J-15 avant Earth Hour : en Outre-mer, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie se mobilisent !

EarthHour 2017 : Nouméa et la Nouvelle Calédonie s'engage aussi contre le dérèglement climatique. <br />© Nicolas Petit / WWF

Earth Hour (« 60 minutes pour la planète »), grande mobilisation internationale pour la planète, aura lieu samedi 25 mars 2017 à 20h30. Comme chaque année, les actions symboliques organisées dans les villes du monde entier, de New-York à Sydney en passant par Singapour, mettront en lumière la mobilisation croissante des citoyens, des associations, des entreprises, des villes et des communautés territoriales.

Pour cette édition 2017, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie ont à nouveau répondu présent.

 

En Guyane

 

En partenariat avec la Mairie de Cayenne et la Collectivité Territoriale de Guyane, le WWF proposera différentes animations :

  • l’extinction des lumières de la Mairie de Cayenne, de la Place des Palmistes et la Collectivité Territoriale de Guyane
  • l’exposition photographique « Cœur des Guyanes » portant sur les enjeux climatiques à la Mairie de Cayenne à partir d’aujourd’hui (10 mars)
  • une chronique quotidienne sur les gestes écologiques et des interviews sur les alternatives énergétiques en Guyane avec l’Association KULAFAYA ou encore Guyane Energie Climat
  • le flash mob Earth Hour au Marché de Cayenne, le 25 mars à 8h30
  • le mini-village Earth Hour qui présentera des informations et des animations autour des énergies renouvelables et de la mobilité durable, sur la Place des Palmistes le 25 mars entre 18h30 et 20h30
  • la Zumba du climat sur la Place des Palmistes le 25 mars à partir de 20h30.

Plus d’informations via Twitter ou auprès du WWF Guyane / guyane@wwf.fr / 05 94 31 38 28

 

En Nouvelle-Calédonie

Le WWF proposera :

  • une soirée festive à Nouméa, place de la Marne le 25 mars de 17h à 21h30, avec au programme : l’extinction de l’hôtel de ville des monuments de la place des Cocotiers, ainsi que 23 kilomètres de voiries pendant une heure (heure durant laquelle les citoyens seront invités à pédaler pour éclairer les mots « EH 2017 Nouméa ») et un « Village des Solutions » qui proposera des stands et animations
  • une extinction des lumières de l’hôtel de ville de plusieurs communes pendant une heure le 25 mars à 20h30 (Mont Dore, La Foa, Maré, Bourail, Farino, Koné et Koumac) et de l’éclairage public de Dumbéa
  • l’organisation de projections-débats autour de la série de reportages « Ma terre pour demain » mettant en scène des Calédoniens engagés présentant leurs solutions concrètes face au climat (Mont Dore, La Foa et commune de Maré)
  • la sensibilisation des élèves du collège Laura Boula de Lifou pour éteindre les lumières pendant une heure, avec la diffusion des documentaires « Ma terre pour demain » et le montage d’un film spécial Earth Hour réalisé par les élèves de la classe Euro
  • une soirée Earth Hour organisée par les Méridien Nouméa et Île des Pins ainsi que le Sheraton Déva (groupe Starwood), qui proposent l’extinction des lumières pendant une heure le 25 mars à 20h30 puis la diffusion de vidéos Earth Hour, des repas locaux, un cocktail spécial Earth Hour et des actions de sensibilisation pour les employés.

Plus d’informations via Facebook ou auprès du WWF Nouvelle-Calédonie / Hubert Géraux, responsable du bureau – hgeraux@wwf.nc / +687 27 50 25

À Paris, Anne Hidalgo, maire de la Ville de Paris et Pascal Canfin, directeur général du WWF France, éteindront la Tour Eiffel en présence des ambassadeurs de Paris 2024, candidature de Paris pour les prochaines Jeux Olympiques et Paralympiques.

Plus d’informations ici

Les déchets de pêche… mortels pour la faune sauvage !

Fils de pêche, plombs, leurres, hameçons… Les déchets de pêche piègent chaque année des milliers d’animaux avec des conséquences terribles et trop souvent fatales ! À l’occasion de l’ouverture de la pêche […]

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La France se dote d’une Stratégie nationale pour la mer et le littoral

Le WWF s'est fortement impliqué dans la rédaction de cette stratégie afin d'équilibrer enjeux économiques et environnementaux.<br />© Michel Gunther / WWF

La Stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML), adopté par décret publié le 24 février au Journal Officiel, a été présentée aujourd’hui en Conseil des Ministres.

Le WWF salue l’adoption de cette stratégie maritime par la France, pays présent dans toutes les régions océaniques du globe grâce à ses outremers et responsable d’un espace maritime de plus de 11 millions de kilomètres carrés.

Cette politique intégrée va donner un cadre à la planification de l’espace maritime qui démarre en France, comme dans tous les autres pays européens, et doit s’achever en 2021.

Pour le WWF, l’enjeu est de ne pas répéter en mer les erreurs commises dans l’aménagement du territoire terrestre.

La Stratégie nationale pour la mer et le littoral propose une vision d’avenir pour tous les acteurs du monde maritime, qu’il s’agisse des acteurs économiques, du monde de la recherche, de la société civile ou des acteurs publics.

Le WWF s’est fortement impliqué dans la rédaction de cette stratégie afin d’équilibrer enjeux économiques et environnementaux, notamment en Méditerranée où la pression des activités humaines est déjà particulièrement importante.

Le WWF s’est notamment mobilisé pour que des objectifs stratégiques de long terme figurent au premier plan de ce texte.

Aujourd’hui, la Stratégie nationale mer et littoral porte ainsi l’ambition :

  • de la transition écologique pour la mer et le littoral ;
  • de développement d’une économie bleue durable ;
  • du bon état écologique du milieu marin et de la préservation d’un littoral attractif ;
  • du rayonnement de la France.

Avancée importante, la Stratégie nationale pour la mer et le littoral donne une base juridique au moratoire annoncé en avril 2016 par Ségolène Royal sur la recherche d’hydrocarbures en Méditerranée, qu’il s’agisse des eaux territoriales ou de la zone économique exclusive, et l’étend à la façade atlantique du territoire métropolitain.

Même si l’on regrette vivement que la SNML maintienne la porte ouverte à l’exploration des hydrocarbures en outre-mer, où les enjeux notamment en Guyane sont très importants, il faut saluer cette extension qui contribuera à assurer la préservation de la biodiversité marine et à réduire les risques de dommages sur les écosystèmes fragiles de Méditerranée et de la façade atlantique.

Le WWF appelle le président de la République et, à défaut, son successeur à étendre le moratoire à l’ensemble des eaux sous juridiction française.

Saint-Piat (28), le 17 mars : C’est la fête à la grenouille !

Pour découvrir et protéger les grenouilles, les crapauds et autres amphibiens, petits et grands sont invités à une soirée festive. Pour animer cette soirée, une exposition, un buffet, une pièce […]

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Journée mondiale de la vie sauvage : le WWF revient sur les succès de l’année 2016

Pour la première fois dans l'histoire de la protection de l'environnement, le nombre de tigres vivant à l'état sauvage a augmenté<br />© David Lawson / WWF UK

La Journée mondiale de la vie sauvage est l’occasion de célébrer la vie des espèces de faune et de flore sauvages avec lesquelles nous partageons notre planète. Aujourd’hui, à l’occasion du troisième anniversaire de cette journée, le WWF revient sur cinq des plus beaux succès pour la vie sauvage de l’année 2016.

 

Cinq success stories pour la vie sauvage en 2016:

  • L’augmentation du nombre de tigres vivant à l’état sauvage pour la première fois dans l’histoire de la protection de l’environnement

  • Les pandas ne sont plus classés comme une espèce « en danger »

  • Le commerce du pangolin, animal le plus braconné au monde, est maintenant illégal

  • Une mobilisation pour les sites classés au Patrimoine mondial et les espèces emblématiques qu’ils abritent : les éléphants, les rhinocéros, les dauphins et les tortues marines

  • La Chine, qui abrite le plus grand marché domestique légal d’ivoire au monde, annonce sa fermeture d’ici la fin de l’année 2017

Le 27 octobre 2016, le WWF a révélé dans son rapport Planète Vivante 2016 que 67 % des espèces de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles pourraient disparaître d’ici 2020.

Entre 1970 et 2012, 58 % d’entre elles ont déjà  disparu. En surexploitant les ressources de la planète, l’Homme pousse progressivement les espèces vers l’extinction.

Margaret Kinnaird, Responsable de l’initiative Vie Sauvage au WWF:
 

« Nous sommes à un tournant pour un grand nombre des espèces les plus fragiles, menacées par l’activité humaine et notamment la crise actuelle du braconnage, les impacts du changement climatique et la destruction des habitats. Toutefois, malgré ces menaces, l’année 2016 a été marquée par de beaux succès pour la vie sauvage, succès qui resteront dans l’histoire de la protection de l’environnement. Le chemin est encore long mais les petites victoires, certes importantes, ne tiennent qu’à un fil. Il est primordial d’aller plus loin que les progrès réalisés ces douze derniers mois et de faire en sorte que cet élan soit partagé par le monde entier. L’édition 2018 de la Journée mondiale pour la vie sauvage devra faire écho à des progrès encore plus grands ! »
 

Les success stories de 2016 et 2017:

1/ Pour la première fois dans l’histoire de la protection de l’environnement, le nombre de tigres vivant à l’état sauvage a augmenté

En avril dernier, le nombre de tigres vivant à l’état sauvage enregistré s’élevait à 3 890 animaux, une augmentation record dans l’histoire de la préservation de cette espèce. En 2010, les estimations indiquaient qu’ils n’étaient que 3 200 à l’état sauvage.

​2/ Les pandas ne sont plus classés comme espèce « en danger »

En septembre dernier, l’UICN a annoncé que le panda géant passerait du statut « en danger » à « vulnérable » suite à une augmentation de 17 % en 10 ans de sa population. Cette évolution a souligné comment les efforts entrepris par les gouvernements et les communautés locales pouvaient contribuer à la préservation de la biodiversité. 

3/ Le commerce du pangolin, animal le plus braconné au monde, est maintenant illégal

A l’occasion de la conférence des parties sur le commerce illégal d’espèces sauvages (CdP17 de la CITES) qui a eu lieu en septembre dernier, les pays se sont mis d’accord pour renforcer la protection de l’animal le plus braconné au monde, le pangolin. Tout commerce légal de cette espèce a désormais pris fin grâce à un accord international qui permettra de protéger plus largement les espèces en danger critique d’extinction.
 
4/ Les sites classés au Patrimoine Mondial

La moitié des sites classés au Patrimoine mondial sont menacés par des activités industrielles telles que l’exploitation minière, le dragage ainsi que le forage pétrolier et gazier. Ces sites uniques abritent des espèces emblématiques menacées.

En octobre dernier, la barrière de corail du Belize qui abrite des dauphins et des tortues marines a obtenu un sursis concernant le projet de prospection sismique qui y était prévu et qui avait pour objectif d’explorer le pétrole en mer.

Le WWF reste mobilisé pour mettre un terme au braconnage des éléphants dans la réserve de gibier de Selous, l’une des plus grandes réserves sauvages en Afrique. En moins de 40 ans, elle a perdu environ 90 % de ses éléphants. A travers sa campagne, le WWF souhaite atteindre l’objectif zéro braconnage des éléphants à Selous d’ici 2018.
 
5/ La Chine, qui abrite le plus grand marché domestique légal d’ivoire au monde, annonce sa fermeture d’ici la fin de l’année 2017

En décembre dernier, la Chine est entrée dans l’histoire en annonçant sa volonté d’interdire le commerce intérieur de l’ivoire, s’engageant à fermer tous les marchés légaux d’ici fin 2017.  Il s’agira de la fin du premier marché mondial légal d’ivoire et constituera un tremplin pour davantage de mobilisation au niveau international. L’objectif étant de mettre un terme au braconnage de l’éléphant en Afrique où environ 20 000 éléphants sont tués illégalement chaque année.