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Chaque période électorale représente une occasion d’inscrire les questions d’EEDD dans le débat public, en vue d’une prise en compte plus forte des enjeux qu’elles recouvrent.
BirdLife International vient d’actualiser la dernière liste rouge des oiseaux mondialement menacés.
À une semaine du lancement de la COP21, il est encore temps de montrer à nos dirigeants votre attachement à la lutte contre le dérèglement climatique en plantant l’arbre du climat.
Les deux directives « Habitats » et « Oiseaux » en cours d’évaluation comme l’ensemble des politiques européennes sont un modèle de développement durable.
Après avis unanime du Conseil d’Administration du WWF France et en accord avec la Direction générale du WWF International, Isabelle Autissier, présidente du WWF France a décidé d’appeler Pascal Canfin au poste de Directeur du WWF en France.
« Parmi une liste d’excellents candidats, Pascal m’est sans conteste apparu comme celui qui emmènerait au plus haut notre organisation. Son parcours et son action témoignent évidemment de sa détermination à faire progresser la cause de l’environnement. Ses réseaux tant dans la société civile que parmi les acteurs économiques et politiques, sa connaissance des processus législatifs tant en France qu’en Europe renforceront notre efficacité, notre rayonnement et notre intégration au réseau du WWF» affirme Isabelle Autissier.
Né le 22 août 1974 à Arras, diplômé de Sciences Politiques à Bordeaux et ainsi qu’à l’Université de Newcastle, Pascal Canfin est tout d’abord consultant en ressources humaines puis journaliste chez Alternatives Economiques (2003-2009), où il se spécialise notamment sur la question de la responsabilité sociale des entreprises. De 2005 à 2009, il préside en outre la commission économique et sociale d’Europe Ecologie – Les Verts, parti auprès duquel il est engagé depuis 2001.
Lors de ses mandats de député européen de juin 2009 à mai 2012 et de mai à juillet 2014, Pascal Canfin négocie plusieurs textes liés à la réforme financière, que ce soit sur la régulation des fonds spéculatifs ou l’encadrement des bonus des banques. Egalement rapporteur du Parlement sur les textes encadrant la spéculation sur les actions et les dettes d’Etat, il est l’un des principaux acteurs de l’interdiction des produits financiers utilisés pour spéculer contre les Etats en novembre 2011.
En juin 2010, il est à l’initiative du lancement d’un appel à la société civile d’une centaine de députés européens pour la création d’une ONG pouvant apporter une contre-expertise sur les activités menées sur les marchés financiers, une démarche amenant à la création de l’ONG Finance Watch
Le 16 mai 2012, Pascal Canfin, quitte le Parlement européen lorsqu’il est nommé par François Hollande ministre délégué au Développement auprès du ministre des Affaires étrangères en France dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Dès son arrivée en poste, il n’envisage la politique de développement du gouvernement qu’étroitement liée aux objectifs de développement durable. Les projets entrepris sous l’égide de l’Agence française de développement (AFD) connaissent de fait un tournant dès la première année de son mandat : les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique font, à titre d’exemple, désormais partis des priorités des investissements de l’AFD. Il donnera également l’impulsion du premier projet de loi d’orientation et de programmation sur le développement et la solidarité internationale adopté par l’Assemblée Nationale dès sa première lecture.
De juillet 2014 à décembre 2015, il est Conseiller principal pour le climat du World Resources Institute (WRI), think tank américain classé comme le plus influent au monde sur les questions environnementales, dans le cadre de la préparation de la Conférence mondiale de Paris sur le Climat. À ce titre il copréside avec Alain Grandjean la Commission pour les financements innovants en faveur du climat mise en place par le président de la République française et, le 18 juin 2015, remet un rapport intitulé « Mobiliser les financements pour le climat ».
Pascal Canfin est enfin l’auteur d’une dizaine d’ouvrages traitant de l’écologie parmi lesquels : L’économie verte expliquée à ceux qui n’y croient pas ; Le contrat écologique pour l’Europe ; Notre défi: inventer un développement social et durable ou encore Climat : 30 questions pour comprendre la Conférence de Paris (éditions Les Petits Matins, 2015).
« Il y a plusieurs façon d’être utile en politique. Apartisan et disposant d’une présence mondiale, le réseau WWF dispose de cette capacité à intégrer la complexité de chaque pays, de chaque situation pour défendre une cause commune et trouver des solutions. Il dispose en outre d’une aptitude à trouver des concepts permettant de sensibiliser et d’expliquer au plus grand nombre des problématiques environnementales diverses. A mes yeux, l’écologie est l’humanisme du XXIeme siècle. Nous sommes à ce jour face à des enjeux de civilisation et de paix, et je suis convaincu qu’avec le WWF nous parviendrons à faire bouger les lignes », conclut-il.
En fonction à compter du 5 janvier, Pascal Canfin présentera la feuille de route et les ambitions du WWF France pour 2016 lors d’une conférence de presse au cours de la 2eme semaine de janvier.
© WWF France / Nina Munn » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />
Pour la Coalition Climat 21, FNE, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace et le WWF lancent MARCH4ME (MARCHE POUR MOI) : un dispositif digital exceptionnel soutenu par Facebook pour mettre en relation les Français avec les marcheurs du monde entier.
L’action pour le climat est gage de solidarité, de stabilité et de paix. Aujourd’hui, alors qu’elle est plus que jamais nécessaire, les citoyens, en France et notamment à Paris, sont dans l’incapacité de participer à la Marche pour le Climat. Grand moment de mobilisation planétaire pour montrer la détermination des citoyens à résoudre la crise climatique, et inviter les chefs d’Etat à entrer dans l’histoire, en engageant le monde dans une réponse collective à la hauteur du défi climatique.
Parce que les attentats de ces derniers jours ont démontré l’incroyable capacité de mobilisation et de solidarité à travers la planète, parce que des citoyens, dans 57 villes, ont envie que nous marchions à leur côté même symboliquement, de New-York à Rio en passant par le Cap il y aura un marcheur français ! Rendez-vous sur WWW.MARCH4ME.ORG dès le 25 novembre.
Dans le cadre de la Coalition Climat 21, de nombreuses organisations dont FNE, la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Greenpeace et le WWF lanceront mercredi 25 novembre MARCH4ME.ORG. Un dispositif inédit, soutenu par Facebook, pour organiser la mise en relation des Français qui auraient aimé marcher à Paris et dans certaines grandes villes, avec tous ceux qui marcheront en Amérique, en Afrique, en Asie, en Europe … Ces derniers représenteront les marcheurs français en ligne et pourront arborer leurs photos et prénoms dans les défilés.
Le site www.march4me.org organisera ainsi la mise en relation entre les marcheurs « empêchés » et ceux qui pourront défiler
● D’un côté, chaque marcheur « empêché » pourra s’inscrire en téléchargeant sa photo et en indiquant son prénom, e la première lettre de son nom et son pays d’origine.
● De l’autre côté, des citoyens du monde entier pourront offrir de représenter un marcheur « empêché » dans l’une des 57 autres marches. Le principe d’inscription sera le même : une photo, le prénom, la première lettre du nom et le pays.
Le marcheur sera ensuite mis en relation de manière aléatoire avec un autre marcheur, avec lequel il pourra échanger, former un binôme pour le climat et devenir ami. Ces binômes seront ensuite mis en scène dans une galerie site et un compteur rendra compte de l’ampleur de la mobilisation. Si jamais un marcheur se trouve orphelin parce qu’il manque des marcheurs disponibles sur le site, il pourra partager sa situation sur les réseaux sociaux et les utiliser pour recruter son binôme.
Plus largement, MARCH4ME s’adresse à toutes les autres personnes ne pouvant pas marcher (pays où il n’y a pas de marches notamment…) : ils pourront virtuellement porter le message de leur engagement et collaborer à la construction d’un vaste mouvement international pour le climat De nombreuses personnalités se mobilisent d’ores et déjà pour participer et faire connaître le dispositif.
Sur Twitter, chacun pourra relayer et suivre l’opération grâce aux hashtags #March4me et #IMarch4U. Et sur Facebook, chacun pour partager son expérience et témoigner de son engagement.
La Commission européenne a proposé le 18 novembre un règlement révisé qui concerne plus de 15 000 navires de pêche de l’UE opérant en dehors des eaux de l’Union et qui sera conforme à la législation actuelle en matière de lutte contre la pêche illicite et à la réforme de la politique commune de la pêche.
Environmental Justice Foundation (EJF), Oceana, Pew Charitable Trusts et WWF saluent la proposition publiée aujourd’hui par la Commission européenne visant à corriger les failles du règlement relatif à la flotte de pêche lointaine de l’Union européenne (UE).
« La proposition de la Commission européenne vient renforcer l’engagement de l’UE à lutter contre la pêche illicite dans le monde », déclare María José Cornax, directrice de la campagne Pêche d’Oceana en Europe. « Nous saluons l’initiative de créer un registre public de transparence destiné à en finir avec le secret qui entoure depuis des années les activités de la flotte en dehors des eaux européennes. Nous nous réjouissons également de la décision d’inclure les accords que les entreprises de pêche de l’UE signent unilatéralement avec des États côtiers, principalement dans les pays en développement (accords privés et d’affrètement). Il est important que l’ensemble de la flotte européenne de pêche lointaine soit transparente, responsable et durable, et cela vaut aussi pour les navires qui pêchent dans le cadre d’accords privé ».
La Commission propose une révision du règlement de 2008 relatif aux autorisations pour les activités de pêche, qui fixe les normes pour les flottes de pêche de l’UE opérant sur tous les océans du globe. Si elle est adoptée, cette révision permettrait de mettre le règlement relatif aux autorisations pour les activités de pêche en conformité avec la législation stricte introduite par l’UE en 2010 pour restreindre la pêche illicite. Il respecterait également les dispositions légales relatives aux pêcheries hors UE de la nouvelle politique commune de la pêche. La proposition imposerait pour la première fois l’inscription des navires dans une base de données ou un registre publics, et elle les obligerait à respecter les normes européennes en matière de gestion de la pêche, ainsi que la réglementation liée aux accords privés et d’affrètement.
La proposition s’attaque notamment au problème du « repavillonage ». Il est reconnu que certains opérateurs de l’UE ont troqué souvent et à de multiples reprises le pavillon de leur navire contre le pavillon d’États non membres de l’UE, notamment des pays qui ne luttent pas contre la pêche illicite. Ces opérateurs ont ensuite eu la possibilité de repavilloner leur navire dans l’UE et de bénéficier ainsi des accords d’accès et des subventions de l’UE. La Commission européenne cherche à empêcher les navires de se livrer à ces pratiques et elle a pour projet d’imposer les numéros de l’Organisation maritime internationale (OMI) lorsque ses navires opèrent en dehors des eaux de l’UE.
Plus de 15 000 navires pratiquent des activités de pêche lointaine dans le cadre du règlement relatif aux autorisations pour les activités de pêche, à travers de nombreux accords tels que les accords d’accès entre l’UE et des pays tiers, ou des accords privés et d’affrètement conclus directement entre des citoyens ou des entreprises privées de l’UE, d’une part, et des autorités ou des entreprises de pays côtiers, d’autre part. Le nombre total de navires pêchant au titre du règlement relatif aux autorisations pour les activités de pêche, leurs noms, ainsi que le moment et le site de leurs opérations n’avaient pas été dévoilés publiquement jusqu’à ce que les ONG EJF, Oceana et WWF lancent, il y a peu, le site whofishesfar.org.
Isabelle Autissier, Présidente du WWF France, indique : « L’UE a déjà montré sa détermination à faire disparaître le commerce de produits issus de la pêche illicite dans l’UE. Si elle veut conserver sa crédibilité, elle doit déployer un effort similaire pour garantir la mise en place de mesures strictes visant à empêcher les opérateurs de l’UE de se livrer à toute forme d’activité illicite en dehors des eaux de l’UE. Pour y parvenir, elle doit corriger toutes les failles de l’actuel règlement relatif aux autorisations pour les activités de pêche. »
À quelques jours de la COP21, nous faisons le point sur le programme des événements à ne pas manquer.
La Boutique LPO fait rimer fête de fin d’année avec biodiversité !