont été semées afin de reconstituer des écosystèmes plus stables et plus diversifiés. D’ici deux à trois ans, la pelouse alpine aura recolonisé les lieux.

Le Pandathlon a ainsi permis à la Commune de Saint-Gervais et à ses partenaires de nettoyer le Col du Mont Lachat des stigmates de cette friche industrielle qui faisait consensus contre elle afin de transmettre aux générations futures un patrimoine naturel aussi riche et diversifié que celui qui était présent avant que l’homme ne s’y installe.

Etats Généraux de l’Alimentation : Aides à l’agriculture biologique, le gouvernement à l’heure des choix

Champs agricole<br />© Pixabay

Le gouvernement a affiché clairement lors du lancement des Etats Généraux de l’Alimentation (EGA) l’ambition d’engager la transition écologique de l’agriculture française. Alors que l’agriculture biologique, qui connaît un développement sans précédent (21 nouvelles fermes bio par mois et 20 % de progression de la consommation de produits bio en 2016), répond aux défis environnementaux, économiques et sociaux soulevés dans le cadre des EGA, les aides à la bio sont menacées. Premier renoncement du gouvernement en matière de transition des modèles agricoles ?

Lors du Conseil Supérieur d’Orientation et de coordination de l’économie agricole et alimentaire (CSO) qui se tiendra jeudi après-midi, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation va rendre un arbitrage sur le transfert d’une partie du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier, à l’occasion de la révision à mi-parcours de la programmation de la Politique Agricole Commune (PAC) 2014- 2020. Il pourrait annoncer la fin du co-financement national pour l’aide au maintien en agriculture biologique.

La FNAB et les ONG signataires appellent de leurs vœux un choix stratégique majeur dans l’orientation des aides publiques : elles réclament un transfert maximal* du 1er pilier vers le 2nd pilier de la PAC afin de financer les ICHN (indemnités compensatrices des handicaps naturels), les MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques) et les aides conversion et maintien bio. Les enveloppes allouées en début de programmation seront en effet largement insuffisantes pour honorer les engagements pris par l’Etat et financer les nouvelles demandes d’aides (conversion et maintien) sur la 2e partie de la programmation (2017 à 2020). Les budgets des régions et des agences de l’eau, déjà exsangues et promis à des coupes supplémentaires, ne doivent pas pallier un éventuel désengagement de l’Etat.

Pour relever le défi de la transition écologique de notre agriculture, il est indispensable de doter le 2nd pilier de la PAC d’un budget ambitieux. Dans le cadre de ce transfert, il faut flécher a minima 3 % du budget actuel du 1er pilier vers les aides à la bio.

Il s’agit ainsi de pouvoir accompagner le changement de système de tous les producteur(rice)s qui souhaitent passer à la bio (aides conversion). Il s’agit également de reconnaître et d’instaurer concrètement les paiements pour services environnementaux (aides maintien) défendus par le Président de la République dans son programme. La contribution des fermes bio à la protection des biens publics (eau, air, sol, biodiversité, santé…) dans l’intérêt général de tou(te)s les citoyen(ne)s doit être valorisée. L’agriculture biologique suscite des attentes fortes : de la part des consommateurs comme de nombreux agriculteurs qui pourront y trouver une solution d’avenir pour leur ferme. Ces attentes ne doivent pas être déçues.

Les actes doivent être à la hauteur des ambitions.

        
* La réglementation européenne octroie aux Etats membres la possibilité de transférer jusqu’à 15 % du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier. L’Etat français a fait le choix en début de programmation d’un transfert à hauteur de 3 %. Un transfert supplémentaire est donc possible

A partir du 2 août 2017, la planète vivra à crédit

Télécharger le Rapport Planète Vivante ou sa synthèse en cliquant dans © Bjorn Holland / Getty Images / WWF » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />

Selon le Global Footprint Network, mercredi 2 août 2017 marquera l’Earth overshoot day – le Jour du dépassement de la Terre en français. A partir de cette date, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année.

Cela signifie qu’en sept mois, nous aurons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre aurait pu produire sur cette même période. Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd’hui besoin de l’équivalent de 1,7 planète.
 

Le coût de cette surconsommation est déjà visible 

Pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces… Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n’est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment.

Calculé depuis 1986 par le Global Footprint Network, l’Earth overshoot day arrive moins vite dans le calendrier depuis les six dernières années mais continue inexorablement d’avancer : cette journée est passée de fin septembre en 1997 au 2 août cette année.
 

Privilégier des modes de consommation et de production durables

Si la transition écologique repose sur les pays et leurs gouvernements, ce sont aussi aux entreprises, aux collectivités, aux citoyens de privilégier des modes de production et de consommation écologiques.

Le principal levier d’action concerne nos émissions de gaz à effet de serre qui représentent à elles-seules 60% de notre empreinte écologique mondiale. Pour réussir à maintenir la hausse de la température moyenne bien en-dessous de 2°C d’ici la fin du siècle – objectif inscrit dans l’Accord de Paris – l’empreinte carbone de l’humanité doit fortement diminuer ces prochaines années de façon à atteindre un niveau qui pourra être entièrement absorbé par les forêts, les océans et autres puits de carbone d’ici la moitié du siècle.

Limiter notre empreinte écologique implique aussi de limiter notre empreinte alimentaire. Pour cela, il est indispensable de stopper la déforestation, de diminuer notre consommation de produits dérivés des animaux c’est-à-dire la viande et le poisson ou encore de lutter contre le gaspillage alimentaire et les pertes de récolte (30% de la production mondiale est ainsi perdue chaque année).

Toutefois, des signes encourageants indiquent qu’il est possible d’inverser la tendance.

  • En ce qui concerne le climat, les émissions de CO2 liées à l’énergie n’ont pas augmenté en 2016 pour la troisième année consécutive – et ce malgré la croissance de l’économie mondiale. Cela peut s’expliquer en partie par le développement important des énergies renouvelables dans l’électricité : dès 2015, les capacités électriques installées en renouvelables ont dépassé celles du charbon dans le monde.
  • En matière d’alimentation, la croissance des surfaces en agriculture biologique en France (+17% en 2016) et de la consommation de produits bio (+22% en 2016) constituent des signaux positifs. De même, la baisse tendancielle de la consommation de viande en France est une bonne nouvelle si elle se reporte vers de la viande mieux produite, c’est-à-dire issue de l’agro-écologie ou de l’agriculture biologique.

WWF partenaire du film Disneynature Nés En Chine : au cinéma le 23 août

Panda géant - Dinseynature Nés en Chine<br />© Disneynature

Le dernier film de Disneynature, Nés en Chine, sortira le 23 août prochain en partenariat avec le WWF. Il proposera un voyage au cœur des régions les plus sauvages de la Chine, là où très peu d’humains se sont aventurés.

La sensibilisation à la protection de la nature passe par l’émotion que suscite l’émerveillement devant la beauté du monde naturel. C’est cette vision qui est au cœur du partenariat entre Disneynature et le WWF pour le film Nés en Chine. Présent en Chine depuis de nombreuses décennies, le WWF œuvre pour préserver le capital naturel exceptionnel de ce pays et ses espèces emblématiques telles que le Panda géant et le Léopard des neiges que les spectateurs découvriront tout au long du film.
 

Le film Nés en Chine en quelques mots

C’est la comédienne Claire Keim qui nous raconte le destin de trois familles d’animaux qui s’entrecroisent dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence :

  • Yaya, une maman panda géant qui guide son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance,
  • Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane – plus communément appelé singe doré – âgé de deux ans qui cherche sa place au sein de sa famille après la naissance de sa petite sœur,
  • Dawa, une panthère des neiges – un animal mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles et les plus impitoyables du monde.

  
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page Disneynature du film
 

 

Pour en savoir plus sur l’action du WWF en Chine

Le WWF a lancé le premier programme national pour la conservation du grand Panda en 1992. Il a permis la création d’une cinquantaine de réserves couvrant plus de 10 400 km2. La protection des forêts et la reforestation entrepris par la Chine ont aussi permis d’augmenter de près de 12% l’habitat des Pandas entre 1988 et 2010 et surtout de reconnecter les habitats isolés. En une trentaine d’années, les moyens mis en place pour préserver le Panda géant ont montré leur efficacité : le Panda a vu ainsi sa population passer de 1 100 individus à l’état sauvage lors du recensement de 1985 à une population de 1 864 adultes en 2015.

C’est avec la même détermination que le WWF a lancé en 2015 son premier grand plan d’action pour sauver le Léopard des neiges dont près de la moitié de la population vit en Chine. Perte d’habitat, braconnage et conflit avec l’homme, la population du félin a décliné de plus de 20% ces 20 dernières années.

Plus d’informations sur les actions que mène le WWF pour le Panda géant et le Léopard des neiges sur notre site internet.

Disneynature et le WWF présentent le film Nés en Chine : sortie officielle le 23 août 2017

Panda géant - Dinseynature Nés en Chine<br />© Disneynature

Le dernier film de Disneynature, Nés en Chine, sortira le 23 août prochain en partenariat avec le WWF. Il proposera un voyage au cœur des régions les plus sauvages de la Chine, là où très peu d’humains se sont aventurés.

La sensibilisation à la protection de la nature passe par l’émotion que suscite l’émerveillement devant la beauté du monde naturel. C’est cette vision qui est au cœur du partenariat entre Disneynature et le WWF pour le film Nés en Chine. Présent en Chine depuis de nombreuses décennies, le WWF œuvre pour préserver le capital naturel exceptionnel de ce pays et ses espèces emblématiques telles que le Panda géant et le Léopard des neiges que les spectateurs découvriront tout au long du film.
 

Le film Nés en Chine en quelques mots

C’est la comédienne Claire Keim qui nous raconte le destin de trois familles d’animaux qui s’entrecroisent dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence :

  • Yaya, une maman panda géant qui guide son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance,
  • Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane – plus communément appelé singe doré – âgé de deux ans qui cherche sa place au sein de sa famille après la naissance de sa petite sœur,
  • Dawa, une panthère des neiges – un animal mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles et les plus impitoyables du monde.

  
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page Disneynature du film
 

 

Pour en savoir plus sur l’action du WWF en Chine

Le WWF a lancé le premier programme national pour la conservation du grand Panda en 1992. Il a permis la création d’une cinquantaine de réserves couvrant plus de 10 400 km2. La protection des forêts et la reforestation entrepris par la Chine ont aussi permis d’augmenter de près de 12% l’habitat des Pandas entre 1988 et 2010 et surtout de reconnecter les habitats isolés. En une trentaine d’années, les moyens mis en place pour préserver le Panda géant ont montré leur efficacité : le Panda a vu ainsi sa population passer de 1 100 individus à l’état sauvage lors du recensement de 1985 à une population de 1 864 adultes en 2015.

C’est avec la même détermination que le WWF a lancé en 2015 son premier grand plan d’action pour sauver le Léopard des neiges dont près de la moitié de la population vit en Chine. Perte d’habitat, braconnage et conflit avec l’homme, la population du félin a décliné de plus de 20% ces 20 dernières années.

Plus d’informations sur les actions que mène le WWF pour le Panda géant et le Léopard des neiges sur notre site internet.