Dans les parcs et enclos de chasse, l’importation d’animaux élevés dans d’autres pays européens est autorisée. Très peu contrôlés, ces animaux augmentent la capacité de propagation des maladies contagieuses et présentent des risques sanitaires jugés importants par les autorités. L’évasion d’ongulés détenus dans les parcs et enclos de chasse est un phénomène répandu et récurrent.
Selon l’ONCFS, « l’état de la clôture est considéré comme douteux ou non étanche (…) pour 10% de al totalité des structures ». Entre 2006 et 2008, « il a été noté 3 648 animaux échappés de 434 structures ». Ces évasions peuvent avoir des conséquences sanitaires, et sont fortement suspectées d’être à l’origine de l’introduction de la brucellose chez les sangliers en France.
Des espèces « exotiques » s’échappent également et peuvent générer des problèmes écologiques. Comme le cerf Sika, d’origine asiatique, qui peut s’hybrider avec le cerf élaphe et polluer génétiquement cette espèce européenne.
Le 5 février 2020, l’ASPAS a rendez-vous au ministère de l’Ecologie. Nous avons besoin de vous pour appuyer notre demande !
Signez et diffusez au maximum le lien de la pétition : aspas-nature.org/chasse-enclos
Carnage derrière le grillage
Méconnue, la chasse d’animaux en captivité n’est pas anecdotique puisqu’elle concerne environ 1 300 parcs et enclos qui détiennent au total 50 000 à 100 000 animaux : cerfs, chevreuils, mouflons, daims, etc.
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