Des rapaces et des hommes

Du 11 octobre 2017 au 29 avril 2018, le Muséum de Toulouse explore le lien si particulier qui unit le monde des humains et celui des « RAPACES », au travers de l’exposition éponyme. Entre sciences, cultures et technologies, le visiteur est amené à découvrir l’univers fascinant des rapaces à travers cinq espaces : Rapaces de jour & de nuit, Voler, Sens & fonctions, S’Alimenter et L’Envol.

Sondage IFOP/WWF : les Français pour un changement de modèle agricole

93% des Français considèrent que la présence de pesticides dans leur aliments impacte leur santé.<br />© Nicolas Lefebvre / WWF-France

A la veille du discours d’Emmanuel Macron sur les Etats généraux de l’alimentation, le WWF France publie un sondage réalisé par l’Ifop sur les habitudes et les perceptions de consommation des Français [1].

Les résultats sont sans appel : ils révèlent que les Français sont prêts pour une réelle transition agricole et alimentaire.
Ils sont de plus en plus conscients des risques environnementaux et de santé publique auxquels nous expose le modèle d’agriculture industrielle (93% considèrent leur santé impactée par la présence de pesticides dans les aliments consommés) et ils ont déjà changé leurs habitudes de consommation (70% d’entre eux ont déjà adopté des habitudes de consommation plus durables et sont prêts à aller plus loin).

Les chiffres du sondage témoignent d’une défiance certaine des Français vis-à-vis du système agricole et agro-alimentaire conventionnel, ainsi que d’une profonde volonté de changement, que le gouvernement ne peut plus ignorer. Alors que vient de débuter la seconde phase des Etats généraux de l’alimentation, portant sur l’alimentation saine, sûre et durable, il est essentiel que ce changement de modèle agricole, plébiscité par les Français et soutenu par la société civile soit enfin placé au cœur des discussions.

« Le sondage IFOP/WWF souligne que les Français ont déjà changé leurs habitudes de consommation et sont conscients des risques environnementaux et de santé publique auxquels nous expose l’agriculture industrielle. Il y a donc en France une majorité culturelle qui ne cesse d’avancer, une majorité de Français qui appelle à une transition agricole et alimentaire et qui est prête à s’affranchir du modèle agricole actuel. Emmanuel Macron dit avoir le courage de réformer : avec les Etats généraux de l’alimentation, il a aujourd’hui l’occasion de le démontrer ! Dans le cas contraire, nous risquons fort d’assister au divorce entre le président de la République et les aspirations des Français sur le sujet. » Pascal Canfin, Directeur général du WWF France

 

Les résultats du sondage en chiffres

Une évolution vers des habitudes de consommation plus responsables :

  • 70% des Français ont changé d’habitudes de consommation vers des produits plus responsables, ou envisagent de le faire
  • 62% des Français consomment des aliments biologiques, soit 2 fois plus qu’il y a 20 ans
  • à budget équivalent, 72% des Français sont prêts à modifier leur alimentation en incluant plus de produits bio et moins de produits plus coûteux et à fort impact environnemental (viande, produits laitiers, etc)
  • 67% des Français sont prêts à réduire leur consommation de protéines animales pour privilégier des produits de meilleure qualité

Une perception accrue des enjeux sociaux et environnementaux liés au système agricole :

  • 93% des Français considèrent que la présence de pesticides dans leur aliments impacte leur santé
  • 89% des Français souhaitent être informés de la présence ou non de pesticides dans les produits alimentaires (à travers un étiquetage)
  • 90% des Français sont favorables à une transparence complète sur les prix des produits alimentaires : quelle part est allouée à la rémunération des agriculteurs, quelle part correspond aux marges des distributeurs et de l’industrie, etc.

Une volonté de changement vers un modèle agricole plus durable :

  • 69% des Français sont prêts à payer plus cher pour leurs produits alimentaires, pour permettre aux agriculteurs d’être mieux rémunérés
  • 87% des Français sont pour la réorientation des aides publiques vers des pratiques privilégiant l’agriculture écoresponsable (biologique, agro-écologie, permaculture, etc.)
  • 75% des Français sont favorables à ce que le ministère de l’Environnement ait un pouvoir de décision, aux côtés du ministère de l’Agriculture, sur l’ensemble des sujets agricoles
  • 78% des Français se disent favorables à la mise en place d’un moratoire sur l’artificialisation des terres agricoles dès 2020
[1] Le sondage « Les français, la consommation «écoresponsable et la transition écologique » a été mené par l’Ifop pour le WWF France, du 3 au 4 octobre 2017 sur un échantillon de 1002 personnes, représentatif de la population française.
 

Bouygues Telecom se mobilise pour le recyclage des téléphones portables

72% des Français gardent chez eux des téléphones mobiles trop vieux, cassés ou usagés.<br />© Isra Lopez / FreeImages

Accompagné par le WWF France, Bouygues Telecom se mobilise avec ses partenaires, SUEZ, Samsung et Recommerce pour sensibiliser les citoyens au recyclage et au réemploi des téléphones portables usagés, et organise du 9 au 21 octobre 2017 une grande collecte nationale dans ses boutiques. 

Un rapport parlementaire de 2016 estimait à 100 millions le nombre de téléphones portables conservés dans nos tiroirs et non utilisés et à seulement 15% le taux de téléphones portables collectés. L’étude commandée par Bouygues Telecom à Kantar TNS[1] confirme en effet que 72% des Français gardent chez eux des téléphones mobiles trop vieux, cassés ou usagés.
 
Pourtant, selon la même étude, 80% des Français pensent que les recycler permettrait de limiter leur impact négatif sur l’environnement et 73% que certains matériaux qui les composent peuvent encore avoir de la valeur.
Conscient du défi que constitue le recyclage des téléphones portables pour l’environnement, Bouygues Telecom a souhaité prendre l’initiative d’une grande opération de sensibilisation et de collecte auprès du grand public, qu’il soit client ou non de l’opérateur. Entouré de partenaires référents dans leur domaine, Bouygues Telecom, associé au WWF France avec qui il partage une volonté de faire évoluer les enjeux de responsabilité du numérique, souhaite agir, inspiré par le modèle de l’économie circulaire, en favorisant le réemploi et le recyclage des téléphones portables.
 
Les différents acteurs de l’opération couvrent, en effet, l’ensemble du cycle de vie du produit, de la fabrication avec Samsung, premier fabricant mondial de téléphones portables, à la mise sur le marché par Bouygues Telecom  usqu’au réemploi avec Recommerce, pionnier du reconditionnement de téléphones et au recyclage avec SUEZ, expert du recyclage des déchets électriques et électroniques.
 
Dès le 9 octobre et jusqu’au 21 octobre 2017, sensibilisés et mobilisés par une importante campagne de  communication dans la presse et sur les réseaux sociaux, les Français sont incités à rapporter leurs vieux mobiles inutilisés dans les boutiques Bouygues Telecom, réparties sur tout le territoire.
 
Tous les mobiles collectés pour le recyclage (qui n’ont donc plus de valeur d’usage) seront récupérés par SUEZ, qui s’engage à assurer toute la chaîne de recyclage en France. Plus de 80% d’un téléphone portable est recyclable. Les matériaux qu’il contient sont retraités et la matière valorisée peut être réutilisée dans la fabrication d’autres produits (des appareils électro-ménagers ou des voitures par exemple). Les autres matériaux, non valorisables, sont transformés en énergie. Afin d’encourager la participation du plus grand nombre, pour chaque téléphone déposé dans l’urne de collecte, un bon d’achat de 10€[2]  récompensera cet éco-geste.

Si le mobile rapporté a encore une valeur d’usage, il sera repris[3] par Recommerce, pionnier de la seconde vie des téléphones. Réparé et reconditionné, le mobile sera revendu sur le marché de l’occasion tout en bénéficiant de garanties, de certifications et du label RCube[4].
 
Les données personnelles conservées dans les téléphones usagés, qui représentent un sujet d’inquiétude pour les Français, peuvent être effacées par les détenteurs des téléphones eux-mêmes. Dans tous les cas, elles seront soit entièrement détruites par le broyage des appareils dans le cadre du recyclage par SUEZ, soit effacées par Recommerce selon un processus labellisé[5].
 
Les partenaires s’engagent à rendre public un bilan de l’opération incluant la traçabilité des mobiles collectés.
 
Cette opération a également pour objectif de susciter une réflexion commune des acteurs de l’écosystème sur la structuration de la filière française du recyclage des téléphones. En effet, l’amélioration de cette filière passe nécessairement par un accroissement important du volume de téléphones collectés et par une action de sensibilisation des citoyens aux enjeux environnementaux.

Un site dédié à l’opération précise le dispositif complet (notamment l’adresse des boutiques participant à l’opération) et retrace le parcours du téléphone mobile dans la filière du recyclage.

 


[1] Étude commandée par Bouygues Telecom auprès de Kantar TNS réalisée du 4 au 9 août 2017 auprès de 1505 personnes dont la totalité des résultats est disponible sur le site www.recyclezvotremobile.fr
[2] 15 000 bons d’achat disponibles pour l’opération, à valoir le jour même dans la boutique ayant collecté le mobile (2 bons /jour maximum non cumulables entre eux).
[3] Reprise aux conditions de l’argus établi par Recommerce et disponible en boutique.
[4] Tous les téléphones reconditionnés par Recommerce bénéficient d’une garantie de 12 mois et sont labellisés « Mobile Certifié Reconditionné »,
au niveau Or par RCube.org, la fédération du réemploi qui contrôle la qualité des process de reconditionnement des téléphones portables.
[5] Le label « Mobile Certifié Recyclé » géré par RCube.org, la fédération du réemploi évalue la qualité des process de collecte et garantit l’effacement des données par un audit sur 225 points.

7ème édition du baromètre PAP 50 : le WWF France incite les entreprises à améliorer leurs politiques papier

papier<br />© WWF-US / Zachary Bako

Chaque année depuis 2010, le PAP50 évalue les politiques papier des entreprises afin de les responsabiliser et de les engager vers des pratiques durables. Le groupe Paprec et Arjowiggins Graphic en sont les principaux partenaires.

Le baromètre PAP50 se concentre sur la consommation de papier pour les fonctionnements internes et externes de l’entreprise, la qualité environnementale des papiers utilisés, les actions mises en place pour optimiser la collecte des papiers usagés et l’écoconception.

Le WWF France et Riposte Verte ont évalué les politiques papier de plus de 100 entreprises issues de secteurs divers afin d’obtenir un classement des entreprises françaises les plus consommatrices de papier. En 2017, ont été interrogés des agences de communication, des laboratoires pharmaceutiques, des mutuelles, des entreprises de transport, de vente par correspondance, des industriels et des voyagistes. En 2016 figuraient sur la liste des entreprises sondées les secteurs de l’agro-alimentaire, beauté/luxe, conseil, distributeurs de fournitures de bureau, énergie/chimie, grande distribution, jeux et poste/télécom.
 

De nombreuses entreprises doivent revoir leur copie

Le baromètre PAP50 indique que certains secteurs n’ont pas encore développé de politique papier ou manquent de transparence sur celles-ci, tels que les laboratoires pharmaceutiques et le secteur agro-alimentaire. Le WWF France déplore par ailleurs des politiques papier trop peu ambitieuses : l’analyse des cahiers des charges destinés aux prestataires comportent encore peu de demandes d’écoconception ou de papiers responsables.
 

Des bons élèves engagés dans une meilleure politique papier

Des entreprises issues de secteurs très divers, telles qu’Essilor, BETC, Sidiese, ICOM, Apicil ou encore la MAIF arrivent en tête de classement. Les agences de communication sortent du lot avec de très bons résultats. L’agence BETC a été classée en tête des entreprises interrogées grâce à la mise en place d’une politique papier : « Si je ne devais retenir que deux actions emblématiques, ce serait le déploiement du système de badge individuel couplé à l’indication du coût de l’impression et le partenariat avec une structure qui récupère nos cartons plumes pour les offrir à des artistes ».
Romain Peton, Agence BETC
 

Une politique papier écoresponsable performante est possible pour toute organisation volontaire

Les bons élèves montrent qu’il est possible de mettre en place une politique papier efficace. Pour cela, la politique papier doit associer un approvisionnement en papier recyclé ou certifié FSC garantissant une meilleure durabilité des ressources ainsi que l’organisation d’un tri du papier. Essilor a mené une progression exemplaire et rapide, et ce sans difficulté : « La mise en oeuvre d’une politique papier respectueuse de l’environnement ne nous a pas demandé de changements importants dans le travail au quotidien et a donné très rapidement des résultats concrets et visibles auxquels chacun a le sentiment de contribuer ».
Pierre Thourel, Directeur HSE chez Essilor
 

Une politique papier durable est nécessaire pour limiter l’impact de l’exploitation des ressources forestières

Il est aujourd’hui urgent que ces politiques se généralisent et montent en puissance afin de minimiser l’impact sur l’environnement. « En tant que matériau renouvelable, le papier est un support qui présente de nombreux avantages. Toutefois, ses utilisations, son exploitation, sa production et son recyclage génèrent une empreinte réelle. Cette empreinte peut s’amplifier si la ressource bois n’est pas gérée durablement, ce qui pèserait négativement sur la qualité des forêts, de la biodiversité, des eaux et de l’air ».
Jean Bakouma, Responsable du programme Forêt au WWF France

Dans ce contexte, les grandes entreprises ont un poids et un rôle à jouer sur les écosystèmes, et les changements nécessaires ne pourront être menés qu’avec leur engagement.

Une étude sur la filière lait démontre que les exploitations durables sur le plan environnemental sont aussi plus performantes sur le plan économique et social

En 2016, plus de 50% des agriculteurs ont eu un revenu inférieur à 350€ par mois.<br />© Germund Sellgren / WWF-Sweden

A l’occasion des Etats généraux de l’alimentation, le WWF France et Réseau CIVAM (Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et le Milieu rural) publient  les conclusions d’une étude réalisée par Réseau CIVAM, sur les exploitations laitières, particulièrement touchées par la crise agricole en 2015.

L’étude du Réseau CIVAM, qui porte sur l’exercice comptable 2015, démontre que les exploitations en Agriculture Durable (AD) de l’ouest en bovin lait, caractérisées par un recours important au pâturage, sont globalement plus performantes sur le plan économique et social que les exploitations laitières conventionnelles.

Alors qu’elles produisent moins de lait, les fermes AD créent plus de richesse que les exploitations conventionnelles (+24% de valeur ajoutée par actif) et en consacrent une plus grande partie à la rémunération du travail (48% de la valeur ajoutée, contre 33% pour les exploitations conventionnelles). De plus, ces fermes AD contribuent à la création d’emplois dans les territoires (+10% d’actifs agricoles en plus par km2). En outre, ces fermes permettent de préserver les ressources naturelles, en divisant par 3 le recours aux pesticides et en stockant du carbone dans les prairies.

Après avoir formulé des demandes précises, dans le cadre de la « Plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire » mise en place pour les Etats généraux de l’alimentation, cette étude est l’occasion pour le WWF France et Réseau CIVAM de rappeler que la création de valeur économique, sociale et écologique vont de pairs.

Dépendance aux intrants chimiques, pollution, érosion de la biodiversité, appauvrissement et endettement des agriculteurs, sont autant de conséquences qui démontrent que l’agriculture industrielle n’est pas soutenable, tant sur le plan environnemental qu’économique. En 2016, plus de 50% des agriculteurs ont eu un revenu inférieur à 350€ par mois et, entre 2000 et 2013, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de 32% (près de la moitié dans le cas des exploitations laitières), engendrant un impact négatif considérable sur la vie des territoires ruraux. Face à cette situation, un changement de modèle s’impose, à travers le développement de systèmes agricoles plus durables et plus rémunérateurs pour les agriculteurs.

« Cette étude est la preuve factuelle que, pour le secteur laitier, les exploitations durables permettent de couvrir nos besoins alimentaires et de protéger l’environnement, tout en générant plus de revenus et en favorisant la création d’emplois. Plus largement, cette étude démontre qu’il est possible de s’affranchir d’un modèle agricole à bout de souffle sur le plan social, environnemental et économique. Créer de la valeur environnementale c’est aussi créer de la valeur économique pour les agriculteurs, les territoires et une meilleure alimentation pour les consommateurs. La transition agricole doit s’engager maintenant.»
Pascal Canfin, directeur général du WWF France

« L’étude du Réseau CIVAM portant sur les résultats 2015 des producteurs de lait du Grand Ouest confirme la capacité de nos systèmes de production économes et autonomes à mieux rémunérer le travail tout en mobilisant moins de moyens de production. Depuis la suppression des quotas laitiers, la course à l’agrandissement des fermes laitières s’est accélérée sans réelle cohérence économique (les économies d’échelle ne sont pas infinies), au détriment du nombre d’actifs et générant de nombreux drames humains. Nos résultats démontrent une nouvelle fois qu’un autre modèle de développement, créateur de main d’œuvre et respectueux de l’environnement est possible. Nos groupes locaux permettent de susciter et de conforter par l’accompagnement collectif des changements de systèmes allant dans ce sens. C’est pourquoi il est nécessaire que ces démarches soient au cœur des différentes politiques publiques. »
Joël Restif, producteur laitier, référent évaluation du Réseau CIVAM

 

Annexes

Plus en détail, l’étude se concentre sur un panel d’indicateurs, parmi lesquels notamment :

  • Les résultats économiques : moins de production mais plus de résultats

Même si elles produisent moins de lait que les exploitations traditionnelles, les fermes durables parviennent à créer plus de richesse que les exploitations traditionnelles (+24% de valeur ajoutée par actif). Cela est possible grâce au recours à l’herbe pâturée, qui permet de réduire considérablement les coûts phytosanitaires et les coûts des aliments pour le bétail. Alors que le coût des pesticides et engrais minéraux représente 17% des charges opérationnelles dans les exploitations conventionnelles, il n’en représente que 3% dans les exploitations économes.
 

  • Les résultats sociaux : plus de richesse affectée à la rémunération du travail et à la création d’emplois

Les exploitations durables ont un résultat social  bien plus élevé (51%) que celui des fermes conventionnelles. Cela veut dire que la richesse crée par les fermes durables est consacrée en priorité à la rémunération du travail plutôt qu’aux investissements, comme le voudrait la logique productiviste, donnant ainsi une plus grande importance à l’humain.
 
Les exploitations durables sont aussi plus à même de développer et maintenir l’emploi dans les territoires : si l’on considère le nombre d’actif par km2 (100 ha), les fermes durables permettent de faire vivre 10% d’actifs agricoles en plus au kilomètre carré que les fermes conventionnelles.
 

  • Les résultats environnementaux : moins de pollution et plus de biodiversité

​Grace aux systèmes herbagers et à l’agroécologie, les exploitations AD parviennent à réduire considérablement leur impact environnemental. Le coût phytosanitaire par hectare est ainsi divisé par trois par rapport aux exploitations conventionnelles. Le recours accru pâturage permet aussi de stocker du carbone dans les sols, ce qui compense entre 30 et 40% des émissions de gaz à effet de serre (GES) des élevages.
 

  • Dépendance des aides de la PAC

L’indicateur de sensibilité mesure le degré de dépendance du revenu des agriculteurs par rapport aux aides. Or, il est de 93% pour les fermes durables contre 233% pour les exploitations conventionnelles. En d’autres termes, pour dégager un revenu de 100€, les exploitations conventionnelles perçoivent 233€ d’aides contre 93€ pour les exploitations durables.

Créez un refuge pour libérer vos terrains de la chasse

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