Relever les défis de la pêche en Méditerranée : les pêcheurs acteurs d’une pêche durable

Pêche sur les côtes méditerranéennes<br />© Meridith Kohut / WWF-USDans le cadre du Projet Medfish porté par le WWF et le MSC, des équipes d’experts indépendants (SAI Global en France et Acoura Marine en Espagne) ont mené, de mai 2016 à février 2017, des pré-évaluations selon le Référentiel de pêche durable du MSC de 7 pêcheries françaises et 7 espagnoles. Ce travail a permis d’identifier leurs points positifs et les axes d’amélioration sur lesquels travailler en groupes collaboratifs pour l’élaboration de plans d’action spécifiques pour une pêche durable.  

Les différentes pressions anthropiques, la fragilité du milieu naturel et des stocks halieutiques (93% des stocks halieutiques examinés sont surexploités) mais aussi le manque de données rendent la situation actuelle de la mer Méditerranée d’autant plus préoccupante qu’elle fait vivre une communauté importante de pêcheurs artisans. À l’échelle européenne, la prise de conscience est plus que d’actualité : le 30 mars dernier, la déclaration de Malte MedFish4Ever a été signée par l’Union Européenne et sept autres pays riverains de la Méditerranée pour une meilleure connaissance des ressources et leur préservation en Méditerranée. C’est dans cette même optique que le Projet Medfish a été lancé en septembre 2015 pour faciliter l’accès des pêcheries méditerranéennes à la durabilité, après une analyse détaillée de leurs pratiques.

Pour mener à bien cette analyse et les pré-évaluations des 14 pêcheries du projet Medfish, les équipes d’experts indépendants se sont basées sur un ensemble de données initialement récoltées auprès des professionnels de la pêche (organisations de producteurs, comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins, cofradias…), des scientifiques et de l’administration. Des visites de chaque pêcherie ont permis de compléter l’ensemble des connaissances collectées sur l’historique des pêcheries, les pratiques de pêche, le statut du stock ciblé et celui des espèces accessoires, les réglementations, les impacts potentiels sur les différentes composantes de l’écosystème, le rôle des organisations impliquées dans la gestion, le système de surveillance et le cadre de gestion général et spécifique à chaque pêcherie.

Edouard Le Bart, directeur du programme MSC France : « La pêche durable en Méditerranée est un défi de taille qu’il faut relever. La Commission Européenne, les instances nationales, des organisations environnementales et autres acteurs de la filière nous alertent sur la situation et des initiatives positives voient le jour. Avec le projet Medfish, les professionnels de la pêche sont les premiers acteurs de ce changement qui passera par des points d’amélioration identifiés autour de l’exploitation des stocks de poisson, les systèmes de gestion des pêcheries et la qualité des données. »
 

Les principaux défis à relever pour améliorer la durabilité des pêcheries méditerranéennes

Les pré-évaluations ont permis d’affiner les domaines dans lesquels des améliorations étaient nécessaires pour assurer la durabilité à long terme des pêcheries analysées.

Sur les 14 pêcheries analysées, seules 6 d’entre elles bénéficient d’évaluations de stocks réalisées par la Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée, le comité scientifique, technique et économique de la pêche de la Commission Européenne ou par des études scientifiques récentes. Les stocks concernés sont celui du merlu, de la sardine, du rouget barbet, de l’anchois, de la crevette rouge et du gobie. Pour les 8 autres pêcheries du projet, pour lesquelles il n’existe pas d’évaluation de stock officielle, les auditeurs ont utilisé un outil d’analyse des risques développé par le MSC.

L’état des stocks de ces 14 pêcheries est globalement préoccupant. Seul un stock a un état satisfaisant pour assurer sa pérennité sur le long terme. Pour le reste le niveau requis par le référentiel MSC n’est pas atteint et ce pour plusieurs raisons : manque de connaissances données peu fiables ou encore surexploitation du stock. Un des principaux enjeux de la prochaine étape du projet sera de proposer des actions pour améliorer la connaissance et la situation de ces stocks.

Bien qu’un cadre de gestion existe, des objectifs spécifiques aux pêcheries (en relation avec les stocks et les considérations de l’écosystème) font défaut. La Politique Commune de la Pêche européenne et sa déclinaison pour la Méditerranée constituent le cadre global et définissent des objectifs sur le long terme. Cependant, l’absence de règles de gestion spécifiques pour certains engins de pêche utilisés en Méditerranée au niveau européen ou même national est un frein pour une pêche durable. Si certaines pêcheries ne sont pas toujours encadrées spécifiquement, d’autres pêcheries dépendent de plans de gestion comme les pêcheries de crevette rose, d’anchois et de merlu, ou de cogestion, comme la pêcherie de gobie. L’application des règles et le contrôle des captures, le respect des tailles minimum et le système de déclaration sont des points majeurs d’amélioration qui ont été soulignés par les auditeurs dans chaque pays.

Enfin, le manque, l’hétérogénéité et les difficultés d’accès aux données restent les principales préoccupations pour améliorer la situation car la connaissance est un point clé pour mener à bien une gestion durable des pêches.
 

Des résultats encourageants pour la préservation des écosystèmes méditerranéens

Durant les pré-évaluations, les impacts de plusieurs engins de pêche sur les écosystèmes ont été analysés : le pot, la boite portugaise, la senne tournante, la senne de plage, le chalut, la palangre, le filet maillant, la nasse ou encore la drague à main.

Dans la plupart des cas, les pêcheries analysées ont été jugées sélectives et/ou ayant un faible impact sur les écosystèmes marins. L’existence de mesures de gestion comme des fermetures temporaires ou géographiques de la pêche, des régulations sur la taille minimum, sur les engins et techniques de pêche sont un atout de nombreuses pêcheries. L’utilisation d’engins de pêche ayant un impact sur les fonds marins est interdite sur les habitats benthiques et vulnérables, comme par exemple sur les herbiers de posidonie et les habitats coralligènes. Il existe aussi plus 600 aires marines protégées en Méditerranée où la pêche commerciale est régulée ou interdite et où des programmes de recherche contribuent à améliorer la connaissance sur la biologie et l’écologie de nombreuses espèces.
 

Prochaine étape : des plans d’action à construire

Lors de la prochaine étape du projet Medfish, l’objectif est de travailler avec les parties prenantes concernées (professionnels de la pêche et du marché, administration, scientifiques, ONG, etc.) pour formuler les actions à mettre en œuvre afin de combler les lacunes identifiées dans ces 14 analyses. Cette prochaine étape permettra de catalyser les améliorations au sein de groupes de travail et faciliter des partenariats entre les parties prenantes pour mettre en œuvre sur le terrain des plans d’action et avancer ensemble vers la durabilité.

Isabelle Autissier, présidente du WWF France : « Le projet Medfish, notamment cette phase d’élaboration de plans d’actions, est d’une envergure importante à l’échelle de la Méditerranée française et espagnole. C’est un processus participatif, nous travaillons aux côtés des petits pêcheurs de Méditerranée et de toutes les parties prenantes afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques mais aussi des hommes et métiers qui en dépendent. »

Le projet Medfish
Le WWF et le MSC ont lancé en septembre 2015 le projet Medfish. Cette initiative commune a pour objectif d’analyser en profondeur des pêcheries méditerranéennes françaises et espagnoles en utilisant le Référentiel Pêcheries du MSC pour évaluer leur durabilité. Ce projet s’inscrit dans les engagements du WWF et du MSC pour la pêche durable en Méditerranée et a pour ambition d’inspirer des initiatives similaires dans d’autres pays. Le projet Medfish a été rendu possible grâce au généreux soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso, du Resources Legacy Fund et de la Fondation Adessium.

Les 7 pêcheries sélectionnées en France :
–    Poulpe au pot et à la boite portugaise du Golfe du Lion
–    Sardine à la senne tournante et senne de plage du Golfe du Lion
–    Merlu au chalut du Golfe du Lion
–    Denti à la palangre de Corse
–    Bar et dorade royale aux filets du Golfe du Lion
–    Noisette de Méditerranée (nasse changeante) à la nasse du Golfe du Lion
–    Telline à la drague à main du Golfe du Lion

Les 7 pêcheries sélectionnées en Espagne :
–    Crevette rouge au chalut de Palamós
–    Gobie transparent à la senne des îles Baléares
–    Merlu au chalut du Golfe du Lion
–    Crevette soldat/crevette grise (quisquilla) à la nasse de Motril et autres ports
–    Rouget barbet au chalut de Villajoyosa, Santa Pola et autres ports
–    Anchois à la senne de Caleta de Velez et autres ports
–    Crevette caramote au filet piège (charamita) de la Mer Menor
 

Relever les défis de la pêche en Méditerranée : les pêcheurs acteurs d’une pêche durable

Pêche sur les côtes méditerranéennes<br />© Meridith Kohut / WWF-USDans le cadre du Projet Medfish porté par le WWF et le MSC, des équipes d’experts indépendants (SAI Global en France et Acoura Marine en Espagne) ont mené, de mai 2016 à février 2017, des pré-évaluations selon le Référentiel de pêche durable du MSC de 7 pêcheries françaises et 7 espagnoles. Ce travail a permis d’identifier leurs points positifs et les axes d’amélioration sur lesquels travailler en groupes collaboratifs pour l’élaboration de plans d’action spécifiques pour une pêche durable.  

Les différentes pressions anthropiques, la fragilité du milieu naturel et des stocks halieutiques (93% des stocks halieutiques examinés sont surexploités) mais aussi le manque de données rendent la situation actuelle de la mer Méditerranée d’autant plus préoccupante qu’elle fait vivre une communauté importante de pêcheurs artisans. À l’échelle européenne, la prise de conscience est plus que d’actualité : le 30 mars dernier, la déclaration de Malte MedFish4Ever a été signée par l’Union Européenne et sept autres pays riverains de la Méditerranée pour une meilleure connaissance des ressources et leur préservation en Méditerranée. C’est dans cette même optique que le Projet Medfish a été lancé en septembre 2015 pour faciliter l’accès des pêcheries méditerranéennes à la durabilité, après une analyse détaillée de leurs pratiques.

Pour mener à bien cette analyse et les pré-évaluations des 14 pêcheries du projet Medfish, les équipes d’experts indépendants se sont basées sur un ensemble de données initialement récoltées auprès des professionnels de la pêche (organisations de producteurs, comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins, cofradias…), des scientifiques et de l’administration. Des visites de chaque pêcherie ont permis de compléter l’ensemble des connaissances collectées sur l’historique des pêcheries, les pratiques de pêche, le statut du stock ciblé et celui des espèces accessoires, les réglementations, les impacts potentiels sur les différentes composantes de l’écosystème, le rôle des organisations impliquées dans la gestion, le système de surveillance et le cadre de gestion général et spécifique à chaque pêcherie.

Edouard Le Bart, directeur du programme MSC France : « La pêche durable en Méditerranée est un défi de taille qu’il faut relever. La Commission Européenne, les instances nationales, des organisations environnementales et autres acteurs de la filière nous alertent sur la situation et des initiatives positives voient le jour. Avec le projet Medfish, les professionnels de la pêche sont les premiers acteurs de ce changement qui passera par des points d’amélioration identifiés autour de l’exploitation des stocks de poisson, les systèmes de gestion des pêcheries et la qualité des données. »
 

Les principaux défis à relever pour améliorer la durabilité des pêcheries méditerranéennes

Les pré-évaluations ont permis d’affiner les domaines dans lesquels des améliorations étaient nécessaires pour assurer la durabilité à long terme des pêcheries analysées.

Sur les 14 pêcheries analysées, seules 6 d’entre elles bénéficient d’évaluations de stocks réalisées par la Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée, le comité scientifique, technique et économique de la pêche de la Commission Européenne ou par des études scientifiques récentes. Les stocks concernés sont celui du merlu, de la sardine, du rouget barbet, de l’anchois, de la crevette rouge et du gobie. Pour les 8 autres pêcheries du projet, pour lesquelles il n’existe pas d’évaluation de stock officielle, les auditeurs ont utilisé un outil d’analyse des risques développé par le MSC.

L’état des stocks de ces 14 pêcheries est globalement préoccupant. Seul un stock a un état satisfaisant pour assurer sa pérennité sur le long terme. Pour le reste le niveau requis par le référentiel MSC n’est pas atteint et ce pour plusieurs raisons : manque de connaissances données peu fiables ou encore surexploitation du stock. Un des principaux enjeux de la prochaine étape du projet sera de proposer des actions pour améliorer la connaissance et la situation de ces stocks.

Bien qu’un cadre de gestion existe, des objectifs spécifiques aux pêcheries (en relation avec les stocks et les considérations de l’écosystème) font défaut. La Politique Commune de la Pêche européenne et sa déclinaison pour la Méditerranée constituent le cadre global et définissent des objectifs sur le long terme. Cependant, l’absence de règles de gestion spécifiques pour certains engins de pêche utilisés en Méditerranée au niveau européen ou même national est un frein pour une pêche durable. Si certaines pêcheries ne sont pas toujours encadrées spécifiquement, d’autres pêcheries dépendent de plans de gestion comme les pêcheries de crevette rose, d’anchois et de merlu, ou de cogestion, comme la pêcherie de gobie. L’application des règles et le contrôle des captures, le respect des tailles minimum et le système de déclaration sont des points majeurs d’amélioration qui ont été soulignés par les auditeurs dans chaque pays.

Enfin, le manque, l’hétérogénéité et les difficultés d’accès aux données restent les principales préoccupations pour améliorer la situation car la connaissance est un point clé pour mener à bien une gestion durable des pêches.
 

Des résultats encourageants pour la préservation des écosystèmes méditerranéens

Durant les pré-évaluations, les impacts de plusieurs engins de pêche sur les écosystèmes ont été analysés : le pot, la boite portugaise, la senne tournante, la senne de plage, le chalut, la palangre, le filet maillant, la nasse ou encore la drague à main.

Dans la plupart des cas, les pêcheries analysées ont été jugées sélectives et/ou ayant un faible impact sur les écosystèmes marins. L’existence de mesures de gestion comme des fermetures temporaires ou géographiques de la pêche, des régulations sur la taille minimum, sur les engins et techniques de pêche sont un atout de nombreuses pêcheries. L’utilisation d’engins de pêche ayant un impact sur les fonds marins est interdite sur les habitats benthiques et vulnérables, comme par exemple sur les herbiers de posidonie et les habitats coralligènes. Il existe aussi plus 600 aires marines protégées en Méditerranée où la pêche commerciale est régulée ou interdite et où des programmes de recherche contribuent à améliorer la connaissance sur la biologie et l’écologie de nombreuses espèces.
 

Prochaine étape : des plans d’action à construire

Lors de la prochaine étape du projet Medfish, l’objectif est de travailler avec les parties prenantes concernées (professionnels de la pêche et du marché, administration, scientifiques, ONG, etc.) pour formuler les actions à mettre en œuvre afin de combler les lacunes identifiées dans ces 14 analyses. Cette prochaine étape permettra de catalyser les améliorations au sein de groupes de travail et faciliter des partenariats entre les parties prenantes pour mettre en œuvre sur le terrain des plans d’action et avancer ensemble vers la durabilité.

Isabelle Autissier, présidente du WWF France : « Le projet Medfish, notamment cette phase d’élaboration de plans d’actions, est d’une envergure importante à l’échelle de la Méditerranée française et espagnole. C’est un processus participatif, nous travaillons aux côtés des petits pêcheurs de Méditerranée et de toutes les parties prenantes afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques mais aussi des hommes et métiers qui en dépendent. »

Le projet Medfish
Le WWF et le MSC ont lancé en septembre 2015 le projet Medfish. Cette initiative commune a pour objectif d’analyser en profondeur des pêcheries méditerranéennes françaises et espagnoles en utilisant le Référentiel Pêcheries du MSC pour évaluer leur durabilité. Ce projet s’inscrit dans les engagements du WWF et du MSC pour la pêche durable en Méditerranée et a pour ambition d’inspirer des initiatives similaires dans d’autres pays. Le projet Medfish a été rendu possible grâce au généreux soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso, du Resources Legacy Fund et de la Fondation Adessium.

Les 7 pêcheries sélectionnées en France :
–    Poulpe au pot et à la boite portugaise du Golfe du Lion
–    Sardine à la senne tournante et senne de plage du Golfe du Lion
–    Merlu au chalut du Golfe du Lion
–    Denti à la palangre de Corse
–    Bar et dorade royale aux filets du Golfe du Lion
–    Noisette de Méditerranée (nasse changeante) à la nasse du Golfe du Lion
–    Telline à la drague à main du Golfe du Lion

Les 7 pêcheries sélectionnées en Espagne :
–    Crevette rouge au chalut de Palamós
–    Gobie transparent à la senne des îles Baléares
–    Merlu au chalut du Golfe du Lion
–    Crevette soldat/crevette grise (quisquilla) à la nasse de Motril et autres ports
–    Rouget barbet au chalut de Villajoyosa, Santa Pola et autres ports
–    Anchois à la senne de Caleta de Velez et autres ports
–    Crevette caramote au filet piège (charamita) de la Mer Menor
 

Election présidentielle 2017 : Nicolas Dupont-Aignan répond aux questions de la communauté du WWF France

Nicolas Dupont-Aignan face à la communauté du WWF France le 7 avril 2017<br />© Thibault SavaryDepuis plusieurs semaines, le WWF organise des #PandaLive pour permettre à sa communauté d’interpeller les candidats à la présidentielle pendant près d’une heure sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.

Plusieurs candidats ont déjà répondu en direct et sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France : Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche !, le 9 février, Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts, le 22 février et Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise, le 27 mars.

 

Prochain #PandaLive le 7 avril avec Nicolas Dupont-Aignan

Le 7 avril prochain, à 11h, ce sera au tour de Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France, de se prêter à l’exercice.

Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat via l’adresse email pandalive@wwf.fr.

 « Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.» – Pascal Canfin, directeur général du WWF France

Informations pratiques :
•    Pour envoyer les questions aux candidats en amont : pandalive@wwf.fr
•    Pour envoyer les questions aux candidats en direct : la page Facebook et le compte Twitter du WWF France.
•    Chaque utilisateur Facebook aura la possibilité de « Partager » le #PandaLive sur son compte.

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Emmanuel Macron :
•    Le #PandaLive complet
•    L’essentiel du #PandaLive

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Yannick Jadot :
•    Le #PandaLive complet
•    L’essentiel du #PandaLive

Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Jean-Luc Mélenchon :
•    Le #PandaLive complet
•    L’essentiel du #PandaLive

Election présidentielle 2017 : Nicolas Dupont-Aignan répond aux questions de la communauté du WWF France

Nicolas Dupont-Aignan face à la communauté du WWF France le 7 avril 2017<br />© Thibault SavaryDepuis plusieurs semaines, le WWF organise des #PandaLive pour permettre à sa communauté d’interpeller les candidats à la présidentielle pendant près d’une heure sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.

Plusieurs candidats ont déjà répondu en direct et sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France : Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche !, le 9 février, Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts, le 22 février et Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise, le 27 mars.

 

Prochain #PandaLive le 7 avril avec Nicolas Dupont-Aignan

Le 7 avril prochain, à 11h, ce sera au tour de Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France, de se prêter à l’exercice.

Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat via l’adresse email pandalive@wwf.fr.

 « Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.» – Pascal Canfin, directeur général du WWF France

Informations pratiques :
•    Pour envoyer les questions aux candidats en amont : pandalive@wwf.fr
•    Pour envoyer les questions aux candidats en direct : la page Facebook et le compte Twitter du WWF France.
•    Chaque utilisateur Facebook aura la possibilité de « Partager » le #PandaLive sur son compte.

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Élections présidentielles 2017 : que propose Benoît Hamon pour la nature ?

Consultez les réponses du candidat au questionnaire LPO « Feriez-vous un bon président pour la nature ? ».


image actu questionnaire

Que propose Benoît Hamon pour stopper l’artificialisation ?

Engager une politique d’aménagement du territoire pour enrayer la consommation des espaces agricoles et naturels : équilibre ville/campagne, interdiction des projets photovoltaïques sur les terrains naturels et agricoles, classement en forêt de protection des forêts périurbaines, notamment en Ile-de-France, reconquête de 10 000 hectares de prairies naturelles…

Que propose Benoît Hamon pour une PAC compatible avec les enjeux écologiques ?

Faire peser tout le poids de la France dans les négociations pour obtenir une PAC ambitieuse pour la santé de tous et la biodiversité.

Que propose Benoît Hamon pour compléter le réseau d’espaces naturels protégés ?

Créer de nouveaux parcs nationaux dont un en zone humide, et 20 nouvelles réserves naturelles durant le mandat pour atteindre cet objectif, en maintenant le rôle de l’État.

Que propose Benoît Hamon pour conforter le droit de l’environnement et réformer les études d’impact ?

Stopper la régression du droit de l’environnement, notamment en confortant les lois Montagne et Littoral, et réviser le décret sur les études d’impact pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux pour tous les projets.

Que propose Benoît Hamon pour lutter contre la fragmentation par les réseaux de transport ?

Rétablir une écotaxe sur les transports de marchandises sur route, développer significativement le transport de marchandises par voies ferrées.

Que propose Benoît Hamon pour protéger les haies bocagères indigènes et les arbres isolés patrimoniaux ?

Créer un régime général protecteur des haies patrimoniales. Les haies, fossés, murets et autres éléments topographiques sont extrêmement importants pour la biodiversité. La conditionnalité des aides publiques en faveur du maintien de ces éléments doit être renforcée.

Que propose Benoît Hamon pour veiller au respect des oiseaux et chauves-souris lors du développement des parcs éoliens ?

Préconiser les économies d’énergie, la diversification des productions et le raccourcissement des circuits entre production et consommation. Proscrire les implantations de parcs éoliens et autres aménagements lourds artificialisant ou créant des obstacles aux circulations écologiques en zones de protection spéciale (ZPS pour les oiseaux) et zones spéciales de conservation (ZSC pour les chauves-souris). L’énergie éolienne est un enjeu important si nous souhaitons atteindre les objectifs fixés en terme de transition énergétique. Néanmoins, les projets d’énergie renouvelable doivent être vertueux en terme de préservation de la biodiversité. Opposer énergie et biodiversité n’aurait aucun sens.

Que propose Benoît Hamon pour résorber la pollution d’origine agricole ?

Je sanctuariserai les biens commun en inscrivant leur protection dans la Constitution. Nous devons protéger l’eau, l’air et la terre, ainsi que la biodiversité contre toute dégradation ou risque de captation privée. Face au marché qui privilégie leur exploitation à court-terme, les Etats doivent être les garants de la protection des ressources naturelles et les citoyens les vigies de cette protection. Je ferai du programme « 4 pour 1 000 » une priorité pour réorienter les flux financiers disponibles pour le changement climatique, au bénéfice des sols. J’interdirai immédiatement les pesticides dangereux et les perturbateurs endocriniens pour prévenir les effets nocifs de ces substances sur notre santé et sur nos sols. J’appliquerai le principe de précaution : je retirerai les autorisations de tous les pesticides dangereux. Au niveau européen, nous labelliserons les pesticides pour conditionner les subventions de la PAC au respect de hautes exigences en la matière.

Que propose Benoît Hamon pour accélérer la transition écologique de l’agriculture ?

Nous devons accélérer la transition environnementale et agro-écologique afin de répondre aux interrogations sociétales et aux inquiétudes qui se traduisent par une défiance de plus en plus grande des Français à l’égard des agriculteurs et de notre politique agricole. Si l’agriculture est un secteur particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique, ils peuvent cependant participer activement à lutter contre celui-ci et à protéger l’environnement. Je développerai une politique agricole, alimentaire et forestière qui contribue à un monde à -2°C. La réponse aux défis climatiques et environnementaux implique un changement de modèle de développement agricole. J’accompagnerai les agriculteurs dans cette transition et donnerai les moyens à la recherche agronomique pour qu’elle soit au rendez-vous de cette mutation.

Que propose Benoît Hamon pour résorber la pollution des milieux naturels et rivières par le plomb ?

Imposer le remplacement des munitions au plomb puisque cela est techniquement possible et financièrement sans impact pour les pratiquants.

Que propose Benoît Hamon pour évaluer correctement l’impact des pesticides ?

Intervenir tant à l’échelle nationale (parlementaires / ANSES) qu’européenne (parlementaires / EFSA), afin que les pratiques scientifiques académiques efficaces existantes soient mises en œuvre par l’OCDE pour l’évaluation des risques des produits phytopharmaceutiques et que les travaux des sciences académiques soient systématiquement pris en compte dans l’évaluation des risques

Que propose Benoît Hamon pour revenir sur les dernières autorisations les plus dommageables à la biodiversité ?

Revenir sur ces décisions.

Que propose Benoît Hamon pour retirer les oiseaux en mauvais état de conservation des espèces chassables ?

Retirer de la liste des espèces chassables toutes les espèces d’oiseaux et de mammifères en mauvais état de conservation ou instaurer une suspension provisoire de leur chasse par des moratoires prévus par les articles L 424-1 et R 424-14 du code de l’environnement.

Que propose Benoît Hamon pour mettre fin aux chasses non sélectives ?

Faire interdire le piégeage non sélectif.

Que propose Benoît Hamon pour restreindre la pratique de la chasse la nuit et le dimanche ?

Instaurer une journée sans chasse pour permettre à chacun de profiter de la nature en toute sécurité et supprimer la chasse de nuit.

Que propose Benoît Hamon pour évaluer les incidences de la chasse dans les espaces naturels protégés au titre de Natura 2000 ?

Intégrer la chasse dans la liste nationale des activités soumises à une évaluation Natura 2000 (R 414-19 CE).

Que propose Benoît Hamon pour développer les Plan nationaux d’action ?

Développer les PNA et renforcer les moyens financiers qui leur sont dédiés.

Organiser l’accueil des animaux issus du trafic sur les principaux points d’entrée du territoire, aéroports et ports ?

Renforcer l’action de la douane pour l’application de la Cites et obliger les principaux points d’entrée concernés, a minima les dix plus gros aéroports, et les ports du Havre et de Marseille, de se doter de structures d’accueil des espèces issues du trafic.

Que propose Benoît Hamon pour mettre fin aux subventions néfastes à la biodiversité et conditionner les aides de l’État à la prise en compte des enjeux écologiques ?

Réactiver l’écotaxe poids lourds, revoir les aides à la construction du neuf sur du foncier agricole ou naturel, néfastes à l’environnement, moduler le taux de la taxe d’aménagement au profit des activités sobres en consommation d’espace et supprimer l’exonération pour celles à fort impact, revoir les aides à l’agriculture intensive, à la surexploitation de la mer et des stocks halieutiques, relever les redevances insuffisantes pour exploiter le domaine public et la ressource en eau, influencer positivement la PAC à l’occasion de la prochaine réforme.

Que propose Benoît Hamon pour taxer les prélèvements des ressources et les affecter à la protection de la biodiversité ?

Il faut de manière générale basculer la fiscalité qui pèse aujourd’hui sur le travail vers les activités polluantes ou impactant la biodiversité. L’idée est de proposer une transition sans fiscalité additionnelle tout réorientant notre modèle économique aujourd’hui prédateur envers le patrimoine naturelle.

Que propose Benoît Hamon pour mettre en place une fiscalité au profit de la biodiversité ?

Engager une réforme de la fiscalité sur le patrimoine naturel, prenant exemple sur la fiscalité sur le patrimoine culturel, pour soutenir et encourager les détenteurs d’espaces naturels et de biodiversité à les conserver et à les entretenir. Créer une incitation fiscale pour encourager la création d’obligations réelles environnementales prévues par la loi pour la reconquête de la biodiversité de juillet 2016.

Que propose Benoît Hamon pour organiser la prise en charge des dégâts causés par la faune protégée ?

Mettre en place les conditions d’une prise en charge des éventuels dégâts, après vérification, par les assurances, comme c’est le cas pour les événements climatiques.

Que propose Benoît Hamon pour soutenir les associations au-delà de la gestion de projets publics ?

Considérer les associations au-delà de leur capacité à mener à bien des projets, comme des leviers pour mobiliser la société sur des sujets d’intérêt général, en finançant aussi la vie associative (gouvernance, démocratie participative, formation des bénévoles, soutien à des projets innovants…).

Que propose Benoît Hamon pour faciliter la collecte de fonds privés ?

J’augmenterai les subventions aux mouvements associatifs et d’éducation populaire.

Que propose Benoît Hamon pour développer l’éducation à la nature ?

Autre : Notre époque est caractérisée par une déconnection (des enfants comme des adultes) avec la Nature. Difficile de protéger une Nature que l’on met de plus en plus à distance. L’éducation à l’environnement est donc un enjeu prioritaire et doit être orienté prioritairement vers cette nécessaire reconnexion entre le vivant qui nous entoure.

Que propose Benoît Hamon pour développer la connaissance naturaliste sur tout le territoire national

Dégager les budgets supplémentaires nécessaires, soit a minima 17 M€ par an sans compter les outre-mers (2), pour une politique ambitieuse de développement de la connaissance.

Que propose Benoît Hamon pour étendre à l’animal sauvage même non captif la notion de sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux

Consacrer juridiquement la sensibilité de l’animal sauvage au même titre que l’animal domestique, celle du renard comme celle du chien, celle du serin cini comme celle du canari et réprimer les sévices graves et les actes de cruauté dont ils sont victimes.

Que propose Benoît Hamon pour limiter la taille des élevages hors sols ?

Limiter la taille des élevages industriels, renforcer leurs contrôles et obliger à la traçabilité des produits avec un signe de reconnaissance afin de permettre aux Français de se détourner de ce genre de produits non éthiques.

Que propose Benoît Hamon pour Interdire la chasse des mammifères en période de dépendance des jeunes ?

Mettre fin à la pratique de la chasse des mammifères dont les jeunes sont en période de dépendance.

Que propose Benoît Hamon pour développer la recherche appliquée pour gérer les épizooties ?

Encourager la recherche et les expertises de l’Anses pour la mise en œuvre de solutions pérennes, dont la vaccination, comme ce fut le cas pour éradiquer la rage en moins de deux ans grâce à la vaccination des renards.

Que propose Benoît Hamon pour permettre à l’Agence française pour la biodiversité d’atteindre ses objectifs ?

Intégrer l’ONCFS et l’ONF à l’AFB, développer un réseau d’agences régionales sur tout le territoire en association État/collectivités, et dégager les moyens financiers nécessaires à leur fonctionnement par une taxation sur les prélèvements (chasse, pêche, granulats, sports de nature…)

Que propose Benoît Hamon pour finaliser et suivre les indicateurs de la SNB ?

Finaliser la Stratégie nationale pour la biodiversité en faisant quantifier les objectifs, en leur affectant des indicateurs, et en déployant les moyens de les atteindre avant 2020

Que propose Benoît Hamon pour se doter de structures d’évaluation indépendantes ?

Constituer une autorité experte indépendante au niveau départemental, chargée d’examiner les projets et de donner un avis conformément au droit européen.

Que propose Benoît Hamon pour réorganiser la gouvernance en faveur des enjeux écologiques ?

Redonner un poids majoritaire dans les instances dédiées à la biodiversité aux organismes dont c’est la vocation, et les inviter de manière plus systématique dans les instances dédiées à des activités économiques ayant un fort impact sur la biodiversité.

Que propose Benoît Hamon pour renforcer la professionnalisation de la biodiversité ?

Structurer une filière professionnelle des métiers de la biodiversité a minima en modernisant les outils de suivi, au mieux en créant une branche professionnelle.

Que propose Benoît Hamon pour la mise en place d’une formation initiale supérieure en écologie pour les fonctionnaires de l’État et des collectivités ?

Créer une École nationale supérieure en écologie pour la formation des fonctionnaires de l’État distincte des filières classiques de l’agriculture et des Ponts et Chaussées.

En tant que Président(e) quelle sera votre propre citation ?

« L’ambition écologique ne peut plus être le supplément d’âme d’une politique qui cherche à se donner bonne conscience. L’urgence environnementale se conjugue malheureusement au pluriel : dégradation de notre cadre de vie qui impacte notre santé, destruction de nos richesses communes, l’eau, les sols, la biodiversité ; hausse des inégalités et épuisement de nos ressources. Autant de problématiques qui nécessitent une réponse commune et ferme. Je porterai l’ambition claire d’un environnement sûr, d’un monde solidaire et d’une planète

Consultations publiques : Opposez-vous à la chasse !

La nouvelle saison de chasse est en préparation ! Déjà, certains préfets soumettent à la consultation du public leurs projets d’arrêtés fixant les conditions d’exercice de ce loisir mortifère. L’ASPAS vous […]

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PIGEON A COURONNE BLANCHE : Annulation de sa chasse pour la saison 2016/2017

Le Tribunal administratif de Basse-Terre, dans son jugement n°1600703 du 30 mars 2017, annule les arrêtés du préfet de la Guadeloupe du 23 juin 2016 en ce qu’ils autorisent la […]

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80 Associations De Tous Horizons Unissent Leur Voix Pour Faire L’appel Des Solidarités

Appel des Solidarités<br />© Appel des Solidarités

Et si nous n’attendions plus un homme ou une femme providentiels pour nous accorder sur l’essentiel ? Et si en 2017 les solidarités devenaient un impératif pour les prochain.e.s locataires de l’Elysée et de l’Assemblée ? Et si « 5 caps des Solidarités » fixés par les ONG constituaient un référentiel dans lequel devront s’inscrire dorénavant les politiques publiques ?

 

Et si nous étions des millions a répondre présent ? #RÉPONDONSPRÉSENT

Parce que les crises que nous traversons sont toutes liées à un déficit de solidarité, qu’elles ne pourront se résoudre que par plus de solidarité, pour la première fois, 80 associations – du social, de l’écologie, de la solidarité internationale, de l’éducation, de la démocratie, du monde agricole, des quartiers populaires, de la défense des droits de tous, et de l’égalité, du handicap, de la jeunesse, pour la santé, et la protection animale – ont décidé d’unir leur voix.

Unir leur voix pour dominer le brouhaha ambiant. Unir leur voix pour faire, haut et fort, l’Appel des Solidarités. Pour que sortent de leur réserve toutes celles et ceux fier.e.s d’être généreux.ses et solidaires. Qu’elles et ils lèvent le doigt et élèvent la voix jusqu’à imposer un changement de cap(s). En répondant PRESENT! sur www.appel-des-solidarites.fr ou gratuitement par SMS au 32321 en tapant le mot PRESENT!

Aujourd’hui, en France : 1 jeune sur 5 vit sous le seuil de pauvreté, on dénombre 600 000 logements indignes, 12 millions de personnes touchées par le handicap, on ingère 128 résidus chimiques en moyenne chaque jour à travers notre alimentation, il existe 26% d’écart de salaire entre les femmes et les hommes, 3% des député.e.s issu.e.s des rangs employés et ouvriers alors qu’ils représentent la moitié de la population active.

Et dans le monde : 24 307 espèces de plantes et d’animaux en danger de disparition imminente, 4 742 personnes noyées en traversant la Méditerranée en 2016, 7,6 millions d’enfants meurent dans le monde chaque année de maladies faciles à prévenir ou à soigner…

Des chiffres plus effrayants les uns que les autres et pourtant devenus banals. Des réalités a priori sans rapport qui ont pourtant un point commun : le déficit de solidarité.

 

Un appel pour mettre les solidarites au coeur des politiques publiques

Parce que l’heure est grave, que les crises se conjuguent pour mieux s’accentuer, que menace le repli sur soi et chez soi, les associations rassemblent de plus en plus leurs forces.

Dans la continuité du cri du coeur lancé à l’occasion de l’anniversaire de la mort de l’Abbé Pierre, 80 associations ont décidé d’unir leur voix pour faire l’Appel. Un Appel pour compter toutes celles et ceux qui veulent imprimer durablement les solidarités dans l’ADN d’une démocratie en manque de repères. Un appel pour construire l’avenir sur un socle de fondamentaux partagé par une France invisible et généreuse qui agit déjà au quotidien. Un Appel pour imposer « 5 caps des Solidarités » et en faire la boussole des futures politiques publiques.

Il ne s’agit pas seulement de se décréter solidaire mais bien d’en réunir les préalables.

La solidarité est avec toutes et tous sans exception, elle est économique et fiscale, elle est avec la nature et les générations futures, elle est avec les plus pauvres, les discriminé.e.s ; elle est avec celles et ceux qui ne sont pas entendu.e.s ; elle est avec tous les peuples. Autant de thèmes et de réalités qui semblent éloignés mais qui sont au contraire totalement liés.

Pour montrer que cette nouvelle donne est possible, les associations mettent en avant 500 premières propositions et initiatives à découvrir sur le site de la campagne et invitent tou.te.s les citoyen.e.s à imaginer comment aller plus loin grâce à une consultation organisée avec Make.org.

 

Une campagne d’interpellation du public, pas des candidat.e.s

Il ne s’agit pas d’interpeller les candidat.e.s comme les enfants tirent sur la manche d’un adulte mais bien de leur donner un cap, un mandat « impératif ».

Pour l’imposer, il faut peser et pour peser il faut se compter. A travers cette campagne, les associations offrent aux citoyennes et aux citoyens, quelle que soit leur appartenance politique, un cadre non-partisan pour se manifester, s’exprimer et revendiquer leur volonté de changement, leur envie de façonner une France plus solidaire.

 

Et dans un an : le rappel des solidarités

Jusque-là, les ONG étaient régulièrement convoquées par le gouvernement. Il est temps d’inverser le rapport de force.

En 2018, ce sont elles qui convoqueront les responsables politiques pour faire le bilan des progressions et régressions sur les 5 caps.

Dès la rentrée parlementaire 2017, les associations remettront aux député.e.s les centaines de propositions associatives et citoyennes pour y parvenir.

 

Un mot d’ordre « Présent ! » et un symbole, l’index levé

Chaque cause a son symbole qui l’incarne, lui permet d’exister dans l’imaginaire collectif, d’affirmer des valeurs, de contribuer à l’émergence d’une idée.

Répondre PRESENT ! C’est aussi se rassembler autour d’un symbole : un index levé qui dit « je réponds à l’Appel, je suis et serais vigilant, intraitable sur la place des solidarités dans les orientations politiques ».