Trois louveteaux viennent d’être abattus dans la nuit du 9 au 10 août, sur la commune de Cipières (06) dans le cadre d’une opération de tir de défense renforcée organisée conjointement par la brigade loup de l’ONCFS et la louveterie. 20 jours après l’entrée en vigueur du nouvel arrêté autorisant l’abattage de 40 loups, six loups* ont déjà été tués dans la précipitation, sans qu’on sache si les troupeaux étaient efficacement protégés au moment du tir. Avec des méthodes dont on connaît l’inefficacité et qui aggravent le problème.
Toutes choses dont le gouvernement a déjà été informé et qu’il ne peut ignorer.
Nous comptons sur la remise à plat complète promise par Nicolas Hulot pour septembre, avec application au 1er janvier 2018. Dans l’intervalle nous lui demandons de toute urgence de freiner la tuerie en cours.
La mise à plat du dossier devra être fondée sur des bases factuelles, scientifiques, donc réalistes et non sur des élucubrations germées dans l’inexpérience, et la peur.
3 louveteaux de Cipières + 3 mâles adultes :
Le 24/07/2017 à Cervières (05) par tir de défense renforcé (louvetier)
Le 02/08/2017 à Beaufort (73) par tir de défense renforcé (chasseur)
Le 06/08/2017 à Monetier-les-Bains (05) par tir de défense (louvetier)
Cet article Le plan loup tourne au massacre, l’ASPAS demande en urgence l’arrêt des tirs est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.