Hier, pendant qu’Allain Bougrain Dubourg se faisait tabasser à coups de pelle par un braconnier en slip, d’autres exactions avaient lieu à Balsièges en Lozère. Des défenseurs de la nature étaient agressés par des éleveurs de moutons parce qu’ils osent aimer les loups. Pendant ce temps sur le terrain, des brebis sont offertes à tous les voleurs et à tous les prédateurs : non, les éleveurs sont loin de tous faire correctement leur travail. Des vidéos sur le terrain le prouvent, et font le buzz dans les réseaux sociaux.
Sur le terrain, on constate nettement moins d’énergie à garder les brebis qu’à se défouler sur des militants pacifiques, comme c’est le cas dans la zone bien nommée Glandage, en Drôme. Des bénévoles de l’ASPAS (Association pour la protection des animaux sauvages) ont filmé de nombreux pâturages, délimités par des barrières ridicules qu’un teckel peut franchir sans peine. Et là, point de berger, point de chien de protection, rien. Situation exceptionnelle ? Pas du tout ! D’autres vidéos prises dans d’autres zones à loup circulent déjà, et l’ASPAS promet d’en diffuser de nouvelles.
Ces brebis non gardées, au milieu des loups, ne peuvent qu’attirer les prédateurs et en être victimes. Les préfets prennent alors des décisions injustes, à la limite de la légalité : ils ordonnent de tuer des loups ! L’ASPAS vient de prouver qu’il s’agit d’une véritable chasse au loup, espèce protégée, et non une protection des troupeaux comme l’exige la loi. L’ASPAS demande des comptes au ministère de l’Environnement.
Après le scandale des prises d’otage de responsables de Parcs et autres manifestations brutales, il est temps que la ministre et ses préfets arrêtent de céder à la violence. L’ASPAS demande que les bergers ne protégeant pas leurs troupeaux ne soient plus subventionnés ni indemnisés en cas d’attaque. Il s’agit de l’argent de nos impôts !
Voir le communiqué de presse et l’épisode 1 dans les Hautes-Alpes