L’ASPAS, la LPO et l’ASFA dénoncent la chasse d’espèces menacées d’extinction : la Grive à pieds jaunes et le Pigeon à couronne blanche.
Dans le cadre du programme européen ERASMUS +, la LPO, partenaire officiel de BirdLife en France, et ses partenaires européens (SEO BirdLife pour l’Espagne, HOS pour la Grèce, LIPU pour l’Italie et BirdLife Malta pour Malte) collaborent pour améliorer les pratiques d’écotourisme, de tourisme de nature et de birdwatching. En effet, malgré des pratiques souvent plus respectueuses que celles du tourisme « classique », des améliorations sont encore possibles afin de réduire leurs effets sur l’environnement, notamment en ce qui concerne les petites îles du sud de l’Europe.
Les populations d’oiseaux présentes dans les paysages agricoles européens ont été réduites de plus de moitié depuis 1980 ! Ensemble, faisons revenir l’alouette dans les champs.
La Commission à l’Agriculture du Parlement européen vote contre l’interdiction d’utiliser des pesticides dans les surfaces d’intérêt écologique et les zones dédiées à la conservation de la biodiversité.
Nous saurons (normalement) dans quelques jours si les Etats‑Unis se retirent ou non de l’Accord de Paris sur le climat. Certains voudront voir dans cette décision – si elle est finalement prise – la fin de l’Accord de Paris. Sera-ce vraiment le cas ? Non pour plusieurs raisons.
D’abord, l’Accord de Paris commence en 2020. Il a été décidé en décembre 2015 à Paris puis signé et ratifié tout au long de l’année 2016. Mais il entre formellement en vigueur en 2020. Dès lors, ce qu’une décision de Donald Trump peut faire, une autre peut le défaire. Et si l’actuel Président américain n’est pas réélu, son successeur pourra faire en sorte que les Etats‑Unis reviennent dans l’Accord l’année de son entrée en vigueur, en 2020/2021.
Donald #Trump peut-il avoir la peau de l’Accord de Paris ? Pas si sûr… https://t.co/7jJR0rXKjN pic.twitter.com/R4dcHp6j63
— Alter Éco (@AlterEco_) 31 mai 2017
Par ailleurs, si la décision américaine est si difficile à prendre pour le président Trump, c’est que son administration est divisée et que nombre de soutiens des Républicains ne sont pas favorables à ce que les Etats‑Unis sortent de Paris. C’est le cas d’un nombre important de parlementaires mais aussi et surtout de la communauté des affaires américaine. Si la décision de sortir n’a pas encore été annoncée, c’est en grande partie parce que 1 000 entreprises ont lancé un appel il y a quelques semaines pour appeler Donald Trump à rester dans l’Accord. Non par altruisme mais tout simplement parce que les entreprises considèrent de plus en plus qu’agir pour sauver notre climat est une condition de notre prospérité de demain, et parce que si les Etats‑Unis ne sont plus autour de la table pour co-fixer les règles du jeu, les entreprises américaines risquent de voir leur influence sur la fixation de ces règles diminuées d’autant… Or, le reste du monde a envoyé un signal clair depuis l’élection de Trump : l’Accord de Paris s’appliquera avec ou sans les Etats‑Unis.
Les Etats-Unis isolés
Près de 50 pays ont depuis lors ratifié l’Accord et une cinquantaine ont pris des engagements additionnels à ceux pris à Paris. Lors du G7 en Italie, il y a quelques jours, les Etats‑Unis se sont retrouvés isolés face à un G6 uni. Et les tentatives diplomatiques américaines pour faire céder ce front ont échoué. Aucun chef d’Etat n’a envie de faire ce plaisir à Donald Trump et le climat est en train au contraire de devenir l’un des piliers de la relation entre l’Europe et les émergents, au premier rang desquels la Chine.
Enfin, les Etats‑Unis sont un pays au moins aussi divers que l’Union européenne. Entre le Dakota du Nord qui vit grâce aux gaz de schiste, les vieux Etats charbonniers, le Texas pétrolier et les côtes progressistes où s’invente une partie de l’économie neutre en carbone de demain, les intérêts et les visions du monde sont différentes, pour ne pas dire concurrentes. Ainsi, si le gouvernement fédéral décide de sortir de l’Accord climat, il y a fort à parier qu’encore plus de villes et d’Etats fédérés prendront comme engagement politique de s’y conformer.
Donal Trump n’aura donc pas la peau de l’Accord de Paris et celui-ci restera encore longtemps en vigueur, bien après que l’actuel Président américain aura quitté la Maison blanche !
La LPO et les associations environnementalistes locales viennent d’obtenir l’annulation du permis d’aménager un lotissement de 43 731 m2 dans un espace naturel remarquable proche du littoral.
Les juges de la Cour administrative d’appel de Marseille confirment que ce projet d’urbanisation est illégal car il menace notamment une colonie de Guêpiers d’Europe, espèce rare, protégée et en déclin en sur le territoire Corse.
Six des plus grandes puissances économiques, réunies à l’occasion du G7 en Italie, ont réaffirmé leur soutien à l’Accord de Paris et à sa mise en œuvre.
Si les décideurs politiques sont parvenus à un consensus sur la nécessité de tirer parti des opportunités économiques et en matière de création d’emplois qu’offre la transition énergétique et sur le besoin de soutenir les pays en développement, les Etats-Unis ont retardé leur annonce sur la poursuite de leur adhésion à l’Accord de Paris.
I will make my final decision on the Paris Accord next week!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 mai 2017
« Les décideurs politiques des six plus grandes puissances économiques du monde ont clairement affirmé que le changement climatique reste une priorité mondiale et ont fait part de leur engagement pour mettre en œuvre l’Accord de Paris et accélérer l’action climatique. C’est encourageant même si les Etats-Unis sont toujours indécis. Les pays du G7 ont reconnu les co-bénéfices qu’implique la transition vers un avenir énergétique propre et durable : la création d’emplois, les opportunités en matière d’innovation et de croissance. Leur engagement pour soutenir les pays en développement est critique pour maintenir la hausse du réchauffement climatique sous la barre des 1,5°C. Ils doivent garder cet état d’esprit pour le G20 qui aura lieu en juillet en Allemagne. »
Manuel Pulgar-Vidal, directeur du programme international Climat et Energie au WWF
As #G7 ends, world leaders send strong signal on #climateaction despite uncertain US https://t.co/Zv8So1tB0V @manupulgarvidal @WWFitalia pic.twitter.com/4qgE8uweAe
— WWF Climate & Energy (@climateWWF) 27 mai 2017
« Pour son premier déplacement à l’étranger, le président Trump a trouvé un monde uni, des plus grandes puissances économiques au Pape François, pour lutter contre le changement climatique et pour soutenir l’Accord de Paris. Il est profondément troublant que les Etats-Unis ne se joignent pas aux décideurs du monde pour entériner l’Accord de Paris, en particulier à la lumière du soutien massif pour l’Accord exprimé par les acteurs majeurs de l’économie américaine parmi lesquels plus de 1000 petites et grandes entreprises américaines. Il est plus évident que jamais que les entreprises, les Etats, les universités et les villes américaines ont repris le flambeau du leadership sur le climat : 3 millions d’Américains sont employés par le secteur économique de la transition énergétique et que les emplois dans les secteurs du solaire et de l’éolien ont augmenté 12 fois plus vite que la moyenne nationale. Cependant, les dernières solutions aux crises mondiales ont toujours requis un leadership politique clair et nous encourageons fortement l’administration Trump à prendre des décisions pour participer pleinement à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. L’avenir de l’économie américaine et la sécurité mondiale ne peuvent pas se permettre que les Etats-Unis fassent marche arrière face aux progrès réalisés ces dernières années. »
Lou Leonard, Vice président du WWF US sur l’énergie et le climat
« Nous reconnaissons le leadership et la détermination de la présidence italienne et des pays européens pour maintenir le climat en haut de l’agenda politique international : le communiqué final du G7 est un signe qu’ils sont parvenus à un consensus sur les réalités et les opportunités de la transition énergétique. L’impact du changement climatique constitue une question plus urgente que jamais. Chaque pays a la responsabilité morale d’agir. Nous saluons le soutien apporté par la présidence italienne et les autres pays à l’Accord de Paris ; ils ont fait preuve d’un esprit de collaboration et n’ont pas renoncé à leurs principes et à leur volonté d’agir maintenant. Désormais, nous appelons le gouvernement italien à faire preuve de courage et de détermination en matière de lutte contre le changement climatique, sur son territoire et au sein de l’UE. C’est un devoir envers les citoyens et les générations futures. »
Gaetano Benedetto, directeur du WWF Italie
6/7 #G7Taormina leaders agree that #climatechange is a priority for humanity & the planet. The 7th is beginning to wonder…and rightly so! pic.twitter.com/xJeot6ZpsM
— Marco Lambertini (@WWF_DG) 27 mai 2017
« Le G7 qui vient s’achever en Italie confirme l’isolement des Etats-Unis sur le sujet du climat et démontre que le monde reste uni et continue d’avancer. Les pays n’ont pas rejoint l’Accord de Paris pour faire plaisir à Barack Obama. Ils n’en sortiront pas pour faire plaisir à Donald Trump ! »
Pascal Canfin, Directeur général du WWF France
Six des plus grandes puissances économiques, réunies à l’occasion du G7 en Italie, ont réaffirmé leur soutien à l’Accord de Paris et à sa mise en œuvre.
Si les décideurs politiques sont parvenus à un consensus sur la nécessité de tirer parti des opportunités économiques et en matière de création d’emplois qu’offre la transition énergétique et sur le besoin de soutenir les pays en développement, les Etats-Unis ont retardé leur annonce sur la poursuite de leur adhésion à l’Accord de Paris.
I will make my final decision on the Paris Accord next week!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 27 mai 2017
« Les décideurs politiques des six plus grandes puissances économiques du monde ont clairement affirmé que le changement climatique reste une priorité mondiale et ont fait part de leur engagement pour mettre en œuvre l’Accord de Paris et accélérer l’action climatique. C’est encourageant même si les Etats-Unis sont toujours indécis. Les pays du G7 ont reconnu les co-bénéfices qu’implique la transition vers un avenir énergétique propre et durable : la création d’emplois, les opportunités en matière d’innovation et de croissance. Leur engagement pour soutenir les pays en développement est critique pour maintenir la hausse du réchauffement climatique sous la barre des 1,5°C. Ils doivent garder cet état d’esprit pour le G20 qui aura lieu en juillet en Allemagne. »
Manuel Pulgar-Vidal, directeur du programme international Climat et Energie au WWF
As #G7 ends, world leaders send strong signal on #climateaction despite uncertain US https://t.co/Zv8So1tB0V @manupulgarvidal @WWFitalia pic.twitter.com/4qgE8uweAe
— WWF Climate & Energy (@climateWWF) 27 mai 2017
« Pour son premier déplacement à l’étranger, le président Trump a trouvé un monde uni, des plus grandes puissances économiques au Pape François, pour lutter contre le changement climatique et pour soutenir l’Accord de Paris. Il est profondément troublant que les Etats-Unis ne se joignent pas aux décideurs du monde pour entériner l’Accord de Paris, en particulier à la lumière du soutien massif pour l’Accord exprimé par les acteurs majeurs de l’économie américaine parmi lesquels plus de 1000 petites et grandes entreprises américaines. Il est plus évident que jamais que les entreprises, les Etats, les universités et les villes américaines ont repris le flambeau du leadership sur le climat : 3 millions d’Américains sont employés par le secteur économique de la transition énergétique et que les emplois dans les secteurs du solaire et de l’éolien ont augmenté 12 fois plus vite que la moyenne nationale. Cependant, les dernières solutions aux crises mondiales ont toujours requis un leadership politique clair et nous encourageons fortement l’administration Trump à prendre des décisions pour participer pleinement à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. L’avenir de l’économie américaine et la sécurité mondiale ne peuvent pas se permettre que les Etats-Unis fassent marche arrière face aux progrès réalisés ces dernières années. »
Lou Leonard, Vice président du WWF US sur l’énergie et le climat
« Nous reconnaissons le leadership et la détermination de la présidence italienne et des pays européens pour maintenir le climat en haut de l’agenda politique international : le communiqué final du G7 est un signe qu’ils sont parvenus à un consensus sur les réalités et les opportunités de la transition énergétique. L’impact du changement climatique constitue une question plus urgente que jamais. Chaque pays a la responsabilité morale d’agir. Nous saluons le soutien apporté par la présidence italienne et les autres pays à l’Accord de Paris ; ils ont fait preuve d’un esprit de collaboration et n’ont pas renoncé à leurs principes et à leur volonté d’agir maintenant. Désormais, nous appelons le gouvernement italien à faire preuve de courage et de détermination en matière de lutte contre le changement climatique, sur son territoire et au sein de l’UE. C’est un devoir envers les citoyens et les générations futures. »
Gaetano Benedetto, directeur du WWF Italie
6/7 #G7Taormina leaders agree that #climatechange is a priority for humanity & the planet. The 7th is beginning to wonder…and rightly so! pic.twitter.com/xJeot6ZpsM
— Marco Lambertini (@WWF_DG) 27 mai 2017
« Le G7 qui vient s’achever en Italie confirme l’isolement des Etats-Unis sur le sujet du climat et démontre que le monde reste uni et continue d’avancer. Les pays n’ont pas rejoint l’Accord de Paris pour faire plaisir à Barack Obama. Ils n’en sortiront pas pour faire plaisir à Donald Trump ! »
Pascal Canfin, Directeur général du WWF France
Après 200 ans de désertion, le bison d’Europe revient à la charge dans les Carpates en Roumanie. Il y a quelques mois, une dizaine d’animaux élevés dans des réserves, a été relâchée dans la nature. L’objectif ? Restaurer une population viable de bisons en Europe orientale.
Une espèce éteinte à l’état sauvage
Animal atypique rescapé des temps préhistoriques, le bison peuplait autrefois les forêts européennes. Mais à cause de l’expansion de l’agriculture, de vastes étendues de son habitat ont disparu et la répartition de ce mammifère emblématique s’est massivement restreinte dans nos contrées.
Egalement persécutée par la chasse, l’espèce a finalement disparu à l’état sauvage en 1927. Si durant les 50 dernières années, un large programme d’élevage et de réintroduction a été mis en place, (notamment dans la forêt de Bialowieza en Pologne), l’un des principaux problèmes est l’isolement des populations réintroduites.
Les troupeaux sauvages actuels vivent éloignés les uns des autres dans de petits territoires et ne peuvent se rencontrer. Il en résulte des problèmes de consanguinité et une perte irréversible de la diversité génétique.
Le WWF se mobilise
Le WWF et Rewilding Europe sont à l’origine de la réintroduction du bison européen dans le sud des Carpates, plus précisément dans le site Natura 2000 des montagnes roumaines de Tarcu, qui s’étend sur 59 000 ha.
Le principe est simple : des bisons élevés dans des réserves sont ensuite relâchés dans la nature après avoir passé quelques temps en semi-liberté, histoire de se réhabituer en douceur à la vie sauvage. En 2014, les premiers individus ont ainsi été remis en liberté, puis, en 2015, un deuxième troupeau composé de 14 bisons a été relâché.
En fait, la réintroduction des bisons dans les Carpates s’intègre dans un plan de conservation plus vaste qui vise à protéger la vie sauvage de cette région, l’une des plus riches d’Europe. A terme, le but sera d’établir un réseau de zones naturelles reliées entre elles par des corridors où l’écosystème naturel sera protégé.
10 nouveaux bisons en liberté
L’émotion était perceptible lorsque les experts en faune sauvage réunis sur les pittoresques monts de Tarcu ont rendu leur liberté à une dizaine de bisons d’Europe venus repeupler cette région du sud-ouest de la Roumanie. 200 ans après leur extinction ici même et au terme d’un périple de plus de 3000 kms depuis la Pologne, les animaux ont pris leurs nouveaux quartiers sereinement.
Cette dizaine vient compléter les troupeaux réintroduits depuis 2 ans afin de restaurer une population viable avec des effectifs suffisamment élevés pour survivre aux variations de l’environnement. Concrètement, l’objectif est de parvenir à une population d’au moins 193 bisons d’ici 2020, puis de 300 au minimum en 2024.
Au-delà de l’aspect symbolique qu’incarne le retour d’une espèce aussi emblématique que le bison, l’animal va jouer un rôle important dans la restauration de l’écosystème forestier des Carpates, car en se nourrissant de feuilles, de pousses et de fruits, il participe activement à la vie de la forêt. La présence du bison devrait également renforcer l’attractivité de la région, profitant ainsi à l’économie locale.
Après l’élection présidentielle, auront lieu les élections législatives, les 11(1) et 18 juin 2017. Pour rendre les engagements des femmes et des hommes politiques plus lisibles auprès des électeurs, et […]
Cet article Élections législatives 2017 : Invitons les candidats à s’engager pour les animaux ! est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.