Le virus de la peste porcine africaine, qui touche porcs et sangliers, arrivé dans le Caucase en 2007, a été identifié en Belgique sur des sangliers il y a quelques jours. Le ministre français de l'agriculture a réagi par un communiqué daté du 13 septembre. Il n'existe ni traitement, ni vaccin. Le risque est majeur pour la filière porcine.
Le virus et la maladie ont été présents jusqu'au début des années 1990 dans la péninsule ibérique après une première introduction d'Afrique. En 2018, il a également été découvert en Chine, peut-être introduit à partir de la Russie.
Rapidement arrivé en Russie depuis la Géorgie, le virus a commencé à se répandre vers l'ouest, à la fois chez les porcs par le commerce et chez les sangliers. Il a atteint, entre autres, les pays baltes, la Pologne et la République tchèque.
Le commerce de sangliers de tir depuis l'Europe de l'Est, déjà touchée, vers l'ouest, tel qu'il se pratique, est sans aucun doute l’une de principales sinon la seule cause. Car dans le cas présent, il n'existe que cette hypothèse pour expliquer un tel "bond en avant" vers l'ouest.
Ce commerce, légal et plus ou moins légal de sangliers de tirs est évoqué dans différentes publications.
L’explosion de la population de sanglier et des dégâts est le résultat d’une politique volontariste conjuguant agrainage, élevages, relâchés et importation.
Alors, les chasseurs meilleurs écologistes de France ?