Earth Hour aura lieu samedi 25 mars 2017 à 20h30

Rendez-vous le 25 mars prochain à 20h30 !<br />© WWF / Martin Leers

Hausse des températures, disparition de la biodiversité, pollution de l’air, surconsommation des ressources naturelles… Si l’année 2016 a été marquée par de tristes records, elle a aussi démontré que la société civile a pris conscience de l’urgence d’agir pour protéger notre planète.

 

En France, selon un sondage IFOP pour le WWF, 84% des citoyens se disent préoccupés par la protection l’environnement.

De nombreux exemples en matière d’énergie, de transport, d’alimentation ou encore de santé montrent que cette préoccupation se traduit par un changement des comportements des Français et des différents acteurs de la société civile.

Cette année, Earth Hour (« 60 minutes pour la planète ») sera donc l’occasion de mettre en lumière cette mobilisation croissante des citoyens, des associations, des entreprises, des villes et des communautés territoriales.

Pour son édition 2017, la plus grande mobilisation internationale pour la planète organisée par le WWF, aura lieu samedi 25 mars 2017 à 20h30.

A Paris, Anne Hidalgo, maire de la Ville de Paris et Pascal Canfin, directeur général du WWF France, éteindront la Tour Eiffel en présence des ambassadeurs de Paris 2024, candidature de Paris pour les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques.

Pascal Canfin, directeur général du WWF France :

« Cette année encore, Earth Hour mettra en lumière la mobilisation de la société civile en faveur de la protection de la planète. Cette mobilisation est d’ailleurs un élément clé pour atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés avec Paris 2024 pour organiser les premiers Jeux alignés sur l’Accord de Paris pour le climat. L’extinction de la Tour Eiffel sera donc symbolique à double titre. » 

Pour suivre toutes les actualités d’Earth Hour:

Un futur incertain pour des millions de personnes dont la sécurité alimentaire dépend du poisson

Banc de poisson<br />© © Brent Stirton / Getty Images

Produit sur la base des travaux scientifiques de l’Université de Kiel, le rapport «Pêche aux protéines – Quels impacts des pêcheries sur la sécurité alimentaire mondiale en 2050 ? », identifie le niveau de pêche soutenable pour assurer des océans productifs et en bonne santé d’ici 2050.

L’analyse préfigure que de nombreuses populations pauvres préfèreront exporter leur poisson plutôt que d’assurer leurs apports minimum en protéines. Or ces populations ne disposeront de sources de protéines alternatives !
 
« Si la communauté internationale met tous les moyens en œuvre pour améliorer la gestion des pêches et la protection des habitats marins, les océans pourraient encore fournir au monde suffisamment de poisson pour les prochaines décennies. Malheureusement, quel que soit le scénario envisagé, le poisson ne finira probablement pas dans les assiettes des personnes dont la survie en dépend », explique ainsi Isabelle Autissier, présidente du WWF France.
 
« La consommation de poisson des pays du Nord a un impact de plus en plus important sur les conditions de vie des populations des pays en développement, qui dépendent fortement du poisson», poursuit  Sélim Azzi, chargé de projet pêche durable au WWF France.
 
Les pays en développement jouent déjà aujourd’hui un rôle important pour approvisionner le marché mondial en poisson.

Environ 61% des exportations mondiales de poisson proviennent des pays du Sud alors que la dépendance alimentaire et protéique à l’égard des poissons marins y est beaucoup plus élevée que dans les pays d’Europe.
 
Selon les prévisions des scientifiques, nous ne pourrons répondre à la demande mondiale croissante de poisson sans de considérables améliorations de la gestion des pêches.

La population mondiale croît et la demande de poisson fait de même. Une diminution des stocks de poisson serait dramatique pour ces 800 millions de personnes qui dépendent du poisson comme source vitale de nourriture et de
revenu.
 
L’ONU s’est fixé pour objectif d’éradiquer la faim dans le monde d’ici à 2030, aussi le WWF appelle les décideurs à accorder la priorité à l’amélioration de la gestion des pêches en tant qu’élément clé du plan d’action visant à sécuriser les précieuses ressources de l’océan pour les générations futures.
 
«  A de nombreux niveaux, l’Union européenne dirige cet effort mondial visant à améliorer la gestion des pêches et à lutter contre la pêche illégale. Le WWF appelle les dirigeants européens à intensifier leurs efforts », souligne Selim Azzi, chargé de projet pêche durable au WWF France.
 
Le WWF encourage par ailleurs les consommateurs européens à acheter des produits de la mer durables en suivant notamment  les recommandations du consoguide poisson du WWF.

Election présidentielle 2017 : Yannick Jadot répond aux questions de la communauté du WWF France

170221_pandalive_jadot<br />© WWF France

Le 9 février dernier, Emmanuel Macron a inauguré le premier #PandaLive, événement organisé par le WWF France pour permettre à sa communauté d’interpeler les candidats à la présidentielle sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.

Pendant près d’une heure, le candidat d’En Marche ! a répondu en direct sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France et fait plusieurs annonces fortes sur le refus de nouveaux permis d’exploration et exploitation de pétrole et de gaz ou encore sur la réouverture du projet d’aéroport Notre-Dame des Landes. Plus de 200 000 personnes ont visionné ce #PandaLive.
 

Ce mercredi 22 février à 11h30, ce sera au tour de Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts (EELV), de se prêter à l’exercice.

Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat écologiste via l’adresse email pandalive@wwf.fr.

« Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.» Pascal Canfin, directeur général du WWF France

Informations pratiques :

La découverte d’une nouvelle espèce de requin appelle encore une fois à protéger le récif du Belize

Une nouvelle espèce de requin a été découverte dans l'aire marine du Belize.<br />© Katie Flowers

La découverte inattendue d’une nouvelle espèce de requin dans l’aire marine du Belize, qui selon les chercheurs de l’Université de Floride (FIU) et le Département de Pêche du Belize ferait partie de la famille des requins bonnet, nous rappelle la nécessité de protéger tout le réseau de réserves du récif de la barrière du Belize, la plus grande de tout l’hémisphère Nord. 

Ne pouvant pas encore détailler cette espèce, ses besoins en termes d’habitat se trouvent précisément dans une zone riche en mangroves telles que les eaux du Belize, propice à la reproduction et qu’il est essentiel de protéger.

« Les requins bonnet ne migrent jamais loin et il est certain que les eaux transparentes du Belize sont un facteur positif pour cette espèce », affirme Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF-Belize.
« De plus, la découverte de nouvelles espèces de requins prouve que le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize est une aire marine idéale pour accueillir les écosystèmes des plus divers et riches au monde. Il est urgent que le gouvernement du Belize mette en place des mesures pour protéger ce patrimoine naturel. »

La Belize Coalition to Save our Natural Heritage, dont le WWF fait partie, travaille déjà pour la protection du récif corallien du Belize contre les menaces de construction sur les côtes et de forage pétrolier sous-marin. En effet, c’est en octobre 2016 que le gouvernement du Belize a supprimé les permis de forage qui avaient suscité un tollé général et contre lesquels la coalition avait lutté. Pourtant, cette lutte n’est pas terminée et ce patrimoine naturel classé par l’UNESCO au Patrimoine mondial, doit être protégé indéfiniment contre la menace pétrolière.

« Plus de 265 000 personnes se sont mobilisées pour s’adresser au Premier ministre du Belize et demandent une protection à long terme de ce patrimoine naturel unique accueillant diverses espèces marines, dont cette nouvelle espèce de requin qu’il faut plus que jamais protéger. Nous lançons un appel général pour que chacun puisse s’engager dans cette lutte grâce à notre plateforme d’action.», ajoute Nadia Bood.

À l’heure actuelle, les eaux du Belize accueillent 1 400 espèces d’animaux et de plantes, dont de rares tortues marines, requins, raies et dauphins. Plus de la moitié de la population du Belize, c’est-à-dire 190 000 personnes, vit grâce aux revenus du tourisme et de la pêche, secteurs qui dépendent directement du récif corallien.

 

Focus sur le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize

Plus de 20% des sites naturels du Patrimoine mondial, soit 46 sites, sont menacés par plusieurs activités industrielles.
C’est ce qu’indiquait le rapport du WWF « Protéger les hommes en préservant la nature » présenté le 6 avril 2016. Celui-ci prend l’exemple particulièrement frappant du Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize qui a été inscrit à la Liste du Patrimoine mondial en péril en 2009.

Son inscription est due à la construction de stations balnéaires et de logements sur son territoire, construction qui s’est souvent accompagnée d’un défrichement massif des mangroves. D’autres menaces telles que la conversion des sols et l’octroi de concessions pétrolières ont conforté le classement du site sur la liste des sites en péril.