A trois semaines de la COP21 qui se tiendra à Paris en décembre, le WWF revient sur l’impact du changement climatique sur les espèces qui, pour survivre, n’ont d’autres choix que de se déplacer ou de s’adapter. Qu’il s’agisse d’espèces « emblématiques » – panda géant, ours polaire, orang-outan de Sumatra, éléphant d’Afrique, baleine bleue, tortue verte, homme – ou d’espèces moins charismatiques – bourdon, edelweiss, corail corne de cerf – toutes sont impactées par cette menace.
Le déclin de la biodiversité sur Terre est considérable et surtout très rapide : le suivi de plus de 10 000 populations de vertébrés – mammifères, oiseaux, poissons, reptiles et amphibiens – montre une diminution de la taille de ces populations de 52% entre 1970 et 2010 (Living Planet Report – 2014). Après la perte et la dégradation de l’habitat, et l’exploitation subie à travers la chasse et la pêche, le changement climatique constitue la troisième cause de ce déclin.
Si la responsabilité directe du changement climatique dans la réduction des populations ne représente aujourd’hui que 7,1% des menaces identifiées, il ne faut pas se leurrer : de nombreux scientifiques sont persuadés qu’il sera à l’origine de la sixième crise d’extinction des espèces (Sciences Advances – 2015 et Duke University – 2014).
Le phénomène du changement climatique se produit trop vite pour que les espèces puissent s’y adapter. Il aggrave à la fois la situation de celles qui sont déjà en danger, celles qui vivent dans des régions très affectées par les dérèglements climatiques ou celles qui sont plus sensibles en raison de leurs caractéristiques biologiques.
Pour éviter les pires impacts du changement climatique qui déjà se profilent sur les espèces, les écosystèmes et sur l’homme, la hausse de la température moyenne mondiale doit être maintenue bien en-dessous de la barre des 2°C d’ici la fin du siècle. C’est bien l’objectif de l’accord qui devra être adopté à la COP21 par 195 pays pour lutter contre le changement climatique tout en protégeant les plus vulnérables.
Ce matin 9 novembre 2015, dès l’aube, Allain Bougrain Dubourg accompagné de militants de la LPO a une nouvelle fois dû intervenir sur le terrain dans les Landes pour dénoncer le braconnage des pinsons. Après les ortolans -également protégés par la Loi- un peu plus tôt dans la saison, c’est au tour des pinsons d’être massivement victimes de braconnage. Chaque année, ils sont entre 150 000 et 300 000 Pinsons des arbres et 30 000 à 50 000 Pinsons du Nord à être capturés et tués à des fins « culinaires » (en brochette) au mépris de la loi. La France fait partie du petit groupe des mauvais élèves de l’Europe aux côtés de la Grèce, la Croatie et l’Albanie. Des braconniers s’en sont violemment pris au Président de la LPO et son équipe.
L’ASPAS lance l’action J’aime les renards ! à destination des jeunes enfants, en partenariat avec Wakou. À l’aide de documentations et d’une exposition gratuites, l’association compte sensibiliser les adultes de demain à la connaissance et au respect de notre biodiversité à … Lire la suite →
La France fait partie des 10 pays du bassin méditerranéen où le taux de braconnage est le plus élevé (avec la Grèce, Chypre, la Croatie, la Lybie ou l’Albanie) – BirdLife International : http://www.birdlife.org/illegal-killing ). Ceci est inacceptable.
Fin 2015, l’ASPAS a filmé des moutons en zone de tirs de loups. Le résultat est sans appel : beaucoup trop d’éleveurs ne font pas correctement leur boulot. Des brebis offertes en pâture aux loups, c’est le meilleur moyen de … Lire la suite →
L’ASPAS a filmé des moutons il y a quelques jours en zone de tirs de loups. Le résultat est sans appel : beaucoup trop d’éleveurs ne font pas leur boulot. Des brebis offertes en pâture aux loups, c’est le meilleur … Lire la suite →
Déjà 6 jours de courses depuis le départ de Lanzarote !
Soutenez le programme de conservation en faveur de ce petit rapace menacé en France !
Outre les pressions multiples qui pèsent sur ces espèces, pour plus de la moitié d’entre elles, la tendance d’évolution des populations nationales est au déclin.
Le prochain numéro de la revue nature de la LPO pour les 7-12 ans sera dans les boîtes aux lettres début décembre, abonne-toi pour le recevoir !