Exprimez-vous contre le projet d’arrêté organisant la destruction de 36 loups

La ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, consulte le public sur un projet d’arrêté fixant à 36 le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) qui […]

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Nos océans sont à bout de souffle !

De nombreuses espèces sont menacées par la surexploitation des océans<br />© Brian J. Skerry / National Geographic Stock / WWFA l’occasion de la Journée Mondiale des Océans, le WWF appelle à une pêche plus soutenable.

Surpêche, pêche illégale, captures accidentelles… Pendant des siècles, l’humanité a agi comme si mers et océans étaient des ressources inépuisables capables de nous nourrir et de se régénérer à l’infini mais il n’en est rien.

Dans le monde, 90% des stocks de poissons sont surexploités ou exploités à leur maximum, les captures accidentelles représentent 40% des volumes de pêche globaux, 12 à 28 % des prises mondiales proviennent de la pêche illégale. De nombreuses solutions existent pour réduire les pressions exercées sur les océans. Il est urgent de les mettre en œuvre !

Pour rappel, le 30 mai, le WWF annonçait qu’en moins de 6 mois la France avait déjà consommé l’équivalent de l’ensemble des ressources halieutiques qu’elle pouvait pêcher et élever dans ses eaux nationales métropolitaines et reportait, à compter de ce jour, ses impacts sur les autres pays, notamment sur les plus vulnérables.

En cette Journée Mondiale des Océans, le WWF rappelle ainsi que nous sommes tous concernés et que chacun d’entre nous, peut accélérer le mouvement vers une pêche plus durable. « L’océan est une ressource renouvelable capable de répondre aux besoins de toutes les générations futures si les pressions auxquelles il est exposé sont efficacement atténuées », explique Isabelle Autissier, présidente du WWF France.

« Les institutions, l’industrie et les consommateurs ont une grande responsabilité sur la durabilité des ressources et les conditions de vie des communautés des pays qui dépendent le plus de la pêche ».

Le WWF appelle ainsi :

  • Les organisations internationales à prendre de toute urgence des décisions en faveur de la préservation des ressources, comme la réduction de la pêche des thons dans l’océan Indien qui doit être accélérée
  • L’Union européenne  à renforcer la mise en œuvre de sa législation en matière  de pêche illégale, non déclarée et non réglementée
  • Les entreprises à transformer leurs politiques d’approvisionnement en produits de la mer en respectant des chartes proscrivant tout achat provenant de la pêche illégale et en  favorisant les pêcheries certifiées MSC ou les élevages ASC.
    Le WWF invite également  les entreprises qui le peuvent à se faire le relais de sensibilisation pour une pêche responsable
  • Les consommateurs à prendre conscience de leur rôle et de leur pouvoir. Le WWF a ainsi lancé en 2015, le programme Fish Forward, sensibilisant les citoyens européens à l’impact de leur consommation sur les pays du Sud et recommandant notamment  l’achat responsable de produits de la mer en favorisant par exemple les produits certifiés MSC ou ASC

Afin de sensibiliser le plus grand nombre à une pêche durable, le WWF France s’investira sur plusieurs fronts lors de la Journée Mondiale des Océans, le 8 juin. Au programme de notre campagne pour une pêche responsable :

  • Une collaboration avec Demotivateur afin de sensibiliser le grand public à l’importance de la diversification via une recette simplissime faite à partir du trop peu connu thon listao
  • De 17h à 18h, l’Atelier des Chefs proposera, avec le WWF France, un e-atelier à destination des parents/enfants. Ces derniers y apprendront à cuisiner du chinchard en live avec un chef qui répondra en direct aux questions des internautes
  • A partir de 20h50 et jusqu’au petit matin, le WWF France accompagnera enfin La Nuit des Océans sur France Ô

A savoir également

Le 16 juin le WWF et son partenaire Saxoprint révèleront les lauréats des Creative Awards 2016 récompensant la campagne d’affichage du concours la plus créative. Cette 2eme édition est dédiée à la protection des océans et de la biodiversité marine.

Le gagnant du grand prix du jury 2016 signera la prochaine campagne du WWF France de l’été prochain et verra sa création diffusée sur le réseau Métrobus parisien.

Exprimez-vous contre le piégeage d’espèces protégées !

Le ministère soumet à la consultation du public le projet d’arrêté relatif au classement « nuisibles » des espèces animales non indigènes : chien viverrin, raton laveur, vison d’Amérique, ragondin, […]

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Exprimez-vous contre la chasse d’espèces menacées en Guadeloupe

Le préfet de la Guadeloupe soumet à la consultation du public le projet d’arrêté relatif à la chasse dans ce département pour la saison 2016-2017. Faisant fi des données scientifiques et […]

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Petit Navire s'engage avec le WWF France pour une pêche durable

Thon rouge<br />© Frédéric Bassemayousse / WWF-MediterraneanA l’occasion de la Journée des Océans qui a lieu mercredi 8 juin, Petit Navire et le WWF France annoncent leur partenariat autour d’engagements communs visant à réduire les pressions exercées sur les ressources halieutiques, à lutter contre la pêche illégale, et à améliorer les impacts de l’ensemble des techniques de pêche.

Cette coopération entre le WWF et Thai Union Europe, la maison mère de Petit Navire, s’inscrit dans la volonté continue de la marque d’améliorer ses pratiques de pêche afin de gérer son activité de manière plus durable.

En octobre 2014, les 2 partenaires ont signé la charte des produits de la mer du WWF et se sont engagés ainsi à améliorer la durabilité de la chaîne d’approvisionnement de Petit Navire et à augmenter la part de ses produits certifiés MSC ou ASC ou issus de pêcheries ou d’élevages engagés dans une démarche d’amélioration.

Aujourd’hui, un travail transformationnel – analyse de risques et mise en place de mesures adéquates – est mené par le WWF UK sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de Petit Navire.

Le WWF accompagne également Petit Navire pour plus de certification MSC sur ses gammes de produits, comme récemment sur le maquereau. Cela va pleinement dans le sens de la démarche déjà initiée par la marque avec le lancement de 2 nouvelles références de thon blanc MSC effectué en juin 2016, et du plan à venir pour les prochaines années: l’ambition chez Petit Navire est en effet d’atteindre d’ici 2018, 100 % de produits issus de pêcheries certifiées MSC ou engagées dans un programme d’amélioration visant à atteindre cette certification.

Dans la continuité de la signature de la charte des produits de la mer, Petit Navire s’engage par ailleurs auprès du WWF dans ses actions de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, qui représente aujourd’hui au niveau mondial 1 poisson pêché sur 5.

Concernant l’enjeu majeur du thon albacore, la marque fait partie des 39 signataires de l’appel lancé le 13 avril dernier par le WWF auprès de la Commission Thonière de l’Océan Indien, lui demandant de prendre les mesures nécessaires pour permettre une gestion durable de la ressource dans cet océan.

Dans ce contexte, Petit Navire et sa maison mère rappellent qu’ils travaillent sur un plan de réduction de 20 % de leur approvisionnement dans l’océan Indien, ce qui va au-delà des préconisations officielles.

Un travail sur une diminution significative de l’impact des techniques de pêche fera enfin partie des axes de collaboration du WWF et de Petit Navire.

« Notre partenariat avec le WWF au niveau français est une étape importante et qui va dans le sens d’un engagement à long terme que nous avons à cœur de concrétiser avec l’ensemble des acteurs de la filière. L’établissement de bonnes pratiques en matière de gestion de la ressource est clé pour la préservation de l’écosystème et son avenir », précise Amaury Dutreil, directeur général Petit Navire.

 

Les grandes marques internationales ne sont pas à la hauteur en matière de coton responsable

Plants de coton, Canada.<br />© Peter Ewins / WWF-CanadaSelon le nouveau rapport Entreprises et approvisionnement durable en coton publié à ce jour par le WWF, Pesticide Action Network (PAN) UK et Solidaridad, les entreprises internationales les plus consommatrices de coton dans le monde ne parviennent pas à tenir leurs promesses en matière d’approvisionnement en coton durable.

Seules 8 entreprises sur 37 sont en effet parvenues à sortir de la zone rouge de l’enquête menée par Rank a Brand, l’un des plus gros sites européens de comparaison de la durabilité et de la responsabilité sociale des entreprises et des marques.

Seul IKEA, le géant du mobilier et des objets de décoration, a été bien noté et se situe dans la zone verte (leader en termes de responsabilité) avec 12 points sur un maximum de 19,5 points. C&A, H&M puis Adidas sont bien derrière, dans la zone jaune (en voie d’amélioration), tandis que Nike, M&S, VF Corporation et Kering se situent dans la zone orange (débutant tout juste une démarche responsable).

29 autres entreprises tombent dans la zone rouge (ne prenant aucune mesure en la matière ou n’ayant pas répondu) et semblent ne rien faire de notable en matière de coton durable.

« IKEA, C&A et H&M ont compris que la durabilité du coton est un atout et un levier de développement pour les entreprises, mais de nombreuses autres entreprises ne tiennent pas leurs promesses », a déclaré Richard Holland, directeur de l’Initiative de Transformation des Marchés du WWF.
« S’approvisionner en coton durable n’a jamais été aussi facile, les entreprises n’ont donc aucune excuse pour ne pas proposer des produits plus responsables aux consommateurs ».

« Il est clair qu’un petit nombre d’entreprises leaders font le gros du travail en matière d’approvisionnement en coton durable », a déclaré Isabelle Roger, responsable du programme Coton de Solidaridad. « Pour que le secteur du coton dans son ensemble suive le mouvement, toutes les autres grandes entreprises devront monter à bord ».

Tandis que 13% de l’offre mondiale de coton peut être classée comme durable, moins d’un cinquième de ce volume est véritablement utilisé dans les produits de consommation, le reste étant vendu comme coton conventionnel en raison d’une demande insuffisante de la part des grandes marques et des entreprises.

« Le manque d’intérêt pour un coton plus durable est très dommageable tant sur le plan environnemental que social », a expliqué Keith Tyrell, directeur du PAN UK. « La production de coton conventionnel souffre souvent de graves impacts sociaux et environnementaux tels que l’usage excessif d’eau ou de pesticides dangereux. Développer le marché du coton durable est la meilleure façon de décontaminer le coton et de protéger la santé des ouvriers ».

Rank a Brand a noté les résultats des entreprises dans trois domaines : politique d’approvisionnement, utilisation, et traçabilité. L’approvisionnement et l’utilisation de coton durable par les entreprises ont notamment été évalués en fonction des volumes certifiés Better Cotton, Cotton made in Africa, bio et Fairtrade – les quatre normes les plus reconnues en matière de durabilité du coton.

Le coton est cultivé dans près de 80 pays dans le monde et représente une matière première clé pour l’industrie textile, soit près de 32 % de toutes les fibres utilisées. Les questions de durabilité portent sur l’utilisation généralisée de pesticides, avec 6,2 % de ventes mondiales de pesticides associés à la production de coton (qui couvre 2,3 % des terres arables de la planète), et sur la consommation intensive d’eau : 73 % de la production mondiale est actuellement dépendante de l’irrigation.

Tandis que nombre de petits producteurs de coton sont obligés de s’endetter à cause du coût des pesticides et des engrais, la production de coton durable permet aux agriculteurs de sortir de la pauvreté en leur assurant un revenu plus stable et en améliorant leurs conditions de travail.

« Le WWF, PAN UK et Solidaridad exhortent toutes les entreprises à prendre leur responsabilité et à rattraper de toute urgence leur retard afin de tendre d’ici 2020 au plus tard à 100 % d’approvisionnement et d’utilisation de coton durable », conclut Arnaud Gauffier, responsable Agriculture et Alimentation du WWF France.

 

Consultation sur le tir de 36 loups

Le ministère de l’Environnement a ouvert, jusqu’au 22 juin 2016, la consultation publique sur le projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2016-2017. Merci de contribuer, et de faire suivre à tout votre entourage cette consultation !