PIGEON À COURONNE BLANCHE : Suspension de la chasse d’une espèce menacée

Le Tribunal administratif de Basse-Terre, dans son ordonnance n°1600704 du 9 août 2016, suspend en urgence les arrêtés du préfet de la Guadeloupe du 23 juin 2016 en ce qu’ils […]

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LOUP : Suspension d’un arrêté de tir de prélèvement renforcé de loup en Lozère

Le Tribunal administratif de Nîmes, dans son ordonnance n°1602366 du 9 août 2016, suspend en urgence l’arrêté du 22 juillet 2016 par lequel le préfet de Lozère a ordonné la […]

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Loi biodiversité : retour sur 27 mois de mobilisation de la LPO

Après 27 mois d’un parcours parlementaire tumultueux, la loi biodiversité a enfin été adoptée par l’Assemblée nationale, l’occasion de revenir sur le travail de la LPO aux côtés des associations de protection de l’environnement qui ont largement contribué à maintenir et renforcer les mesures de protection de l’environnement du texte initial.

A partir du lundi 8 août 2016, l'humanité vivra à crédit

Logo de l'Overshoot Day<br />© Earth Overshoot DaySelon le Global Footprint Network, le lundi 8 août 2016, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année. Cette date marque donc l’Earth overshoot day le Jour du dépassement de la Terre en français.

Cela signifie qu’en huit mois, nous aurons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre ne pouvait produire sur cette même période.A partir de lundi, nous vivrons donc à crédit.

Calculé depuis 1986 par le Global Footprint Network, l’Earth overshoot day arrive moins vite dans le calendrier depuis les cinq dernières années mais continue inexorablement d’avancer : en 2000, il tombait le 1er octobre, en 2008, le 23 septembre, en 2015, le 13 août.

Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd’hui besoin de l’équivalent de 1,6 planète.

Le coût de cette surconsommation est déjà visible : pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces. Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n’est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment.

Principal facteur de dépassement, les émissions de carbone représentent désormais 60% de notre empreinte écologique globale. Pour tenir les objectifs fixés par l’Accord de Paris adopté en, décembre 2015 par 195 pays, notre empreinte carbone doit progressivement décroître jusqu’à atteindre un niveau d’émissions proche de zéro d’ici 2050.

Fort heureusement, certains pays ont amorcé leur transition énergétique. Le Costa Rica a produit 97% de son électricité grâce à des énergies renouvelables au cours du premier trimestre 2016. Le Portugal, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont enregistré cette année une capacité record de leur production en énergies renouvelables : ils ont ainsi pu assurer 100% de leurs besoins en électricité pendant quelques minutes, voire pendant quelques jours pour le Portugal.

Au-delà des pays, ce sont aussi aux entreprises, aux collectivités, aux citoyens de privilégier des modes de production et de consommation plus écologiques.

« Nous continuons à creuser notre dette écologique. A partir du lundi 8 août, nous vivrons à crédit car nous aurons consommé en huit mois le capital naturel que la planète peut renouveler en un an. Nous devons impérativement changer de modèle de développement. La bonne nouvelle est que les solutions sont là. Mais il faut maintenant accélérer leur déploiement. » Pascal Canfin, Directeur général du WWF France

« La manière dont nous produisons notre nourriture et notre énergie, et dont nous utilisons l’eau ont un impact fort sur les écosystèmes. C’est pour cette raison que le WWF accompagne les entreprises dans la transformation de leurs chaînes d’approvisionnement vers des matières premières plus durables issues de l’agriculture, de la pêche ou des forêts. Nous travaillons aussi à sensibiliser les consommateurs sur l’impact de leurs choix alimentaires et de leurs achats. Pour réduire leur empreinte écologique liée à l’alimentation, ces derniers peuvent diminuer leur consommation de viande, privilégier les produits certifiés, Bio, MSC ou FSC par exemple, et réduire au maximum le gaspillage alimentaire : 30% de la nourriture est perdue ou gaspillée dans le monde ! » Arnaud Gauffier, responsable agriculture et alimentation au WWF France

Pour en savoir plus :