Etats Généraux de l’Alimentation : Aides à l’agriculture biologique, le gouvernement à l’heure des choix

Champs agricole<br />© Pixabay

Le gouvernement a affiché clairement lors du lancement des Etats Généraux de l’Alimentation (EGA) l’ambition d’engager la transition écologique de l’agriculture française. Alors que l’agriculture biologique, qui connaît un développement sans précédent (21 nouvelles fermes bio par mois et 20 % de progression de la consommation de produits bio en 2016), répond aux défis environnementaux, économiques et sociaux soulevés dans le cadre des EGA, les aides à la bio sont menacées. Premier renoncement du gouvernement en matière de transition des modèles agricoles ?

Lors du Conseil Supérieur d’Orientation et de coordination de l’économie agricole et alimentaire (CSO) qui se tiendra jeudi après-midi, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation va rendre un arbitrage sur le transfert d’une partie du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier, à l’occasion de la révision à mi-parcours de la programmation de la Politique Agricole Commune (PAC) 2014- 2020. Il pourrait annoncer la fin du co-financement national pour l’aide au maintien en agriculture biologique.

La FNAB et les ONG signataires appellent de leurs vœux un choix stratégique majeur dans l’orientation des aides publiques : elles réclament un transfert maximal* du 1er pilier vers le 2nd pilier de la PAC afin de financer les ICHN (indemnités compensatrices des handicaps naturels), les MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques) et les aides conversion et maintien bio. Les enveloppes allouées en début de programmation seront en effet largement insuffisantes pour honorer les engagements pris par l’Etat et financer les nouvelles demandes d’aides (conversion et maintien) sur la 2e partie de la programmation (2017 à 2020). Les budgets des régions et des agences de l’eau, déjà exsangues et promis à des coupes supplémentaires, ne doivent pas pallier un éventuel désengagement de l’Etat.

Pour relever le défi de la transition écologique de notre agriculture, il est indispensable de doter le 2nd pilier de la PAC d’un budget ambitieux. Dans le cadre de ce transfert, il faut flécher a minima 3 % du budget actuel du 1er pilier vers les aides à la bio.

Il s’agit ainsi de pouvoir accompagner le changement de système de tous les producteur(rice)s qui souhaitent passer à la bio (aides conversion). Il s’agit également de reconnaître et d’instaurer concrètement les paiements pour services environnementaux (aides maintien) défendus par le Président de la République dans son programme. La contribution des fermes bio à la protection des biens publics (eau, air, sol, biodiversité, santé…) dans l’intérêt général de tou(te)s les citoyen(ne)s doit être valorisée. L’agriculture biologique suscite des attentes fortes : de la part des consommateurs comme de nombreux agriculteurs qui pourront y trouver une solution d’avenir pour leur ferme. Ces attentes ne doivent pas être déçues.

Les actes doivent être à la hauteur des ambitions.

        
* La réglementation européenne octroie aux Etats membres la possibilité de transférer jusqu’à 15 % du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier. L’Etat français a fait le choix en début de programmation d’un transfert à hauteur de 3 %. Un transfert supplémentaire est donc possible

Etats G&#233;n&#233;raux de l’Alimentation : Aides &#224; l’agriculture biologique, le gouvernement &#224; l’heure des choix

Champs agricole<br />© Pixabay

Le gouvernement a affiché clairement lors du lancement des Etats Généraux de l’Alimentation (EGA) l’ambition d’engager la transition écologique de l’agriculture française. Alors que l’agriculture biologique, qui connaît un développement sans précédent (21 nouvelles fermes bio par mois et 20 % de progression de la consommation de produits bio en 2016), répond aux défis environnementaux, économiques et sociaux soulevés dans le cadre des EGA, les aides à la bio sont menacées. Premier renoncement du gouvernement en matière de transition des modèles agricoles ?

Lors du Conseil Supérieur d’Orientation et de coordination de l’économie agricole et alimentaire (CSO) qui se tiendra jeudi après-midi, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation va rendre un arbitrage sur le transfert d’une partie du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier, à l’occasion de la révision à mi-parcours de la programmation de la Politique Agricole Commune (PAC) 2014- 2020. Il pourrait annoncer la fin du co-financement national pour l’aide au maintien en agriculture biologique.

La FNAB et les ONG signataires appellent de leurs vœux un choix stratégique majeur dans l’orientation des aides publiques : elles réclament un transfert maximal* du 1er pilier vers le 2nd pilier de la PAC afin de financer les ICHN (indemnités compensatrices des handicaps naturels), les MAEC (mesures agro-environnementales et climatiques) et les aides conversion et maintien bio. Les enveloppes allouées en début de programmation seront en effet largement insuffisantes pour honorer les engagements pris par l’Etat et financer les nouvelles demandes d’aides (conversion et maintien) sur la 2e partie de la programmation (2017 à 2020). Les budgets des régions et des agences de l’eau, déjà exsangues et promis à des coupes supplémentaires, ne doivent pas pallier un éventuel désengagement de l’Etat.

Pour relever le défi de la transition écologique de notre agriculture, il est indispensable de doter le 2nd pilier de la PAC d’un budget ambitieux. Dans le cadre de ce transfert, il faut flécher a minima 3 % du budget actuel du 1er pilier vers les aides à la bio.

Il s’agit ainsi de pouvoir accompagner le changement de système de tous les producteur(rice)s qui souhaitent passer à la bio (aides conversion). Il s’agit également de reconnaître et d’instaurer concrètement les paiements pour services environnementaux (aides maintien) défendus par le Président de la République dans son programme. La contribution des fermes bio à la protection des biens publics (eau, air, sol, biodiversité, santé…) dans l’intérêt général de tou(te)s les citoyen(ne)s doit être valorisée. L’agriculture biologique suscite des attentes fortes : de la part des consommateurs comme de nombreux agriculteurs qui pourront y trouver une solution d’avenir pour leur ferme. Ces attentes ne doivent pas être déçues.

Les actes doivent être à la hauteur des ambitions.

        
* La réglementation européenne octroie aux Etats membres la possibilité de transférer jusqu’à 15 % du budget du 1er pilier vers le 2nd pilier. L’Etat français a fait le choix en début de programmation d’un transfert à hauteur de 3 %. Un transfert supplémentaire est donc possible

A partir du 2 août 2017, la planète vivra à crédit

Télécharger le Rapport Planète Vivante ou sa synthèse en cliquant dans © Bjorn Holland / Getty Images / WWF » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />

Selon le Global Footprint Network, mercredi 2 août 2017 marquera l’Earth overshoot day – le Jour du dépassement de la Terre en français. A partir de cette date, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année.

Cela signifie qu’en sept mois, nous aurons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre aurait pu produire sur cette même période. Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd’hui besoin de l’équivalent de 1,7 planète.
 

Le coût de cette surconsommation est déjà visible 

Pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces… Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n’est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment.

Calculé depuis 1986 par le Global Footprint Network, l’Earth overshoot day arrive moins vite dans le calendrier depuis les six dernières années mais continue inexorablement d’avancer : cette journée est passée de fin septembre en 1997 au 2 août cette année.
 

Privilégier des modes de consommation et de production durables

Si la transition écologique repose sur les pays et leurs gouvernements, ce sont aussi aux entreprises, aux collectivités, aux citoyens de privilégier des modes de production et de consommation écologiques.

Le principal levier d’action concerne nos émissions de gaz à effet de serre qui représentent à elles-seules 60% de notre empreinte écologique mondiale. Pour réussir à maintenir la hausse de la température moyenne bien en-dessous de 2°C d’ici la fin du siècle – objectif inscrit dans l’Accord de Paris – l’empreinte carbone de l’humanité doit fortement diminuer ces prochaines années de façon à atteindre un niveau qui pourra être entièrement absorbé par les forêts, les océans et autres puits de carbone d’ici la moitié du siècle.

Limiter notre empreinte écologique implique aussi de limiter notre empreinte alimentaire. Pour cela, il est indispensable de stopper la déforestation, de diminuer notre consommation de produits dérivés des animaux c’est-à-dire la viande et le poisson ou encore de lutter contre le gaspillage alimentaire et les pertes de récolte (30% de la production mondiale est ainsi perdue chaque année).

Toutefois, des signes encourageants indiquent qu’il est possible d’inverser la tendance.

  • En ce qui concerne le climat, les émissions de CO2 liées à l’énergie n’ont pas augmenté en 2016 pour la troisième année consécutive – et ce malgré la croissance de l’économie mondiale. Cela peut s’expliquer en partie par le développement important des énergies renouvelables dans l’électricité : dès 2015, les capacités électriques installées en renouvelables ont dépassé celles du charbon dans le monde.
  • En matière d’alimentation, la croissance des surfaces en agriculture biologique en France (+17% en 2016) et de la consommation de produits bio (+22% en 2016) constituent des signaux positifs. De même, la baisse tendancielle de la consommation de viande en France est une bonne nouvelle si elle se reporte vers de la viande mieux produite, c’est-à-dire issue de l’agro-écologie ou de l’agriculture biologique.

A partir du 2 ao&#251;t 2017, la plan&#232;te vivra &#224; cr&#233;dit

Télécharger le Rapport Planète Vivante ou sa synthèse en cliquant dans © Bjorn Holland / Getty Images / WWF » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />

Selon le Global Footprint Network, mercredi 2 août 2017 marquera l’Earth overshoot day – le Jour du dépassement mondial en français. A partir de cette date, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année.

Cela signifie qu’en sept mois, nous aurons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, et fait plus de récoltes que ce que la Terre aurait pu produire sur cette même période. Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd’hui besoin de l’équivalent de 1,7 planète.
 

Le coût de cette surconsommation est déjà visible 

Pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces… Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n’est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment.

Calculé depuis 1986 par le Global Footprint Network, l’Earth overshoot day arrive moins vite dans le calendrier depuis les six dernières années mais continue inexorablement d’avancer : cette journée est passée de fin septembre en 1997 au 2 août cette année.
 

Privilégier des modes de consommation et de production durables

Si la transition écologique repose sur les pays et leurs gouvernements, ce sont aussi aux entreprises, aux collectivités, aux citoyens de privilégier des modes de production et de consommation écologiques.

Le principal levier d’action concerne nos émissions de gaz à effet de serre qui représentent à elles-seules 60% de notre empreinte écologique mondiale. Pour réussir à maintenir la hausse de la température moyenne bien en-dessous de 2°C d’ici la fin du siècle – objectif inscrit dans l’Accord de Paris – l’empreinte carbone de l’humanité doit fortement diminuer ces prochaines années de façon à atteindre un niveau qui pourra être entièrement absorbé par les forêts, les océans et autres puits de carbone d’ici la moitié du siècle.

Limiter notre empreinte écologique implique aussi de limiter notre empreinte alimentaire. Pour cela, il est indispensable de stopper la déforestation, de diminuer notre consommation de produits dérivés des animaux c’est-à-dire la viande et le poisson ou encore de lutter contre le gaspillage alimentaire et les pertes de récolte (30% de la production mondiale est ainsi perdue chaque année).

Toutefois, des signes encourageants indiquent qu’il est possible d’inverser la tendance.

  • En ce qui concerne le climat, les émissions de CO2 liées à l’énergie n’ont pas augmenté en 2016 pour la troisième année consécutive – et ce malgré la croissance de l’économie mondiale. Cela peut s’expliquer en partie par le développement important des énergies renouvelables dans l’électricité : dès 2015, les capacités électriques installées en renouvelables ont dépassé celles du charbon dans le monde.
  • En matière d’alimentation, la croissance des surfaces en agriculture biologique en France (+17% en 2016) et de la consommation de produits bio (+22% en 2016) constituent des signaux positifs. De même, la baisse tendancielle de la consommation de viande en France est une bonne nouvelle si elle se reporte vers de la viande mieux produite, c’est-à-dire issue de l’agro-écologie ou de l’agriculture biologique.

Le WWF présente une web-série sur le tigre au Bhoutan

Emmanuel Rondeau, photographe, et Dorji Duba, garde forestier, discutent de l'installation des pièges photographiques (camera trap).<br />© Emmanuel Rondeau / WWF-UKÀ l’occasion de la Journée mondiale du tigre (29 juillet 2017), le WWF a réalisé une web-série sur le tigre au Bhoutan. Pour tenter de filmer l’un des 100 derniers tigres vivant à l’état sauvage dans ce pays, le photojournaliste et réalisateur Emmanuel Rondeau a installé plusieurs caméras-pièges. Premier épisode à découvrir demain sur YouTube et Facebook !
 

Les populations de tigres vivant à l’état sauvage ont diminué de 95 % depuis le début du 20e siècle en raison du braconnage, de la perte d’habitat, des conflits avec l’homme et du changement climatique. Au Bhoutan, ils ne sont plus que 100. Pour se déplacer, se nourrir et se reproduire, ces félins en voie de disparition utilisent les « corridors » écologiques, couloirs de terre qui relient les aires protégées entre elles.
 
C’est dans l’un de ces corridors et pour mener à bien la mission confiée par le WWF, qu’Emmanuel Rondeau a placé huit caméras-pièges à 3 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Pendant trois mois d’expédition, malgré des conditions météorologiques difficiles, Emmanuel et son équipe ont escaladé plus de 6 000 mètres de route à travers la jungle.
 
Les caméras ont capturé des images d’une grande variété d’espèces comme l’ours de l’Himalaya, le panda roux, le muntjac (petit cervidé), l’ithagine ensanglantée (faisan), le takin (chamois), le serow de l’Himalaya (chèvre) et le chat marbré. La richesse des images réalisées démontre la nécessité de protéger les corridors écologiques, qui sont essentiels à la survie de nombreuses espèces.
 
Malgré tous ses efforts, Emmanuel sera-t-il parvenu à filmer un tigre ?

Pour ne rater aucun épisode, ni aucun bonus, abonnez-vous !

 

 

Quelques chiffres sur le tigre

  • On estime à 3 900 le nombre de tigres vivant à l’état sauvage.
  • Depuis le début du 20e siècle, leurs populations ont diminué de plus de 95 % dans le monde. La perte d’habitat et le braconnage constituent les principales causes de ce déclin.
  • 90 % de toutes les saisies de tigres entre 2000 et 2012 se sont produites à 50 km de zones protégées.
  • Au cours des 150 dernières années, la zone d’habitat des tigres a diminué de près de 95 %.
  • Les tigres occupent seulement 7 % de leur aire de répartition originelle.

Doubler le nombre de tigres d’ici 2022 : focus sur le projet Tx2
 
En 2010, le WWF avec 13 pays dits «pays du tigre » se sont engagés à doubler le nombre de tigres vivant à l’état sauvage d’ici 2022 : c’est l’objectif du programme Tx2. En 2016, ce programme a permis de souligner une augmentation des effectifs de tigres passant de 3 200 à environ 3 900 individus.
 
Pour en savoir plus : wwf.fr/tigre
 

WWF partenaire du film Disneynature Nés En Chine : au cinéma le 23 août

Panda géant - Dinseynature Nés en Chine<br />© Disneynature

Le dernier film de Disneynature, Nés en Chine, sortira le 23 août prochain en partenariat avec le WWF. Il proposera un voyage au cœur des régions les plus sauvages de la Chine, là où très peu d’humains se sont aventurés.

La sensibilisation à la protection de la nature passe par l’émotion que suscite l’émerveillement devant la beauté du monde naturel. C’est cette vision qui est au cœur du partenariat entre Disneynature et le WWF pour le film Nés en Chine. Présent en Chine depuis de nombreuses décennies, le WWF œuvre pour préserver le capital naturel exceptionnel de ce pays et ses espèces emblématiques telles que le Panda géant et le Léopard des neiges que les spectateurs découvriront tout au long du film.
 

Le film Nés en Chine en quelques mots

C’est la comédienne Claire Keim qui nous raconte le destin de trois familles d’animaux qui s’entrecroisent dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence :

  • Yaya, une maman panda géant qui guide son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance,
  • Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane – plus communément appelé singe doré – âgé de deux ans qui cherche sa place au sein de sa famille après la naissance de sa petite sœur,
  • Dawa, une panthère des neiges – un animal mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles et les plus impitoyables du monde.

  
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page Disneynature du film
 

 

Pour en savoir plus sur l’action du WWF en Chine

Le WWF a lancé le premier programme national pour la conservation du grand Panda en 1992. Il a permis la création d’une cinquantaine de réserves couvrant plus de 10 400 km2. La protection des forêts et la reforestation entrepris par la Chine ont aussi permis d’augmenter de près de 12% l’habitat des Pandas entre 1988 et 2010 et surtout de reconnecter les habitats isolés. En une trentaine d’années, les moyens mis en place pour préserver le Panda géant ont montré leur efficacité : le Panda a vu ainsi sa population passer de 1 100 individus à l’état sauvage lors du recensement de 1985 à une population de 1 864 adultes en 2015.

C’est avec la même détermination que le WWF a lancé en 2015 son premier grand plan d’action pour sauver le Léopard des neiges dont près de la moitié de la population vit en Chine. Perte d’habitat, braconnage et conflit avec l’homme, la population du félin a décliné de plus de 20% ces 20 dernières années.

Plus d’informations sur les actions que mène le WWF pour le Panda géant et le Léopard des neiges sur notre site internet.

Disneynature et le WWF présentent le film Nés en Chine : sortie officielle le 23 août 2017

Panda géant - Dinseynature Nés en Chine<br />© Disneynature

Le dernier film de Disneynature, Nés en Chine, sortira le 23 août prochain en partenariat avec le WWF. Il proposera un voyage au cœur des régions les plus sauvages de la Chine, là où très peu d’humains se sont aventurés.

La sensibilisation à la protection de la nature passe par l’émotion que suscite l’émerveillement devant la beauté du monde naturel. C’est cette vision qui est au cœur du partenariat entre Disneynature et le WWF pour le film Nés en Chine. Présent en Chine depuis de nombreuses décennies, le WWF œuvre pour préserver le capital naturel exceptionnel de ce pays et ses espèces emblématiques telles que le Panda géant et le Léopard des neiges que les spectateurs découvriront tout au long du film.
 

Le film Nés en Chine en quelques mots

C’est la comédienne Claire Keim qui nous raconte le destin de trois familles d’animaux qui s’entrecroisent dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence :

  • Yaya, une maman panda géant qui guide son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance,
  • Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane – plus communément appelé singe doré – âgé de deux ans qui cherche sa place au sein de sa famille après la naissance de sa petite sœur,
  • Dawa, une panthère des neiges – un animal mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles et les plus impitoyables du monde.

  
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page Disneynature du film
 

 

Pour en savoir plus sur l’action du WWF en Chine

Le WWF a lancé le premier programme national pour la conservation du grand Panda en 1992. Il a permis la création d’une cinquantaine de réserves couvrant plus de 10 400 km2. La protection des forêts et la reforestation entrepris par la Chine ont aussi permis d’augmenter de près de 12% l’habitat des Pandas entre 1988 et 2010 et surtout de reconnecter les habitats isolés. En une trentaine d’années, les moyens mis en place pour préserver le Panda géant ont montré leur efficacité : le Panda a vu ainsi sa population passer de 1 100 individus à l’état sauvage lors du recensement de 1985 à une population de 1 864 adultes en 2015.

C’est avec la même détermination que le WWF a lancé en 2015 son premier grand plan d’action pour sauver le Léopard des neiges dont près de la moitié de la population vit en Chine. Perte d’habitat, braconnage et conflit avec l’homme, la population du félin a décliné de plus de 20% ces 20 dernières années.

Plus d’informations sur les actions que mène le WWF pour le Panda géant et le Léopard des neiges sur notre site internet.

WWF partenaire du film Disneynature N&#233;s En Chine : au cin&#233;ma le 23 ao&#251;t

Panda géant - Dinseynature Nés en Chine<br />© Disneynature

Le dernier film de Disneynature, Nés en Chine, sortira le 23 août prochain en partenariat avec le WWF. Il proposera un voyage au cœur des régions les plus sauvages de la Chine, là où très peu d’humains se sont aventurés.

La sensibilisation à la protection de la nature passe par l’émotion que suscite l’émerveillement devant la beauté du monde naturel. C’est cette vision qui est au cœur du partenariat entre Disneynature et le WWF pour le film Nés en Chine. Présent en Chine depuis de nombreuses décennies, le WWF œuvre pour préserver le capital naturel exceptionnel de ce pays et ses espèces emblématiques telles que le Panda géant et le Léopard des neiges que les spectateurs découvriront tout au long du film.
 

Le film Nés en Chine en quelques mots

C’est la comédienne Claire Keim qui nous raconte le destin de trois familles d’animaux qui s’entrecroisent dans les environnements les plus extrêmes de notre planète, nous révélant les moments les plus intimes de leur existence :

  • Yaya, une maman panda géant qui guide son petit Mei Mei alors qu’il explore le monde et gagne en indépendance,
  • Tao Tao, un Rhinopithèque de Roxellane – plus communément appelé singe doré – âgé de deux ans qui cherche sa place au sein de sa famille après la naissance de sa petite sœur,
  • Dawa, une panthère des neiges – un animal mystérieux rarement observé par l’homme – confrontée à l’incroyable difficulté d’élever ses deux petits dans l’un des habitats les plus hostiles et les plus impitoyables du monde.

  
Pour plus de détails, rendez-vous sur la page Disneynature du film
 

 

Pour en savoir plus sur l’action du WWF en Chine

Le WWF a lancé le premier programme national pour la conservation du grand Panda en 1992. Il a permis la création d’une cinquantaine de réserves couvrant plus de 10 400 km2. La protection des forêts et la reforestation entrepris par la Chine ont aussi permis d’augmenter de près de 12% l’habitat des Pandas entre 1988 et 2010 et surtout de reconnecter les habitats isolés. En une trentaine d’années, les moyens mis en place pour préserver le Panda géant ont montré leur efficacité : le Panda a vu ainsi sa population passer de 1 100 individus à l’état sauvage lors du recensement de 1985 à une population de 1 864 adultes en 2015.

C’est avec la même détermination que le WWF a lancé en 2015 son premier grand plan d’action pour sauver le Léopard des neiges dont près de la moitié de la population vit en Chine. Perte d’habitat, braconnage et conflit avec l’homme, la population du félin a décliné de plus de 20% ces 20 dernières années.

Plus d’informations sur les actions que mène le WWF pour le Panda géant et le Léopard des neiges sur notre site internet.

Un guide de bonnes pratiques pour observer les requins et les raies

Un plongeur observant un requin baleine<br />© naturepl.com  / Alex Mustard / WWF

Amateurs des espèces marines, prenez le temps cet été de redécouvrir notre guide de bonnes pratiques pour une observation responsable des requins et des raies !

Une activité touristique en plein boum

Depuis quelques années, l’observation des espèces marines dans leur milieu naturel suscite l’engouement des vacanciers.

De la simple observation à la jumelle depuis un bateau à la plongée sous-marine avec bouteille d’oxygène, en passant par le snorkeling ou encore la plongée en cage, ce nouveau loisir se développe de manière exponentielle en de nombreux endroits du globe.

Le whale-watching (l’observation des baleines), par exemple, brasse plus d’un millier de dollars à travers le monde chaque année. L’observation des raies et des requins génère, quant à elle, des centaines de millions de dollars par an. L’activité est lucrative mais son développement, s’il n’est pas raisonné, constitue un danger réel pour les animaux.

Sous la pression d’un whale-watching de mauvaise qualité, on a constaté que les cétacés désertaient certains secteurs, qu’ils présentaient des déficiences auditives ou étaient affectés par un stress chronique à l’origine de changements comportementaux et physiologiques radicaux.

Si l’intérêt croissant du public à l’égard des espèces marines est légitime, il ne doit pas se retourner contre elles.
 

Protéger les océans et les côtes

Sauvegarder les espèces marines et leur habitat est un objectif prioritaire pour le WWF.

Nous nous mobilisons pour que le réseau des aires marines protégées (AMP) soit étendu, que les AMP existantes soient efficacement gérées et que 5% d’entre elles bénéficient de zones de protection renforcées. Par ailleurs, nous menons des actions de plaidoyer pour limiter les impacts négatifs des industries extractives et de l’économie maritime sur le bon état écologique des océans.

Le WWF France est particulièrement impliqué en Méditerranée où le développement massif et incontrôlé des activités humaines touche durement les écosystèmes déjà soumis à une forte pression démographique.

Au cœur de la Grande Bleue, le travail du WWF France s’articule autours de quatre axes de conservation :

  • l’étude et la protection des cétacés ;
  • le développement et l’amélioration du réseau des Aires Marines Protégées ;
  • les dangers de la pollution ;
  • la pêche durable.

 

Encadrer l’observation des espèces marines

Avec Project AWARE©, et The Manta Trust, le WWF lance aujourd’hui le tout premier guide de bonnes pratiques pour une observation responsable des requins et des raies.

L’objectif est d’encadrer l’activité pour qu’elle ne nuise pas aux espèces marines et mieux encore, qu’elle permette de sensibiliser les touristes à la nécessité de les protéger. A ce jour, un requin sur quatre est menacé d’extinction, principalement à cause de la surpêche. Les raies ne sont pas mieux loties.

En Méditerranée, 16 espèces sur 32 sont exposées à un risque élevé d’extinction, soit la moitié ! Nul besoin d’ajouter une pression supplémentaire sur ces espèces déjà malmenées.

D’où l’idée de publier un guide pour les opérateurs de tourisme soucieux de proposer à leurs clients des activités d’observation qui ne perturbent pas les requins et les raies. Et au-delà, d’impliquer les communautés locales pour que l’expansion de ce nouveau loisir lié aux espèces de leur région leur profite. Et si finalement, cette nouvelle attraction devenait non plus une menace mais une opportunité d’écotourisme qui, selon sa définition officielle, est « une forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien être des populations locales »?

Avec Project AWARE©, et The Manta Trust, le WWF a lancé le tout premier guide de bonnes pratiques pour une observation responsable des requins et des raies.

Vous pouvez télécharger ce guide ici (version anglaise).

Changement de gouvernement mais pas de méthode : La France tue de plus en plus de loups au lieu d’organiser la cohabitation

Les experts confirment les risques d'atteinte au bon état de conservation des loups, une espèce protégée<br />© Giancarlo MANCORI / WWF-ItalyL’arrêté fixant le nombre maximal de loups pouvant être tués pour la saison 2017-2018 vient de paraître : il fixe ce nombre à 40, soit 4 de plus que celui de la saison précédente ! Il poursuit et aggrave ainsi la gestion calamiteuse de ce dossier engagée par le précédent gouvernement.

Les experts confirment les risques d’atteinte au bon état de conservation de cette espèce protégée ; les études les plus récentes confirment que les tirs indifférenciés sur des loups, partout en France y compris où il n’y a pas d’élevage extensif, ne permettent pas de diminuer les attaques sur les troupeaux en particulier lorsque ceux-ci ne font pas l’objet de mesures de protection adéquates.

Peu importe, plutôt que d’organiser enfin la cohabitation, le nouveau gouvernement poursuit, sous les pressions de lobbies agricoles, la politique à courte vue de son prédécesseur. Nos organisations dénoncent ce non choix :

  • Qui outrepasse le taux maximum de 10 % de la population estimée présente, soit 360 individus, alors que l’expertise collective rendue, à la demande du précédent gouvernement, par le Muséum National d’Histoire Naturelle et l’ONCFS en début d’année établit que « les prélèvements légaux ne devraient pas, s’ils sont purement additionnels aux autres causes de mortalité, dépasser 10 % de l’effectif estimé pour que la population présente un bilan numérique au moins stable »
  • Qui est fait alors que l’Etat n’a établi aucun bilan des destructions importantes des 3 années précédentes, que ce soit en matière d’efficacité sur la prévention des dommages ou d’impact sur la dynamique de cette espèce protégée
  • Qui n’encadre toujours pas plus rigoureusement les autorisations de tir alors qu’il est établi que nombre d’attaques ont lieu sur des troupeaux non ou insuffisamment protégés
  • Qui privilégie la destruction massive d’individus d’une espèce protégée, au-delà des possibilités dérogatoires, et ne l’équilibre d’aucune disposition de progression de la protection des troupeaux ou d’expérimentations de nature à améliorer les dispositifs de protection.
  • Qui fait fi de l’approche scientifique et est pris sous des considérations politiciennes de court terme, qui ne permettent nullement de créer les conditions d’une co-existence pérenne.

Nos associations demandent que le prochain « Plan loup » 2018-2022 permette enfin au loup, espèce protégée aux niveaux international, européen et français, d’avoir des perspectives de présence pérenne dans notre pays. Et pour cela, il doit donner les moyens aux modes d’élevages qui s’étaient développés hors présence de prédateurs, de s’adapter à nouveau à cette réalité. Contre toute attente, alors que des changements radicaux avaient été promis, le nouveau gouvernement a loupé la première occasion qui lui été offerte de reprendre ce dossier par le bon bout. Nos organisations continueront à faire des propositions dans ce sens, convaincues que la co-existence entre les prédateurs et un pastoralisme durable est la seule voie d’avenir.