PIGEON A COURONNE BLANCHE : Annulation de sa chasse pour la saison 2016/2017

Le Tribunal administratif de Basse-Terre, dans son jugement n°1600703 du 30 mars 2017, annule les arrêtés du préfet de la Guadeloupe du 23 juin 2016 en ce qu’ils autorisent la […]

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80 Associations De Tous Horizons Unissent Leur Voix Pour Faire L’appel Des Solidarités

Appel des Solidarités<br />© Appel des Solidarités

Et si nous n’attendions plus un homme ou une femme providentiels pour nous accorder sur l’essentiel ? Et si en 2017 les solidarités devenaient un impératif pour les prochain.e.s locataires de l’Elysée et de l’Assemblée ? Et si « 5 caps des Solidarités » fixés par les ONG constituaient un référentiel dans lequel devront s’inscrire dorénavant les politiques publiques ?

 

Et si nous étions des millions a répondre présent ? #RÉPONDONSPRÉSENT

Parce que les crises que nous traversons sont toutes liées à un déficit de solidarité, qu’elles ne pourront se résoudre que par plus de solidarité, pour la première fois, 80 associations – du social, de l’écologie, de la solidarité internationale, de l’éducation, de la démocratie, du monde agricole, des quartiers populaires, de la défense des droits de tous, et de l’égalité, du handicap, de la jeunesse, pour la santé, et la protection animale – ont décidé d’unir leur voix.

Unir leur voix pour dominer le brouhaha ambiant. Unir leur voix pour faire, haut et fort, l’Appel des Solidarités. Pour que sortent de leur réserve toutes celles et ceux fier.e.s d’être généreux.ses et solidaires. Qu’elles et ils lèvent le doigt et élèvent la voix jusqu’à imposer un changement de cap(s). En répondant PRESENT! sur www.appel-des-solidarites.fr ou gratuitement par SMS au 32321 en tapant le mot PRESENT!

Aujourd’hui, en France : 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, on dénombre 600 000 logements indignes, 12 millions de personnes touchées par le handicap, on ingère 128 résidus chimiques en moyenne chaque jour à travers notre alimentation, il existe 26% d’écart de salaire entre les femmes et les hommes, 3% des député.e.s issu.e.s des rangs employés et ouvriers alors qu’ils représentent la moitié de la population active.

Et dans le monde : 24 307 espèces de plantes et d’animaux en danger de disparition imminente, 4 742 personnes noyées en traversant la Méditerranée en 2016, 7,6 millions d’enfants meurent dans le monde chaque année de maladies faciles à prévenir ou à soigner…

Des chiffres plus effrayants les uns que les autres et pourtant devenus banals. Des réalités a priori sans rapport qui ont pourtant un point commun : le déficit de solidarité.

 

Un appel pour mettre les solidarites au coeur des politiques publiques

Parce que l’heure est grave, que les crises se conjuguent pour mieux s’accentuer, que menace le repli sur soi et chez soi, les associations rassemblent de plus en plus leurs forces.

Dans la continuité du cri du coeur lancé à l’occasion de l’anniversaire de la mort de l’Abbé Pierre, 80 associations ont décidé d’unir leur voix pour faire l’Appel. Un Appel pour compter toutes celles et ceux qui veulent imprimer durablement les solidarités dans l’ADN d’une démocratie en manque de repères. Un appel pour construire l’avenir sur un socle de fondamentaux partagé par une France invisible et généreuse qui agit déjà au quotidien. Un Appel pour imposer « 5 caps des Solidarités » et en faire la boussole des futures politiques publiques.

Il ne s’agit pas seulement de se décréter solidaire mais bien d’en réunir les préalables.

La solidarité est avec toutes et tous sans exception, elle est économique et fiscale, elle est avec la nature et les générations futures, elle est avec les plus pauvres, les discriminé.e.s ; elle est avec celles et ceux qui ne sont pas entendu.e.s ; elle est avec tous les peuples. Autant de thèmes et de réalités qui semblent éloignés mais qui sont au contraire totalement liés.

Pour montrer que cette nouvelle donne est possible, les associations mettent en avant 500 premières propositions et initiatives à découvrir sur le site de la campagne et invitent tou.te.s les citoyen.e.s à imaginer comment aller plus loin grâce à une consultation organisée avec Make.org.

 

Une campagne d’interpellation du public, pas des candidat.e.s

Il ne s’agit pas d’interpeller les candidat.e.s comme les enfants tirent sur la manche d’un adulte mais bien de leur donner un cap, un mandat « impératif ».

Pour l’imposer, il faut peser et pour peser il faut se compter. A travers cette campagne, les associations offrent aux citoyennes et aux citoyens, quelle que soit leur appartenance politique, un cadre non-partisan pour se manifester, s’exprimer et revendiquer leur volonté de changement, leur envie de façonner une France plus solidaire.

 

Et dans un an : le rappel des solidarités

Jusque-là, les ONG étaient régulièrement convoquées par le gouvernement. Il est temps d’inverser le rapport de force.

En 2018, ce sont elles qui convoqueront les responsables politiques pour faire le bilan des progressions et régressions sur les 5 caps.

Dès la rentrée parlementaire 2017, les associations remettront aux député.e.s les centaines de propositions associatives et citoyennes pour y parvenir.

 

Un mot d’ordre « Présent ! » et un symbole, l’index levé

Chaque cause a son symbole qui l’incarne, lui permet d’exister dans l’imaginaire collectif, d’affirmer des valeurs, de contribuer à l’émergence d’une idée.

Répondre PRESENT ! C’est aussi se rassembler autour d’un symbole : un index levé qui dit « je réponds à l’Appel, je suis et serais vigilant, intraitable sur la place des solidarités dans les orientations politiques ».

Le Benchmark Numérique Responsable 2017 : Quelle est l’empreinte numérique d’un salarié en France ?

Quelle est l'empreinte numérique d'un salarié en France ?<br />© Michael Christopher Brown / National Geographic Stock / WWF

Le Club Green IT et ses partenaires, Collège des Directeurs Développement Durable (C3D), e-RSE.net et WWF France ont quantifié l’empreinte environnementale liée à l’activité numérique de 8 entreprises privées ou publiques en France.

Le bilan de l’activité numérique est lourd.

Cependant de bonnes pratiques existent et, en s’inspirant des entreprises les plus performantes des actions souvent simples à mettre en œuvre ont été identifiées pour améliorer l’empreinte numérique des salariés.

La seconde édition du Benchmark Numérique Responsable porte sur un panel de 8 grandes entreprises privées et publiques, soit :

  • 530 000 utilisateurs ;

  • 1,7 millions d’équipements informatiques et télécoms ;

  • 38 000 m2 de salle informatique.

L’empreinte environnementale annuelle du système d’information des 8 entreprises privées ou publiques représente :

  • 2 528 000 m3 d’eau (soit l’équivalent de la population de la ville d’Annecy 47 000 personnes), 50 millions de douches, 420 millions packs d’eau minérale 6l).

  • 1 485 000 MWh d’énergie primaire soit l’équivalent de la ville de Brest (200 000 habitants), 7 millions d’ampoules basse conso. 24×365) ;

  • 140 500 t de gaz à effet de serre (soit l’équivalent d’une ville de 17 000 français, 1 milliard de kilomètres voiture, 23 500 tours du monde) ;

Soit par utilisateur et par an :

  • 5 300 litres d’eau (880 packs d’eau minérale de 6l, soit 4 packs par jour ouvré).

  • 3 500 kWh d’énergie (80 ampoules basse consommation de 25W allumées 220 jours ouvrés pendant 8h) ;

  • 360 kg de gaz à effet de serre (2 400 kms en voiture soit 11 kms x 220 jours ouvrés).

Aurélie Pontal, responsable partenariats WWF indique :

« Le digital grandit et représente une réelle opportunité de développement de solutions concrètes pour réduire l’empreinte écologique. Cependant, si les défis environnementaux liés à ce développement dont la fabrication et la gestion des outils ne sont pas pris en compte ou mal traités, nous nous exposons à une augmentation considérable de notre empreinte et leurs conséquences, parmi lesquelles la dégradation des écosystèmes, l’épuisement de nos ressources et l’augmentation du réchauffement climatique. »

Il est à noter que les impacts ont lieu essentiellement lors de :

  • La fabrication des équipements des utilisateurs (57 % des émissions de GES) ;

  • La fabrication du papier et de l’électricité (61 % de la consommation d’eau) ;

  • L’alimentation électrique des équipements (63 % du bilan énergétique).

L’étude a permis d’identifier des entreprises exemplaires qui réussissent à réduire leur empreinte environnementale jusqu’à -70%.

Les trois actions les plus efficaces à court terme sont :

  • L’allongement de la durée de vie des matériels en favorisant le réemploi ;

  • La réduction des volumes d’impressions et le choix d’un papier labellisé FSC ou Blue Angel ;

  • L’utilisation d’une électricité fabriquée à partir d’une énergie primaire renouvelable.

« Ces bonnes pratiques sont simples, rapides, et peu coûteuses à mettre en œuvre » indique Frédéric Bordage, qui a réalisé l’étude pour le Club Green IT. « Le réemploi permet par exemple de réduire de 10 % à 20 % le bilan gaz à effet de serre du système d’information ». Et poursuit « Comme la consommation électrique des équipements utilisateurs a considérablement baissé en quelques années, le réemploi des équipements, l’utilisation d’électricité issue d’énergie primaire renouvelable, et la réduction des volumes d’impressions sont les trois principaux leviers pour réduire l’empreinte numérique d’un salarié » complète-t-il.

Au niveau social, trois axes de progrès se dessinent :

  • Lier réemploi et performance sociale en privilégiant les acteurs de l’économie solidaire (handicap et insertion) ;

  • Favoriser l’intégration des populations des plus fragiles lors de l’achat de prestations ;

  • Intégrer / inclure plus d’utilisateurs internes et externes via la conception responsable de service numérique.

Parmi les nouveaux leviers identifiés par l’étude, la conception responsable de service numérique montre un potentiel très important, de l’ordre de 2 à 100 fois moins de ressources informatiques nécessaires, à tous les niveaux du système d’information.

« Les responsables produits qui conçoivent les services numériques qui sous-tendent de plus en plus notre quotidien doivent prendre le relais » estime Denis Guibard, vice président du C3D en charge du numérique. « Il ne s’agit pas que de sauver la planète, mais aussi de rester compétitif. Un service numérique éco-conçu et accessible a bien plus de chance de rencontrer son public et de le fidéliser. Et il coûte moins cher à l’usage » conclut Denis Guibard.

Une synthèse du Benchmark Numérique Responsable 2017 est disponible ici.

A propos du Club Green IT : Le Club Green IT regroupe des responsables Green IT, responsables développement durable / RSE et des responsable innovation de grandes entreprises françaises publiques et privées. Ensemble, ils construisent les référentiels de la profession grâce au partage de leur retours d’expérience et à la mutualisation de leurs projets. club.greenit.fr

A propos de C3D : Créé en 2007, le Collège des Directeurs du Développement Durable (C3D) est une association de type loi 1901, réunissant plus de 100 directeurs du développement durable et de la RSE d’entreprises et d’organisations privées et publiques, représentant plus 2,5 millions de salariés en France, ainsi que 25 membres associés partenaires du C3D.

Election présidentielle 2017 : Jean-Luc Mélenchon répond aux questions de la communauté du WWF France

Jean-Luc Mélenchon sera le troisième candidat à participer aux #PandaLive.<br />© WWF France

Le 9 février, Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche !, a inauguré le premier #PandaLive, événement organisé par le WWF France pour permettre à sa communauté d’interpeler les candidats à la présidentielle pendant près d’une heure sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.

Le 22 février, c’est Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts, qui a répondu en direct et sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France.

Lundi 27 mars à 18h00, ce sera au tour de Jean-Luc Mélenchon, candidat de la France insoumise, de se prêter à l’exercice.

Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat via l’adresse email pandalive@wwf.fr.

« Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.»
Pascal Canfin, directeur général du WWF France

 

Informations pratiques :

  • Pour envoyer les questions aux candidats en amont : pandalive@wwf.fr
  • Pour envoyer les questions aux candidats en direct : la page Facebook et le compte Twitter du WWF France.
  • Chaque utilisateur Facebook aura la possibilité de « Partager » le #PandaLive sur son compte.