Etes-vous prêts à participer à ce jeu scientifique d’observation des oiseaux à la mangeoire ?
Organisé en mai dernier dans le cadre de la 10e édition de la Fête de la nature, ce concours visait à mettre en lumière vos actions en faveur de la biodiversité.
L’intervention des invités, interrogés par Allain Bougrain Dubourg lors du congrès, pourra être visionnée le 12 novembre 2016 à 22h20.
Avec 34 des 41 espèces présentes en Europe, la France accueille une large population de chauves-souris, également appelées chiroptères (du grec « chiros », la main, et « ptera », l’aile). Malheureusement, pratiquement toutes les espèces présentes en Europe sont en voie de régression…
L’Accord de Paris sur le climat qui vient aujourd’hui d’entrer en vigueur permet de poser un cadre universel pour lutter contre le changement climatique. La 22e Conférence des Parties (COP22) qui s’ouvre le 7 novembre à Marrakech (Maroc) doit être l’occasion de clarifier les règles de sa mise en œuvre et d’impulser une accélération de l’action dans son ensemble.
Les engagements pris par les pays pour cette prochaine décennie en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre ne permettent pas de tenir l’objectif inscrit dans l’Accord de Paris : maintenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en-dessous de 2°C voire 1.5°C. Selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’Environnement, ils conduiraient même à une hausse de 2,9°C à 3,4°C.
La COP22 doit relever un double défi
La COP22 devra donc permettre de relever un double défi : trouver les moyens nécessaires et définir le fonctionnement international pour honorer les engagements pris à Paris lors de la COP21. L’Accord de Paris constitue maintenant la feuille de route mondiale en matière de lutte contre le changement climatique.
« La COP22 doit clarifier les règles d’engagement de l’Accord de Paris, mettre l’ensemble des acteurs, États, entreprises, villes, et tous les acteurs concernés, face à leurs responsabilités pour que leurs engagements soient de plus en plus ambitieux. Nous devrons quitter cette nouvelle session de négociations après avoir défini un cadre plus solide tout en sachant que nous sommes déjà en mesure de créer le monde que nous voulons. » – Manuel Pulgar-Vidal, directeur du programme international Climat et Energie au WWF
« L’Afrique est l’une des régions qui subit le plus les impacts du changement climatique. C’est pourquoi, la mise en place de soutiens, financiers et technologiques notamment, est vitale pour permettre aux pays africains de pleinement mettre en œuvre leurs plans d’action en matière de climat. La COP22 doit veiller à ce que ces enjeux soient bien pris en compte et accompagnés de mécanismes de financements. » – Fred Kwame, directeur régional du bureau Afrique du WWF
« Pour la première fois de l’histoire, le charbon est dépassé par les énergies renouvelables dans le monde en termes de capacité cumulée installée. L’Union européenne et la France doivent intégrer cette nouvelle donne pour accélérer leur transition énergétique à domicile. La COP22, COP africaine, doit aussi être l’occasion pour les pays européens de soutenir le développement des énergies renouvelables en Afrique pour un avenir durable pour tous. » – Pierre Cannet, responsable du programme Energie et Climat au WWF France
Trois axes majeurs
Le WWF appelle les négociateurs présents à Marrakech à se concentrer sur trois axes de travail :
1 – Définir des règles claires pour mettre en œuvre l’Accord de Paris
L’Accord de Paris prévoit un plan d’action mais il reste encore à en définir les règles de gouvernance. Il est nécessaire de clarifier le fonctionnement et la manière permettant aux pays de remplir voire d’améliorer leurs contributions pour parvenir à l’objectif défini dans l’Accord en termes de transparence par exemple.
2 – Souligner le rôle de la collaboration entre acteurs étatiques et non-étatiques
De nombreux acteurs non-étatiques (villes, entreprises, société civile) mettent déjà en place des actions. Cela doit inciter les pays à prendre, eux-aussi, des actions solides et ambitieuses dès maintenant et avant 2020.
3 – Rappeler l’importance du rendez-vous de 2018 et la nécessité de revoir à la hausse les engagements des pays avant cette date
Le « dialogue de facilitation entre les pays Parties » prévu en 2018 constituera l’opportunité, au niveau international, de faire le point sur les progrès réalisés pour parvenir aux objectifs de l’Accord de Paris et pour revoir les engagements climatiques des pays sur la base des multiples potentiels encore inexploités.
Collectivités, associations, architectes, urbanistes, bailleurs sociaux, particuliers, la LPO vous donne rendez-vous le 30 novembre 2016.
Aujourd’hui, dans son édition des Landes, le journal Sud-Ouest (40 673 exemplaires) publie le deuxième encart publicitaire acquis par la LPO pour informer les braconniers de passereaux protégés des risques qu’ils encourent.
La 35ème commission de protection des ressources marines de l’Antarctique qui se déroule actuellement à Hobart (CCAMLR) est parvenue à un accord pour protéger la mer de Ross.
« La mer de Ross est considérée comme étant une des rares zones sauvages sur Terre restées intactes », explique Chris Johnson, Chargé des Sciences Marines au WWF-Australie. « C’est le refuge d’un tiers de la population mondiale des pingouins d’Adélie, d’un quart de tous les manchots empereurs, d’un tiers de tous les pétrels d’Antarctique et de plus de la moitié de tous les phoques du Weddell Pacifique-Sud » ajoute Isabelle Autissier, présidente du WWF France.
« L’accord qui a été trouvé aujourd’hui est un moment décisif pour l’avenir et la protection de l’Antarctique et de l’océan Austral ». Plus de 1,5 million de km2 ont été délimités au statut de protection – une zone qui comprend la taille de la France, de l’Allemagne et de l’Espagne réunis – dont 70% qui représenteront des réserves marines entièrement protégées.
Cet accord est d’une importance cruciale, non seulement pour protéger l’abondante biodiversité, mais également pour contribuer à développer la résilience de l’océan face au changement climatique.
« Il s’agit ainsi d’une excellente nouvelle, mais cet accord sur la mer de Ross prendra fin dans 35 ans. Selon l’Union Mondiale de la Conservation (IUCN), les zones marines sous protection doivent être permanentes. Inquiet sur ce point de limtation dans le temps de ce statut de protection, le WWF poursuivra ses actions afin d’obtenir, à terme, que la mer de Ross devienne une zone marine protégée permanente», affirme Chris Johnson.
« Nous sommes toutefois optimistes car, après des années d’impasse lors des réunions annuelles de la CCAMLR, cette décision va donner un nouvel élan au sein de la Commission qui nous permettra, nous l’espérons, d’atteindre un statut de protection permanent pour la mer de Ross au cours des prochaines années et d’obtenir par ailleurs un statut d’Aire Marine Protégée en Antarctique Est et dans le mer de Weddell », conclut Isabelle Autissier, présidente du WWF France.
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Une PAC sanctuarisée et une politique environnementale sacrifiée !