Que le piège soit légal ou non, ceci ne devrait pas arriver. Malheureusement, des dizaines de témoignages similaires nous parviennent chaque année.
Un règlement européen, entré en vigueur en 1995, interdit l’utilisation du piège à mâchoires capturant les animaux par un membre. Cela a conduit en France au retrait de l’homologation des pièges à mâchoires à palette qui se déclenchaient lorsque l’animal marchait dessus. Seules l’utilisation et la détention hors du domicile étant interdites, nombre de ces instruments de torture autrefois couramment utilisés continuent d’être détenus par des particuliers… et d’être utilisés discrètement.
n’a pas signifié l’interdiction totale des pièges à mâchoires ! En effet, d’autres mécanismes légaux leur ressemblent beaucoup et sont tout aussi dangereux : les pièges « à œufs » ou les pièges « à appâts » (2). La différence réside dans leur déclenchement : leurs mâchoires se referment lors de l’enlèvement d’un appât (un œuf pour les fouines, de la viande pour les renards, une carotte pour les ragondins), les animaux ne sont donc pas pris par un membre mais par le cou, ou broyés au niveau de la colonne vertébrale. Ces pièges sont censés tuer sur le coup et être sélectifs pour la seule espèce « nuisible » visée. Mais comment imaginer qu’un bout de viande n’attire qu’une seule sorte d’animal ? Bien sûr, chats et chiens sont régulièrement victimes de ces pièges pourtant parfaitement légaux.
Il est donc important de rester extrêmement vigilant vis-à-vis de vos animaux domestiques, de vérifier auprès de votre mairie si de tels pièges sont utilisés sur votre commune (en théorie, ils doivent faire l’objet d’une signalisation sur le terrain et d’une déclaration préalable et annuelle en Mairie), et de participer à notre campagne demandant l’interdiction des pièges tuants !
Cet article J’ai retrouvé mon chat la patte coincée (et broyée..) dans un piège à mâchoires, je pensais que ce type de piège était interdit ? est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.