La LPO vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2017 !
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Chacun d’eux est condamné à 1 500€ d’amende et ensemble ils devront verser 3 000€ à la LPO.
Tenez-vous prêts pour les prochains combats à mener.
La pression de l’orpaillage illégal exercée sur le Parc amazonien de Guyane n’a jamais été aussi importante depuis sa création. C’est le résultat du bilan sur le suivi de l’orpaillage illégal présenté cette semaine par le parc qui fêtera ses 10 ans dans trois mois.
Réalisés trois fois par an, grâce à des survols en hélicoptère et en présence des inspecteurs de l’environnement du Parc, les derniers recensements du parc montrent une pression record de l’orpaillage illégal sur cet espace protégé. Sur l’ensemble de l’année 2016, la pression liée à l’orpaillage illégal au sein du Parc a augmenté de 24%. En novembre 2016, 139 sites actifs ont été recensés.
Si toutes les communes sont concernées par la poursuite maintien de l’orpaillage illégal, le constat le plus terrible concerne la commune de Maripasoula, frontalière avec le Suriname, et lieu de vie de nombreuses communautés locales. Sur celle-ci, une hausse de 100% du nombre de chantiers illégaux actifs est recensée depuis six mois, avec 91 sites observés en novembre 2016. Cette « explosion » du nombre de sites actifs illégaux est à mettre en relation avec la diminution récente du nombre de gendarmes mobilisés sur cette même zone.
La commune de Saül enregistre une légère baisse de pression grâce à la présence maintenue de forces de l’ordre. En 2009, jusqu’à 90% des habitants de cette commune avait souffert de paludisme essentiellement véhiculé par les chercheurs d’or. La situation s’est aujourd’hui stabilisée sans pour autant revenir à la normale. Les communes de Papaïchton et de Camopi montrent aussi une légère baisse de pression qui malheureusement ne compense pas la nette hausse enregistrée sur Maripasoula dans le même temps.
Pour le WWF, le maintien d’un dispositif de lutte permettant de juguler les flux logistiques illégaux, et bénéficiant d’effectifs suffisants dans l’intérieur de la Guyane est le préalable indispensable à toute baisse réelle de l’orpaillage illégal au sein du Parc Amazonien, et pour l’ensemble de la Guyane. En complément, la mise en place réelle d’une coopération avec les pays voisins reste indispensable pour amorcer une diminution de la pression d’orpaillage illégal sur les populations et la biodiversité uniques du Sud de la Guyane.
Avant le 18 janvier 2017, réagissez contre le projet d’arrêté visant à classer le Pigeon ramier comme espèce nuisible en Ardèche.
L’occasion de revenir sur la conservation de ce remarquable milieu naturel.
Le Tribunal administratif de Nancy, dans son ordonnance n°1603519 du 16 décembre 2016, suspend en urgence l’arrêté du 1er décembre 2016 par lequel les préfets des Vosges et Meurthe-et-Moselle ont […]
Cet article LOUP : suspension d’un arrêté de tir de prélèvement dans les Vosges est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.
Fin novembre, Ségolène Royal et Stéphane Le Foll publiaient un arrêté autorisant les préfets des Vosges et de Meurthe et Moselle à ordonner l’abattage du seul loup de la plaine […]
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Après avoir été sous les feux des projecteurs lors des récents accords internationaux sur le climat, les délégations sont arrivées à Cancun pour la CBD (Conférence des Parties sur les Diversité Biologique) avec le double défi d’inverser le déclin dramatique de la biodiversité et de respecter leurs promesses d’Aïchi.
Le WWF dresse un premier bilan
Face aux constats et à l’urgence, les États semblent afficher la volonté de changer de trajectoire. Nous les saluons et les encourageons dans cette voie. Il faut à présent que cela se traduise dans les faits et ce, dès aujourd’hui », ajoute Pascal Canfin, directeur général du WWF France.
Il est extrêmement important que cet élan se poursuive et prenne de plus en plus d’ampleur à mesure que nous nous rapprochons de la Conférences des parties en Chine en 2020″, conclut Adrian Dellecker.