Le 10 mai 2015, Bleu-bleu, un bouquetin mâle de 18 ans a été abattu dans la Drôme par décision préfectorale. Le motif invoqué : la protection de la sécurité publique. Certes, le vieil animal était bien décidé à passer un moment … Lire la suite →
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Le Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO maintient la pression sur le gouvernement australien pour transformer ses promesses de protection et de restauration de la Grande Barrière de Corail en actions concrètes et efficaces.
La décision du comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO demande à l’Australie de mettre en œuvre les actions nécessaires à « une protection efficace et durable » de la barrière de corail contre les menaces d’une pollution et d’une industrialisation déraisonnée. L’Australie aura le devoir de fournir un premier rapport sur les actions mises en place et les progrès enregistrés dans 18 mois (décembre 2016) puis tous les 12 mois pendant les 3 années qui suivront.
Le comité a ainsi salué l’engagement de l’Australie à « interdire de manière permanente le dépôt de boues et résidus de dragage en provenance de quelque projet que ce soit » et de restreindre les nouvelles expansions du mega-port sur et près de la barrière de corail.
Suite à cette décision, le WWF espère parvenir dans les prochains mois à une interdiction totale des déversements de dragages sur l’ensemble des eaux environnant la grande barrière de corail.
« L’Australie a ainsi promis de faire de l’intégrité de la barrière une priorité. L’UNESCO s’assurera que les conditions de protection de la grande barrière s’améliorent au cours des prochaines années, tout comme les 550 000 soutiens de la campagne WWF et les millions de personnes concernées par l’avenir du site qui demandent l’arrêt des activités industrielles provoquant la destruction de la Grande Barrière de Corail » explique Marco Lambertini, Directeur général du WWF International.
Dimanche dernier, le WWF a en effet pu remettre au comité de l’UNESCO, les signatures de la pétition SOS Reef provenant de 177 pays exigeant une protection ferme de ce patrimoine naturel commun menacé.
Dans sa décision finale, le comité exprime cependant ses inquiétudes quant au déclin des habitats et de la biodiversité et à l’avenir en général de la barrière. Il souligne en effet les menaces majeures que représentent notamment la pollution de l’eau et le réchauffement climatique. Des menaces nécessitant toute notre attention.
Le comité a expressément ainsi demandé à l’Australie de « rigoureusement mettre en place tous ses engagements… afin de stopper l’actuel déclin de la biodiversité observé ».
« La pollution de l’eau et le changement climatique demeurent les principales menaces pour la Grande Barrière de Corail. Le WWF reste mobilisé et travaillera sans relâche pour s’assurer que les actions nécessaires de préservation et de restauration de cet écosystème marin remarquable soient mise en œuvre », souligne Dermot O’Gorman, Directeur général du WWF Australie. « La décision du Patrimoine mondial de l’UNESCO va maintenir la pression sur l’Australie afin de transformer ses promesses en actions et résultats. Nous devons assurer le retour des coraux, tortues et dugongs, les merveilles naturelles de la barrière »
Après les États-Unis, l’UE ou encore le Mexique, la Chine vient de déposer sa contribution nationale pour lutter contre le changement climatique en vue de la Conférence Paris Climat 2015 (COP21).
Très attendue par la communauté internationale, cette contribution (iNDC) confirme que la Chine vise l’atteinte d’un pic d’émissions de ses gaz à effet de serre d’ici à 2030 – voire avant si possible.
A la fois premier émetteur de gaz à effet de serre et leader des énergies renouvelables, la Chine envoie ainsi un signal fort aux autres pays. Désormais, 41 pays sur 196 ont fait part de leur contribution en vue de l’adoption d’un accord sur le climat à Paris.
Selon Samantha Smith, directrice de l’initiative mondiale Climat et Energie du WWF, « Il s’agit du premier pays en développement fortement émetteur à se fixer un objectif en pic total d’émissions. Nous saluons la contribution de la Chine, l’un des principaux pays en voie de développement et gros émetteur de gaz à effet de serre qui fixe l’objectif d’atteindre un pic de ses émissions d’ici 2030. La Chine s’engage à la fois pour la sécurité climatique mondiale et la transformation de son modèle énergétique. Nous espérons que la Chine poursuivra ses efforts pour influencer et entrainer le marché mondial des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. »
Pour rappel, les analyses du Energy Transition Research Institute (Etri) pour le WWF montraient en 2014 que la Chine pouvait sortir sa production d’électricité de sa dépendance au charbon en 2040 et la rendre zéro-charbon d’ici 2050 – avec en ligne de mire l’atteinte possible de 80% d’énergie renouvelable dans sa production d’électricité en 2050, sur la base de technologies connues, avec des politiques et des mesures fortes mises en place rapidement.
Selon Sze Ping Lo, directeur général du WWF Chine, « La Chine s’engage aujourd’hui à faire passer la part des énergies à faible empreinte carbone à 20% d’ici 2030. La contribution comprend également des objectifs de réduction de l’intensité carbone de 60 à 65% de son économie par rapport au niveau de 2005, et d’augmentation de ses forêts – comme la forêt stocke du CO2. Avec ce dernier objectif, en plus des politiques déjà passées, la Chine se donne les moyens d’assurer un plateau de ses émissions pour atteindre ensuite un pic dès que possible. Contrairement aux contributions déposées par les autres pays, la Chine présente à la fois ses objectifs et les moyens de leur mise en oeuvre à l’échelle nationale. Le gouvernement chinois détaille sa feuille de route, et notamment le cadre législatif qui rendra ces objectifs contraignants. »
La Chine, dans sa contribution, suggère que son fonds de coopération Sud-Sud pour le climat soit utilisé pour appuyer les plans climatiques des pays en voie de développement et vulnérables, ouvrant la porte à de nouvelles possibilités de financement climat.
« L’accord à adopter à Paris devra être juste et équitable : les pays développés devront apporter les moyens financiers et technologiques nécessaires aux pays en voie de développement. A cinq mois de la Conférence Paris Climat 2015, nous attendons des pays développés qu’ils précisent la manière dont ils parviendront à mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020. La proposition de la Chine concernant son fonds Sud-Sud devrait encourager les pays développés à honorer leurs engagements de financement » estime Samantha Smith.
Il fait chaud aussi chez les petits animaux qui peuplent nos jardins.
Comme les loups sur terre, les requins sont des superprédateurs mal aimés, mal connus et maltraités. L’ASPAS, qui agit pour les uns comme pour les autres, lance une nouvelle campagne avec Longitude 181 : « Le requin protège les océans, protégeons les … Lire la suite →
Organisé par le WWF France à Saint-Gervais-les-Bains les 27 et 28 juin
Grande aventure humaine et solidaire pour le Pandathlon 2015 : 160 participants ont relevé le défi de parcourir 18 km sur 1 500m de dénivelés avec un seul objectif fédérateur, la préservation du massif du Mont-Blanc, autrement dit, du toit de l’Europe.
L’événement éco-conçu, organisé par le WWF France, a en outre reçu cette année le Haut Patronage du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, en tant qu’événement sportif exemplaire.
« Le WWF France est une association avec laquelle le Ministère des Sports travaille beaucoup et bien »,explique Stéphane Chassignol, conseiller au développement durable du Secrétaire d’Etat en charge des sports, « tous ensemble, nous avons le devoir de rendre le sport responsable et soutenable si nous voulons que la France entière le soit ».
Samedi 27 juin, c’est avec le sourire et la bonne humeur que tous les participants ont atteint le Nid d’Aigle à 2 407m. Le soleil, la convivialité et la motivation des pandathlètes ont fait de cette 6ème édition un réel succès.
« Les participants ont été une nouvelle fois à la hauteur de ce défi solidaire. Nous les remercions encore pour leur engagement et la collecte menée qui représente à ce jour près de 45 000 € et pourrait atteindre 50 000 € à l’issue de l’événement », explique Frédérique Chegaray, directrice de la générosité publique au WWF France.
« Grâce au Pandathlon, le WWF France et la Commune de Saint-Gervais ont pu initier un projet écologique novateur et ambitieux : la restauration du Mont-Lachat. Cette opération consiste à détruire des bâtiments militaires vétustes aujourd’hui inutilisés et restaurer l’équilibre écologique du site. Il s’agit de restituer le patrimoine naturel du Mont-Blanc, et, en d’autres termes, de redonner ses droits à la nature », complète Philippe Germa Directeur Général du WWF France.
Au-delà de la restauration du seul Mont-Lachat, ce projet s’inscrit dans une vaste réflexion visant à faire du massif du Mont-Blanc un espace mieux préservé. En effet, de tous les points culminants continentaux dans le monde, il est le seul à ne pas bénéficier d’un statut de protection environnementale.
WWF France propose cette aventure unique depuis 2010. Entre amis, en famille ou entre collègues, le Pandathlon est ainsi l’occasion de relever un beau challenge et de prendre part à un projet concret de protection de l’environnement au cours d’un week-end festif.
Toute l’équipe du Pandathlon remercie les partenaires associés à cette édition : la Commune de Saint-Gervais, le Tramway du Mont-Blanc, SVPlanète, Green Trek, la Communauté de Communes Pays du Mont-Blanc.
Comment participer en 2016 ?
Pour y prendre part l’année prochaine,les participants, qu’ils soient particuliers ou entreprises,peuvent d’ores et déjà constituer leurs équipes de 3 personnes. Ils devront collecter un minimum de 900€ auprès de leur entourage en amont de l’évènement pour pouvoir relever le défi sportif d’une randonnée écologique.
Les inscriptions sont accessibles sur http://www.pandathlon.fr/participer
Quelques résultats encourageants mais de nombreuses espèces toujours menacées.
Ce sont au total 9 Gypaètes barbus qui ont été lâchés dans les Grands Causses depuis 2012 !
Selon une étude réalisée par KPMG avec le soutien du WWF sur 12 grandes banques européennes, le secteur bancaire n’intègre pas suffisamment, dans ses activités commerciales et d’investissement, les risques qu’impliquent les facteurs environnementaux et sociaux tels que le changement climatique, la rareté de la ressource en eau, la production durable.
Intitulée Ready or not: An assessment of sustainability integration, cette étude indique que les banques ont du mal à évaluer les risques ou les opportunités que ces facteurs peuvent représenter pour leurs entreprises clientes. Ainsi, elles ont une approche étriquée des enjeux de durabilité en se concentrant sur leur volonté de financer certaines activités.
Selon Barend van Bergen, partenaire chez KPMG Sustainability, « Si les banques ont conscience des facteurs environnementaux et sociaux, leur attention porte surtout sur les conséquences potentielles sur leur réputation. De nombreuses banques manquent d’une vision d’ensemble sur les conséquences financières que ces facteurs peuvent avoir à la fois sur leurs opérations et leurs entreprises clientes. C’est un problème parce que, dans les prochaines années, les impacts sur les recettes bancaires risquent d’augmenter alors qu’en parallèle, les banques seront de plus en plus attendues sur leur responsabilité d’entreprise. »
Selon Maria Boulos, directrice Corporate engagement au WWF, « L’étude montre que le secteur bancaire dans son ensemble n’a pas de réponse stratégique pour gérer de manière significative les risques liés aux réalités environnementales et sociales. Cette approche empêche le secteur bancaire d’être proactif et de faire preuve du leadership nécessaire à la transition de la société vers un futur plus durable.»
Selon Philippe Germa, directeur général du WWF France, « Ancrées dans une vision stratégique à court terme, les banques ne sont pas à ce jour véritablement entrées dans la marche vers une économie décarbonée et socialement responsable. Or ce n’est que par la mobilisation massive des acteurs de l’industrie financière que nous pourrons trouver les solutions de financement de la transition énergétique. »
Le Living Planet report du WWF souligne que nous consommons plus de ressources naturelles que la planète ne peut en produire. Les possibles incertitudes économiques et les risques de pénuries que ce mode de consommation implique auront nécessairement un impact sur les portefeuilles d’investissement et le niveau de risques des prêts bancaires. Face à ce constat, les banques doivent saisir l’opportunité de créer de la valeur pour leurs clients mais plus largement pour la société et la planète. Le secteur bancaire peut notamment réduire son soutien aux énergies fossiles au profit des énergies renouvelables, aider les clients à faire des choix d’investissements durables et promouvoir des réglementations environnementales et sociales plus ambitieuses.
L’étude souligne que la manière dont les banques prennent en compte les enjeux environnementaux et sociaux, et font preuve de transparence à ce sujet, a un impact significatif sur leurs bénéfices. Les analystes et investisseurs, par exemple, veulent comprendre les risques auxquels les banques font face et les mesures prises pour les limiter afin de juger de manière avisée la stabilité de la viabilité à long-terme des banques.