Fils de pêche cassés, plombs, bas de ligne, leurres, hameçons… Les déchets de pêche piègent chaque année des milliers d’animaux avec des conséquences souvent fatales.
À l’occasion de l’ouverture de la pêche pour les rivières de catégorie 1*, samedi 10 mars, l’ASPAS veut sensibiliser les acteurs et les usagers des zones humides, plans d’eau, rivières…
Des hameçons, des fils de pêche cassés, des bas de lignes, des cuillères, des flotteurs, des plombs, du fer… mais aussi des emballages d’appâts, des emballages alimentaires, des boîtes de conserve, des canettes, des mégots… Autant de déchets oubliés par certains pêcheurs qui en plus de polluer, mutilent, voir tuent des animaux au terme d’une agonie sans nom.
Les animaux, victimes collatérales des déchets de pêche
Les fils de pêche emberlificotés autour des membres les entravent, forment des garrots pouvant entraîner une nécrose et condamner l’animal.
Un hameçon pris dans le bec ou avalé empêche l’animal de s’alimenter.
S’il ne meurt pas d’épuisement, ce sont les infections qui l’emporteront.
Les fils des pêcheurs ratant leur lancer, atterrissent parfois dans les arbres alentours. Hiboux, milans noirs, merles… ou même encore chauve-souris s’y empêtrent en plein vol, se débattent jusqu’à épuisement, se pendent ou se noient.
Des bonnes pratiques pour sauver des vies animales
Pour les pêcheurs, les bons gestes seront de ne pas laisser traîner ses résidus de matériel de pêche et d’éviter de pêcher dans des zones à risque d’accrochage.
Pour les promeneurs et amateurs de nature, le plus immédiat et le plus simple sera de ramasser les déchets de pêche.
Du bon sens qui épargnerait beaucoup de vies sauvages !
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