Conférence internationale d'Addis-Abeba : quel financement pour un développement durable ?

La perspective © WWF France » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />La Conférence internationale sur le financement du développement, qui aura lieu à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet prochains, sera cruciale pour démontrer les efforts pour passer d’une économie mondiale à un développement durable.

Faisant suite à une série de réunions majeures organisées en 2015, cette rencontre onusienne sur le financement du développement doit permettre aux pays participants de rompre le lien entre croissance économique et dégradation de l’environnement en engageant des fonds pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète.

Selon Marco Lambertini, directeur international du WWF, « La création d’économies résilientes ne peut avoir lieu sans la protection des hommes et des écosystèmes à travers un changement de mentalités. Le nouveau financement pour le développement et le climat doit être construit en toute transparence. Les mécanismes de financement doivent privilégier les solutions bas carbone, résilientes au changement climatique et proposant un développement respectueux des droits humains et de l’environnement. »

Le récent rapport From billions to trillions: Transforming development finance réalisé par plusieurs banques de développement estime que le financement des Objectifs de développement durable (ODD) implique d’aller au-delà des 135 milliards de dollars d’aide publiquement au développement (2014) et de mobiliser plusieurs milliers de milliards de dollars par an toutes sources de financement confondues.

Les gouvernements doivent conduire ce changement en fournissant davantage de ressources publiques domestiques mais les banques multilatérales de développement, les banques nationales et le secteur privé doivent tous contribuer. Tous les investissements et flux financiers, y compris le financement du développement, doivent être transparents et promouvoir la durabilité.

« Le développement durable doit permettre de vivre mieux et dans la limite des ressources naturelles dont nous avons besoin pour survivre. Il ne peut y avoir de futur pérenne sur une planète pillée ! Afin de soutenir les Objectifs de développement durable et parvenir à un accord sur le climat à la fin de l’année, les pays doivent remplir leurs engagements, et notamment mobiliser 100 milliards de dollars par an pour le climat à partir de 2020 sans imputer les aides existantes. » souligne Marco Lambertini.

Par ailleurs, les gouvernements doivent mettre fin aux subventions aux énergies fossiles et plus généralement à toutes les subventions ayant un impact négatif sur l’environnement pour permettre la transition vers des investissements en faveur des énergies renouvelables, de l’agriculture durable et des pêcheries durables. Cette transition pourra avoir lieu grâce à des mécanismes minimisant les effets indésirables sur les communautés les plus pauvres et les plus vulnérables.

Selon Fred Kumah, directeur du bureau régional du WWF en Afrique, « Il ne faut pas oublier que cette conférence a lieu en Afrique, un continent qui souffre de manière disproportionnée des impacts de la mondialisation et du changement climatique. Le bien-être humain dépend de l’accès à l’eau potable, des terres agricoles, de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’énergie. Les pays doivent s’engager à mettre les moyens nécessaires pour que ces besoins primaires soient satisfaits, pour améliorer les conditions de vie et limiter les menaces liées au changement climatique et à la dégradation de l’environnement. »

Les gouvernements se réuniront à nouveau en septembre pour se mettre d’accord sur une liste de 17 ODD essentiels pour parvenir à un réel développement durable.

Conférence internationale d'Addis-Abeba : quel financement pour un développement durable ?

La perspective © WWF France » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />La Conférence internationale sur le financement du développement, qui aura lieu à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet prochains, sera cruciale pour démontrer les efforts pour passer d’une économie mondiale à un développement durable.

Faisant suite à une série de réunions majeures organisées en 2015, cette rencontre onusienne sur le financement du développement doit permettre aux pays participants de rompre le lien entre croissance économique et dégradation de l’environnement en engageant des fonds pour éradiquer la pauvreté et protéger la planète.

Selon Marco Lambertini, directeur international du WWF, « La création d’économies résilientes ne peut avoir lieu sans la protection des hommes et des écosystèmes à travers un changement de mentalités. Le nouveau financement pour le développement et le climat doit être construit en toute transparence. Les mécanismes de financement doivent privilégier les solutions bas carbone, résilientes au changement climatique et proposant un développement respectueux des droits humains et de l’environnement. »

Le récent rapport From billions to trillions: Transforming development finance réalisé par plusieurs banques de développement estime que le financement des Objectifs de développement durable (ODD) implique d’aller au-delà des 135 milliards de dollars d’aide publiquement au développement (2014) et de mobiliser plusieurs milliers de milliards de dollars par an toutes sources de financement confondues.

Les gouvernements doivent conduire ce changement en fournissant davantage de ressources publiques domestiques mais les banques multilatérales de développement, les banques nationales et le secteur privé doivent tous contribuer. Tous les investissements et flux financiers, y compris le financement du développement, doivent être transparents et promouvoir la durabilité.

« Le développement durable doit permettre de vivre mieux et dans la limite des ressources naturelles dont nous avons besoin pour survivre. Il ne peut y avoir de futur pérenne sur une planète pillée ! Afin de soutenir les Objectifs de développement durable et parvenir à un accord sur le climat à la fin de l’année, les pays doivent remplir leurs engagements, et notamment mobiliser 100 milliards de dollars par an pour le climat à partir de 2020 sans imputer les aides existantes. » souligne Marco Lambertini.

Par ailleurs, les gouvernements doivent mettre fin aux subventions aux énergies fossiles et plus généralement à toutes les subventions ayant un impact négatif sur l’environnement pour permettre la transition vers des investissements en faveur des énergies renouvelables, de l’agriculture durable et des pêcheries durables. Cette transition pourra avoir lieu grâce à des mécanismes minimisant les effets indésirables sur les communautés les plus pauvres et les plus vulnérables.

Selon Fred Kumah, directeur du bureau régional du WWF en Afrique, « Il ne faut pas oublier que cette conférence a lieu en Afrique, un continent qui souffre de manière disproportionnée des impacts de la mondialisation et du changement climatique. Le bien-être humain dépend de l’accès à l’eau potable, des terres agricoles, de la sécurité alimentaire et de l’accès à l’énergie. Les pays doivent s’engager à mettre les moyens nécessaires pour que ces besoins primaires soient satisfaits, pour améliorer les conditions de vie et limiter les menaces liées au changement climatique et à la dégradation de l’environnement. »

Les gouvernements se réuniront à nouveau en septembre pour se mettre d’accord sur une liste de 17 ODD essentiels pour parvenir à un réel développement durable.

Pour en savoir plus :
Retrouvez en pièce jointe la note de position du WWF Notre avenir durable – 2015.

Contacts presse :
Marielle Chaumien l +33 (0)1 55 25 84 61 l + 33 (0)6 15 39 24 95 l mchaumien@wwf.fr
Annabelle Ledoux l +33 (0)1 55 25 77 26 l +33 (0)6 14 56 37 39 l aledoux@wwf.fr
 

 

Le WWF transforme les tweets en dons avec la campagne #EndangeredEmoji

 <br />© WWF Le WWF a lancé hier en France sa campagne innovante et unique de collecte basée sur des emojis, afin de soutenir ses actions de protection des espèces menacées d’extinction.
 
L’idée de cette campagne vient d’un constat : l’existence de 17 emojis représentant des espèces menacées. Le WWF cherche alors à traduire la popularité de cet alphabet emoji en dons à travers l’initiative #EndangeredEmoji. La campagne est gérée via le compte Twitter officiel @WWF et sur le site http://endangeredemoji.com/fr. Elle a été développée par l’agence publicitaire Wieden+Kennedy Londres et son partenaire technique Cohaesus.

Son principe est assez simple et se résume en 3 étapes :

  1. Le WWF tweete une image clé présentant 17 emojis menacés d’extinction. Pour signifier sa participation à la campagne de dons, chaque utilisateur doit tout d’abord retweeter cette image.
  2.  Après cette étape d’inscription, chaque emoji en voie de disparition tweeté par les participants sera comptabilisé par WWF comme une promesse de don de 0,10€.
  3. A la fin de chaque mois, les utilisateurs recevront un résumé de leur utilisation d’emojis menacés d’extinction et l’évaluation du montant de leurs promesses de dons. Il leur appartient ensuite de choisir quel sera le montant réel de leur don.

Grâce à #EndangeredEmoji, sauvons les animaux de l’extinction. Retweetez pour vous inscrire et nous soutenir pic.twitter.com/ovbfdG7teR

— WWF (@WWF) 9 Juillet 2015

Depuis avril 2014 et l’intégration des émoticônes sur la plateforme, les emojis en voie de disparition ont été utilisés plus de 200 millions de fois sur Twitter et ce nombre ne fait que croître de jour en jour !

Ce nouvel alphabet emoji utilisé à l’échelle mondiale, se compose des 17 espèces menacées suivantes :

  • Singe Araignée
  • Panda géant
  • Eléphant d’Asie
  • Manchot des Galápagos
  • Serpent coureur d’Antigua
  • Chameau de Bactriane
  • Tigre
  • Tigre de Sumatra
  • Tortue verte
  • Léopard de l’Amour
  • Crocodile du Siam
  • Thon Rouge
  • Baleine Bleue
  • Baleine grise occidentale
  • Lycaon
  • Rainette lémur
  • Dauphin du Maui

Pour Jacques-Olivier Barthes, Directeur de la Communication au WWF France : « Quand il est question de collecte de fonds, il est essentiel de proposer un moyen simple de faire un don. En utilisant l’un des principaux réseau social au monde pour mettre en évidence les espèces en voie de disparition, nous espérons recueillir des fonds essentiels pour leur conservation et procéder à une sensibilisation à l’échelle mondiale ».

Animal « nuisible » ou « protégé » : derrière les mots, les mêmes balles

Le ministère de l’Écologie vient d’adopter deux textes fondamentaux en matière de faune sauvage : l’un encadre la destruction des « nuisibles » (renard, fouine, martre, belette, putois, corbeau freux, corneille noire, pie bavarde, étourneau sansonnet et geai des chênes), l’autre … Lire la suite

Les "Creative Awards by SAXOPRINT" s'exposent à l'Orangerie du Sénat pour sensibiliser aux enjeux du péril climatique

Pandarévolution<br />© Pierre Gaudoin / Céline Lentz / WWF France

Les meilleures créations de la première édition des « Creative Awards by Saxoprint » au profit du WWF France s’exposent à l’Orangerie du Sénat du 26 août au 6 septembre 2015. Une exposition ouverte au public intitulée : « Paris 2015, pour tout changer, nous avons besoin de tous. » 
 

Exposition sur les enjeux du péril climatique à l’Orangerie du Sénat. 

Le Sénat accueillera, du 26 août au 6 septembre 2015, dans l’Orangerie du jardin du Luxembourg, les meilleures créations publicitaires présentées lors de la première édition des « Creative Awards by SAXOPRINT » au profit du WWF France ayant pour thème la sensibilisation des 18-25 ans au réchauffement climatique. Le grand public pourra donc découvrir, en grand format, les meilleures créations reçues lors de la première édition de ce concours et découvrir en avant-première la campagne « Pandarévolution » du grand lauréat, signée de Pierre Gaudouin et de Céline Lentz, qui servira de visuel générique au WWF France durant la prochaine COP 21. 

Cette campagne WWF France baptisée « Pandarévolution » transpose La Liberté Guidant Le Peuple d’Eugène Delacroix (1830). « Cette affiche suscite l’envie de s’engager dans le combat contre le réchauffement climatique et incite à changer nos habitudes de consommation ainsi que notre modèle de société. Elle symbolise l’union, le courage, l’action et l’espoir de lendemains meilleurs. La parodie de ce célèbre tableau souligne la volonté d’un changement fort, dans les esprits comme dans les actes. L’idée d’une révolution incarnée par la génération cible, les 18-25 ans est même évoquée dans l’accroche « Pour tout changer, nous avons besoin de tous« . C’est une révolution, pacifique, menée par un panda, qui représente WWF et guide « le peuple » vers cette révolution écologique inévitable. » – Pierre Gaudouin et Céline Lentz, co-auteurs de la campagne lauréate du concours publicitaire « Creative Awards by SAXOPRINT ». 

Une exposition pour sensibiliser le grand public aux enjeux du péril climatique à quelques mois de la Conférence climat 

L’exposition rend hommage à la pertinence et à la qualité des 800 créations reçues lors de la première édition du concours de publicité « grande cause » des « Creative Awards by SAXOPRINT ». Elle sensibilise le grand public sur l’importance des enjeux du péril climatique et l’urgence d’une mobilisation générale, afin d’appeler aux changements des comportements. 

« Un grand nombre de créations présentées lors de ce concours étaient de grande qualité, c’est pourquoi WWF France a souhaité s’associer aux « Creatives Awards by SAXOPRINT » pour présenter au grand public les meilleures créations afin de sensibiliser les 18-25 ans aux enjeux du péril climatique. Notre choix s’est finalement porté sur le visuel Pandarévolution de Pierre Gaudouin et Céline Lentz qui incarne l’idée de révolution face au dérèglement climatique et de mobilisation générale. Cet appel à l’engagement de tous, et en particulier des jeunes, est essentiel car ils seront les premiers d’entre nous à subir les conséquences d’un tel phénomène. Cette exposition, ouverte au public, à l’Orangerie du Sénat est là pour nous y sensibiliser. » – explique Philippe Germa, Directeur Général du WWF France. 

« Nous remercions le Sénat et notamment la délégation chargée de la politique événementielle présidée par Jean-Pierre Caffet, Vice-président du Sénat de soutenir notre initiative en nous accueillant à l’Orangerie. C’est une immense chance pour SAXOPRINT de pouvoir, dans le cadre de cette exposition, faire découvrir au grand public les meilleurs talents créatifs réunis pour WWF France autour des enjeux du péril climatique. » – souligne Daniel Ackermann, Directeur Général de SAXOPRINT et organisateur des « Creative Awards by SAXOPRINT ». 

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INFOS PRATIQUES

Exposition Creative Awards by SAXOPRINT

EXPOSITION GRATUITE ouverte au public du 26 août au 6 septembre 2015, de 11H à 19H30 
Orangerie du Sénat, Jardin du Luxembourg 75006 PARIS – Accès porte Férou (19 bis rue de Vaugirard)

M° : Odéon, Mabillon, Saint-Sulpice 
RER : Luxembourg-Sénat 
Bus : 89, 84 et 58 
Parcs de stationnement : Saint-Sulpice, Marché Saint-Germain 
 

DATE OFFICIELLE DE L’INAUGURATION DE L’EXPOSITION 

Le 26 août 2015 à 17h30

Sous le parrainage de Yann ARTHUS-BERTRAND, président de la première édition des Creative Awards by SAXOPRINT.
À l’Orangerie du Sénat, en présence du Directeur Général de WWF France, de SAXOPRINT et de plusieurs lauréats des «Creative Awards» exposés.