Depuis la fermeture du centre de soins du Docteur Mourgues en 2012, un réseau de récupération et d’acheminement des animaux nécessitant des soins s’est mis en place : une bonne quarantaine de personnes adhérant à nos associations ASPAS, FRAPNA 26, LPO 26 et 07, sont motivées pour se mettre ponctuellement ou régulièrement au service des animaux sauvages en difficulté sur les départements Drôme/Ardèche.
Sur ces deux dernières années, plusieurs centaines d’animaux ont pu être secourus et rapatriés grâce aux bénévoles, sur les centres de soins CSOL (69), le Tichodrome (38) et Aquila (05).
De manière générale, il est préférable de laisser un jeune animal là où il a été trouvé. Jamais très loin, ses parents reviendront le nourrir. Si un oisillon se trouve en un lieu particulièrement exposé (chats, route), il est bien entendu, préférable de le mettre en hauteur (sur une branche par exemple) et à proximité de l’endroit où il a été trouvé.
En revanche, si un animal sauvage est trouvé blessé, il est indispensable de le récupérer et de le rapatrier vers le centre de soins le plus proche. C’est dans cette optique que l’ASPAS et la LPO Drôme organisent une journée de formation avec Michel Phisel, responsable du centre de soins Aquila. Il nous apprendra comment capturer l’animal sans risque, ni pour nous, ni pour lui, comment établir un pré-diagnostic et comment l’installer au mieux dans un carton pour son transport.
Cette formation aura lieu le samedi 13 juin, de 10h à 16h environ (avec repas partagé),
à la salle Fond Giraud (sous la salle Polyvalente de Die), Boulevard du Ballon.
Si vous le souhaitez, à 16h avant de nous séparer, nous pourrons échanger sur les transports et sur d’autres sujets de votre choix.
Si cette formation vous intéresse, merci de vous y inscrire ! Le nombre de place est limité…Ce sera aussi, bien sûr, l’occasion de nous retrouver ou de faire connaissance !
Au plaisir donc,
Anne Fourier (ASPAS) : actions@aspas-nature.org
Sylvie Portier (LPO Drôme) : sylvie.portier@lpo.fr
Rappel : ces acheminements sont pratiqués à titre bénévole et sans compensation financière. En revanche, un système de don, par abandon de frais, permettra aux « chauffeurs » de récupérer 66% du forfait kilométrique officiel en crédit d’impôts (0,306 € / km – d’usage).