Consultez les réponses du candidat au questionnaire LPO « Feriez-vous un bon président pour la nature ? ».
Le 18 mars 1967, le pétrolier géant « Torrey Canyon » heurtait le récif de Seven Stones et se déchirait, déversant dans la Manche quelques 120 000 tonnes de pétrole brut. Cette catastrophe écologique fut si tragique et si spectaculaire pour les écosystèmes qu’elle donna naissance à la désolante expression « marée noire ».
Ces premières naissances sont un souffle d’espoir pour ce rapace le plus menacé de France et dont la population a régressé en Espagne, espérons que d’autres suivront.
Dans le cadre des abattages autorisés chaque année par l’État, un 36ème loup vient d’être tué légalement jeudi 6 avril. C’est le 43ème loup en comptant les loups morts suite […]
Cet article On tue trop de loups en France mais Ségolène Royal en veut toujours plus ! est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.
Seuls onze pays sur les 28 pays membres de l’Union européenne se sont dotés en 2015 d’une stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l’horizon 2050. Et les stratégies qui ont été soumises sont de qualité très inégale. Ce sont les résultats du projet MaxiMiseR réalisé par le bureau des politiques européennes du WWF.
Dans le rapport disponible en ligne, le WWF a donc classé les stratégies bas-carbone des pays membres de l’UE en prenant en compte l’objectif de réduction des émissions pour 2050, le caractère réaliste, le niveau d’ambition des objectifs climat & énergie, la transparence des procédures, l’engagement politique ou encore le suivi des progrès réalisés.
La France arrive en tête du classement pour sa stratégie bas-carbone
C’est la France qui arrive en tête de ce classement avec une note de 78% devant le Royaume Uni (71%) et la Finlande (68%). Le WWF identifie deux points d’amélioration pour la France : son niveau d’ambition (son objectif de réduction des émissions (75% d’ici 2050) pourrait être revu à la hausse) et la transparence des procédures.
Pascal Canfin, directeur général du WWF France : « Nous nous réjouissons de voir que la France arrive en tête du classement des pays de l’UE et de leurs stratégies bas carbone grâce à sa loi sur la transition énergétique et les dispositifs associés. Cela renforce l’idée que le prochain gouvernement doit appliquer cette loi et non la remettre en cause. Nous rappelons néanmoins que de bons objectifs ne suffisent pas à eux seuls à faire une vraie politique ! Preuve en est le retard important que la France accuse dans le développement des énergies renouvelables. »
Chypre arrive à la dernière place, le pays n’ayant présenté qu’une ébauche de stratégie
Chypre figure à la dernière place avec une note de 25%, note qui s’explique en partie par le fait que le pays avait seulement présenté une ébauche de stratégie.
Imke Lübbeke, responsable Climat et Energie du bureau des politiques européennes du WWF : « Une bonne stratégie bas-carbone devrait être alignée sur les objectifs inscrits dans l’Accord de Paris et être également réalisable, transparente et développée avec les entreprises et la société civile. Quelques pays y parviennent, tout au moins partiellement et certains, comme l’Allemagne par exemple, ont déjà réalisé des mises à jour de leur stratégie, plus ambitieuses que la stratégie remise en 2015. D’autres, à l’inverse, ont encore beaucoup à faire ! »
Seuls onze pays sur les 28 pays membres de l’Union européenne se sont dotés en 2015 d’une stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour l’horizon 2050. Et les stratégies qui ont été soumises sont de qualité très inégale. Ce sont les résultats du projet MaxiMiseR réalisé par le bureau des politiques européennes du WWF.
Dans le rapport disponible en ligne, le WWF a donc classé les stratégies bas-carbone des pays membres de l’UE en prenant en compte l’objectif de réduction des émissions pour 2050, le caractère réaliste, le niveau d’ambition des objectifs climat & énergie, la transparence des procédures, l’engagement politique ou encore le suivi des progrès réalisés.
La France arrive en tête du classement pour sa stratégie bas-carbone
C’est la France qui arrive en tête de ce classement avec une note de 78% devant le Royaume Uni (71%) et la Finlande (68%). Le WWF identifie deux points d’amélioration pour la France : son niveau d’ambition (son objectif de réduction des émissions (75% d’ici 2050) pourrait être revu à la hausse) et la transparence des procédures.
Pascal Canfin, directeur général du WWF France : « Nous nous réjouissons de voir que la France arrive en tête du classement des pays de l’UE et de leurs stratégies bas carbone grâce à sa loi sur la transition énergétique et les dispositifs associés. Cela renforce l’idée que le prochain gouvernement doit appliquer cette loi et non la remettre en cause. Nous rappelons néanmoins que de bons objectifs ne suffisent pas à eux seuls à faire une vraie politique ! Preuve en est le retard important que la France accuse dans le développement des énergies renouvelables. »
Chypre arrive à la dernière place, le pays n’ayant présenté qu’une ébauche de stratégie
Chypre figure à la dernière place avec une note de 25%, note qui s’explique en partie par le fait que le pays avait seulement présenté une ébauche de stratégie.
Imke Lübbeke, responsable Climat et Energie du bureau des politiques européennes du WWF : « Une bonne stratégie bas-carbone devrait être alignée sur les objectifs inscrits dans l’Accord de Paris et être également réalisable, transparente et développée avec les entreprises et la société civile. Quelques pays y parviennent, tout au moins partiellement et certains, comme l’Allemagne par exemple, ont déjà réalisé des mises à jour de leur stratégie, plus ambitieuses que la stratégie remise en 2015. D’autres, à l’inverse, ont encore beaucoup à faire ! »
La LPO obtient une hausse des dommages et intérêts.
Dans le cadre du Projet Medfish porté par le WWF et le MSC, des équipes d’experts indépendants (SAI Global en France et Acoura Marine en Espagne) ont mené, de mai 2016 à février 2017, des pré-évaluations selon le Référentiel de pêche durable du MSC de 7 pêcheries françaises et 7 espagnoles. Ce travail a permis d’identifier leurs points positifs et les axes d’amélioration sur lesquels travailler en groupes collaboratifs pour l’élaboration de plans d’action spécifiques pour une pêche durable.
Les différentes pressions anthropiques, la fragilité du milieu naturel et des stocks halieutiques (93% des stocks halieutiques examinés sont surexploités) mais aussi le manque de données rendent la situation actuelle de la mer Méditerranée d’autant plus préoccupante qu’elle fait vivre une communauté importante de pêcheurs artisans. À l’échelle européenne, la prise de conscience est plus que d’actualité : le 30 mars dernier, la déclaration de Malte MedFish4Ever a été signée par l’Union Européenne et sept autres pays riverains de la Méditerranée pour une meilleure connaissance des ressources et leur préservation en Méditerranée. C’est dans cette même optique que le Projet Medfish a été lancé en septembre 2015 pour faciliter l’accès des pêcheries méditerranéennes à la durabilité, après une analyse détaillée de leurs pratiques.
Pour mener à bien cette analyse et les pré-évaluations des 14 pêcheries du projet Medfish, les équipes d’experts indépendants se sont basées sur un ensemble de données initialement récoltées auprès des professionnels de la pêche (organisations de producteurs, comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins, cofradias…), des scientifiques et de l’administration. Des visites de chaque pêcherie ont permis de compléter l’ensemble des connaissances collectées sur l’historique des pêcheries, les pratiques de pêche, le statut du stock ciblé et celui des espèces accessoires, les réglementations, les impacts potentiels sur les différentes composantes de l’écosystème, le rôle des organisations impliquées dans la gestion, le système de surveillance et le cadre de gestion général et spécifique à chaque pêcherie.
Edouard Le Bart, directeur du programme MSC France : « La pêche durable en Méditerranée est un défi de taille qu’il faut relever. La Commission Européenne, les instances nationales, des organisations environnementales et autres acteurs de la filière nous alertent sur la situation et des initiatives positives voient le jour. Avec le projet Medfish, les professionnels de la pêche sont les premiers acteurs de ce changement qui passera par des points d’amélioration identifiés autour de l’exploitation des stocks de poisson, les systèmes de gestion des pêcheries et la qualité des données. »
Les principaux défis à relever pour améliorer la durabilité des pêcheries méditerranéennes
Les pré-évaluations ont permis d’affiner les domaines dans lesquels des améliorations étaient nécessaires pour assurer la durabilité à long terme des pêcheries analysées.
Sur les 14 pêcheries analysées, seules 6 d’entre elles bénéficient d’évaluations de stocks réalisées par la Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée, le comité scientifique, technique et économique de la pêche de la Commission Européenne ou par des études scientifiques récentes. Les stocks concernés sont celui du merlu, de la sardine, du rouget barbet, de l’anchois, de la crevette rouge et du gobie. Pour les 8 autres pêcheries du projet, pour lesquelles il n’existe pas d’évaluation de stock officielle, les auditeurs ont utilisé un outil d’analyse des risques développé par le MSC.
L’état des stocks de ces 14 pêcheries est globalement préoccupant. Seul un stock a un état satisfaisant pour assurer sa pérennité sur le long terme. Pour le reste le niveau requis par le référentiel MSC n’est pas atteint et ce pour plusieurs raisons : manque de connaissances données peu fiables ou encore surexploitation du stock. Un des principaux enjeux de la prochaine étape du projet sera de proposer des actions pour améliorer la connaissance et la situation de ces stocks.
Bien qu’un cadre de gestion existe, des objectifs spécifiques aux pêcheries (en relation avec les stocks et les considérations de l’écosystème) font défaut. La Politique Commune de la Pêche européenne et sa déclinaison pour la Méditerranée constituent le cadre global et définissent des objectifs sur le long terme. Cependant, l’absence de règles de gestion spécifiques pour certains engins de pêche utilisés en Méditerranée au niveau européen ou même national est un frein pour une pêche durable. Si certaines pêcheries ne sont pas toujours encadrées spécifiquement, d’autres pêcheries dépendent de plans de gestion comme les pêcheries de crevette rose, d’anchois et de merlu, ou de cogestion, comme la pêcherie de gobie. L’application des règles et le contrôle des captures, le respect des tailles minimum et le système de déclaration sont des points majeurs d’amélioration qui ont été soulignés par les auditeurs dans chaque pays.
Enfin, le manque, l’hétérogénéité et les difficultés d’accès aux données restent les principales préoccupations pour améliorer la situation car la connaissance est un point clé pour mener à bien une gestion durable des pêches.
Des résultats encourageants pour la préservation des écosystèmes méditerranéens
Durant les pré-évaluations, les impacts de plusieurs engins de pêche sur les écosystèmes ont été analysés : le pot, la boite portugaise, la senne tournante, la senne de plage, le chalut, la palangre, le filet maillant, la nasse ou encore la drague à main.
Dans la plupart des cas, les pêcheries analysées ont été jugées sélectives et/ou ayant un faible impact sur les écosystèmes marins. L’existence de mesures de gestion comme des fermetures temporaires ou géographiques de la pêche, des régulations sur la taille minimum, sur les engins et techniques de pêche sont un atout de nombreuses pêcheries. L’utilisation d’engins de pêche ayant un impact sur les fonds marins est interdite sur les habitats benthiques et vulnérables, comme par exemple sur les herbiers de posidonie et les habitats coralligènes. Il existe aussi plus 600 aires marines protégées en Méditerranée où la pêche commerciale est régulée ou interdite et où des programmes de recherche contribuent à améliorer la connaissance sur la biologie et l’écologie de nombreuses espèces.
Prochaine étape : des plans d’action à construire
Lors de la prochaine étape du projet Medfish, l’objectif est de travailler avec les parties prenantes concernées (professionnels de la pêche et du marché, administration, scientifiques, ONG, etc.) pour formuler les actions à mettre en œuvre afin de combler les lacunes identifiées dans ces 14 analyses. Cette prochaine étape permettra de catalyser les améliorations au sein de groupes de travail et faciliter des partenariats entre les parties prenantes pour mettre en œuvre sur le terrain des plans d’action et avancer ensemble vers la durabilité.
Isabelle Autissier, présidente du WWF France : « Le projet Medfish, notamment cette phase d’élaboration de plans d’actions, est d’une envergure importante à l’échelle de la Méditerranée française et espagnole. C’est un processus participatif, nous travaillons aux côtés des petits pêcheurs de Méditerranée et de toutes les parties prenantes afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques mais aussi des hommes et métiers qui en dépendent. »
Le projet Medfish
Le WWF et le MSC ont lancé en septembre 2015 le projet Medfish. Cette initiative commune a pour objectif d’analyser en profondeur des pêcheries méditerranéennes françaises et espagnoles en utilisant le Référentiel Pêcheries du MSC pour évaluer leur durabilité. Ce projet s’inscrit dans les engagements du WWF et du MSC pour la pêche durable en Méditerranée et a pour ambition d’inspirer des initiatives similaires dans d’autres pays. Le projet Medfish a été rendu possible grâce au généreux soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso, du Resources Legacy Fund et de la Fondation Adessium.
Les 7 pêcheries sélectionnées en France :
– Poulpe au pot et à la boite portugaise du Golfe du Lion
– Sardine à la senne tournante et senne de plage du Golfe du Lion
– Merlu au chalut du Golfe du Lion
– Denti à la palangre de Corse
– Bar et dorade royale aux filets du Golfe du Lion
– Noisette de Méditerranée (nasse changeante) à la nasse du Golfe du Lion
– Telline à la drague à main du Golfe du Lion
Les 7 pêcheries sélectionnées en Espagne :
– Crevette rouge au chalut de Palamós
– Gobie transparent à la senne des îles Baléares
– Merlu au chalut du Golfe du Lion
– Crevette soldat/crevette grise (quisquilla) à la nasse de Motril et autres ports
– Rouget barbet au chalut de Villajoyosa, Santa Pola et autres ports
– Anchois à la senne de Caleta de Velez et autres ports
– Crevette caramote au filet piège (charamita) de la Mer Menor
Dans le cadre du Projet Medfish porté par le WWF et le MSC, des équipes d’experts indépendants (SAI Global en France et Acoura Marine en Espagne) ont mené, de mai 2016 à février 2017, des pré-évaluations selon le Référentiel de pêche durable du MSC de 7 pêcheries françaises et 7 espagnoles. Ce travail a permis d’identifier leurs points positifs et les axes d’amélioration sur lesquels travailler en groupes collaboratifs pour l’élaboration de plans d’action spécifiques pour une pêche durable.
Les différentes pressions anthropiques, la fragilité du milieu naturel et des stocks halieutiques (93% des stocks halieutiques examinés sont surexploités) mais aussi le manque de données rendent la situation actuelle de la mer Méditerranée d’autant plus préoccupante qu’elle fait vivre une communauté importante de pêcheurs artisans. À l’échelle européenne, la prise de conscience est plus que d’actualité : le 30 mars dernier, la déclaration de Malte MedFish4Ever a été signée par l’Union Européenne et sept autres pays riverains de la Méditerranée pour une meilleure connaissance des ressources et leur préservation en Méditerranée. C’est dans cette même optique que le Projet Medfish a été lancé en septembre 2015 pour faciliter l’accès des pêcheries méditerranéennes à la durabilité, après une analyse détaillée de leurs pratiques.
Pour mener à bien cette analyse et les pré-évaluations des 14 pêcheries du projet Medfish, les équipes d’experts indépendants se sont basées sur un ensemble de données initialement récoltées auprès des professionnels de la pêche (organisations de producteurs, comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins, cofradias…), des scientifiques et de l’administration. Des visites de chaque pêcherie ont permis de compléter l’ensemble des connaissances collectées sur l’historique des pêcheries, les pratiques de pêche, le statut du stock ciblé et celui des espèces accessoires, les réglementations, les impacts potentiels sur les différentes composantes de l’écosystème, le rôle des organisations impliquées dans la gestion, le système de surveillance et le cadre de gestion général et spécifique à chaque pêcherie.
Edouard Le Bart, directeur du programme MSC France : « La pêche durable en Méditerranée est un défi de taille qu’il faut relever. La Commission Européenne, les instances nationales, des organisations environnementales et autres acteurs de la filière nous alertent sur la situation et des initiatives positives voient le jour. Avec le projet Medfish, les professionnels de la pêche sont les premiers acteurs de ce changement qui passera par des points d’amélioration identifiés autour de l’exploitation des stocks de poisson, les systèmes de gestion des pêcheries et la qualité des données. »
Les principaux défis à relever pour améliorer la durabilité des pêcheries méditerranéennes
Les pré-évaluations ont permis d’affiner les domaines dans lesquels des améliorations étaient nécessaires pour assurer la durabilité à long terme des pêcheries analysées.
Sur les 14 pêcheries analysées, seules 6 d’entre elles bénéficient d’évaluations de stocks réalisées par la Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée, le comité scientifique, technique et économique de la pêche de la Commission Européenne ou par des études scientifiques récentes. Les stocks concernés sont celui du merlu, de la sardine, du rouget barbet, de l’anchois, de la crevette rouge et du gobie. Pour les 8 autres pêcheries du projet, pour lesquelles il n’existe pas d’évaluation de stock officielle, les auditeurs ont utilisé un outil d’analyse des risques développé par le MSC.
L’état des stocks de ces 14 pêcheries est globalement préoccupant. Seul un stock a un état satisfaisant pour assurer sa pérennité sur le long terme. Pour le reste le niveau requis par le référentiel MSC n’est pas atteint et ce pour plusieurs raisons : manque de connaissances données peu fiables ou encore surexploitation du stock. Un des principaux enjeux de la prochaine étape du projet sera de proposer des actions pour améliorer la connaissance et la situation de ces stocks.
Bien qu’un cadre de gestion existe, des objectifs spécifiques aux pêcheries (en relation avec les stocks et les considérations de l’écosystème) font défaut. La Politique Commune de la Pêche européenne et sa déclinaison pour la Méditerranée constituent le cadre global et définissent des objectifs sur le long terme. Cependant, l’absence de règles de gestion spécifiques pour certains engins de pêche utilisés en Méditerranée au niveau européen ou même national est un frein pour une pêche durable. Si certaines pêcheries ne sont pas toujours encadrées spécifiquement, d’autres pêcheries dépendent de plans de gestion comme les pêcheries de crevette rose, d’anchois et de merlu, ou de cogestion, comme la pêcherie de gobie. L’application des règles et le contrôle des captures, le respect des tailles minimum et le système de déclaration sont des points majeurs d’amélioration qui ont été soulignés par les auditeurs dans chaque pays.
Enfin, le manque, l’hétérogénéité et les difficultés d’accès aux données restent les principales préoccupations pour améliorer la situation car la connaissance est un point clé pour mener à bien une gestion durable des pêches.
Des résultats encourageants pour la préservation des écosystèmes méditerranéens
Durant les pré-évaluations, les impacts de plusieurs engins de pêche sur les écosystèmes ont été analysés : le pot, la boite portugaise, la senne tournante, la senne de plage, le chalut, la palangre, le filet maillant, la nasse ou encore la drague à main.
Dans la plupart des cas, les pêcheries analysées ont été jugées sélectives et/ou ayant un faible impact sur les écosystèmes marins. L’existence de mesures de gestion comme des fermetures temporaires ou géographiques de la pêche, des régulations sur la taille minimum, sur les engins et techniques de pêche sont un atout de nombreuses pêcheries. L’utilisation d’engins de pêche ayant un impact sur les fonds marins est interdite sur les habitats benthiques et vulnérables, comme par exemple sur les herbiers de posidonie et les habitats coralligènes. Il existe aussi plus 600 aires marines protégées en Méditerranée où la pêche commerciale est régulée ou interdite et où des programmes de recherche contribuent à améliorer la connaissance sur la biologie et l’écologie de nombreuses espèces.
Prochaine étape : des plans d’action à construire
Lors de la prochaine étape du projet Medfish, l’objectif est de travailler avec les parties prenantes concernées (professionnels de la pêche et du marché, administration, scientifiques, ONG, etc.) pour formuler les actions à mettre en œuvre afin de combler les lacunes identifiées dans ces 14 analyses. Cette prochaine étape permettra de catalyser les améliorations au sein de groupes de travail et faciliter des partenariats entre les parties prenantes pour mettre en œuvre sur le terrain des plans d’action et avancer ensemble vers la durabilité.
Isabelle Autissier, présidente du WWF France : « Le projet Medfish, notamment cette phase d’élaboration de plans d’actions, est d’une envergure importante à l’échelle de la Méditerranée française et espagnole. C’est un processus participatif, nous travaillons aux côtés des petits pêcheurs de Méditerranée et de toutes les parties prenantes afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques mais aussi des hommes et métiers qui en dépendent. »
Le projet Medfish
Le WWF et le MSC ont lancé en septembre 2015 le projet Medfish. Cette initiative commune a pour objectif d’analyser en profondeur des pêcheries méditerranéennes françaises et espagnoles en utilisant le Référentiel Pêcheries du MSC pour évaluer leur durabilité. Ce projet s’inscrit dans les engagements du WWF et du MSC pour la pêche durable en Méditerranée et a pour ambition d’inspirer des initiatives similaires dans d’autres pays. Le projet Medfish a été rendu possible grâce au généreux soutien de la Fondation Daniel & Nina Carasso, du Resources Legacy Fund et de la Fondation Adessium.
Les 7 pêcheries sélectionnées en France :
– Poulpe au pot et à la boite portugaise du Golfe du Lion
– Sardine à la senne tournante et senne de plage du Golfe du Lion
– Merlu au chalut du Golfe du Lion
– Denti à la palangre de Corse
– Bar et dorade royale aux filets du Golfe du Lion
– Noisette de Méditerranée (nasse changeante) à la nasse du Golfe du Lion
– Telline à la drague à main du Golfe du Lion
Les 7 pêcheries sélectionnées en Espagne :
– Crevette rouge au chalut de Palamós
– Gobie transparent à la senne des îles Baléares
– Merlu au chalut du Golfe du Lion
– Crevette soldat/crevette grise (quisquilla) à la nasse de Motril et autres ports
– Rouget barbet au chalut de Villajoyosa, Santa Pola et autres ports
– Anchois à la senne de Caleta de Velez et autres ports
– Crevette caramote au filet piège (charamita) de la Mer Menor
Depuis plusieurs semaines, le WWF organise des #PandaLive pour permettre à sa communauté d’interpeller les candidats à la présidentielle pendant près d’une heure sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.
Plusieurs candidats ont déjà répondu en direct et sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France : Emmanuel Macron, le candidat d’En Marche !, le 9 février, Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts, le 22 février et Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise, le 27 mars.
Prochain #PandaLive le 7 avril avec Nicolas Dupont-Aignan
Le 7 avril prochain, à 11h, ce sera au tour de Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la France, de se prêter à l’exercice.
Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat via l’adresse email pandalive@wwf.fr.
« Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.» – Pascal Canfin, directeur général du WWF France
Informations pratiques :
• Pour envoyer les questions aux candidats en amont : pandalive@wwf.fr
• Pour envoyer les questions aux candidats en direct : la page Facebook et le compte Twitter du WWF France.
• Chaque utilisateur Facebook aura la possibilité de « Partager » le #PandaLive sur son compte.
Liens utiles pour revivre le #PandaLive avec Emmanuel Macron :
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