Cette rencontre a été l’occasion de revenir sur quatre ans d’une coopération riche en réalisations et de présenter les perspectives d’avenir.
Le plateau des Chesterfield se situe dans la mer de Corail, entre la Grande Terre de la Nouvelle-Calédonie et l’Australie. Il est constitué de récifs et d’îlots d’une richesse biologique exceptionnelle. Située à plus de 900 km de Nouméa, cette zone fait partie du parc naturel de la mer de Corail.
Chaque année, durant l’été austral, des tortues vertes y viennent en nombre pour se reproduire au terme d’une longue migration. Les mâles et les femelles s’accouplent dans ces eaux avant que les femelles fécondées montent sur les plages pour pondre leurs œufs, et ce à plusieurs reprises au cours de la même saison. Le phénomène y est par contre beaucoup moins connu et étudié que sur l’archipel d’Entrecasteaux.
Du 16 et 29 janvier 2017, une mission a donc été conduite dans cette zone avec le navire du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, l’Amborella.
Celle-ci a ainsi permis d’estimer qu’à la saison de reproduction, environ 150 femelles de tortues vertes viennent pondre chaque nuit sur ces îlots. Cela fait donc des Chesterfield un site très important pour la sauvegarde de cette espèce par ailleurs menacée à l’échelle planétaire.
Le WWF a souhaité profiter de cette mission pour mener un projet de balisage Argos en partenariat avec la Direction des affaires maritimes de la Nouvelle-Calédonie.
L’objectif : en savoir plus sur la route migratoire et la destination des tortues pondeuses de Chesterfield.
Pourquoi est-il crucial de connaître les routes de migration et les zones de nourrissage ?
Les tortues marines présentent un cycle de vie assez complexe. Si elles tendent à revenir se reproduire là où elles sont nées, elles passent néanmoins l’essentiel de leur vie sur des zones de nourrissage souvent très éloignées des sites de ponte. Or, on ignore encore où les tortues vertes qui pondent aux Chesterfield vont se nourrir.
En Nouvelle-Calédonie, toutes les tortues marines (5 espèces différentes peuvent être rencontrées) bénéficient d’un haut niveau de protection. Ainsi, que ce soit dans le parc naturel ou dans les eaux provinciales, il est absolument interdit de les chasser ou de prélever des œufs sans une autorisation exceptionnelle. De plus, les techniques de pêche autorisées limitent largement les risques de prises accidentelles.
En revanche, lorsqu’elles quittent nos eaux, les risques auxquels elles s’exposent dépendent de la route qu’elles prennent et de leur destination. En effet, si d’autres pays comme l’Australie protègent comme nous ces espèces, d’autres autorisent encore la chasse et des méthodes de pêche peu sélectives et risquées pour les tortues.
Ainsi, 11 balises satellitaires ont été déployées au cours de cette mission de terrain. Les balises, fixées de façon indolore sur la carapace des tortues, vont permettre de suivre avec précision les déplacements effectués une fois la période de reproduction achevée.
Il sera donc possible de savoir si les tortues se reproduisant au Chesterfield vont se nourrir dans des zones où leur protection est assurée ou pas. Si ce n’est pas le cas, les résultats de cette étude fourniront des éléments importants à partager avec les gestionnaires des pays voisins afin d’œuvrer pour une gestion concertée, et donc efficace, de cette espèce emblématique.
Un site web pour suivre la migration des tortues
Afin d’en savoir plus sur le projet et sur le déplacement des tortues balisées, une page web et un explorateur cartographique viennent d’être mis en ligne grâce au concours du service de la géomatique et de la télédétection de Nouvelle-Calédonie.
Le public est invité à se rendre au lien suivant pour les découvrir : http://arcg.is/2h8igaZ. Ce lien sera également accessible via le facebook du WWF en Nouvelle-Calédonie, le site du parc naturel de la mer de Corail (http://www.mer-de-corail.gouv.nc/) ou le site du gouvernement http://www.georep.nc/.
Avant le 20 février 2017, nous vous invitons à réagir contre ce projet de décret faisant peser des menaces sur les forêts. Explications.
La LPO demande aux candidats à l’élection présidentielle de 2017 de se positionner face aux enjeux écologiques. Adhérents, militants ou simples citoyens, testez votre capacité à être un(e) bon(ne) président(e) pour la nature sur le site dédié !
L’ASPAS et La Salamandre attirent les projecteurs sur le groupe vivant le plus menacé au monde : les amphibiens ! En mutualisant leurs énergies, elles s’engagent pour faire connaître davantage ces animaux […]
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Il aura fallu pas moins de 9 heures d’audience au Tribunal de Grande instance hier 9 février pour examiner les 13 cas de braconnage des ortolans et pinsons, et l’agression dont a été victime la LPO lors de son intervention à Audon (qui avait fait le tour du monde à cause de « l’homme à la pelle »).
Natureparif organise chaque année l’élection de la capitale française de la biodiversité. Rennes a été choisie parmi 72 collectivités candidates dans le cadre du concours ouvert aux villes et intercommunalités françaises, dont le thème central était cette année « Sols & biodiversité ».
Le 6 février 2017, le Comité international pour la protection des marsouins (CIRVA) révélait le triste recensement de seulement 30 individus en vie, alors qu’ils n’étaient déjà plus que 60 l’an dernier.
Le plus petit marsouin du monde, également connu sous le nom de « vaquita », est une espèce endémique du golfe supérieur de Californie. La plus grande menace pesant sur cette espèce sont les filets de pêche qui lors de captures accidentelles, les noient par inadvertance.
En première ligne d’accusation figurent les filets maillants utilisés pour pêcher illégalement les totoabas, poisson lui-même en danger critique d’extinction. La vessie du totoaba est une spécialité très prisée en Asie et fait l’objet d’un véritable trafic illégal le menant du Mexique à la Chine, en passant préalablement par les États-Unis.
Le WWF lance ainsi un nouvel appel : les seuls moyens de sauver le marsouin de l’extinction consistent en l’interdiction immédiate et définitive, par le gouvernement mexicain, de toutes les pêches dans son aire de répartition et à la garantie d’une application complète et efficace.
Le WWF exhorte ainsi le gouvernement mexicain à :
- Réprimer dès aujourd’hui la pêche illégale du totoaba, en intensifiant les efforts importants de la marine mexicaine et du ministère de l’Environnement.
- Assurer le plein engagement et le soutien du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (SAGARPA).
- Arrêter la pêche à la corvine, qui couvre les filets maillants totoaba illégaux, et devrait commencer ce mois-ci.
- Prolonger indéfiniment l’actuelle interdiction des filets maillant d’une durée de 2 ans et qui devrait expirer en avril.
- Poursuivre et intensifier les efforts pour récupérer et détruire les «filets fantômes» dans l’aire de répartition des marsouins
- Collaborer avec les communautés de pêcheurs afin de trouver des alternatives économiques appropriées et favoriser l’utilisation d’engins de pêche sûrs pour assurer leur autonomie et leur famille à un mode de vie plus durable.
Le WWF demande également au gouvernement des États-Unis de prendre des mesures rapides et décisives pour arrêter le commerce transfrontalier de produits issus du totoaba et appelle gouvernement chinois à arrêter immédiatement le transport et la vente de produits illégaux de totoaba.
Le WWF poursuit et poursuivra son travail avec les communautés de pêcheurs, le gouvernement mexicain, la communauté internationale et les donateurs pour assurer la survie du marsouin tout garantissant des moyens de subsistance durables pour les communautés locales.
Après l’extinction du dauphin de rivière de Chine en 2006, le monde est maintenant sur le point de vivre l’extinction d’une deuxième espèce de cétacés due aux activités humaines. Nous ne pouvons pas le permettre !
La place de la biodiversité dans une politique RSE.
Accompagnés de naturalistes chevronnés, partez à la rencontre des rapaces nocturnes qui peuplent nos forêts.