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Le WWF salue la décision du FSC de ne plus certifier la société Holzindustrie Schweighofer (HS). Il demande à présent à l’entreprise de prendre de véritables mesures contre le commerce illégal du bois et de remédier aux faiblesses identifiées dans sa gestion des forêts.
« Depuis plusieurs années, le WWF et d’autres ONG ont mis en évidence les liens existants entre Holzindustrie Schweighofer (HS) et l’exploitation forestière illégale en Roumanie. Les allégations sont si graves que la décision du FSC était la seule envisageable », déclare Johannes Zahnen, en charge du programme Forêt au WWF Allemagne.
« Bien qu’il ait eu l’opportunité de reconnaître les faits et de mettre en œuvre des mesures concrètes pour changer ses pratiques, Holzindustrie Schweighofer n’a pas reconnu sa responsabilité concernant les irrégularités et les pratiques illégales observées dans sa chaîne d’approvisionnement. Il n’a pas souhaité non plus convenir d’un engagement formel avec l’ensemble des parties prenantes. Il s’agissait pourtant des deux pré-conditions du FSC pour donner une chance à Schweighofer de se rattraper ».
L’enquête du FSC sur Holzindustrie Schweighofer – l’une des plus importantes entreprises de l’industrie du bois en Europe – a été déclenchée par la plainte du WWF déposée en novembre 2015. Les conclusions du groupe indépendant nommé par le FSC en 2016 pour enquêter sur les allégations faites contre HS, sont les suivantes : l’entreprise est impliqué dans un commerce illégal de bois et ses pratiques sont contradictoires avec les objectifs du FSC. Au cours de la période de probation imposée à Holzindustrie Schweighofer par le FSC, le WWF a demandé au FSC d’étudier plus avant les questions de légalité et de fausse mesure du bois entrant, soulevées dans la plainte initiale du WWF en 2015.
Tout ceci ainsi que les nouvelles allégations dégagées au cours de l’enquête préliminaire, ont conduit le Conseil du FSC à conclure que les pratiques de la société étaient incompatibles avec une extension de la période de probation.
« Nous espérons que HS prendra la décision du FSC comme une occasion d’apporter des changements fondamentaux à ses pratiques et de se concentrer sur l’approvisionnement légal et durable en bois. Nous recommandons à l’entreprise de développer rapidement un plan d’action clair et transparent qui la placerait sur la voie de la durabilité », ajoute Johannes Zahnen.
Le WWF recommande que HS mette en œuvre des mesures immédiates qui serviront de base pour engager un dialogue transparent et constructif avec les acteurs environnementaux et sociaux sur un plan clair de mesures correctives :
- Publier une politique claire d’approvisionnement en bois dans laquelle elle s’engage à sécuriser le bois acheté et certifié FSC par une chaine de traçabilité efficace (Chain of Custody, CoC) et à fournir une déclaration explicite sur l’exclusion du bois illégal comme étant de sa responsabilité expresse ;
- Proposer une consultation transparente et structurée des parties prenantes sur ses résultats et progrès, afin d’élaborer un plan d’action valable pour remédier aux faiblesses de la gestion du bois d’œuvre telle que définie à ce jour (par exemple, faire en sorte d’améliorer son système de diligence raisonnée, comme il est indiqué dans le rapport de la plainte);
- Se soumettre aux audits requis par le FSC et publier les résultats.
Pour le WWF, la transparence est un élément crucial de la lutte contre l’abattage illégal et l’introduction de bois illégal sur le marché légal. En Roumanie, nous pouvons parvenir à davantage de transparence en renforçant le système national de suivi du bois et les contrôles. La Roumanie a cette année intensifié ses efforts en ce domaine.
Le WWF poursuivra la lutte contre l’exploitation forestière illégale et maintiendra son appel à toujours plus de transparence sur le marché du bois. Le WWF considère le FSC comme le système de certification le plus solide actuellement et encourage le FSC à renforcer sa présence en Roumanie et dans la région pour s’assurer que ses principes et critères soient mis en œuvre efficacement.
« Les cas de gestion forestière irresponsable en Roumanie peuvent être considérés comme des problèmes locaux, mais ils ne le sont pas. Le trafic de bois est une problématique mondiale qui ne pourra être résolue qu’avec une coopération internationale. Le cas de Schweighofer est un très bon exemple de la façon dont la coopération transfrontalière peut résoudre des problèmes importants lorsque des outils de vérification volontaires et crédibles sont appliqués. Il démontre également comment l’expertise d’une ONG de protection de l’environnement peut aller de pair avec l’engagement de la société civile. La décision du FSC est un signal fort rappelant que les forêts ne sont pas une ressource gratuite pour une exploitation irresponsable et un profit immédiat, mais doivent être préservées pour notre avenir », affirme Magor Csibi, directeur du WWF Roumanie.
Et si votre commune participait à cette nouvelle édition ?
La chasse tue chaque année 30 millions d’animaux, mais aussi des humains (15 cette année). On déplore également des non-chasseurs blessés, des balles qui finissent leur course dans des habitations, […]
Cet article Chasse : « Fermeture », mais pas fin des bavures ! est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.
Si les actions menées pour lutter contre ce braconnage semblent payer, il reste essentiel de redoubler d’efforts puisqu’à l’heure actuelle trois rhinocéros en moyenne sont encore tués chaque jour en Afrique du Sud.
Selon les statistiques présentées hier par le ministère sud-africain en charge de l’environnement, le braconnage du rhinocéros en Afrique du Sud est en légère baisse pour la deuxième année consécutive.
Si les actions menées pour lutter contre ce braconnage semblent payer, il reste essentiel de redoubler d’efforts puisqu’à l’heure actuelle trois rhinocéros en moyenne sont encore tués chaque jour en Afrique du Sud.
En 2016, 1 054 rhinocéros ont été tués dans le pays contre 1 215 en 2014 et 1 175 en 2015.
Ce déclin s’explique notamment par le renforcement des efforts de contrôle dans le Parc national Kruger, qui avec ses 19 500 km2 constitue l’une des plus grandes réserves fauniques d’Afrique et abrite la plus grande population au monde de rhinocéros blancs.
Le braconnage des rhinocéros a chuté de 826 en 2015 à 662 en 2016 malgré une augmentation du nombre d’intrusions dans le parc.
Dr Jo Shaw, responsable du programme Rhinocéros au WWF Afrique du Sud:
« Cela fait dix ans que le braconnage ne cesse d’augmenter en Afrique du Sud. De grands efforts ont été entrepris pour la protection des rhinocéros mais les enjeux se présentant face à ceux qui travaillent pour cela sont trop importants. Les interventions militarisées représentent un danger pour les individus vivant aux abords des zones protégées, malgré le fait qu’elles soient efficaces à court terme. En définitive, il est nécessaire d’avoir une approche plus globale pour s’attaquer aux facteurs de la criminalité liée à la faune sauvage. »
Malgré plusieurs indicateurs de progrès, les populations de rhinocéros ont donc atteint un seuil critique. D’autant plus que les organisations criminelles ont adapté leurs pratiques aux actions de lutte contre le braconnage : les populations de rhinocéros situées à KwaZulu-Natal ont ainsi été les principales victimes du braconnage avec 161 rhinocéros tués dans cette province en 2016 soit une hausse de 38% par rapport à l’année dernière.
Dr Margaret Kinnaird, Responsable biodiversité au WWF International:
« Nous ne pouvons pas gagner la lutte contre le braconnage sans s’attaquer à la question de la demande illégale de la corne de rhinocéros. L’absence d’action au niveau mondial pour contrôler le commerce illégal transnational d’espèces sauvages freine l’action de terrain. Au-delà des efforts en cours de lutte contre le braconnage menés à l’échelle des pays, il faut renforcer les mesures d’application de la loi et les poursuites judiciaires des personnes impliquées dans le commerce illégal et l’usage de la corne de rhinocéros, notamment dans les pays consommateurs tels que le Vietnam. »
Hausse des températures, disparition de la biodiversité, pollution de l’air, surconsommation des ressources naturelles… Si l’année 2016 a été marquée par de tristes records, elle a aussi démontré que la société civile a pris conscience de l’urgence d’agir pour protéger notre planète.
En France, selon un sondage IFOP pour le WWF, 84% des citoyens se disent préoccupés par la protection l’environnement.
De nombreux exemples en matière d’énergie, de transport, d’alimentation ou encore de santé montrent que cette préoccupation se traduit par un changement des comportements des Français et des différents acteurs de la société civile.
Cette année, Earth Hour (« 60 minutes pour la planète ») sera donc l’occasion de mettre en lumière cette mobilisation croissante des citoyens, des associations, des entreprises, des villes et des communautés territoriales.
Pour son édition 2017, la plus grande mobilisation internationale pour la planète organisée par le WWF, aura lieu samedi 25 mars 2017 à 20h30.
A Paris, Anne Hidalgo, maire de la Ville de Paris et Pascal Canfin, directeur général du WWF France, éteindront la Tour Eiffel en présence des ambassadeurs de Paris 2024, candidature de Paris pour les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques.
Pascal Canfin, directeur général du WWF France :
« Cette année encore, Earth Hour mettra en lumière la mobilisation de la société civile en faveur de la protection de la planète. Cette mobilisation est d’ailleurs un élément clé pour atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés avec Paris 2024 pour organiser les premiers Jeux alignés sur l’Accord de Paris pour le climat. L’extinction de la Tour Eiffel sera donc symbolique à double titre. »
Pour suivre toutes les actualités d’Earth Hour:
- Sites France : http://earthhour.fr/
- Site international : http://www.earthhour.org
- Facebook : https://www.facebook.com/EarthHourFR
- Twitter : #EarthHour
Produit sur la base des travaux scientifiques de l’Université de Kiel, le rapport «Pêche aux protéines – Quels impacts des pêcheries sur la sécurité alimentaire mondiale en 2050 ? », identifie le niveau de pêche soutenable pour assurer des océans productifs et en bonne santé d’ici 2050.
L’analyse préfigure que de nombreuses populations pauvres préfèreront exporter leur poisson plutôt que d’assurer leurs apports minimum en protéines. Or ces populations ne disposeront de sources de protéines alternatives !
« Si la communauté internationale met tous les moyens en œuvre pour améliorer la gestion des pêches et la protection des habitats marins, les océans pourraient encore fournir au monde suffisamment de poisson pour les prochaines décennies. Malheureusement, quel que soit le scénario envisagé, le poisson ne finira probablement pas dans les assiettes des personnes dont la survie en dépend », explique ainsi Isabelle Autissier, présidente du WWF France.
« La consommation de poisson des pays du Nord a un impact de plus en plus important sur les conditions de vie des populations des pays en développement, qui dépendent fortement du poisson», poursuit Sélim Azzi, chargé de projet pêche durable au WWF France.
Les pays en développement jouent déjà aujourd’hui un rôle important pour approvisionner le marché mondial en poisson.
Environ 61% des exportations mondiales de poisson proviennent des pays du Sud alors que la dépendance alimentaire et protéique à l’égard des poissons marins y est beaucoup plus élevée que dans les pays d’Europe.
Selon les prévisions des scientifiques, nous ne pourrons répondre à la demande mondiale croissante de poisson sans de considérables améliorations de la gestion des pêches.
La population mondiale croît et la demande de poisson fait de même. Une diminution des stocks de poisson serait dramatique pour ces 800 millions de personnes qui dépendent du poisson comme source vitale de nourriture et de
revenu.
L’ONU s’est fixé pour objectif d’éradiquer la faim dans le monde d’ici à 2030, aussi le WWF appelle les décideurs à accorder la priorité à l’amélioration de la gestion des pêches en tant qu’élément clé du plan d’action visant à sécuriser les précieuses ressources de l’océan pour les générations futures.
« A de nombreux niveaux, l’Union européenne dirige cet effort mondial visant à améliorer la gestion des pêches et à lutter contre la pêche illégale. Le WWF appelle les dirigeants européens à intensifier leurs efforts », souligne Selim Azzi, chargé de projet pêche durable au WWF France.
Le WWF encourage par ailleurs les consommateurs européens à acheter des produits de la mer durables en suivant notamment les recommandations du consoguide poisson du WWF.
Merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour dire non au tir du Pigeon ramier au printemps 2017 en Ardèche.
Le 9 février dernier, Emmanuel Macron a inauguré le premier #PandaLive, événement organisé par le WWF France pour permettre à sa communauté d’interpeler les candidats à la présidentielle sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.
Pendant près d’une heure, le candidat d’En Marche ! a répondu en direct sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France et fait plusieurs annonces fortes sur le refus de nouveaux permis d’exploration et exploitation de pétrole et de gaz ou encore sur la réouverture du projet d’aéroport Notre-Dame des Landes. Plus de 200 000 personnes ont visionné ce #PandaLive.
Ce mercredi 22 février à 11h30, ce sera au tour de Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts (EELV), de se prêter à l’exercice.
Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat écologiste via l’adresse email pandalive@wwf.fr.
« Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.» Pascal Canfin, directeur général du WWF France
Informations pratiques :
- Pour envoyer les questions aux candidats en amont : pandalive@wwf.fr
- Pour envoyer les questions aux candidats en direct : la page Facebook et le compte Twitter du WWF France
- Chaque utilisateur Facebook aura la possibilité de « Partager » le #PandaLive sur son compte
Ces rapaces, qui passent l’hiver en Afrique du sud, sont de retour !