États généraux de l’alimentation : tous concernés par le contenu de notre assiette

États généraux de l'alimentation : tous concernés par le contenu de notre assiette<br />© Martin Harvey / WWF

En vue des annonces attendues du président de la République sur ce sujet, le CCFD-Terre Solidaire, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la Fondation WWF, France Nature Environnement, Greenpeace, Oxfam France et le Réseau Action Climat rappellent la nécessité d’organiser des États généraux de l’agriculture et de l’alimentation au périmètre large et impliquant toutes les parties prenantes concernées.

Le 8 juin dernier, le président de la République a réuni les ministres concernés afin d’élaborer le plan d’action des États généraux de l’Alimentation.

Cela suit de près les annonces faites par le ministre de l’Agriculture, Jacques Mézard, ces dernières semaines dessinant des États généraux en deux temps : une première séquence en juillet avec les filières agricoles et alimentaires, et une deuxième à l’automne avec la société civile.

Les associations saluent l’annonce de ces États généraux mais insistent sur la nécessité de les inscrire dans une perspective ambitieuse et internationale.

Les systèmes alimentaires sont l’une des pierres angulaires de la transition énergétique et écologique de nos sociétés et de nos territoires et doivent permettre d’assurer le droit à l’alimentation pour tous. Ils doivent s’inscrire dans la transition des systèmes agricoles et des filières vers un modèle agro-écologique afin de répondre aux enjeux agricoles, socio-économiques, sanitaires, environnementaux et climatiques.

Ainsi, il est impensable pour nos organisations que des États généraux de l’alimentation soient menés sans associer toutes les parties prenantes concernées.

Il faut que l’ensemble des thématiques indispensables à une approche systémique soit abordé, notamment : la répartition de la valeur et l’emploi, la restauration collective, la santé, les enjeux environnementaux, la sécurité alimentaire et le droit à l’alimentation pour tous; tant pour leurs effets directs sur le territoire français que pour ceux générés de manière indirecte à l’étranger (déforestation, etc.).

Pour répondre à ces ambitions, les États généraux doivent être co-pilotés par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et le Ministre d’État de la Transition Écologique et Solidaire tout en associant les autres ministres concernés afin d’aboutir à un document cadre présentant des engagements précis et les financements associés.

États généraux de l’alimentation : tous concernés par le contenu de notre assiette

États généraux de l'alimentation : tous concernés par le contenu de notre assiette<br />© Martin Harvey / WWF

En vue des annonces attendues du président de la République sur ce sujet, le CCFD-Terre Solidaire, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la Fondation WWF, France Nature Environnement, Greenpeace, Oxfam France et le Réseau Action Climat rappellent la nécessité d’organiser des États généraux de l’agriculture et de l’alimentation au périmètre large et impliquant toutes les parties prenantes concernées.

Le 8 juin dernier, le président de la République a réuni les ministres concernés afin d’élaborer le plan d’action des États généraux de l’Alimentation.

Cela suit de près les annonces faites par le ministre de l’Agriculture, Jacques Mézard, ces dernières semaines dessinant des États généraux en deux temps : une première séquence en juillet avec les filières agricoles et alimentaires, et une deuxième à l’automne avec la société civile.

Les associations saluent l’annonce de ces États généraux mais insistent sur la nécessité de les inscrire dans une perspective ambitieuse et internationale.

Les systèmes alimentaires sont l’une des pierres angulaires de la transition énergétique et écologique de nos sociétés et de nos territoires et doivent permettre d’assurer le droit à l’alimentation pour tous. Ils doivent s’inscrire dans la transition des systèmes agricoles et des filières vers un modèle agro-écologique afin de répondre aux enjeux agricoles, socio-économiques, sanitaires, environnementaux et climatiques.

Ainsi, il est impensable pour nos organisations que des États généraux de l’alimentation soient menés sans associer toutes les parties prenantes concernées.

Il faut que l’ensemble des thématiques indispensables à une approche systémique soit abordé, notamment : la répartition de la valeur et l’emploi, la restauration collective, la santé, les enjeux environnementaux, la sécurité alimentaire et le droit à l’alimentation pour tous; tant pour leurs effets directs sur le territoire français que pour ceux générés de manière indirecte à l’étranger (déforestation, etc.).

Pour répondre à ces ambitions, les États généraux doivent être co-pilotés par le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et le Ministre d’État de la Transition Écologique et Solidaire tout en associant les autres ministres concernés afin d’aboutir à un document cadre présentant des engagements précis et les financements associés.

REPCET au secours des cétacés

Le système de navigation REPCET permet de partager en temps réel la position des grands cétacés repérés par les équipages pour prévenir les risques de collision avec les navires.<br />© Bassemayousse / WWF

Le système de navigation REPCET permet de partager en temps réel la position des grands cétacés repérés par les équipages pour prévenir les risques de collision avec les navires. Cet outil, ou tout système équivalent, sera obligatoire pour les bateaux battant pavillon français à partir du 1er juillet. Au lendemain de la journée internationale des océans, savourons la nouvelle !

 

Quand les bateaux tuent les cétacés

La Méditerranée attire plus de 24 millions de touristes chaque année. L’intensification du trafic maritime en période estivale – 85% du trafic touristique entre la Corse et le continent s’effectue par voie de mer – est à l’origine de la mort de nombreux grands cétacés, percutés accidentellement par les bateaux.

Les collisions avec les navires inquiètent les scientifiques. Elles constituent l’une des principales causes de mortalité non naturelle des grands cétacés de Méditerranée, les rorquals communs et les cachalots.

Il arrive que des animaux se fassent surprendre par la vitesse des navires, certains circulent à près de 50 km par heure, en raison de leur inexpérience, pour les animaux les plus jeunes, ou quand ils allaitent leurs petits ou se reposent. Dans le monde, ces collisions portent atteinte à plusieurs populations de baleines et à la sécurité de certains navires.

 

Le WWF riposte

Depuis plus de 17 ans, le WWF France s’investit en Méditerranée pour la protection des écosystèmes marins en se concentrant sur quatre axes de conservation : l’étude et la protection des cétacés via des missions scientifiques en haute mer, le développement et l’amélioration du réseau des Aires Marines Protégées (AMP), les dangers de la pollution en effectuant notamment des biopsies sur les espèces marines et l’amélioration des pratiques de pêche.

Face à la menace des collisions, le WWF promeut l’outil REPCET, système développé par l’association Souffleurs d’écume et la société CHRYSAR, qui vise à limiter les risques de collisions entre les grands cétacés et les navires.

Chaque observation de grand cétacé réalisée par le personnel de quart depuis un navire utilisateur de REPCET est transmise en temps quasi-réel par satellite à un serveur situé à terre. Le serveur centralise les données et diffuse des alertes aux navires équipés et susceptibles d’être concernés par un signalement. Les alertes sont alors cartographiées à bord sur un écran dédié. Le logiciel permet aussi le signalement d’obstacles à la navigation et contribue ainsi à améliorer la sécurité de manière plus globale.

 

Les systèmes anti-collisions désormais obligatoires

Dans le cadre de l’application de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, il est devenu obligatoire pour les navires battant pavillon français de se doter d’un « dispositif de partage des positions visant à éviter les collisions de navires avec les cétacés dans les sanctuaires marins Pelagos (Méditerranée) et Agoa (Antilles) ».

En clair, après un plaidoyer marathon de plusieurs mois, le WWF a remporté une belle victoire.

L’intense travail d’influence mené auprès des pouvoirs publics, notamment auprès du Ministère de l’environnement, a porté ses fruits car, grâce à l’adoption de l’article 106 de la loi sur la Biodiversité, 60 à 80 navires battant pavillon français vont devoir s’équiper du logiciel REPCET ou d’un système similaire.

Deux compagnies maritimes transportant des passagers sont principalement concernées, la Méridionale et Corsica Linea (ancienne SNCM), auxquelles vient s’ajouter Corsica Ferries.

La Méridionale est un acteur vertueux et précurseur sur ce sujet. Non seulement la compagnie a équipé tous ses bateaux il y a plus de 10 ans, bien avant la loi, mais elle a également pris des mesures pour diminuer la pollution de ses navires quand ils sont stationnés au port de Marseille. Corsica Linea est en train de se conformer à ses obligations légales en équipant ses cinq bateaux. Quant à Corsica Ferries, il s’agit d’une société française mais ses navires battent pavillon italien et ils ne sont donc pas soumis à l’obligation légale. Néanmoins, la société a annoncé le 8 juin qu’elle va équiper quatre de ses navires de façon volontaire. Un geste que nous saluons et dont nous espérons qu’il concernera encore plus de navires l’an prochain.

Voyageurs, n’hésitez pas à manifester votre intérêt et votre soutien auprès de ces compagnies qui ont décidé de prendre leurs responsabilités !

REPCET au secours des cétacés

Le système de navigation REPCET permet de partager en temps réel la position des grands cétacés repérés par les équipages pour prévenir les risques de collision avec les navires.<br />© Bassemayousse / WWF

Le système de navigation REPCET permet de partager en temps réel la position des grands cétacés repérés par les équipages pour prévenir les risques de collision avec les navires. Cet outil, ou tout système équivalent, sera obligatoire pour les bateaux battant pavillon français à partir du 1er juillet. Au lendemain de la journée internationale des océans, savourons la nouvelle !

 

Quand les bateaux tuent les cétacés

La Méditerranée attire plus de 24 millions de touristes chaque année. L’intensification du trafic maritime en période estivale – 85% du trafic touristique entre la Corse et le continent s’effectue par voie de mer – est à l’origine de la mort de nombreux grands cétacés, percutés accidentellement par les bateaux.

Les collisions avec les navires inquiètent les scientifiques. Elles constituent l’une des principales causes de mortalité non naturelle des grands cétacés de Méditerranée, les rorquals communs et les cachalots.

Il arrive que des animaux se fassent surprendre par la vitesse des navires, certains circulent à près de 50 km par heure, en raison de leur inexpérience, pour les animaux les plus jeunes, ou quand ils allaitent leurs petits ou se reposent. Dans le monde, ces collisions portent atteinte à plusieurs populations de baleines et à la sécurité de certains navires.

 

Le WWF riposte

Depuis plus de 17 ans, le WWF France s’investit en Méditerranée pour la protection des écosystèmes marins en se concentrant sur quatre axes de conservation : l’étude et la protection des cétacés via des missions scientifiques en haute mer, le développement et l’amélioration du réseau des Aires Marines Protégées (AMP), les dangers de la pollution en effectuant notamment des biopsies sur les espèces marines et l’amélioration des pratiques de pêche.

Face à la menace des collisions, le WWF promeut l’outil REPCET, système développé par l’association Souffleurs d’écume et la société CHRYSAR, qui vise à limiter les risques de collisions entre les grands cétacés et les navires.

Chaque observation de grand cétacé réalisée par le personnel de quart depuis un navire utilisateur de REPCET est transmise en temps quasi-réel par satellite à un serveur situé à terre. Le serveur centralise les données et diffuse des alertes aux navires équipés et susceptibles d’être concernés par un signalement. Les alertes sont alors cartographiées à bord sur un écran dédié. Le logiciel permet aussi le signalement d’obstacles à la navigation et contribue ainsi à améliorer la sécurité de manière plus globale.

 

Les systèmes anti-collisions désormais obligatoires

Dans le cadre de l’application de la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, il est devenu obligatoire pour les navires battant pavillon français de se doter d’un « dispositif de partage des positions visant à éviter les collisions de navires avec les cétacés dans les sanctuaires marins Pelagos (Méditerranée) et Agoa (Antilles) ».

En clair, après un plaidoyer marathon de plusieurs mois, le WWF a remporté une belle victoire.

L’intense travail d’influence mené auprès des pouvoirs publics, notamment auprès du Ministère de l’environnement, a porté ses fruits car, grâce à l’adoption de l’article 106 de la loi sur la Biodiversité, 60 à 80 navires battant pavillon français vont devoir s’équiper du logiciel REPCET ou d’un système similaire.

Deux compagnies maritimes transportant des passagers sont principalement concernées, la Méridionale et Corsica Linea (ancienne SNCM), auxquelles vient s’ajouter Corsica Ferries.

La Méridionale est un acteur vertueux et précurseur sur ce sujet. Non seulement la compagnie a équipé tous ses bateaux il y a plus de 10 ans, bien avant la loi, mais elle a également pris des mesures pour diminuer la pollution de ses navires quand ils sont stationnés au port de Marseille. Corsica Linea est en train de se conformer à ses obligations légales en équipant ses cinq bateaux. Quant à Corsica Ferries, il s’agit d’une société française mais ses navires battent pavillon italien et ils ne sont donc pas soumis à l’obligation légale. Néanmoins, la société a annoncé le 8 juin qu’elle va équiper quatre de ses navires de façon volontaire. Un geste que nous saluons et dont nous espérons qu’il concernera encore plus de navires l’an prochain.

Voyageurs, n’hésitez pas à manifester votre intérêt et votre soutien auprès de ces compagnies qui ont décidé de prendre leurs responsabilités !

Captivité des cétacés : lettre interassociative à Nicolas Hulot

Monsieur le Ministre d’État, Depuis 20 mois, nos organisations de protection animale et de la nature ont participé aux discussions relatives à la nouvelle réglementation encadrant l’activité dans les delphinariums […]

Cet article Captivité des cétacés : lettre interassociative à Nicolas Hulot est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.

Pollution plastique et collisions avec les navires : les cétacés en danger en Méditerranée

Selon les premiers résultats d'une étude pilote réalisée en 2016 par le WWF, les rorquals communs, les cachalots et les globicéphales noirs qui vivent en Méditerranée sont contaminés par les phtalates, composés chimiques présents dans les matières plastiques.<br />© Frédéric Bassemayousse / WWF

Pour la Journée mondiale sur les océans, le WWF France présente les premiers résultats de son étude pilote sur la pollution par les phtalates, composés chimiques présents dans les matières plastiques, dont sont victimes les mammifères marins en Méditerranée.

 

A cette occasion, l’ONG revient également sur une de ses victoires de plaidoyer : l’obligation pour tous les bateaux battant pavillon français d’être équipés à partir du 1er juillet du système de navigation REPCET ou tout système équivalent pour prévenir les risques de collision avec les navires.

 

Les mammifères marins menacés par la pollution par les phtalates

Selon les premiers résultats d’une étude pilote réalisée en 2016 par le WWF, les rorquals communs, les cachalots et les globicéphales noirs qui vivent en Méditerranée sont contaminés par les phtalates, composés chimiques présents dans les matières plastiques.

Le WWF a réalisé des biopsies (prélèvements de peau et de gras) sur près de 90 cétacés dans le sanctuaire Pelagos en Méditerranée. Trois espèces ont fait l’objet de ces prélèvements : le rorqual commun, le globicéphale noir et le cachalot. Ces échantillons ont été analysés en partenariat avec l’Université Aix-Marseille selon une grille de dix phtalates particulièrement dangereux et/ou très utilisés.

 

Couramment utilisés pour assouplir les matières plastiques, notamment le polychlorure de vinyle (PVC), les phtalates sont partout : dans les films plastiques, emballages, revêtements de sol, rideaux de douche, tuyaux et câbles, matériaux de construction, peintures ou vernis, mais aussi dans certains dispositifs médicaux. Les phtalates sont aussi incorporés comme fixateurs dans de nombreux produits cosmétiques : vernis à ongles, laques pour cheveux, parfums…

Les effets nocifs des phtalates portent essentiellement sur la fertilité, le développement du fœtus et du nouveau-né. Certains phtalates sont également suspectés d’être des perturbateurs endocriniens.

Des résultats alarmants

Le DEHP, le plus toxique des phtalates occupe la deuxième place du classement en termes de concentration, après le DEP. Ainsi, le rorqual présente une concentration en DEHP de 799 µg/kg, le cachalot de 631 µg/kg et le globicéphale noir de 739 µg/kg. Pour comparaison, on considère qu’une source alimentaire a une concentration élevée lorsque la quantité de phtalate passant du plastique dans l’aliment est supérieure ou égale à 300 µg/kg.

Isabelle Autissier, Présidente du WWF France :
 

« Près de 269 000 tonnes de déchets plastiques formés de plus de 5 000 milliards de particules flottent sur les océans. L’étude pilote du WWF confirme une nouvelle fois l’intensité de cette pollution en Méditerranée, là où la densité de micro-plastiques est parmi les plus élevées au monde et touche l’ensemble des espèces, jusqu’aux cétacés du grand large. Les résultats que nous présentons aujourd’hui, à l’occasion de la Journée des océans, démontrent que s’il est urgent de nettoyer les océans de leurs plastiques, il est tout aussi prioritaire de prendre des mesures de réduction de la pollution par toutes les sources de contamination par les phtalates. »
 

Un dispositif obligatoire au 1er juillet pour protéger les cétacés des collisions avec les navires

Pour prévenir les risques de collision des cétacés avec les navires, le WWF a appelé les compagnies maritimes à s’équiper du système de navigation REPCET qui permet de partager en temps réel la position des grands cétacés repérés par les équipages.
 

Son action de plaidoyer a permis, dans le cadre de la loi sur la biodiversité adoptée en 2016, de rendre obligatoire l’adoption d’un dispositif anti-collision (REPCET ou autre) pour tous les navires de plus de 24 m battant pavillons français ayant circulé plus de 10 fois dans les zones protégées Pelagos (Méditerranée) et Agoa (Antilles). Cette obligation sera effective au 1er juillet 2017 et concernera 60 à 80 navires français.

Deux compagnies maritimes transportant des passagers sont principalement concernées par cette obligation. La Méridionale, tout d’abord, qui est un acteur vertueux et précurseur sur ce sujet. Non seulement la compagnie a équipé tous ses bateaux il y a plus de 10 ans, bien avant la loi, mais elle a également pris des mesures pour diminuer la pollution de ses navires quand ils sont stationnés au port de Marseille. Quant à la société Corsica Linea, ancienne SNCM, elle est en train de se conformer à ses obligations légales en équipant ses cinq bateaux.
 

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondial des océans, c’est la compagnie Corsica Ferries, société française dont les navires battent pavillon italien et ne sont donc pas soumis à l’obligation légale, qui annonce qu’elle va équiper quatre de ses navires de façon volontaire.

Denis Ody, responsable océans et côtes au WWF France :

« Le WWF France salue l’initiative de la société Corsica Ferries qui pourrait concerner encore plus de navires l’an prochain et plus largement l’engagement des compagnies maritimes qui ouvre la voie à un déploiement international du dispositif REPCET. Les collisions avec les navires sont une des premières causes de mortalité non naturelle chez les grands cétacés, particulièrement dans le sanctuaire Pelagos. Nous appelons le secteur maritime, et notamment les compagnies italiennes, à se mobiliser pour la protection de nos de rorquals communs et de nos cachalots en s’équipant de système anti-collision de façon volontaire avant l’été 2018. »

 

Les leaders de l’économie américaine réaffirment leur soutien à l’Accord de Paris sur le climat

Le Sommet spécial sur le développement durable des Nations Unies se clôture avec un nouveau plan pour la survie de la Planète et de l'humanité.<br />© Global Warming Images / WWF

Au total, ce sont 1 219 gouverneurs, maires, entreprises, investisseurs et universités, implantés ou opérant sur le territoire américain, représentant le plus large éventail d’acteurs économiques aux États-Unis se rassemblant pour l’action climatique, qui ont déclaré aujourd’hui leur intention de préserver le rôle moteur joué par les États-Unis dans la réduction des émissions carbonées.

Ensemble, ces leaders de l’économie envoient un message fort à la communauté internationale et aux 194 Parties de l’Accord de Paris en soulignant le maintien de l’engagement américain en faveur d’une action ambitieuse contre le changement climatique, faute de volonté en la matière au niveau fédéral. Dans l’ensemble, les signataires promettent des résultats tangibles de réductions d’émissions qui permettront aux États-Unis de tenir leur engagement sur les émissions à l’issue de l’Accord de Paris.

Parmi les signataires, on trouve des dirigeants de 125 villes, 9 États fédérés, 902 entreprises et investisseurs et 183 universités. Les villes et États fédérés participants représentent 120 millions d’Américains et leur part dans l’économie américaine s’élève à 6,2 billions de dollars. Cela inclue l’Oregon, des villes importantes telles que New-York, Los Angeles et Houston ainsi que des villes plus petites telles que Pittsburg (Pennsylvanie) et Dubuque (Iowa). Par ailleurs, différentes universités (privées, publiques et communautaires) de taille variée se sont jointes à l’initiative.

Au total, le revenu annuel additionné des entreprises et investisseurs signataires s’élève à 1,4 billions de dollars, avec plus d’une vingtaine de sociétés Fortune 500, telles qu’Apple, eBay, Gap Inc., Google, Intel, Microsoft et Nike, accompagnées de centaines de petites entreprises, qui ont également apposé leur signature sur la déclaration.

La lettre déclare que « L’annonce de l’administration Trump affaiblit un élément central de la lutte contre le changement climatique et réduit la capacité du monde à éviter les impacts climatiques les plus dangereux et les plus coûteux. Plus que tout, elle est aussi complètement déconnectée de ce qu’il se passe aux États-Unis ».

L’ensemble des signataires comprennent que l’Accord de Paris dessine non seulement les bases d’un modèle associant création d’emplois, stabilité et prospérité mondiale, mais aussi que l’accélération de la transition énergétique aux États-Unis est une opportunité et non une contrainte pour créer de l’emploi, stimuler l’innovation, promouvoir le commerce et sauvegarder la compétitivité américaine. En déclarant rester fidèles à l’Accord, les signataires placent les intérêts de leurs administrés, clients, étudiants et communautés au premier plan, tout en assurant au reste du monde que le leadership américain dans la lutte contre le changement climatique dépasse largement le gouvernement fédéral.

Outre cette déclaration, depuis l’annonce du retrait de l’Accord de Paris faite par le Président Trump, 211 Maires climatiques ont transposé les objectifs de l’Accord dans leurs villes, 13 gouverneurs ont formé l’Alliance Climatique bipartite des États-Unis, et 17 gouverneurs ont publié des communiqués individuels dans lesquels ils confirmaient leur respect de l’Accord. La déclaration diffusée aujourd’hui s’inscrit dans un mouvement en plein essor porté par les dirigeants étatiques et de la société civile, en affirmant que ces leaders vont non seulement avancer dans cette lutte contre le changement climatique, mais se réuniront pour le faire.
 
Pour accéder au communiqué complet, aux citations et à la liste des signataires, consultez le site : www.WeAreStillIn.com.