FNE, Humanité & Biodiversité et la LPO ont saisi le 2 septembre le Conseil d’État concernant d’une part les dispositions autorisant la destruction du loup et d’autre part le plafond maximal fixant le nombre de loups pouvant être détruits à 36.
Les négociations onusiennes qui ont eu lieu cette semaine à Bonn ont avancé lentement en laissant de côté des sujets clefs à résoudre. Les gouvernements sont donc sous pression pour parvenir, d’ici la Conférence Paris Climat 2015 en décembre, à un nouvel accord climatique permettant de contenir la hausse du thermomètre mondial à 1,5°C.
Il ne reste plus que cinq jours officiels de négociations avant l’arrivée des chefs d’Etats et de gouvernements à Paris. Peu de temps donc, alors que le chemin reste encore long pour parvenir à un accord juste, ambitieux et permettant une transition dont le monde a besoin.
Tasneem Essop, chef de la délégation du WWF sur les négociations, « L’idée qu’il est vraiment, vraiment, temps de se mettre au travail fait consensus. Pour la prochaine session, les négociateurs devront être prêts à se retrousser les manches et à s’attaquer aux vraies questions. Lors de cette session de Bonn, nous avons vu quelques progrès en ce qui concerne la simplification des options qui doit faciliter les prochaines négociations vers un compromis. »
Plusieurs sujets restent encore sur la table :
- L’action avant-2020 – De nouvelles propositions reprenant les attentes des pays sur ce sujet ont été présentées ; de même, plus de flexibilité semble possible dans la discussion pour parvenir à un compromis sur les sujets tels que l’adaptation ou la manière de relever l’ambition ;
- Mécanisme de l’ambition – Alors que plusieurs pays ont échangé sur les façons de relever leurs engagements et les périodes pour le faire, il reste encore des points de désaccord et beaucoup de travail à fournir ;
- Finance climat – Des points durs demeurent mais les positions sont présentées de façon plus claire et ciblée, ce qui devrait permettre aux ministres et décideurs de mieux avancer vers un accord à Paris ;
- Forêts (mécanisme REDD+) – Les pays ne sont pas encore parvenus à un consensus sur la possibilité d’intégrer ce sujet dans le nouvel accord ;
- Pertes et dommages – Les pays se sont entendus sur deux ou trois options qui constitueront la base d’une négociation plus ciblée lors de la prochaine session ;
- Différenciation – Les options qui différencient les engagements entre les pays ont été clairement définies et ont donné lieu à des discussions assez franches ; cela a permis d’avancer un peu la négociation sur ce sujet clef.
Pierre Cannet, responsable du programme climat au WWF France, « Au-delà du rythme des négociations, ce sont les questions de fond qui doivent être au cœur des prochaines semaines. Comment accélérer l’action à court et moyen terme pour tenir la barre des 2*C et protéger les plus vulnérables ? On note bien quelques avancées sur des options phares. Au tour des co-présidents de les capter dans leur nouveau texte, tout en donnant plus de hauteur au débat. Pertes et dommages, adaptation, financement, urgence climatique : comment mettre en relation ces sujets dans le futur texte autour de la science et de l’équité ? Le texte doit aussi intégrer un mécanisme régulier et équitable pour relever l’ambition de réduction des émissions. D’autant plus que les intentions de contributions (iNDCs) sont loin d’être au niveau. Le futur texte réussira-t-il à relever ces défis ? »
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La LPO Rhône-Alpes organise les 26 et 27 octobre 2015, au lycée agricole de Valentin dans la Drôme, un colloque autour du lien qui unit la biodiversité et les milieux cultivés.
Alors que l’avant-dernière session de négociations avant la Conférence Paris Climat 2015 s’ouvre aujourd’hui à Bonn, le WWF appelle les négociateurs à poser les jalons vers l’accord qui permettra de maintenir le thermomètre mondial bien en-dessous de la barre de 2°C.
Pendant les cinq prochains jours, la proposition remise par les co-présidents cet été, du texte bien structuré et clarifié de l’accord de Paris, devrait être au cœur des discussions et pouvoir enfin guider les négociateurs vers des sujets de fond et non plus seulement de forme.
« La table est dressée : il faut maintenant que les pays se mettent rapidement d’accord sur le menu, c’est-à-dire sur les options à retenir vers l’accord de Paris, et avec comme plat d’entrée des décisions sur l’action immédiate et la période intermédiaire. » souligne Pierre Cannet, responsable du programme Climat, Energie et Infrastructures durables au WWF France.
Il est indispensable que ce travail sur le texte de l’accord consolide d’ores-et-déjà les engagements qui devront être pris à la conférence Paris Climat 2015 pour construire un cadre mondial capable de maintenir la hausse de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C, vers 1,5°C, tout en protégeant les plus vulnérables.
« Maintenant que plus de 50 pays ont remis leurs copies sur l’action climatique envisagée (« iNDC »), couvrant 60% des émissions mondiales, nous voyons bien que l’ambition n’est pas au niveau de ce que la science préconise. Les discussions doivent ainsi se concentrer sur l’élaboration d’un mécanisme équitable et régulier permettant de suivre et de revoir à la hausse les contributions des pays pour rattraper le retard pris dans l’action climatique mondiale. Le texte des coprésidents et les informelles ministérielles de juillet à Paris laissent encore la porte ouverte à l’adoption d’un tel mécanisme de relèvement à la COP21. » indique Pierre Cannet.
Suite à une nouvelle manœuvre du Gouvernement français, le mercredi 26 août, qui a rencontré la Commission européenne afin d’obtenir le retrait du statut d’espèce strictement protégée pour le loup, la LPO et FNE tirent une fois de plus la sonnette d’alarme !
Aux côtés de la LPO agissez en faveur de la biodiversité !
Dès 9 heures du matin aujourd’hui, les équipes de la LPO et du CABS (Committee Against Bird Slaughter) sont, une fois encore, intervenues dans les Landes pour dénoncer le braconnage du Bruant ortolan qui sévit sur le territoire français.