Cécile Ostria, directrice générale de la Fondation pour la Nature et l’Homme, créée par Nicolas […]
Le court métrage Nonoy et le Monstre des mers réalisé par Wildruf Film pour le WWF vient de recevoir un trophée international lors des Deauville Green Awards* dans la catégorie message court de sensibilisation.
À travers l’histoire de Nonoy, un petit garçon philippin, le film revient sur la problématique de la surpêche et nous invite à réfléchir aux impacts sociaux et environnementaux, de notre consommation de poisson, sur les pays en développement.
Résumé du court métrage Nonoy et le Monstre des mers
Le WWF nous fait voyager à l’autre bout du monde et rencontrer Nonoy, un petit garçon qui vit aux Philippines. Il prend la décision courageuse de combattre le Monstre des mers qui dévore tout le poisson et menace ainsi son foyer. Son père, un simple pêcheur du village, n’arrive plus à gagner son pain et nourrir sa famille.
Nonoy arrivera-t-il à combattre le Monstre ? Mais qui est ce monstre ?
Crédits
Client : WWF Autriche (www.wwwf.at)
Société de production : Wildruf (www.wildruf.com)
Scénariste & réalisateur : Michael Rittmannsberger
Producteur exécutif : Bernhard Holzhammer, Wildruf
Directeur photographie & classement : Andreas Daxer
Enregistrement sonore & drones : Peter Rösner
Gestion du lieu : Vanessa Amante
Design de production : Roma Regala
Édition : Lisa Zoe Geretschläger
Compositeur : Iva Zabkar
Effets sonores : Johannes Winkler
Effets visuels : Lucas Riccabona, Wildruf
Nonoy : Justine Belisina
Selim Azzi, chargé de projet Pêche durable au WWF France :
« À l’échelle du globe, la consommation de poisson a presque doublé en 50 ans. En France, nous mangeons en moyenne 35kg de poissons par habitant chaque année. Les consommateurs français ont donc une grande part de responsabilité dans la surexploitation de nos océans. S’ils font partie du problème, ils font également partie de la solution, pourvu qu’ils fassent les bons choix lorsqu’ils achètent du poisson. Fort de ce constat, et dans le cadre du projet européen Fish Forward, le WWF propose des solutions à travers des outils tels que notre conso-guide et mène des campagnes de sensibilisation comme celle de ‘Nonoy et le Monstre des mers’. »
La surpêche en quelques chiffres clés :
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Dans le monde, 90% des stocks de poissons sont pleinement exploités ou surexploités.
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800 millions de personnes dans le monde dépendent directement du poisson comme source de nourriture ou de revenus.
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L’Europe est le plus grand marché et le plus grand importateur au monde de poisson.
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Plus de 50 % des importations européennes de poisson proviennent des pays en développement.
* Plus d’informations sur le festival : http://deauvillegreenawards.com/fr/
L’évaluation publiée aujourd’hui par le WWF souligne l’incapacité du gouvernement du Belize à mettre en place les mesures de protection tant attendues pour son récif corallien.
Pourtant classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, la plus grande barrière de corail de l’hémisphère Nord reste menacée par les ravages du forage pétrolier et des constructions côtières.
Aussi récemment qu’en octobre dernier, des essais sismiques pour le pétrole ont été pratiqués à un kilomètre seulement du site.
À moins d’une semaine de la 41ème session du Comité du patrimoine mondial à Cracovie, et dans le cadre de la Belize Coalition to Save Our Natural Heritage, le WWF revient sur les objectifs identifiés par l’Unesco pour protéger durablement le récif corallien du Belize.
En 2015, le gouvernement du Belize s’était en effet engagé envers l’Unesco à ce que les mesures nécessaires pour assurer la protection du récif soient mises en place avant fin décembre 2016.
Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF Belize:
« Sept mois sont passés, et le Belize n’a pas tenu ses promesses de protéger le récif corallien. Bien au contraire cet écosystème remarquable, essentiel à la faune sauvage et l’économie du pays, reste menacé. Nous demandons au gouvernement du Belize d’agir immédiatement pour protéger le récif et assurer l’avenir des générations futures. »
Abritant près de 1 400 espèces, la valeur universelle exceptionnelle du récif corallien du Belize est reconnue par l’Unesco depuis 1996. Malheureusement, l’état de la mangrove est préoccupant et les règlementations de protection du récif sont trop faibles.
C’est pourquoi la barrière de corail du Belize est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2009.
À travers son étude, le WWF s’inquiète surtout de l’absence de progrès au cours de la dernière année en ce qui concerne la législation visant à interdire l’exploration et l’exploitation pétrolière en haute mer, sur le site en lui-même et sur les zones tampons.
Cette interdiction, pourtant annoncée en 2015, n’a pas été véritablement appliquée par le gouvernement. Il en va de même pour la législation visant à interdire la vente de terrains publics sur le site.
Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF Belize:
« Le récif corallien tout comme les habitants du Belize ont besoin et méritent des actions immédiates, pas des paroles. Leur gouvernement doit prendre au sérieux la protection du récif en interdisant l’exploration pétrolière en haute mer et la vente de terrains publics sur le site protégé. »
Si le récif corallien revêt un grand intérêt environnemental, il est aussi fondamental pour l’économie du Belize qui dépend fortement du tourisme et de la pêche.
Plus de la moitié de la population du pays, c’est-à-dire environ 190 000 personnes, dépend des revenus générés par le tourisme et la pêche liés au récif. Et l’apport économique annuel du tourisme, de la pêche et de la recherche scientifique liés au récif est estimé à environ 15 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du Belize.
Elena Khishchenko, Chargée des campagnes internationales au WWF International:
« Nous arrivons à un tournant décisif pour ce site unique classé au Patrimoine mondial. Sans mesure urgente, il risque de subir des dommages irréversibles. Le gouvernement bélizien doit être à l’écoute de ses citoyens et des 400 000 personnes qui ont signé une pétition pour la protection du récif corallien. La 41e session du Comité du patrimoine mondial qui a lieu le 30 juin prochain doit être l’occasion d’exiger du Belize un véritable engagement de protection envers ce site. »
Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://makeyourmark.panda.org/fr/belize
Lancement du premier site web national d’observations naturalistes !
Dites NON à l’État français qui veut abattre 40 loups en 2017/2018 !
Pour la première fois, les eurodéputés ont dit non aux pesticides dans les haies, bosquets et autres refuges de biodiversité. Un signal fort en faveur d’un « verdissement » de la politique agricole commune.
Menace pour la biodiversité et les hommes
Triste record, la France est, à l’heure actuelle, le plus gros utilisateur de pesticides en Europe avec 5,4 kg en moyenne par hectare et par an.
Parallèlement à l’usage agricole, l’entretien des espaces verts, des voiries et des jardins d’agrément constitue également une source de diffusion des pesticides dans l’environnement, bien que de plus en plus de collectivités se convertissent au « zéro pesticide ».
Cette utilisation intensive induit des perturbations, à des degrés divers, sur tous les êtres vivants exposés à ces substances et déstabilise des écosystèmes entiers.
En France, la moitié des cours d’eau et près d’un tiers des nappes souterraines contrôlées en 2004 présentaient des traces significatives de pesticides. L’année 2016 a encore vu mourir un nombre record de colonies d’abeilles domestiques et a été catastrophique pour la récolte de miel. Les agriculteurs, eux-mêmes, sont victimes des pesticides.
Récemment le lymphome non-hodgkinien, la maladie de Parkinson et les hémopathies ont été officiellement reconnus comme des maladies professionnelles causées par la manipulation des pesticides. De façon plus générale, ces produits chimiques ont des effets toxiques sur la santé de l’ensemble des populations exposées : perturbations hormonales, problèmes de fertilité, perturbations du développement des fœtus…
Le WWF riposte
Plaidant en faveur d’une agriculture biologique, en permaculture ou à bas niveau d’intrants, le WWF souhaite refonder un nouveau pacte agricole et alimentaire.
Suite au Grenelle de l’environnement, au sein duquel le WWF a porté haut et fort ses revendications, l’Etat français s’est engagé à réduire de moitié en dix ans la quantité d’insecticides et d’herbicides utilisés en France. Même si cet objectif initialement fixé pour 2018 a malheureusement été repoussé à 2025 et que la consommation de pesticides, au lieu de baisser, a augmenté de 9% entre 2009 et 2012 !
Après une première étude parue en 2011 sur l’incidence des perturbateurs endocriniens sur la biodiversité, le WWF publie en 2012 un rapport accablant intitulé « la biodiversité, victime silencieuse des pesticides », mettant en avant l’absence de volonté politique face au danger encouru par les écosystèmes et l’homme.
La même année le WWF soutenait la création et les actions de l’association « Phyto-victimes » dédiée à la défense des agriculteurs victimes des pesticides.
Plus récemment, aux côtés de l’ONG Birdlife et du Bureau européen de l’environnement, nous avons lancé la campagne Living Land pour appeler les citoyens à répondre à la grande consultation publique européenne sur la PAC, politique agricole commune, qui prenait fin le 2 mai dernier. Au total, 250 000 personnes ont participé, exhortant la Commission européenne à mettre en œuvre une politique agricole européenne juste, écologiquement durable, saine et responsable.
Un premier pas vers une PAC «sans pesticide»
Mercredi 14 juin, un long bras de fer s’est achevé avec le vote du parlement européen en séance plénière. Pour la première fois dans l’hémicycle de Strasbourg, la biodiversité s’est imposée face à une agriculture entièrement dépendante des produits phytosanitaires. Les députés ont ainsi voté majoritairement en faveur de la restriction de l’usage des pesticides pour les « surfaces d’intérêt écologique » (SIE).
Ces parcelles ont été créées en 2014 dans le cadre de la politique agricole commune afin de créer des zones refuges pour la biodiversité (mares, murets, bosquets, lisières de bois, cultures de légumineuses). L’application de cette réforme restreignant le recours aux pesticides témoigne d’un engagement de la part de Bruxelles en faveur de l’environnement. Il s’agit d’un bon signal pour la réforme de la PAC à venir. Toutefois, si le WWF se félicite de cette victoire qui vient récompenser un intense travail de plaidoyer, il déplore dans le même temps le faible pourcentage de surface de SIE prévue dans chaque exploitation.
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Réussite du projet de restauration d’îles le plus ambitieux jamais entrepris.