Nouvelle version de l’application MObI : participez au recensement des mammifères marins

Téléchargez l'application via les liens utiles<br />© wwf ncL’application gratuite MObI est aujourd’hui disponible dans une nouvelle version. Disponible sur Apple Store et Google Play, l’appli mise à jour propose des fonctionnalités améliorées et est disponible à présent sur les derniers systèmes iOS, Android pour smartphones et tablettes. MObI 2 permet aux utilisateurs de référencer à tout moment les mammifères marins (baleines, dauphins, dugongs) rencontrés en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie Française.

Il n’est pas nécessaire d’être connecté pour enregistrer son observation, pour un maniement plus facile en mer dès qu’un animal est aperçu. Les rapports seront quant à eux envoyés lorsque le smartphone retrouvera une connexion Internet. Quelques clics suffisent pour entrer les informations essentielles telles que l’espèce, la position, le nombre, et même des photos des individus rencontrés. Pour cela, vous serez guidé par des descriptions et des illustrations graphiques qui au passage, vous en apprendront davantage sur ces animaux fréquentant nos eaux et dont la diversité est souvent méconnue (plus de 25 espèces différentes).

Financée par le WWF France et ses partenaires Crème de la Mer, Te Me Um et le PROE, le projet tient son nom d’une simplification de l’acronyme « Marine Mammal Observer of Oceania by Internet ». MObI fait également référence à l’aspect mobile de l’outil tout en rappelant le célèbre roman baleinier « Moby Dick » d’Herman Melville (1851).
 

Un projet de science participative

Ludique et pédagogique, MObI a pour but d’accroître les connaissances sur la diversité, la répartition et l’écologie des mammifères marins dans le Pacifique. En effet, les observateurs amateurs constituent une aide précieuse pour récolter des informations sur ces espèces emblématiques. « Si les scientifiques sollicitent depuis déjà longtemps l’aide du public et des professionnels de la mer pour recueillir des informations, leur transmission et leur intégration à une base de données restaient fastidieuses.
D’où l’idée de créer un outil de collecte de données à la fois simple et moderne s’appuyant sur les nouvelles technologies », explique Marc Oremus, coordinateur du programme marin au WWF France en Nouvelle-Calédonie.

En renseignant ses propres observations sur MObI, l’observateur contribue ainsi à un projet de science participative pour une meilleure gestion et conservation des populations de ces animaux emblématiques ! L’ensemble des données récoltées par MObI sont librement mise à disposition des gestionnaires et des scientifiques, afin que celles-ci soient valorisées au mieux.
 

Nouveau ! Un site web dédié au projet 

Par la même occasion, le WWF ouvre une page web dédiée au projet, mobi.nc. Celle-ci permettra à ceux qui ne sont pas encore équipés de smartphone d’enregistrer leurs observations sur un formulaire d’entrée. Elle permettra également à tous les utilisateurs de visualiser les données partagées sur un explorateur cartographique. Et que le public se rassure, la position des animaux ne sera pas disponible en direct.
Un embargo d’au moins 48h sera respecté avant de faire apparaître une position sur la carte, rendant la traque des animaux totalement impossible.

L’Espagne échoue à protéger le Coto de Doñana

L'Espagne échoue à protéger le Coto de Doñana<br />© Diego Lopez / WWFLe parc national espagnol Coto de Doñana est menacé. Il sera probablement le premier site naturel européen à figurer sur la liste du Patrimoine Mondial en péril de l’Unesco. A ce jour, le gouvernement espagnol n’est pas parvenu à protéger cette région humide exceptionnelle et son estuaire des activités industrielles nuisibles.

L’Unesco avait appelé le gouvernement espagnol à proposer avant le 1er décembre 2016 des mesures pour assurer la protection du parc national Coto de Doñana et éviter que cette zone humide, située au sud du pays, devienne le premier site naturel européen à figurer sur la liste du Patrimoine Mondial en péril de l’Unesco. L’Espagne n’a malheureusement rien fait pour s’opposer aux projets de dragage destructeurs dans le fleuve Guadalquivir, qui forme le cœur du Doñana. Le comité de l’Unesco avait pourtant pressé le gouvernement d’annuler ces plans dévastateurs et de renoncer, à l’avenir, à tout autre projet d’approfondissement du lit du fleuve.
 

Le délai est échu : Doñana sera donc à l’ordre du jour du prochain Comité de l’Unesco en juillet

« Les autorités espagnoles ont trop longtemps ignoré les faits scientifiques, leurs engagements internationaux, ainsi que les décisions de l’Unesco. Le délai est désormais échu. Le comité de l’Unesco devrait, avec raison, inscrire le Coto de Doñana sur la liste du Patrimoine Mondial en péril. » – Juan Carlos del Olmo, directeur général du WWF Espagne
 

La zone humide est pratiquement asséchée

La zone humide de Doñana, en Andalousie, est considérée comme un habitat essentiel pour plus de six millions d’oiseaux migrateurs et le lynx ibérique, fortement menacé de disparition. En raison des activités industrielles, le débit du fleuve dans la zone humide a baissé à moins de 20%. Depuis le début du XXe siècle, cette zone humide a ainsi perdu près de 80% de sa surface.
 
Le WWF suppose que plus de 1000 puits illégaux, 1700 étangs d’irrigation et 300 hectares de surfaces agricoles construites illégalement assèchent ce précieux biotope. L’ONG s’alarme aussi des projets d’une entreprise mexicaine, visant à rouvrir une mine située à proximité. En 1998, son exploitation avait déclenché une catastrophe naturelle, qui avait anéanti 30 000 kilos de poisson et occasionné des travaux de remise en état pour 380 millions d’euros. Selon l’Unesco, l’exploitation minière et les forages pétroliers ou gaziers ne sont pas compatibles avec le statut de patrimoine naturel mondial.
 

Plus d’informations sur le Coto de Doñana

Le Coto de Doñana est à la fois parc national, zone protégée par la Convention de Ramsar, zone protégée Natura 2000, réserve de biosphère Unesco et Patrimoine Mondial de l’Unesco. Le WWF est lié au parc depuis plus de 50 ans. En 1963, l’organisation a acheté 6700 hectares de terres, devenues la première zone protégée d’Espagne. Le Coto de Doñana abrite plus de 4000 espèces animales, parmi lesquelles des oiseaux menacés de disparition et le félin le plus rare du monde, le lynx ibérique (Lynx pardinus).
 

La biodiversité en ville est l’affaire de tous

Vendredi 30 novembre, le club U2B (Urbanisme, Bâti et Biodiversité) a réuni ses membres pour échanger sur le thème « Réinventer la ville durable autour des continuités écologiques : l’affaire de tous ». Bénévoles de la LPO, associations, élus, entreprises de construction, bureaux d’études… environ 80 personnes au total ont participé à ce colloque. Retour sur les temps forts

Produits de la mer : le WWF aide les consommateurs à faire les bons choix

Le guide du WWF sur les produits de la mer <br />© WWFAvec son guide L’Océan dans votre assiette, le WWF  appelle les Français à diversifier leurs assiettes. Son objectif : diminuer la pression exercée sur des espèces de poissons trop consommées et menacées.
 
A travers cet outil de sensibilisation, le WWF dresse un constat : la concentration de nos achats vers les mêmes espèces contribue à la surexploitation des stocks. Le consommateur dispose ainsi d’un pouvoir : celui de limiter son impact sur les écosystèmes marins via des choix de consommation responsable.
 
90% des stocks de poissons sont aujourd’hui surexploités ou exploités à leur maximum. A l’échelle du globe, la consommation de poisson a presque doublé en 50 ans pour atteindre les 19,2 kg par personne. Avec ses 35kg de produits de la mer par habitant chaque année, la France arrive au 5eme rang des plus gros consommateurs européens, derrière le Portugal (57 kg), la Lituanie (43 kg), l’Espagne (42kg) et la Finlande (36 kg). Les consommateurs français ont ainsi un poids et une responsabilité notoire en ce domaine.
 
« L’océan est une ressource renouvelable capable de répondre aux besoins de toutes les générations futures si les pressions auxquelles il est exposé sont efficacement atténuées. Les consommateurs ont une grande responsabilité sur la durabilité des ressources et les conditions de vie des communautés des pays qui dépendent le plus de la pêche. Il faut manger moins de poisson et mieux le choisir », explique Isabelle Autissier, présidente du WWF France.
 
L’Océan dans votre Assiette révèle les histoires cachées de nos menus et amène le grand public vers des poissons moins courus grâce à des recettes revisitées par de grands chefs représentant plusieurs pays d’Europe. François Pasteau pour la France, Angel Leon pour l’Espagne, Lisa Casali pour l’Italie, Victor Sobral pour le Portugal, Geert Van Soest pour les Pays-Bas, Uros Stefelin pour la Slovénie, Elias Mamalakis pour la Grèce, Mustafa Eris pour la Turquie, Ana Grgic poru la Croatie, Mounir El Aarem pour la Tunisie… ont ainsi répondu à l’appel et nous font découvrir ou redécouvrir des espèces telles que le chinchard, le mulet noir, le poisson lapin ou encore le merlu.
 
Vert pour les espèces à favoriser, jaune pour les espèces à consommer modérément, rouge pour les poissons à réellement éviter…afin d’aider les consommateurs à faire le bon choix, le consoguide du WWF propose enfin une base de données via laquelle diginautes et professionnels  peuvent très facilement trouver les informations nécessaires à sa décision d’achat.

Allons tous retrouver les secrets de notre assiette et de bonnes recettes pour manger responsable sur consoguidepoisson.fr !

Les ministres ne respectent ni la loi, ni les loups : l’ASPAS attaque !

Il n’y a qu’un seul loup dans les Vosges, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll veulent sa peau, au mepris de la procédure légale et de la démocratie. Par un […]

Cet article Les ministres ne respectent ni la loi, ni les loups : l’ASPAS attaque ! est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.