Dans le cadre des abattages autorisés chaque année par l’État, un 36ème loup vient d’être tué légalement jeudi 6 avril. C’est le 43ème loup en comptant les loups morts suite à des collisions routières. Les loups sont désormais menacés en France à cause de la multiplication des tirs, selon une étude commandée par le ministère de l’Écologie au Muséum National d’Histoire Naturelle et à l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage, rendue le 24 mars 2017.
À partir de travaux récents, l’étude scientifique conclut en substance que les tirs de loups autorisés par l’état sont actuellement trop nombreux pour maintenir une population stable ou en croissance, et que leur efficacité pour protéger les troupeaux n’est pas prouvée.
Et d’ajouter que « les méthodes non létales pour réduire les dégâts sur les troupeaux seraient plus efficaces et plus justifiables que les tirs de prédateurs. »
Avec 36 animaux abattus cette saison, le plafond accordé à titre dérogatoire est atteint, plus aucun tir ne peut donc être effectué.
Ségolène Royal s’apprête donc à autoriser l’abattage de 4 loups supplémentaires, alors que les tirs d’effarouchements non létaux restent possibles pour protéger les troupeaux
Veut-elle l’extinction totale d’une espèce protégée ??
L’ASPAS demande en urgence à Ségolène Royal de ne pas rehausser ce plafond.
L’ASPAS demande à l’État d’arrêter cette politique de tirs de loups.
Signez la pétition ICI
Vidéo et montage : Adrien Favre
Cet article On tue trop de loups en France mais Ségolène Royal en veut toujours plus ! est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.