« NUISIBLES » : 14 espèces déclassées par le Conseil d’Etat

Le Conseil d’État annule, dans ses décisions n°393045 et n°393090 du 14 juin 2017, l’arrêté du ministre chargé de l’Écologie du 30 juin 2015 en ce qu’il classe 14 espèces […]

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États généraux de l’alimentation : tous concernés par le contenu de notre assiette

États généraux de l'alimentation : tous concernés par le contenu de notre assiette<br />© Martin Harvey / WWF

En vue des annonces attendues du président de la République sur ce sujet, le CCFD-Terre Solidaire, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la Fondation WWF, France Nature Environnement, Greenpeace, Oxfam France et le Réseau Action Climat rappellent la nécessité d’organiser des États généraux de l’agriculture et de l’alimentation au périmètre large et impliquant toutes les parties prenantes concernées.

Le 8 juin dernier, le président de la République a réuni les ministres concernés afin d’élaborer le plan d’action des États généraux de l’Alimentation.

Cela suit de près les annonces faites par le ministre de l’Agriculture, Jacques Mézard, ces dernières semaines dessinant des États généraux en deux temps : une première séquence en juillet avec les filières agricoles et alimentaires, et une deuxième à l’automne avec la société civile.

Les associations saluent l’annonce de ces États généraux mais insistent sur la nécessité de les inscrire dans une perspective ambitieuse et internationale.

Les systèmes alimentaires sont l’une des pierres angulaires de la transition énergétique et écologique de nos sociétés et de nos territoires et doivent permettre d’assurer le droit à l’alimentation pour tous. Ils doivent s’inscrire dans la transition des systèmes agricoles et des filières vers un modèle agro-écologique afin de répondre aux enjeux agricoles, socio-économiques, sanitaires, environnementaux et climatiques.

Ainsi, il est impensable pour nos organisations que des États généraux de l’alimentation soient menés sans associer toutes les parties prenantes concernées.

Il faut que l’ensemble des thématiques indispensables à une approche systémique soit abordé, notamment : la répartition de la valeur et l’emploi, la restauration collective, la santé, les enjeux environnementaux, la sécurité alimentaire et le droit à l’alimentation pour tous; tant pour leurs effets directs sur le territoire français que pour ceux générés de manière indirecte à l’étranger (déforestation, etc.).

Pour répondre à ces ambitions, les États généraux doivent être co-pilotés par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et le Ministre d’État de la Transition Écologique et Solidaire tout en associant les autres ministres concernés afin d’aboutir à un document cadre présentant des engagements précis et les financements associés.

REPCET au secours des cétacés

Le système de navigation REPCET permet de partager en temps réel la position des grands cétacés repérés par les équipages pour prévenir les risques de collision avec les navires.<br />© Bassemayousse / WWF

Le système de navigation REPCET permet de partager en temps réel la position des grands cétacés repérés par les équipages pour prévenir les risques de collision avec les navires. Cet outil, ou tout système équivalent, sera obligatoire pour les bateaux battant pavillon français à partir du 1er juillet. Au lendemain de la journée internationale des océans, savourons la nouvelle !

 

Quand les bateaux tuent les cétacés

La Méditerranée attire plus de 24 millions de touristes chaque année. L’intensification du trafic maritime en période estivale – 85% du trafic touristique entre la Corse et le continent s’effectue par voie de mer – est à l’origine de la mort de nombreux grands cétacés, percutés accidentellement par les bateaux.

Les collisions avec les navires inquiètent les scientifiques. Elles constituent l’une des principales causes de mortalité non naturelle des grands cétacés de Méditerranée, les rorquals communs et les cachalots.

Il arrive que des animaux se fassent surprendre par la vitesse des navires, certains circulent à près de 50 km par heure, en raison de leur inexpérience, pour les animaux les plus jeunes, ou quand ils allaitent leurs petits ou se reposent. Dans le monde, ces collisions portent atteinte à plusieurs populations de baleines et à la sécurité de certains navires.

 

Le WWF riposte

Depuis plus de 17 ans, le WWF France s’investit en Méditerranée pour la protection des écosystèmes marins en se concentrant sur quatre axes de conservation : l’étude et la protection des cétacés via des missions scientifiques en haute mer, le développement et l’amélioration du réseau des Aires Marines Protégées (AMP), les dangers de la pollution en effectuant notamment des biopsies sur les espèces marines et l’amélioration des pratiques de pêche.

Face à la menace des collisions, le WWF promeut l’outil REPCET, système développé par l’association Souffleurs d’écume et la société CHRYSAR, qui vise à limiter les risques de collisions entre les grands cétacés et les navires.

Chaque observation de grand cétacé réalisée par le personnel de quart depuis un navire utilisateur de REPCET est transmise en temps quasi-réel par satellite à un serveur situé à terre. Le serveur centralise les données et diffuse des alertes aux navires équipés et susceptibles d’être concernés par un signalement. Les alertes sont alors cartographiées à bord sur un écran dédié. Le logiciel permet aussi le signalement d’obstacles à la navigation et contribue ainsi à améliorer la sécurité de manière plus globale.

 

Les systèmes anti-collisions désormais obligatoires

Dans le cadre de l’application de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, il est devenu obligatoire pour les navires battant pavillon français de se doter d’un « dispositif de partage des positions visant à éviter les collisions de navires avec les cétacés dans les sanctuaires marins Pelagos (Méditerranée) et Agoa (Antilles) ».

En clair, après un plaidoyer marathon de plusieurs mois, le WWF a remporté une belle victoire.

L’intense travail d’influence mené auprès des pouvoirs publics, notamment auprès du Ministère de l’environnement, a porté ses fruits car, grâce à l’adoption de l’article 106 de la loi sur la Biodiversité, 60 à 80 navires battant pavillon français vont devoir s’équiper du logiciel REPCET ou d’un système similaire.

Deux compagnies maritimes transportant des passagers sont principalement concernées, la Méridionale et Corsica Linea (ancienne SNCM), auxquelles vient s’ajouter Corsica Ferries.

La Méridionale est un acteur vertueux et précurseur sur ce sujet. Non seulement la compagnie a équipé tous ses bateaux il y a plus de 10 ans, bien avant la loi, mais elle a également pris des mesures pour diminuer la pollution de ses navires quand ils sont stationnés au port de Marseille. Corsica Linea est en train de se conformer à ses obligations légales en équipant ses cinq bateaux. Quant à Corsica Ferries, il s’agit d’une société française mais ses navires battent pavillon italien et ils ne sont donc pas soumis à l’obligation légale. Néanmoins, la société a annoncé le 8 juin qu’elle va équiper quatre de ses navires de façon volontaire. Un geste que nous saluons et dont nous espérons qu’il concernera encore plus de navires l’an prochain.

Voyageurs, n’hésitez pas à manifester votre intérêt et votre soutien auprès de ces compagnies qui ont décidé de prendre leurs responsabilités !

Captivité des cétacés : lettre interassociative à Nicolas Hulot

Monsieur le Ministre d’État, Depuis 20 mois, nos organisations de protection animale et de la nature ont participé aux discussions relatives à la nouvelle réglementation encadrant l’activité dans les delphinariums […]

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