WWF France et Picard s'associent pour promouvoir une consommation durable

Philippe Pauze, PDG de Picard et Marie Christine Korniloff, Directrice déléguée au Monde Economique, WWF France.<br />© Picard

Depuis plusieurs années, Picard a fait le choix d’une démarche responsable de l’élaboration de ses produits jusqu’à la conception de ses magasins. En 2014, le groupe a créé une Fondation sous l’égide de la Fondation de France pour « une alimentation plus respectueuse de la nature et de l’homme ».

Les principaux engagements environnementaux de Picard se situent au niveau de la production et de la transformation des produits de la pêche et de l’agriculture, des infrastructures (magasins et meubles froids) et du transport (marchandise et clients). Picard est ainsi particulièrement investi tant en matière de sécurité sanitaire, que de qualité et de respect de l’environnement.

Picard et le WWF ont ainsi souhaité avancer ensemble sur des sujets comme la réduction de l’empreinte écologique des produits alimentaires et la valorisation d’une consommation plus durable auprès des clients de l’enseigne. La collaboration des deux acteurs comportera notamment des actions de sensibilisation à travers deux programmes d’envergure soutenus par l’Union européenne et menés par le WWF, portant sur l’alimentation et la pêche responsable : LiveWell for LIFE et Fish Forward.

Pour Philippe Pauze, Président de Picard « nous sommes particulièrement fiers et heureux de la mise en place de ce partenariat dont l’efficacité se mesurera dans la durée. Picard est engagé depuis des années dans des programmes de réduction de l’impact de son activité sur l’environnement. Toute l’entreprise, ses dirigeants et ses collaborateurs, se mobilisent et bénéficieront au travers de ce partenariat de l’expérience du WWF pour améliorer encore ses performances ».

 « Les pressions exercées sur les ressources de notre planète constituent un réel risque environnemental mais également économique pour les acteurs qui en dépendent. Accompagner des entreprises telles que Picard dans une approche couvrant à la fois les politiques d’approvisionnement et les programmes de sensibilisation des consommateurs, nous permet d’aller plus vite et plus loin dans la transformation des marchés » explique Marie-Christine Korniloff, Directrice déléguée au monde économique du WWF France.

 

LOUP : Annulation de deux arrêtés de tir de prélèvement de loups dans la Drôme pour la saison 2013-2014

Le Tribunal administratif de Grenoble, dans son jugement joignant les recours n°1305251 et n°1305253, confirme l’illégalité des arrêtés du 27 septembre 2013 autorisant des tirs de prélèvements de loups sur les communes de La Motte Chalancon, Chalançon, Bellegarde en Diois, … Lire la suite

Conférence internationale d'Addis-Abeba : quel financement pour un développement durable ?

La perspective © WWF France » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />La Conférence internationale sur le financement du développement, qui aura lieu à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet prochains, sera cruciale pour démontrer les efforts pour passer d’une économie mondiale à un développement durable.

Faisant suite à une série de réunions majeures organisées en 2015, cette rencontre onusienne sur le financement du développement doit permettre aux pays participants de rompre le lien entre croissance économique et dégradation de l’environnement en engageant des fonds pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète.

Selon Marco Lambertini, directeur international du WWF, « La création d’économies résilientes ne peut avoir lieu sans la protection des hommes et des écosystèmes à travers un changement de mentalités. Le nouveau financement pour le développement et le climat doit être construit en toute transparence. Les mécanismes de financement doivent privilégier les solutions bas carbone, résilientes au changement climatique et proposant un développement respectueux des droits humains et de l’environnement. »

Le récent rapport From billions to trillions: Transforming development finance réalisé par plusieurs banques de développement estime que le financement des Objectifs de développement durable (ODD) implique d’aller au-delà des 135 milliards de dollars d’aide publiquement au développement (2014) et de mobiliser plusieurs milliers de milliards de dollars par an toutes sources de financement confondues.

Les gouvernements doivent conduire ce changement en fournissant davantage de ressources publiques domestiques mais les banques multilatérales de développement, les banques nationales et le secteur privé doivent tous contribuer. Tous les investissements et flux financiers, y compris le financement du développement, doivent être transparents et promouvoir la durabilité.

« Le développement durable doit permettre de vivre mieux et dans la limite des ressources naturelles dont nous avons besoin pour survivre. Il ne peut y avoir de futur pérenne sur une planète pillée ! Afin de soutenir les Objectifs de développement durable et parvenir à un accord sur le climat à la fin de l’année, les pays doivent remplir leurs engagements, et notamment mobiliser 100 milliards de dollars par an pour le climat à partir de 2020 sans imputer les aides existantes. » souligne Marco Lambertini.

Par ailleurs, les gouvernements doivent mettre fin aux subventions aux énergies fossiles et plus généralement à toutes les subventions ayant un impact négatif sur l’environnement pour permettre la transition vers des investissements en faveur des énergies renouvelables, de l’agriculture durable et des pêcheries durables. Cette transition pourra avoir lieu grâce à des mécanismes minimisant les effets indésirables sur les communautés les plus pauvres et les plus vulnérables.

Selon Fred Kumah, directeur du bureau régional du WWF en Afrique, « Il ne faut pas oublier que cette conférence a lieu en Afrique, un continent qui souffre de manière disproportionnée des impacts de la mondialisation et du changement climatique. Le bien-être humain dépend de l’accès à l’eau potable, des terres agricoles, de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’énergie. Les pays doivent s’engager à mettre les moyens nécessaires pour que ces besoins primaires soient satisfaits, pour améliorer les conditions de vie et limiter les menaces liées au changement climatique et à la dégradation de l’environnement. »

Les gouvernements se réuniront à nouveau en septembre pour se mettre d’accord sur une liste de 17 ODD essentiels pour parvenir à un réel développement durable.

Conférence internationale d'Addis-Abeba : quel financement pour un développement durable ?

La perspective © WWF France » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />La Conférence internationale sur le financement du développement, qui aura lieu à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet prochains, sera cruciale pour démontrer les efforts pour passer d’une économie mondiale à un développement durable.

Faisant suite à une série de réunions majeures organisées en 2015, cette rencontre onusienne sur le financement du développement doit permettre aux pays participants de rompre le lien entre croissance économique et dégradation de l’environnement en engageant des fonds pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète.

Selon Marco Lambertini, directeur international du WWF, « La création d’économies résilientes ne peut avoir lieu sans la protection des hommes et des écosystèmes à travers un changement de mentalités. Le nouveau financement pour le développement et le climat doit être construit en toute transparence. Les mécanismes de financement doivent privilégier les solutions bas carbone, résilientes au changement climatique et proposant un développement respectueux des droits humains et de l’environnement. »

Le récent rapport From billions to trillions: Transforming development finance réalisé par plusieurs banques de développement estime que le financement des Objectifs de développement durable (ODD) implique d’aller au-delà des 135 milliards de dollars d’aide publiquement au développement (2014) et de mobiliser plusieurs milliers de milliards de dollars par an toutes sources de financement confondues.

Les gouvernements doivent conduire ce changement en fournissant davantage de ressources publiques domestiques mais les banques multilatérales de développement, les banques nationales et le secteur privé doivent tous contribuer. Tous les investissements et flux financiers, y compris le financement du développement, doivent être transparents et promouvoir la durabilité.

« Le développement durable doit permettre de vivre mieux et dans la limite des ressources naturelles dont nous avons besoin pour survivre. Il ne peut y avoir de futur pérenne sur une planète pillée ! Afin de soutenir les Objectifs de développement durable et parvenir à un accord sur le climat à la fin de l’année, les pays doivent remplir leurs engagements, et notamment mobiliser 100 milliards de dollars par an pour le climat à partir de 2020 sans imputer les aides existantes. » souligne Marco Lambertini.

Par ailleurs, les gouvernements doivent mettre fin aux subventions aux énergies fossiles et plus généralement à toutes les subventions ayant un impact négatif sur l’environnement pour permettre la transition vers des investissements en faveur des énergies renouvelables, de l’agriculture durable et des pêcheries durables. Cette transition pourra avoir lieu grâce à des mécanismes minimisant les effets indésirables sur les communautés les plus pauvres et les plus vulnérables.

Selon Fred Kumah, directeur du bureau régional du WWF en Afrique, « Il ne faut pas oublier que cette conférence a lieu en Afrique, un continent qui souffre de manière disproportionnée des impacts de la mondialisation et du changement climatique. Le bien-être humain dépend de l’accès à l’eau potable, des terres agricoles, de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’énergie. Les pays doivent s’engager à mettre les moyens nécessaires pour que ces besoins primaires soient satisfaits, pour améliorer les conditions de vie et limiter les menaces liées au changement climatique et à la dégradation de l’environnement. »

Les gouvernements se réuniront à nouveau en septembre pour se mettre d’accord sur une liste de 17 ODD essentiels pour parvenir à un réel développement durable.

Pour en savoir plus :
Retrouvez en pièce jointe la note de position du WWF Notre avenir durable – 2015.

Contacts presse :
Marielle Chaumien l +33 (0)1 55 25 84 61 l + 33 (0)6 15 39 24 95 l mchaumien@wwf.fr
Annabelle Ledoux l +33 (0)1 55 25 77 26 l +33 (0)6 14 56 37 39 l aledoux@wwf.fr
 

 

Le WWF transforme les tweets en dons avec la campagne #EndangeredEmoji

 <br />© WWF Le WWF a lancé hier en France sa campagne innovante et unique de collecte basée sur des emojis, afin de soutenir ses actions de protection des espèces menacées d’extinction.
 
L’idée de cette campagne vient d’un constat : l’existence de 17 emojis représentant des espèces menacées. Le WWF cherche alors à traduire la popularité de cet alphabet emoji en dons à travers l’initiative #EndangeredEmoji. La campagne est gérée via le compte Twitter officiel @WWF et sur le site http://endangeredemoji.com/fr. Elle a été développée par l’agence publicitaire Wieden+Kennedy Londres et son partenaire technique Cohaesus.

Son principe est assez simple et se résume en 3 étapes :

  1. Le WWF tweete une image clé présentant 17 emojis menacés d’extinction. Pour signifier sa participation à la campagne de dons, chaque utilisateur doit tout d’abord retweeter cette image.
  2.  Après cette étape d’inscription, chaque emoji en voie de disparition tweeté par les participants sera comptabilisé par WWF comme une promesse de don de 0,10€.
  3. A la fin de chaque mois, les utilisateurs recevront un résumé de leur utilisation d’emojis menacés d’extinction et l’évaluation du montant de leurs promesses de dons. Il leur appartient ensuite de choisir quel sera le montant réel de leur don.

Grâce à #EndangeredEmoji, sauvons les animaux de l’extinction. Retweetez pour vous inscrire et nous soutenir pic.twitter.com/ovbfdG7teR

— WWF (@WWF) 9 Juillet 2015

Depuis avril 2014 et l’intégration des émoticônes sur la plateforme, les emojis en voie de disparition ont été utilisés plus de 200 millions de fois sur Twitter et ce nombre ne fait que croître de jour en jour !

Ce nouvel alphabet emoji utilisé à l’échelle mondiale, se compose des 17 espèces menacées suivantes :

  • Singe Araignée
  • Panda géant
  • Eléphant d’Asie
  • Manchot des Galápagos
  • Serpent coureur d’Antigua
  • Chameau de Bactriane
  • Tigre
  • Tigre de Sumatra
  • Tortue verte
  • Léopard de l’Amour
  • Crocodile du Siam
  • Thon Rouge
  • Baleine Bleue
  • Baleine grise occidentale
  • Lycaon
  • Rainette lémur
  • Dauphin du Maui

Pour Jacques-Olivier Barthes, Directeur de la Communication au WWF France : « Quand il est question de collecte de fonds, il est essentiel de proposer un moyen simple de faire un don. En utilisant l’un des principaux réseau social au monde pour mettre en évidence les espèces en voie de disparition, nous espérons recueillir des fonds essentiels pour leur conservation et procéder à une sensibilisation à l’échelle mondiale ».

Animal « nuisible » ou « protégé » : derrière les mots, les mêmes balles

Le ministère de l’Écologie vient d’adopter deux textes fondamentaux en matière de faune sauvage : l’un encadre la destruction des « nuisibles » (renard, fouine, martre, belette, putois, corbeau freux, corneille noire, pie bavarde, étourneau sansonnet et geai des chênes), l’autre … Lire la suite