Lancement du premier site web national d’observations naturalistes !
Dites NON à l’État français qui veut abattre 40 loups en 2017/2018 !
Malgré une légère baisse de l’orpaillage illégal dans le Parc Amazonien de Guyane, la situation reste inquiétante. Ce sont les conclusions que l’on peut tirer des chiffres présentés hier aux membres du Conseil d’Administration de la plus grande aire protégée française et européenne.
Un constat alarmant malgré des moyens conséquents mis en œuvre
Tous les trimestres depuis 2008, les inspecteurs de l’environnement du Parc Amazonien survolent l’ensemble des zones aurifères incluses dans l’espace protégé, et notent les indices d’impact (chantiers illégaux et pollution des cours d’eau).
Sur le court-terme, le dernier bilan paraît rassurant : il annonce en effet une baisse de 30% du nombre de chantiers illégaux. Cette légère baisse peut s’expliquer par le déploiement de plus d’un millier de patrouilles depuis le début de l’année.
Cette amélioration rappelle cependant que la fin de l’année 2016 avait été catastrophique, avec une hausse de 100% de la pression illégale en six mois sur la commune de Maripasoula (Haut-Maroni).
En écho à ces chiffres, une enquête de terrain menée en décembre 2016 par le WWF confirmait que dans ces zones, 60% des personnes rencontrées constataient une aggravation de la situation.
Mais depuis la création du Parc Amazonien, aucune baisse significative de l’orpaillage illégal n’a pu être constatée : 99 sites illégaux avaient été notés en mars 2008, soit exactement le même nombre qu’en mars 2017.
Une contamination mercurielle qui perdure
Pour le WWF, l’un des impacts majeurs de l’orpaillage illégal demeure la pollution par le mercure. Si le mercure est naturellement piégé dans les sols, la pollution des cours d’eau découle directement de son usage par les chercheurs d’or illégaux (environ 6500 garimpeiros actuellement en Guyane). Ce contaminant pénètre alors les chaînes alimentaires aquatiques et les effets neurotoxiques peuvent induire des impacts majeurs sur la santé humaine, allant de troubles nerveux jusqu’à des retards de développement de nouveau-nés.
Il a été démontré que dans les fleuves récemment orpaillés de Guyane, entre 30 et 60% du mercure mesuré dans les sédiments était lié à l’orpaillage illégal (Programme de recherche ANR RIMNES, coordonné par l’IRD).
Une récente étude du WWF indique que 81% des poissons analysés au sein et autour du Parc National des Montagnes du Tumucumaque (Amapá, Brésil, zone frontière avec le Parc Amazonien de Guyane) montraient une contamination par le mercure à des taux majoritairement supérieurs aux recommandations de l’OMS.
Face à ce constat, le WWF appelle le nouveau gouvernement à renforcer les ambitions de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane, notamment via une politique diplomatique ambitieuse apte à amener l’ensemble des pays concernés à œuvrer conjointement en faveur des communautés locales, et de l’exceptionnelle biodiversité de la Guyane.
Pour la première fois, les eurodéputés ont dit non aux pesticides dans les haies, bosquets et autres refuges de biodiversité. Un signal fort en faveur d’un « verdissement » de la politique agricole commune.
Menace pour la biodiversité et les hommes
Triste record, la France est, à l’heure actuelle, le plus gros utilisateur de pesticides en Europe avec 5,4 kg en moyenne par hectare et par an.
Parallèlement à l’usage agricole, l’entretien des espaces verts, des voiries et des jardins d’agrément constitue également une source de diffusion des pesticides dans l’environnement, bien que de plus en plus de collectivités se convertissent au « zéro pesticide ».
Cette utilisation intensive induit des perturbations, à des degrés divers, sur tous les êtres vivants exposés à ces substances et déstabilise des écosystèmes entiers.
En France, la moitié des cours d’eau et près d’un tiers des nappes souterraines contrôlées en 2004 présentaient des traces significatives de pesticides. L’année 2016 a encore vu mourir un nombre record de colonies d’abeilles domestiques et a été catastrophique pour la récolte de miel. Les agriculteurs, eux-mêmes, sont victimes des pesticides.
Récemment le lymphome non-hodgkinien, la maladie de Parkinson et les hémopathies ont été officiellement reconnus comme des maladies professionnelles causées par la manipulation des pesticides. De façon plus générale, ces produits chimiques ont des effets toxiques sur la santé de l’ensemble des populations exposées : perturbations hormonales, problèmes de fertilité, perturbations du développement des fœtus…
Le WWF riposte
Plaidant en faveur d’une agriculture biologique, en permaculture ou à bas niveau d’intrants, le WWF souhaite refonder un nouveau pacte agricole et alimentaire.
Suite au Grenelle de l’environnement, au sein duquel le WWF a porté haut et fort ses revendications, l’Etat français s’est engagé à réduire de moitié en dix ans la quantité d’insecticides et d’herbicides utilisés en France. Même si cet objectif initialement fixé pour 2018 a malheureusement été repoussé à 2025 et que la consommation de pesticides, au lieu de baisser, a augmenté de 9% entre 2009 et 2012 !
Après une première étude parue en 2011 sur l’incidence des perturbateurs endocriniens sur la biodiversité, le WWF publie en 2012 un rapport accablant intitulé « la biodiversité, victime silencieuse des pesticides », mettant en avant l’absence de volonté politique face au danger encouru par les écosystèmes et l’homme.
La même année le WWF soutenait la création et les actions de l’association « Phyto-victimes » dédiée à la défense des agriculteurs victimes des pesticides.
Plus récemment, aux côtés de l’ONG Birdlife et du Bureau européen de l’environnement, nous avons lancé la campagne Living Land pour appeler les citoyens à répondre à la grande consultation publique européenne sur la PAC, politique agricole commune, qui prenait fin le 2 mai dernier. Au total, 250 000 personnes ont participé, exhortant la Commission européenne à mettre en œuvre une politique agricole européenne juste, écologiquement durable, saine et responsable.
Un premier pas vers une PAC «sans pesticide»
Mercredi 14 juin, un long bras de fer s’est achevé avec le vote du parlement européen en séance plénière. Pour la première fois dans l’hémicycle de Strasbourg, la biodiversité s’est imposée face à une agriculture entièrement dépendante des produits phytosanitaires. Les députés ont ainsi voté majoritairement en faveur de la restriction de l’usage des pesticides pour les « surfaces d’intérêt écologique » (SIE).
Ces parcelles ont été créées en 2014 dans le cadre de la politique agricole commune afin de créer des zones refuges pour la biodiversité (mares, murets, bosquets, lisières de bois, cultures de légumineuses). L’application de cette réforme restreignant le recours aux pesticides témoigne d’un engagement de la part de Bruxelles en faveur de l’environnement. Il s’agit d’un bon signal pour la réforme de la PAC à venir. Toutefois, si le WWF se félicite de cette victoire qui vient récompenser un intense travail de plaidoyer, il déplore dans le même temps le faible pourcentage de surface de SIE prévue dans chaque exploitation.
Pour la première fois, les eurodéputés ont dit non aux pesticides dans les haies, bosquets et autres refuges de biodiversité. Un signal fort en faveur d’un « verdissement » de la politique agricole commune.
Menace pour la biodiversité et les hommes
Triste record, la France est, à l’heure actuelle, le plus gros utilisateur de pesticides en Europe avec 5,4 kg en moyenne par hectare et par an.
Parallèlement à l’usage agricole, l’entretien des espaces verts, des voiries et des jardins d’agrément constitue également une source de diffusion des pesticides dans l’environnement, bien que de plus en plus de collectivités se convertissent au « zéro pesticide ».
Cette utilisation intensive induit des perturbations, à des degrés divers, sur tous les êtres vivants exposés à ces substances et déstabilise des écosystèmes entiers.
En France, la moitié des cours d’eau et près d’un tiers des nappes souterraines contrôlées en 2004 présentaient des traces significatives de pesticides. L’année 2016 a encore vu mourir un nombre record de colonies d’abeilles domestiques et a été catastrophique pour la récolte de miel. Les agriculteurs, eux-mêmes, sont victimes des pesticides.
Récemment le lymphome non-hodgkinien, la maladie de Parkinson et les hémopathies ont été officiellement reconnus comme des maladies professionnelles causées par la manipulation des pesticides. De façon plus générale, ces produits chimiques ont des effets toxiques sur la santé de l’ensemble des populations exposées : perturbations hormonales, problèmes de fertilité, perturbations du développement des fœtus…
Le WWF riposte
Plaidant en faveur d’une agriculture biologique, en permaculture ou à bas niveau d’intrants, le WWF souhaite refonder un nouveau pacte agricole et alimentaire.
Suite au Grenelle de l’environnement, au sein duquel le WWF a porté haut et fort ses revendications, l’Etat français s’est engagé à réduire de moitié en dix ans la quantité d’insecticides et d’herbicides utilisés en France. Même si cet objectif initialement fixé pour 2018 a malheureusement été repoussé à 2025 et que la consommation de pesticides, au lieu de baisser, a augmenté de 9% entre 2009 et 2012 !
Après une première étude parue en 2011 sur l’incidence des perturbateurs endocriniens sur la biodiversité, le WWF publie en 2012 un rapport accablant intitulé « la biodiversité, victime silencieuse des pesticides », mettant en avant l’absence de volonté politique face au danger encouru par les écosystèmes et l’homme.
La même année le WWF soutenait la création et les actions de l’association « Phyto-victimes » dédiée à la défense des agriculteurs victimes des pesticides.
Plus récemment, aux côtés de l’ONG Birdlife et du Bureau européen de l’environnement, nous avons lancé la campagne Living Land pour appeler les citoyens à répondre à la grande consultation publique européenne sur la PAC, politique agricole commune, qui prenait fin le 2 mai dernier. Au total, 250 000 personnes ont participé, exhortant la Commission européenne à mettre en œuvre une politique agricole européenne juste, écologiquement durable, saine et responsable.
Un premier pas vers une PAC «sans pesticide»
Mercredi 14 juin, un long bras de fer s’est achevé avec le vote du parlement européen en séance plénière. Pour la première fois dans l’hémicycle de Strasbourg, la biodiversité s’est imposée face à une agriculture entièrement dépendante des produits phytosanitaires. Les députés ont ainsi voté majoritairement en faveur de la restriction de l’usage des pesticides pour les « surfaces d’intérêt écologique » (SIE).
Ces parcelles ont été créées en 2014 dans le cadre de la politique agricole commune afin de créer des zones refuges pour la biodiversité (mares, murets, bosquets, lisières de bois, cultures de légumineuses). L’application de cette réforme restreignant le recours aux pesticides témoigne d’un engagement de la part de Bruxelles en faveur de l’environnement. Il s’agit d’un bon signal pour la réforme de la PAC à venir. Toutefois, si le WWF se félicite de cette victoire qui vient récompenser un intense travail de plaidoyer, il déplore dans le même temps le faible pourcentage de surface de SIE prévue dans chaque exploitation.
Aujourd’hui 22 juin 2017 s’est déroulé à Lyon le Comité national loup. Alors que le point 5 de l’ordre du jour allait débuter (discussion sur la fixation du nombre de […]
Cet article Comité loup : l’ASPAS et FERUS quittent la séance est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.
Réussite du projet de restauration d’îles le plus ambitieux jamais entrepris.
Le nichoir sera inauguré ce jeudi 22 juin 2017 en présence d’Allain Bougrain Dubourg et de la municipalité.
L’assemblée Générale de la Table Ronde pour le Soja Responsable (RTRS) a voté en faveur de nouveaux indicateurs basés sur les principes et critères de la RTRS pour l’utilisation responsable des pesticides.
Ces nouveaux indicateurs demandent aux membres qui produisent du soja de ne plus utiliser le pesticide Paraquat, avec un délai d’abandon progressif de juin 2017 à janvier 2021.
Le WWF plaide depuis 2012 pour l’interdiction totale du Paraquat. En tant que membre de la RTRS, le WWF a participé à plusieurs groupes de travail sur l’utilisation responsable des pesticides et a défendu ardemment ses positions.
Déjà en 2013, l’assemblée générale de la RTRS avait voté en faveur de l’abandon du Paraquat à fin juin 2017, à condition de prouver que des alternatives au Paraquat existent pour les producteurs de soja.
Cette année lors d’une réunion de travail, il a été mis évidence que ces alternatives sont suffisantes pour justifier un arrêt immédiat de l’utilisation du Paraquat..
Pour nourrir le débat, Le WWF a commandé et publié une étude qui démontre qu’il existe bel et bien d’autres solutions moins toxiques à disposition des producteurs de soja.
L’assemblée générale de la RTRS est parvenue à un consensus le 1er juin 2017 pour laisser les producteurs s’adapter à une interdiction du Paraquat d’ici à 2021.
Le WWF et la Fundación Vida Silvestre Argentina n’ont pas réussi à obtenir suffisamment de soutien pour conserver une fin de l’utilisation du Paraquat à juin 2017. La proposition d’un abandon progressif du Paraquat sur une période de 4 ans, ne nous satisfait pas, mais respecte la décision de l’assemblée générale.
Lors du vote de l’assemblée Générale du 1er juin, le WWF a choisi de s’abstenir afin de marquer son désaccord sur la décision d’extension de la période de transition de l’utilisation du Paraquat.
Selon une étude de la RTRS, 52 % des producteurs certifiés RTRS n’utilisent pas de Paraquat.
Le WWF continuera de militer pour que l’ensemble des producteurs cessent d’utiliser ce pesticide dès que possible et incite les acheteurs de soja à une meilleure traçabilité ainsi qu’à la vigilance quant à l’utilisation de ce pesticide.
L’assemblée Générale de la Table Ronde pour le Soja Responsable (RTRS) a voté en faveur de nouveaux indicateurs basés sur les principes et critères de la RTRS pour l’utilisation responsable des pesticides.
Ces nouveaux indicateurs demandent aux membres qui produisent du soja de ne plus utiliser le pesticide Paraquat, avec un délai d’abandon progressif de juin 2017 à janvier 2021.
Le WWF plaide depuis 2012 pour l’interdiction totale du Paraquat. En tant que membre de la RTRS, le WWF a participé à plusieurs groupes de travail sur l’utilisation responsable des pesticides et a défendu ardemment ses positions.
Déjà en 2013, l’assemblée générale de la RTRS avait voté en faveur de l’abandon du Paraquat à fin juin 2017, à condition de prouver que des alternatives au Paraquat existent pour les producteurs de soja.
Cette année lors d’une réunion de travail, il a été mis évidence que ces alternatives sont suffisantes pour justifier un arrêt immédiat de l’utilisation du Paraquat..
Pour nourrir le débat, Le WWF a commandé et publié une étude qui démontre qu’il existe bel et bien d’autres solutions moins toxiques à disposition des producteurs de soja.
L’assemblée générale de la RTRS est parvenue à un consensus le 1er juin 2017 pour laisser les producteurs s’adapter à une interdiction du Paraquat d’ici à 2021.
Le WWF et la Fundación Vida Silvestre Argentina n’ont pas réussi à obtenir suffisamment de soutien pour conserver une fin de l’utilisation du Paraquat à juin 2017. La proposition d’un abandon progressif du Paraquat sur une période de 4 ans, ne nous satisfait pas, mais respecte la décision de l’assemblée générale.
Lors du vote de l’assemblée Générale du 1er juin, le WWF a choisi de s’abstenir afin de marquer son désaccord sur la décision d’extension de la période de transition de l’utilisation du Paraquat.
Selon une étude de la RTRS, 52 % des producteurs certifiés RTRS n’utilisent pas de Paraquat.
Le WWF continuera de militer pour que l’ensemble des producteurs cessent d’utiliser ce pesticide dès que possible et incite les acheteurs de soja à une meilleure traçabilité ainsi qu’à la vigilance quant à l’utilisation de ce pesticide.