Jusqu’au 24 novembre, participez à la consultation publique pour exprimer votre opposition à ce projet d’arrêté ! Pour cela envoyez votre message à consultation-du-public@val-doise.gouv.fr
Une fois de plus, la préfecture cède à la pression des chasseurs qui ne voient dans le renard qu’un animal nuisible pour leur morbides activités. Pour eux, le renard est un concurrent insupportable en ce qu’il compromet leur « gestion » de la « biodiversité ». La biodiversité selon les chasseurs consiste à relâcher chaque année des faisans et perdrix d’élevage (« petit gibier ») pour ensuite les tirer, pour leur simple plaisir.
C’est écrit noir sur blanc dans le projet d’arrêté : « CONSIDÉRANT les mesures d’introduction de petits gibiers, notamment les faisans et perdrix grises par les groupements d’intérêt cynégétique (GIC) afin de relancer le développement de ces espèces en vue d’améliorer la biodiversité dans les plaines agricoles »… !
On retrouve aussi le fameux argument des maladies du renard, notamment :
– La gale sarcoptique. Il s’agit d’une maladie parasitaire propre à de nombreuses espèces de mammifères et qui ne présente aucun danger pour l’homme et les activités humaines. L’animal peut en mourir. Chaque espèce porte une souche de parasite qui lui est assez spécifique et qui passe donc difficilement à une autre espèce. Sachant que les renards peuvent en mourir, pourquoi chercher à les éliminer pour ce prétexte ?
– L’échinococcose alvéolaire. Plusieurs études scientifiques démontrent que la destruction des renards était inutile pour lutter contre cette maladie, voire qu’elle favorisait sa progression, en ce qu’elle peut contraindre des renards infectés à se déplacer vers des zones encore saines…
– La néosporose est liée à un parasite unicellulaire, dont le réservoir est représenté par les chiens domestiques. On ne connaît pas aujourd’hui de rôle épidémiologique démontré pour la faune sauvage, renard compris. Tuer des renards pour ce prétexte ne correspond donc en aucun cas au 3e critère de la loi 2016-1087.
L’autre argument avancé par la préfecture est « la présence et l’augmentation des populations de renards sur le département du Val d’Oise ». Tant mieux pour la biodiversité ! Le renard étant une espèce territoriale, il n’y aura jamais « pullulation » de renards sur un même territoire ; comme de nombreuses autre espèces, les populations de renards s’auto-régulent et adaptent leurs portées suivant la quantité de nourriture disponible. Au Luxembourg, où la chasse est interdite depuis 2015, aucune augmentation spectaculaire et problématique des renards n’a été constatée.
Enfin, il y a l’argument du renard mangeur de poules. A problème simple solution simple : poulailler bien fermé = problème réglé !
Pour participer, écrivez à consultation-du-public@val-doise.gouv.fr avant le 24 novembre !
Prenez la défense de Goupil !
- Signez la pétition pour demander la protection des renards !
- Diffusez la brochure de l’ASPAS « Protégeons les RENARDS !«
- Téléchargez et diffusez les actes du « colloque Renard » organisé par l’ASPAS en mai 2017
Cet article Dites NON aux tirs de nuit des renards dans le Val d’Oise ! est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.