Appel à mobilisation contre la disparition des ours du Béarn, signez la pétition !
Le dernier week-end d’août, venez fêter la 20e Nuit internationale de la chauve-souris aux côtés de bénévoles passionnés et participez aux animations gratuites organisées partout en France et à l’étranger.
Après 27 mois d’un parcours parlementaire tumultueux, la loi biodiversité a enfin été adoptée par l’Assemblée nationale, l’occasion de revenir sur le travail de la LPO aux côtés des associations de protection de l’environnement qui ont largement contribué à maintenir et renforcer les mesures de protection de l’environnement du texte initial.
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Selon le Global Footprint Network, le lundi 8 août 2016, l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année. Cette date marque donc l’Earth overshoot day – le Jour du dépassement de la Terre en français.
Cela signifie qu’en huit mois, nous aurons émis plus de carbone que ce que les océans et les forêts ne pouvaient absorber en un an, nous aurons pêché plus de poissons, coupé plus d’arbres, fait plus de récoltes, consommé plus d’eau que ce que la Terre ne pouvait produire sur cette même période.A partir de lundi, nous vivrons donc à crédit.
Calculé depuis 1986 par le Global Footprint Network, l’Earth overshoot day arrive moins vite dans le calendrier depuis les cinq dernières années mais continue inexorablement d’avancer : en 2000, il tombait le 1er octobre, en 2008, le 23 septembre, en 2015, le 13 août.
Pour subvenir à nos besoins, nous avons aujourd’hui besoin de l’équivalent de 1,6 planète.
Le coût de cette surconsommation est déjà visible : pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole et des stocks de poissons, déforestation, disparition des espèces. Vivre à crédit ne peut être que provisoire parce que la nature n’est pas un gisement dans lequel nous pouvons puiser indéfiniment.
Principal facteur de dépassement, les émissions de carbone représentent désormais 60% de notre empreinte écologique globale. Pour tenir les objectifs fixés par l’Accord de Paris adopté en, décembre 2015 par 195 pays, notre empreinte carbone doit progressivement décroître jusqu’à atteindre un niveau d’émissions proche de zéro d’ici 2050.
Fort heureusement, certains pays ont amorcé leur transition énergétique. Le Costa Rica a produit 97% de son électricité grâce à des énergies renouvelables au cours du premier trimestre 2016. Le Portugal, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont enregistré cette année une capacité record de leur production en énergies renouvelables : ils ont ainsi pu assurer 100% de leurs besoins en électricité pendant quelques minutes, voire pendant quelques jours pour le Portugal.
Au-delà des pays, ce sont aussi aux entreprises, aux collectivités, aux citoyens de privilégier des modes de production et de consommation plus écologiques.
« Nous continuons à creuser notre dette écologique. A partir du lundi 8 août, nous vivrons à crédit car nous aurons consommé en huit mois le capital naturel que la planète peut renouveler en un an. Nous devons impérativement changer de modèle de développement. La bonne nouvelle est que les solutions sont là. Mais il faut maintenant accélérer leur déploiement. » Pascal Canfin, Directeur général du WWF France
« La manière dont nous produisons notre nourriture et notre énergie, et dont nous utilisons l’eau ont un impact fort sur les écosystèmes. C’est pour cette raison que le WWF accompagne les entreprises dans la transformation de leurs chaînes d’approvisionnement vers des matières premières plus durables issues de l’agriculture, de la pêche ou des forêts. Nous travaillons aussi à sensibiliser les consommateurs sur l’impact de leurs choix alimentaires et de leurs achats. Pour réduire leur empreinte écologique liée à l’alimentation, ces derniers peuvent diminuer leur consommation de viande, privilégier les produits certifiés, Bio, MSC ou FSC par exemple, et réduire au maximum le gaspillage alimentaire : 30% de la nourriture est perdue ou gaspillée dans le monde ! » Arnaud Gauffier, responsable agriculture et alimentation au WWF France
Pour en savoir plus :
- La méthode de calcul développée par le Global footprint network.
- L’indicateur d’empreinte écologique développé par le WWF pour évaluer la surface nécessaire pour produire les ressources utilisées par une population et absorber les déchets qu’elle a générés.
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Cet article Vigiloup : protégez les loups en vous promenant ! est apparu en premier sur ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages.
L’Etat français a jusqu’au 15 août, soit deux mois après l’injonction de la Commission Européenne, pour dire ce qu’il compte faire pour mettre un terme au braconnage du Bruant ortolan. La LPO demande que les preuves de la mise en oeuvre du plan d’action de l’Etat lui soient fournies dès cette année, et ce avant le démarrage d’une nouvelle saison de braconnage.
Le WWF France et l’agence Twinkle Twinkle signent une campagne très pop avec le dispositif digital #WWFRewind
Avec sa nouvelle campagne #WWFRewind, le WWF France remonte le temps et s’attarde sur de grands moments marquants de 1986 à nos jours afin de sensibiliser le grand public à l’avancée continue de l’Overshoot day (ou jour du dépassement) et à sa capacité d’actions pour stopper cette évolution.
Tous les ans, le WWF évalue avec le Global Footprint Network, le jour à partir duquel l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que notre planète peut renouveler en un an. Chaque année, cette date butoir avance inexorablement. Il y a 16 ans, en 2000, ce jour à partir duquel les hommes vivaient à crédit était en septembre, l’an dernier il s’agissait du 13 août 2015…
Le coût de cette surconsommation est chaque jour plus évident : pénuries en eau, désertification, érosion des sols, chute de la productivité agricole, surexploitation halieutique, déforestation, disparition des espèces, et enfin augmentation de la concentration de gaz carbonique dans l’atmosphère.
« Chaque année, notre consommation mondiale dépasse les ressources exploitables de la planète de plus en plus tôt. En 30 ans, la date du dépassement de nos ressources planétaires est passé du 1er novembre à la première semaine d’août. C’est un fait majeur mais totalement absent des chronologies. La campagne #WWFRewind, réalisée par l’agence Twinkle Twinkle vise à réactiver nos souvenirs, nos madeleines de Proust pour mieux révéler l’information qui était passée inaperçue.
Quand on parle de 1986, on pense à une multitude d’événements heureux et tristes, mais on ne sait pas que cette année-là, nous avons dépassé les ressources de la planète le 1er novembre. En jouant sur notre pop culture, nous espérons que cela va aider à la prise de conscience et activer l’envie d’agir » explique Jacques-Olivier Barthes, Directeur de la communication du WWF France.
Dans une phase de teasing, du 26 juillet au 1er août, les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et Instagram) ont vu apparaître de nombreux posts partagés attirant chacun l’attention sur une année et invitant le grand public à se rappeler d’un événement marquant. Une tâche noire, toujours plus présente au fil des années, parasite cependant l’image. Cette tâche noire représente l’Overshoot day.
En ce jour du 1er août, le WWF France et Twinkle Twinkle révèlent le site événementiel #WWFRewind, invitant tous les internautes à vivre une rétrospective pop culture sur les 30 dernières années écoulées et tous les bons moments que l’humanité a pu partager. La navigation sur ce site est cependant également perturbée par une zone parasite noire se répandant sur la page au fil des années et la recouvrir en 2016 pour l’annonce de la date de l’Overshoot Day 2016.
Suite aux formes graves de criminalité récemment constatées lors d’une perquisition dans le Temple des tigres en Thaïlande et en cette Journée mondiale du tigre, le WWF appelle les gouvernements d’Asie à enquêter sur tous les centres d’élevage de tigres et à fermer tout établissement impliqué dans le commerce illégal de tigres.
La fermeture de ces établissements, communément appelés « fermes d’élevage de tigres » pour les distinguer des zoos légaux et des établissements d’élevage en captivité créés à des fins de conservation, pourrait renforcer considérablement les efforts de protection des derniers tigres sauvages dans le monde.
En juin, les autorités thaïlandaises ont lancé une opération de répression contre le Temple des tigres. Outre le décompte de 137 tigres captifs, 40 corps de bébés tigres ont été découverts dans un congélateur, 30 petits conservés dans des bocaux et environ 1 000 amulettes fabriquées à partir de peau de tigre.
« Les images choquantes tournées au Temple des tigres, notamment celles des petits congelés prêts à être revendus dans le commerce illégal, apportent des preuves de ce qui se passe dans les coulisses de ces élevages de tigres et expliquent pourquoi ils doivent être fermés », déclare Michael Baltzer, responsable de la Tigers Alive Initiative du WWF. « Mettre fin à ces pratiques d’élevage contribuera par ailleurs à l’atteinte de l’objectif ambitieux de doubler le nombre de tigres sauvages d’ici 2022 ».
Alors que le Temple des tigres est actuellement la plus célèbre des « fermes de tigres » en Asie, les centres d’élevage se sont multipliés à un rythme incroyable au cours des 15 dernières années en Thaïlande, en dépit des appels d’une coalition d’ONG pour la fin à la reproduction de tigres à des fins commerciales et pour démanteler ces fermes d’élevage.
Selon Environmental Investigation Agency (EIA), il y aurait plus de 200 petits et grands centres de ce type en Asie. Répartis à travers la Chine, le Laos, le Vietnam et la Thaïlande, ils détiennent au total entre 7000 et 8000 tigres, bien plus que les quelques 3 900 tigres demeurant aujourd’hui à l’état sauvage.
Tout comme le Temple des tigres, ces structures comprennent souvent des activités de divertissement et nombreuses sont susceptibles d’être impliquées dans le commerce illégal de tigres et de produits qui en sont issus, eu égard notamment aux coûts d’exploitation très élevés. Ces centres compromettent ainsi à la fois les efforts pour protéger l’espèce dans la nature et pour stopper le commerce illégal en normalisant et légitimant la vente de parties et produits de tigre et en faisant par là même croître la demande.
« Le commerce illégal de tigres s’étend bien au-delà des frontières de la Thaïlande. Le pays a d’ailleurs beaucoup progressé en matière de lutte contre ce fléau. En espérant que le Vietnam, le Laos et la Chine prendront maintenant des mesures similaires pour lutter contre ce commerce illégal », a déclaré Yowalak Thiarachow, directeur général du WWF Thaïlande. « Les autorités thaïlandaises ont pris des mesures courageuses et décisives pour fermer le Temple des tigres. Ils se doivent maintenant de prendre la même décision concernant tous les autres centres d’élevage de tigres du pays afin d’aider à mettre fin au commerce illégal de tigres et de leurs parties en Thaïlande ».
Ces établissements ne peuvent cependant pas être fermés du jour au lendemain. L’avenir de ces tigres reste à régler, en particulier puisqu’aucun d’entre eux ne peut être relâché dans la nature.
« Il est essentiel que la communauté internationale se mobilise et apporte un soutien financier au gouvernement thaïlandais afin d’assurer le bien-être de ces tigres et de motiver le gouvernement à fermer rapidement toutes les établissements existants impliqués dans le commerce de tigres« , a insisté Edwin Wiek, directeur du Wildlife Friends Foundation Thaïlande.
Ces fermes figureront également parmi les sujets de discussion de la prochaine conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) en Afrique du Sud. Il y sera notamment abordé la nécessité d’empêcher l’entrée des tigres et produits issus du tigre dans le commerce illégal depuis et à travers ces structures. Le WWF soutient de nombreuses propositions permettant d’assurer une plus grande réglementation et surveillance de ces structures, si elles sont adoptées.
« De nombreux Etats de l’aire de répartition des tigres ont consacré des ressources considérables à leur protection », ajoute Michael Baltzer. « Les efforts fructueux des gouvernements pour rétablir les populations de tigres sauvages commencent à montrer des progrès, mais il reste encore beaucoup à faire pour assurer leur avenir face à la perte d’habitat actuelle et au braconnage ».
On estime aujourd’hui à environ 3900 le nombre de tigres sauvages restant dans la nature, soit plus que la précédente estimation de 3200 tigres en 2010, l’année où tous les pays de l’aire de répartition, les partenaires de ces pays, et les organisations se sont engagés à travailler pour un atteindre l’objectif Tx2 de doubler le nombre de tigres sauvages d’ici 2022.
L’OISEAU MAG Junior, la revue nature de la LPO pour les 7-12 ans.