Le Tribunal administratif de Nancy vient de rendre sa décision concernant le tir de prélèvement ordonné par la préfète de la Meuse, le 28 août dernier. Cet arrêté avait heureusement été suspendu en urgence à notre demande le 15 septembre.
Sur requête de l’ASPAS, FERUS et One Voice, le tribunal confirme « au fond » son illégalité, en relevant l’absence de persistance de dommages importants après la mise en œuvre des tirs de défense.
Pour aller plus loin :
Un tir de « prélèvement » (véritable battue aux loups sur un grand territoire !) ne peut être ordonné qu’en cas d’échec des tirs de défense (mis en œuvre par l’éleveur, strictement autour de son troupeau). Ici, ces tirs de défense n’avaient pas été mis en œuvre sur toutes les communes concernées. Et, sur les communes où ils l’ont été, cette mesure a été efficace pour faire cesser ou baisser les attaques.
Un tir de prélèvement ne se justifiait pas, il a donc à juste titre été déclaré illégal.