Etude WWF/TRAFFIC : le trafic de tigres en Asie ne ralentit pas

On ne compte plus qu'environ 3 900 tigres à l'état sauvage<br />© naturepl.com / Andy Rouse / WWFLe trafic de tigres à travers l’Asie ne baisse pas : entre 2000 et 2015, au moins 1 755 tigres en auraient été victimes soit plus de deux animaux par semaine. C’est le résultat de l’étude menée par TRAFFIC et WWF et présentée aujourd’hui à l’occasion de la 17e Conférence des Parties de la CITES.

Intitulée Reduced to Skin and Bones Re-examined, cette étude met en avant 801 saisies enregistrées de tigres et de leurs produits – de la peau et des os notamment – à travers l’Asie depuis 2000. Bien que le commerce international de tigres et de leurs produits soit interdit depuis des décennies, le braconnage pour le commerce illégal reste la plus grande menace directe pour la survie de l’espèce.  
 

Environ 3 900 tigres à l’état sauvage, seulement

Alors que l’on ne compte plus qu’environ 3 900 tigres à l’état sauvage, des preuves indiquent que les animaux saisis proviennent de plus en plus d’établissements d’élevage en captivité : entre 2012 et 2015, au moins 30% des tigres saisis en étaient issus.

Si la majorité des saisies ont été signalées par l’Inde, il a été prouvé que les trafiquants exploitent encore une voie commerciale déjà identifiée, allant de la Thaïlande jusqu’au Vietnam en passant par le Laos – trois pays où le nombre de fermes d’élevage de tigres a augmenté.

« Cette analyse apporte des preuves concrètes attestant que le commerce illégal du tigre, ainsi que ses parties et produits, persiste et reste une source d’inquiétude majeure de conservation. Malgré les engagements répétitifs des gouvernements pour fermer les fermes d’élevage en Asie, ces établissements sont de plus en plus nombreux et jouent un rôle grandissant dans l’alimentation de ce commerce illégal. » – Steven Broad, directeur exécutif de TRAFFIC.

La 17e Conférence des Parties de la CITES doit être l’occasion de mettre la pression sur les pays qui ont des fermes d’élevage de tigres – il s’agit notamment de la Chine, du Vietnam, de la Thaïlande et du Laos. Il est impératif que ces pays se fixent des échéances pour progressivement abandonner puis définitivement fermer ces établissements.

La semaine dernière, après avoir été pointé du doigt par la CITES pour son manque de contrôle et de réglementation du commerce d’espèces sauvages, le Laos a d’ailleurs annoncé qu’il était prêt à discuter de la manière d’abandonner cette pratique. La Thaïlande a également adopté des mesures répressives concernant son tristement célèbre Temple du Tigre et promis d’enquêter sur toutes les installations d’élevage de tigres.

« Les réseaux criminels augmentent leur trafic de tigres élevés en captivité à travers l’Asie, compromettant les efforts mis en œuvre pour appliquer la loi et favorisant une plus grande demande. Les pays de l’aire de répartition du tigre doivent rapidement fermer leurs élevages, sans quoi ces tigres verront leur avenir réduit à des peaux et des os. » – Ginette Hemley, cheffe de la délégation du WWF à la CdP17 de la CITES
 

Hausse des saisies de tigres vivants en Thaïlande et au Vietnam

L’étude a également souligné une hausse manifeste des saisies de tigres vivants, notamment en Thaïlande et au Vietnam, avec 17 animaux saisis entre 2000 et 2004 et 186 animaux au cours des quatre dernières années. On estime généralement que cette hausse est directement liée à la croissance des fermes d’élevage de tigres.

Des saisies récentes ont mis en lumière les points chauds du commerce illégal au Vietnam, pays qui fait d’ailleurs l’objet d’un examen par la CITES pour son manque de progrès dans la lutte contre le commerce illégal de cornes de rhinocéros, d »ivoire et de tigres.

Dans une démarche collaborative de lutte contre le braconnage de tigres, l’Inde a appelé les gouvernements présents à la CdP17 à partager toute preuve photographique de peaux de tigres saisies pour les comparer avec des images de caméras piège de tigres sauvages. A l’instar des empreintes digitales de l’homme, chaque rayure de tigres est unique. Cela devrait donc aider les organismes de contrôle et les biologistes travaillant sur l’espèce à identifier les tigres braconnés et retracer leurs origines.
 

CITES : une belle victoire pour les pangolins !

Une belle victoire pour les pangolins !<br />© Dan Challender / WWFDans le cadre de sa 17e Conférence des Parties, la CITES vient de recommander le classement en Annexe I des huit espèces de pangolins – quatre espèces d’Asie et quatre espèces d’Afrique. Le WWF salue cette décision qui devrait permettre de mieux protéger ces espèces particulièrement menacées par le commerce international.

Mammifère insectivore, le pangolin est aussi appelé fourmilier écailleux. S’il est méconnu, il est pourtant le mammifère le plus braconné au monde. Jusqu’à ce jour, les huit espèces de pangolins étaient classées en Annexe II de la CITES. Son classement en Annexe I impliquerait l’interdiction de son commerce international.

« C’est une grande victoire et une nouvelle aussi extraordinaire que rare pour les pangolins, l’une des espèces les plus menacées et les plus braconnées.

Donner aux huit espèces de pangolins une protection totale dans le cadre de la CITES écarte toute question relative à leur commerce légal et rendra la tâche plus difficile aux trafiquants qui seront plus lourdement sanctionnés.

Mais la lutte ne s’achève pas ici. Les pays Parties à la CITES doivent maintenant se mobilier pour que la décision soit appliquée. Le commerce illégal sera toujours une menace pour les pangolins tant que la demande de viande et d’écailles persistera. Nous devons redoubler d’efforts pour combattre le braconnage et le trafic de ces espèces, et réduire la demande de produits illégaux issus de la faune sauvage, notamment en Chine et au Vietnam.

Ce jour marque une belle avancée pour la conservation des espèces sauvages. Mais les pangolins auront une véritable chance de survie si les pays s’engagent et agissent avec la même détermination dont ils ont fait preuve aujourd’hui. Peut-être les pangolins perdront-ils alors le titre de mammifère le plus braconné. » – Ginette Hemley, Cheffe de la délégation du WWF pour la CdP17 de la CITES.
 

La LPO soutient le projet d’extension de la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises !

La LPO apporte son soutien à l’extension de la réserve naturelle nationale des Terres australes françaises, qui s’étendra sur plus de 600 000 km². Situé au sud de l’Océan indien, entre les 40e rugissants et les 50e hurlants, cet univers aussi magnifique qu’hostile, abrite des milliers d’espèces endémiques aux îles subantarctiques qui ne demandent qu’à être protégées.

Liste rouge nationale des oiseaux nicheurs : la situation ne cesse de se dégrader !

La mise à jour de la Liste rouge nationale des oiseaux nicheurs vient d’être publiée. Pour 48 des 284 espèces d’oiseaux nicheurs recensées sur le territoire, la situation s’est sensiblement dégradée. C’est un tiers d’entre eux ! Au total, 92 espèces sont menacées dans l’Hexagone. C’est le triste constat que viennent de révéler l’UICN , le MNHN, la LPO, la Société d’études ornithologiques de France et l’ONCFS, 8 ans après le précédant état des lieux.

En plein brame, l’ONF se fait de l’argent en tuant les cerfs !

L’Office national des forêts propose à quelques chasseurs privilégiés des parties de massacre d’une  facilité honteuse : en cette période sensible de reproduction, les cerfs amoureux perdent toute prudence. Avec […]

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Le bras armé du plan Juncker : un frein pour l'alignement de l'Union européenne avec l'Accord de Paris

Les fonds publics européens devraient financer la soutenabilité environnementale et non les projets à fortement carbonnés<br />©  European Community« Les fonds publics européens devraient financer la soutenabilité environnementale et non les projets à fortement carbonnés comme les autoroutes, les aéroports et les infrastructures pétrolières ! », exhorte le rapport publié ce jour par Bankwatch, le Réseau Action Climat, Counter Balance, Les Amis de la Terre et le WWF [1].

Selon ce nouveau rapport, basé sur l’analyse des projets approuvés par le Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) lors de sa première année de fonctionnement, le fonds devrait catalyser 315 milliards € de nouveaux investissements et  jouer un rôle important dans la lutte contre le changement climatique. Cependant, dès sa première année de fonctionnement, un montant supplémentaire de 1,5 milliard € a été affecté  à des infrastructures des combustibles fossiles et 68% des investissements dans les transports est aujourd’hui destiné à des projets à forte intensité de carbone.

Pour Markus Trilling, responsable des campagnes pour des fonds soutenables en Union européenne pour Bankwatch et les Amis de la Terre Europe explique : «Si l’Europe dispose des meilleurs plans d’investissement, elle entretient des points hémorragiques de dépenses vers des projets résolument non durables comme les autoroutes, les aéroports et les infrastructures gazières. L’Europe manque ainsi d’énormes opportunités de modernisation et ralentit sa transition vers une économie décarbonnée pourtant accessibles grâce à des investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ».

Anna Roggenbuck, coordinatrice de la campagne Banque d’investissement européenne pour Bankwatch, ajoute : «Notre analyse prouve que dans le secteur de l’énergie, l’EFSI ne dispense pas plus de soutien aux énergies renouvelables que ce qui a déjà été fourni par la Banque européenne d’investissement – bien que ce soit son mandat initial. Il s’agit d’une vitrine. Nous devons veiller à la valeur ajoutée que le EFSI fournit réellement afin de concentrer les investissements nécessaires vers les systèmes énergétiques du futur « .

Sébastien Godinot, économiste au bureau des politiques européennes du WWF ajoute : «Le plan Juncker devrait être utilisé pour l’action climatique, et non pour une détérioration climatique. Il n’existe aucune raison de soutenir davantage d’investissements dans les infrastructures de gaz alors que cette consommation de l’UE est en baisse. Au lieu d’investir dans des infrastructures coûteuses polluantes pour lesquelles il n’y aura probablement plus de marché à l’avenir, nous devrions nous concentrer sur l’efficacité énergétique et des solutions d’énergies renouvelables ».

Pascal Canfin, directeur général du WWF France conclut ainsi : « Le WWF demande à ce que les futurs investissements financés par le bras armé du plan Juncker soient, dans le domaine des transports et de l’énergie, alignés sur l’objectif de neutralité carbone de l’accord de Paris. Ces investissements devaient démontrer en quoi ils contribuent à cet objectif. Cela permettrait de financer des projets de manière additionnelle à ce que fait la BEI aujourd’hui, ce qui n’est clairement pas démontré dans le cas des 93 premiers investissements analysés ».

Le rapport exprime les réelles  préoccupations des ONG quant à la proposition de la Commission européenne d’étendre le plan d’investissement pour l’Europe sous un format « EFSI 2.0 » [2]. Bien que certains soutiens aux énergies renouvelables et l’efficacité énergétique ont été bien accueillis, de profondes réformes sont nécessaires si la mission du fonds est de guider l’Union européenne vers une transition énergétique durable [3]. Il est temps à présent d’améliorer à la fois l’équilibre sectoriel et géographique des investissements, d’accroître la transparence, et de mettre un accent clair sur des projets véritablement durables.

[1] The best laid plans: Why the Investment Plan for Europe does not drive the sustainable energy transition

[2] European Commission, Strengthening European Investments for jobs and growth, September 2016

[3] European Commission, The Road from Paris, March 2016

98% des eaux marines du large ne sont pas protégées par le principal réseau de conservation européen

L'UE se réunit cette semaine pour identifier les lacunes qui doivent être juridiquement comblées dans le réseau Natura 2000 en mer de l'Atlantique, de la Macaronésie et de la Méditerranée<br />© Frédéric Bassemayousse / WWF-MediterraneanPour la première fois en six ans, l’Union européenne se réunit cette semaine pour identifier les lacunes qui doivent être juridiquement comblées dans le réseau Natura 2000 en mer de l’Atlantique, de la Macaronésie et de la Méditerranée. Oceana, le WWF et Seas at Risk comptent fortement sur la Commission européenne pour évaluer avec rigueur l’action des États membres de l’UE et le respect de leurs obligations concernant la protection des zones abritant la vie marine la plus menacée.
 

Les ONG environnementales comptent sur les États membres de l’UE pour étendre rapidement leur réseau marin Natura 2000 au large

Le réseau Natura 2000 est le principal outil de protection des espèces et des habitats à travers l’Europe. Pourtant, vingt-quatre ans après ses débuts, le réseau Natura 2000 en mer  concerne uniquement 4% des eaux marines européennes et reste loin de couvrir les 30% considérés, à l’échelle internationale, comme nécessaires par les scientifiques afin de conserver une santé durable sur le long terme des océans.

Des lacunes significatives subsistent encore dans le réseau. Par exemple, la grande majorité des sites Natura 2000 en mer se situent près des côtes, avec d’importantes lacunes concernant la protection du large,. Au total, seulement 1,7% des eaux européennes au-delà des 12 milles nautiques  sont couvertes par les sites Natura 2000, laissant sans protection un large éventail d’écosystèmes et d’espèces situés plus en profondeur.

« Le réseau marin Natura 2000 devrait être achevé depuis longtemps. Dans l’océan Atlantique Nord-Est, des pays ont protégé plus de 15% de leurs eaux côtières mais à peine 2% de leurs zones au large. La situation est bien pire en Méditerranée où seulement 5% des eaux côtières des 8 pays concernés sont protégées et 99,9% des eaux au-delà des 12 milles nautiques restent sans protection », déclare Lasse Gustavsson, directeur exécutif pour Oceana en Europe.

La rencontre se concentrera plus particulièrement sur les États membres dont la surface de de protection est insuffisante pour les espèces menacées comme les grands dauphins et les tortues caouannes ainsi que pour les habitats menacés comme les récifs et les bancs de sable. Chypre, la Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Espagne et la Slovénie font partie des États membres les plus en retard dans leurs efforts de protection. La Commission européenne examinera chaque cas avec diligence en se basant sur les meilleures données scientifiques disponibles concernant la distribution des espèces et des habitats, y compris les données collectées et compilées par les ONG participant aussi à la rencontre.

« La lenteur des progrès accomplis par certains États membres pour combler les lacunes de protection restantes discrédite l’efficacité de la totalité du réseau Natura 2000 en mer et compromet les actions significatives déjà entreprises par d’autres États membres. Avec la quantité de nouvelles données disponibles, il n’y a aucune raison de retarder la protection nécessaire afin d’aider les principaux habitats et espèces menacés à se rétablir », explique Alice Belin, chargée des politiques marines chez Seas at Risk.
 

Comparé au réseau Natura 2000 terrestre, le réseau marin est loin d’être complet

Un rapport de 2015, émis par l’Agence européenne pour l’environnement, a montré qu’une grande partie de la vie marine protégée par le réseau Natura 2000 en mer reste dans un état de conservation pauvre ou inconnu, avec seulement 7% des espèces marines et 9% des habitats considérés comme en bon état de conservation. Le même rapport a indiqué que, comparé au réseau Natura 2000 terrestre, le réseau marin est loin d’être complet.

« 2020 est une année butoir cruciale pour la conservation marine européenne, d’ici là, nos mers devront être saines et nos pêches gérées de façon durable. Établir un réseau Natura 2000 en mer complet et bien géré est essentiel pour atteindre ces deux objectifs »,  ajoute Isabelle Autissier, présidente du WWF France.

Rennes, capitale française de la biodiversité 2016

Depuis 2010, la LPO est partenaire du concours intitulé « capitales françaises de la biodiversité ». Chaque année, de plus en plus de collectivités s’engagent dans la préservation de la biodiversité : végétalisation des berges et des rivières, restauration des habitats naturels ou encore sensibilisation des citoyens… Le thème retenu cette année est « les sols et la biodiversité », tout un programme !

300 jours après l'Accord de Paris : l'aviation civile internationale a rendez-vous avec son ambition climatique

L'aviation civile internationale a rendez-vous avec son ambition climatique<br />© WWFL’aviation internationale représente à elle seule 492 millions de tonnes de CO2, soit 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Le secteur aérien est responsable de la même quantité d’émissions que la France.

Si les chiffres parlent d’eux-mêmes, l’aviation internationale est la grande oubliée de la COP21 puisque l’Accord de Paris ne fait aucune référence explicite au rôle de l’aviation internationale. L’Assemblée générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) qui se tiendra du 27 septembre au 7 octobre à Montréal doit être l’occasion de rattraper cette lacune.

Même si l’Accord de Paris ne comprend pas explicitement de dispositions ni de mesures pour réduire les émissions du secteur aérien, il engage la communauté internationale à limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en-dessous de 2°C voire 1,5 °C.

Pour tenir cet objectif, il est essentiel que l’aviation arrête un plan pour réduire ses émissions d’autant plus qu’au rythme de croissance actuel, ses émissions de CO2 pourraient représenter plus d’un cinquième des émissions mondiales d’ici 2050.

Objectif croissance neutre en carbone à partir de 2020

A l’occasion de son Assemblée générale, l’OACI doit donc mettre en place des mesures lui permettant au moins de tenir son objectif de « croissance neutre en carbone à partir de 2020 », c’est-à-dire de plafonner la croissance de ses émissions au niveau de 2020.

Pour cela, le WWF appelle les gouvernements et industries qui se réuniront :

  • à la mise en place d’un mécanisme qui permette de compenser les émissions allant au-delà du plafond défini, dès 2020 ;
  • à adhérer à ce mécanisme dès son lancement en 2021 (pour les pays industrialisés comme pour les pays où le secteur aérien est développé) ;
  • à comptabiliser de manière transparente les émissions via ce mécanisme ;
  • à assurer l’intégrité environnementale des mesures via des critères sérieux ;
  • à prendre des actions supplémentaires pour réellement réduire leurs émissions au-delà des compensations prévues ;
  • à revoir régulièrement l’ambition climatique de l’aviation internationale.

« Avec un accord réussi à l’Assemblée générale de l’OACI, l’aviation civile internationale qui figure en bonne place dans le TOP 10 des plus gros pollueurs mondiaux serait le premier secteur à mettre en place une croissance neutre en carbone. Ce serait un signal fort de la transformation de nos économies et de l’effet d’entrainement de l’Accord de Paris.» – Pascal Canfin, directeur général du WWF France

 « 300 jours après l’Accord de Paris, l’aviation internationale doit changer de trajectoire de ses émissions, sous peine de porter une lourde responsabilité dans le dérèglement climatique mondiale. Des solutions existent déjà pour tenter de compenser la croissance de ses émissions, nous attendons maintenant des garanties quant à leur intégrité environnementale et sociale avec plus de critères de durabilité. » – Pierre Cannet, Responsable Climat, Energie et Infrastructures durables