Plus de 170 manifestations gratuites pour venir rencontrer les « passionnés par nature » de la LPO à l’occasion des 10 ans de la Fête de la Nature !
© Raúl Garcia / WWF » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />
Aujourd’hui, dans le cadre de l’examen en deuxième lecture du projet de loi sur la biodiversité, la commission Développement durable du Sénat vient d’adopter un amendement qui restreint l’action en réparation du préjudice écologique aux acteurs institutionnalisés.
Cette restriction va à la fois à l’encontre de l’article adopté à l’Assemblée nationale le 15 mars qui ouvrait le préjudice écologique à « toute personne ayant qualité et intérêt à agir » mais aussi de la Charte de l’environnement qui souligne que chacun « a le devoir de prendre part à la préservation et à l’amélioration de l’environnement ».
Selon Pascal Canfin, directeur général du WWF France, « Après avoir été consacré dans le projet de loi par les députés en mars, contre la pression des lobbies qui voulaient le vider de sa substance, le préjudice écologique est repris dans les grandes lignes par les sénateurs, ce qui est une bonne nouvelle. Mais il est affaibli sur un point : l’action en réparation du préjudice écologique est restreinte aux acteurs institutionnalisés (Etat, collectivités, associations…). Cette restriction vise à prévenir des abus qui n’auront pas lieu car c’est le juge qui décidera du bien-fondé de l’action. Or les entreprises, les communautés indigènes ou encore les agriculteurs peuvent aussi être les gardiens de la nature.»
Un autre point adopté ce soir demanderait à être amélioré : « les dommages et intérêts alloués à la réparation du préjudice écologique doivent pouvoir être affectés à des mesures de compensation car dans bien des cas il n’est plus possible de réparer stricto sensu le dommage causé à l’environnement. Il faut alors pouvoir mettre en œuvre des mesures de compensation à proximité de la nature endommagée. Ce que ne permet pas le texte dans sa rédaction issue de la commission du Développement durable du Sénat » explique Isabelle Laudon, responsable des Politiques publiques du WWF France.
Le passage de la loi en plénière au Sénat la semaine prochaine pourrait permettre d’apporter ces améliorations.
A ce jour, 155 entreprises se sont engagées, dans le cadre de l’initiative Science Based Targets, à aligner leurs objectifs de réductions d’émissions sur les recommandations des scientifiques du GIEC pour maintenir le réchauffement climatique bien en-dessous de 2°C, objectif inscrit dans l’Accord de Paris adopté à la COP21.
A la veille du Sommet de l’action pour le climat organisé à Washington les 5 et 6 mai, ces engagements témoignent de la volonté du monde de l’entreprise à s’engager pour une transition vers une économie à faible empreinte carbone et durable.
L’initiative Science Based Targets permet de définir des objectifs adaptés par entreprise sur la base des budgets carbones disponibles secteur par secteur – volume total d’émissions possible dans la limite des 2°C – et en prenant en compte d’autres critères comme le périmètre de ses émissions directes et indirectes, sa période d’engagement et son niveau d’ambition.
Sur les 155 entreprises ayant rejoint l’initiative Science Based Targets, 13 entreprises ont déjà vu leurs objectifs de réduction d’émissions approuvés par les experts de l’initiative. A elles seules, ces dernières devraient réduire leurs émissions de 874 millions de tonnes de CO2 jusqu’à ce que leurs objectifs arrivent à échéance : cela équivaut aux émissions de 250 centrales électriques au charbon émises pendant un an. Ces entreprises ont également pris des engagements ambitieux pour réduire les émissions tout au long de leur chaîne de valeur.
Selon Pascal Canfin, directeur général du WWF France, « Nous nous réjouissons que 155 entreprises dans le monde, dont 15 françaises, aient décidé de rejoindre l’initiative Science Based Targets pour travailler sur un modèle économique qui contribue à maintenir le réchauffement climatique en-dessous de 2°C. Cette initiative est un outil très utile pour amener les entreprises à s’interroger sur les investissements à réaliser, sur le mix énergétique à mettre en place, sur la mobilisation de leurs clients et fournisseurs pour ne pas dépasser cette limite. »
Retrouvez la liste complète des entreprises ayant rejoint l’initiative Science Based Targets sur : http://sciencebasedtargets.org/companies-taking-action/
En signant un accord stratégique avec le WWF France, le Comité Paris 2024 vient de franchir une étape décisive dans le cadre de sa candidature pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
Au travers de cet accord, le WWF France et le Comité Paris 2024 partagent une ambition commune : organiser des Jeux à impact environnemental positif. Un objectif qui démontre l’importance de la durabilité pour le comité Paris 2024 et qui s’inscrit dans la démarche de l’Agenda 2020 du Comité International Olympique (CIO).
Le travail engagé entre la Fondation et le Comité visera à faire des Jeux un laboratoire d’innovations qui contribuera à réinventer les villes de demain – notamment via le village olympique et paralympique – en profitant de cette opportunité unique pour changer les comportements et impliquer le grand public dans une démarche responsable.
Cet accord a été signé par les coprésidents du Comité de candidature Paris 2024, Bernard Lapasset et Tony Estanguet (également membre de la Commission « Durabilité et Héritage » du CIO), et par Isabelle Autissier, Présidente du WWF France et scientifique, qui après avoir été la première femme à réaliser le tour du monde à la voile en compétition (1991), est aujourd’hui une personnalité internationalement reconnue dans le domaine de l’environnement.
Après être intervenu sur le thème de « L’innovation du sport français pour le climat » au cours de la COP21, puis s’être engagé sur le sujet de la mobilité durable lors de l’opération « 11 Tricolore – Euro 2016 », Tony Estanguet souligne l’enjeu majeur de ce partenariat : « Le développement durable est depuis le début de notre engagement au cœur de notre projet. Ce n’est pas un objectif, c’est l’ADN même de la candidature que nous construisons avec les athlètes, les Français dans le cadre de concertation, et l’ensemble de nos partenaires.
Cet accord avec le WWF France va nous permettre de nourrir et de proposer un projet global intégrant des avancées en matière d’infrastructures nouvelles, temporaires ou existantes, de Smart Cities, d’énergies renouvelables, de transport et de mobilité durables, de gestion des déchets, d’alimentation durable ou de préservation de la biodiversité.
Nous avons l’ambition de proposer des Jeux qui changent positivement le quotidien des Français en matière d’environnement. En rendant possible, par exemple, la baignade dans la Seine pour les décennies à venir, les Jeux joueront pleinement leur rôle d’accélérateur de progrès que nous entendons leur donner. L’enjeu environnemental est une priorité pour notre planète. C’est également la nôtre. »
Ce partenariat se déclinera notamment par la création d’un Comité de l’Excellence Environnementale présidé par Isabelle Autissier. Ce Comité, dévoilé prochainement, sera composé de 24 personnalités qualifiées – scientifiques, membres d’ONG, représentants d’associations, athlètes, entrepreneurs, toutes engagées pour la durabilité et le respect de l’environnement.
Isabelle Autissier : « Forts de l’expérience du WWF Royaume Uni avec les Jeux de Londres de 2012, nous savons que les Jeux peuvent être une opportunité exceptionnelle d’accélérer le changement au profit de modes de vie associant mieux-vivre et durabilité. Le comité de candidature Paris 2024 partage cette vision ambitieuse. C’est pourquoi j’ai accepté, en tant que présidente du WWF France, de présider le Comité de l’Excellence Environnementale de Paris 2024. Notre mission sera de faire en sorte que l’ambition environnementale de la candidature de Paris pour 2024 soit au rendez-vous et se traduise en actions concrètes, et en solutions innovantes au bénéfice de tous. Il s’agit d’un critère essentiel de notre soutien. »
Au-delà de la présidence du Comité de l’Excellence Environnementale, le WWF France apportera toute son expérience pour faire des Jeux 2024 un nouveau modèle durable et pour que ce projet serve à la transition énergétique et écologique, selon une démarche basée sur une économie circulaire.
À partir d’aujourd’hui le projet de loi Biodiversité est examiné en deuxième lecture au Sénat.
Après Perpignan, c’est à Tarascon que les juges condamnent à la prison des trafiquants d’oiseaux.
Le prochain numéro de la revue nature de la LPO pour les 7-12 ans sera dans les boîtes aux lettres début juin, abonne-toi pour le recevoir !
A partir de demain et jusqu’à dimanche, le premier ministre Manuel Valls sera en Nouvelle-Calédonie dans la perspective de préparer l’avenir institutionnel du territoire et évoquer la situation économique de l’île, marquée par la forte baisse des cours du nickel. A cette occasion, il devrait annoncer un soutien de 300 millions d’euros pour « sauver » la Société Le Nickel (SLN) qui exploite pour le Groupe Eramet les mines de nickel en Nouvelle-Calédonie.
La SLN a pour projet de remplacer l’actuelle centrale au fuel, qui date des années 1970, par une centrale plus moderne fonctionnant au charbon afin d’alimenter l’usine de traitement de nickel du site de Doniambo dans l’agglomération de Nouméa. La défiscalisation nationale demandée au titre de cet investissement s’élèverait à 184 millions d’euros, montant auquel s’ajouterait 75 M€ de défiscalisation au niveau local.
Si ce projet de centrale à charbon voit le jour, la Nouvelle-Calédonie deviendrait le 4e émetteur de CO2 par habitant au monde, après le Qatar ou les Emirats arabes unis, dans un contexte où le Pacifique Sud est particulièrement touché par le dérèglement climatique (enchaînement de phénomènes météorologiques extrêmes, érosion du littoral qui oblige certains pays voisins à déménager des villages côtiers comme à Fiji, blanchiment de 93% des récifs de la Grande barrière de corail australienne…).
Quatre mois après la COP21 et l’adoption de l’Accord de Paris visant à maintenir la hausse de la température mondiale bien en-dessous de 2°C, le WWF appelle la France à faire preuve de cohérence en :
- n’envisageant le soutien financier public qu’à la condition d’un choix énergétique réduisant drastiquement les émissions de CO2 du nouveau projet de centrale :
Un soutien financier de l’Etat irait à l’encontre de toutes les décisions prises par la France sur la fin des soutiens au charbon à l’international via l’AFD ou les crédits exports. Le gouvernement peut-il apporter un financement public à une centrale à charbon en France après avoir supprimé ces soutiens lorsqu’il s’agit de projets dans les pays en développement ?
-
lançant l’étude de faisabilité d’un autre choix énergétique :
Le choix du charbon, préféré à celui du gaz ou des énergies renouvelables pour des raisons avant tout financières, a été validé par un rapport d’inspection mené en 2013 à la demande de Delphine Batho, ministre en charge de l’écologie à l’époque (rapport qui n’avait pas sérieusement étudié les alternatives au charbon). Le contexte post-COP21, les progrès réalisés ces 3 dernières années, obligent à rouvrir le dossier du choix énergétique de cette centrale.
En clôture de la Conférence environnementale le 26 avril, Manuel Valls a dit « Nous avons enfin mis un terme aux aides à l’exportation pour les centrales à charbon. Cela doit avoir valeur d’exemple pour nos voisins (…) Je suis fier d’être à la tête du gouvernement sans doute le plus écologiste qui ait jamais existé. » Cette belle formule doit maintenant se traduire sur le terrain par des choix cohérents !
Les émissions de CO2 de la Nouvelle-Calédonie ne s’expliquent pas seulement par la combustion d’énergie fossile : les feux de forêt, contre lesquels la sécurité civile n’a pas les moyens de lutter, constituent une part importante. Ils ont aussi un impact intolérable sur une biodiversité unique au monde. Le WWF en appelle à la solidarité nationale pour que la Nouvelle-Calédonie bénéficie de rapport métropolitains.
Promesse de campagne de François Hollande de « faire de la France la nation de l’excellence environnementale » la conférence environnementale, rendez-vous annuel, a été instituée en 2012 pour fixer une feuille de route environnementale annuelle du gouvernement.
Du 26 avril au 22 juin, dans le cadre de sa campagne We Love Cities, le WWF appelle les citoyens du monde entier à voter pour la ville qui, selon eux, est la plus exemplaire en matière de lutte contre le changement climatique. Pendant huit semaines, sur les réseaux sociaux, ils auront ainsi l’opportunité de soutenir les actions menées par les 46 villes en compétition en matière d’économie d’énergie, de gestion des déchets, d’alimentation, de transport et de bâtiment durable.
Les villes du monde représentent près de la moitié des émissions de gaz à effet de serre et accueillent la moitié de l’humanité. Elles doivent donc avancer concrètement sur le terrain pour proposer un avenir plus durable à leurs habitants. L’objectif de la campagne We Love Cities consiste à encourager ces acteurs locaux à mettre en place des actions ambitieuses en valorisant les initiatives existantes et en mettant les citoyens au cœur de cette démarche.
Pendant les huit prochaines semaines, tout citoyen vivant en ville ou à la campagne pourra ainsi voter pour sa ville coup de cœur sur welovecities.org, poster photos et vidéos pour l’illustrer sur Instagram , Facebook et Twitter #WeLoveCities mais également encourager sa ville en lui soumettant de nouvelles idées à mettre en place.
« L’importance de l’implication des usagers dans la ville est évidente pour toute collectivité prenant sérieusement en main son développement durable. Sans le soutien de leurs habitants, les villes ne peuvent mener d’actions climatiques ambitieuses. Alors qu’aujourd’hui les citoyens sont de plus en plus connectés et veulent trouver des solutions pour améliorer leur quotidien et protéger les lieux où ils vivent, la campagne We Love Cities permet, via les réseaux sociaux, de les mettre en relation avec leurs élus locaux. Objectif : travailler ensemble pour penser et construire des villes résilientes au changement climatique. » Barbara Evaeus, responsable de la campagne We Love Cities.
« Le travail à l’échelle du quartier que nous menons dans le cadre de l’initiative Réinventer les villes nous permet d’observer que les usagers ne manquent pas d’idées. Les citadins ont plein de « trucs et astuces » pour se déplacer autrement, réduire les consommations électriques de leur logement et donc leur facture énergétique, moins gaspiller en utilisant par exemple leurs déchets par le compostage, ou encore manger mieux et soutenir l’agriculture durable de proximité. La campagne We Love Cities permet à tout le monde, depuis son lieu de travail ou son canapé, de donner ses idées et de voter pour la collectivité qui lui semble la plus engagée pour le climat. C’est maintenant aux citoyens de donner leur avis ! » Canddie Magdelenat, chargée de programme villes durables.
We Love Cities : 46 villes en compétition
Brésil: Belo Horizonte, Recife, Rio de Janeiro
Canada: Edmonton, Saanich, Vancouver
Chine: Shenzhen
Colombie: Bogotá, Cali, Monteria
Equateur: Quito
Finlande : Lappeenranta
France : Bordeaux, Paris, Toulouse
Inde : Coimbatore, Pune, Rajkot
Indonesie : Balikpapan, Bogor, Jakarta
Malaisie : Melaka, Penang Island, Petaling Jaya
Pérou: Miraflores, San Isidro
Philippines: Makati, San Carlos, Santa Rosa
Rwanda: Musanze, Nyagatare, Nyarugenge
Singapour: Singapour
Espagne : Murcia, Palma de Mallorca
Afrique du Sud : Cape Town, Tshwane
Suède: Eskilstuna, Lund, Umeå
Thaïlande: Chiangrai, Thungsong
USA: Boulder, Burlington, Evanston
Vietnam: Hué