Aujourd’hui se tiendra la réunion du Conseil National de la Transition Ecologique (CNTE), avec à l’ordre du jour l’examen du rapport Richard sur la démocratie environnementale concluant à la nécessaire exemplarité de l’Etat dans la qualité du dialogue environnemental. Or au même moment, l’Assemblée nationale examinera le projet de loi Macron qui intègrerait certaines propositions de ce rapport. Face à ce contre-exemple parfait de démocratie participative, la LPO, FNE, Surfrider Foundation et les Amis de la Terre ont décidé de boycotter la réunion du CNTE. Il paraîtrait surréaliste de cautionner par notre présence un tel déni de dialogue.
Pour rappel : À travers une série d’articles, la LPO et l’association Ramsar-France vous proposent de partir à la découverte de quelques sites français classés Ramsar.
Eviter les pires impacts du dérèglement climatique :
Le WWF appelle à la préparation d’un plan d’urgence pour 2015-2020 vers la COP21
Alors que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) conclut aujourd’hui dans son rapport[1] que les contributions des pays vers la COP21 ne permettront pas de contenir l’augmentation de la température moyenne mondiale en-dessous du seuil des 2°C, le WWF appelle les gouvernements à préparer un plan d’urgence pour les cinq prochaines années.
Selon l’AIE, les contributions nationales de réductions des émissions de GES déposées à ce jour par 39 pays sur les 196 conduiraient à une augmentation de la température moyenne mondiale d’environ 2,6°C d’ici 2100 et 3,5°C après 2200 entrainant un dérèglement climatique majeur.
Pour tenir la « ligne de défense des 2°C » qui permettra de limiter les impacts sur la planète et l’humanité, le WWF demande aux gouvernements de se mobiliser pour arrêter, d’ici la conférence climat de Paris, les modalités et les engagements d’un plan d’urgence pour la période 2015-2020.
Le WWF souhaite que ce plan intègre les axes suivants :
- L’accélération du déploiement des énergies renouvelables avec un objectif de 25% de la consommation énergétique mondiale ;
- Le renforcement des mesures d’efficacité énergétique avec un doublement du taux d’efficacité énergétique pour atteindre 2,4% par an ;
- La protection des forêts et de l’usage des terres ;
- Le financement de la lutte contre le changement climatique : une feuille de route claire vers les 100 milliards de dollars et un retrait des soutiens à l’industrie du charbon estimés à 73 milliards de dollars.
Parce qu’il a pour objectif de relever l’ambition climatique avant 2020, ce plan d’urgence pourrait aller dans le sens des récentes annonces du G7 concernant la décarbonation de l’économie et des propositions faites par les pays lors de la session de Bonn pour rattraper le retard pris dans l’action.
Alors que ces prochaines semaines seront clefs au niveau politique pour avancer sur l’intégration de l’ambition avant-2020 dans l’accord de Paris, le WWF appelle la future présidence française à porter cette urgence dans la préparation de la conférence.
Au-delà des acteurs gouvernementaux, le WWF appelle l’ensemble de la société à se mobiliser et à coopérer pour la mise en œuvre d’un tel plan d’urgence climatique. En ce sens, l’agenda de l’action Lima-Paris animé depuis la conférence de Lima par la France, le Pérou, le secrétariat de la CCNUCC et le Secrétariat général des Nations Unies, doit aboutir à des propositions clefs autour de 10 thématiques lors de la COP21.
#UrgentPlan
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Le WWF appelle à la préparation d’un plan d’urgence pour 2015-2020 vers la COP21
Alors que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) conclut aujourd’hui dans son rapport[1] que les contributions des pays vers la COP21 ne permettront pas de contenir l’augmentation de la température moyenne mondiale en-dessous du seuil des 2°C, le WWF appelle les gouvernements à préparer un plan d’urgence pour les cinq prochaines années.
Selon l’AIE, les contributions nationales de réductions des émissions de GES déposées à ce jour par 39 pays sur les 196 conduiraient à une augmentation de la température moyenne mondiale d’environ 2,6°C d’ici 2100 et 3,5°C après 2200 entrainant un dérèglement climatique majeur.
Pour tenir la « ligne de défense des 2°C » qui permettra de limiter les impacts sur la planète et l’humanité, le WWF demande aux gouvernements de se mobiliser pour arrêter, d’ici la conférence climat de Paris, les modalités et les engagements d’un plan d’urgence pour la période 2015-2020.
Le WWF souhaite que ce plan intègre les axes suivants :
- L’accélération du déploiement des énergies renouvelables avec un objectif de 25% de la consommation énergétique mondiale ;
- Le renforcement des mesures d’efficacité énergétique avec un doublement du taux d’efficacité énergétique pour atteindre 2,4% par an ;
- La protection des forêts et de l’usage des terres ;
- Le financement de la lutte contre le changement climatique : une feuille de route claire vers les 100 milliards de dollars et un retrait des soutiens à l’industrie du charbon estimés à 73 milliards de dollars.
Parce qu’il a pour objectif de relever l’ambition climatique avant 2020, ce plan d’urgence pourrait aller dans le sens des récentes annonces du G7 concernant la décarbonation de l’économie et des propositions faites par les pays lors de la session de Bonn pour rattraper le retard pris dans l’action.
Alors que ces prochaines semaines seront clefs au niveau politique pour avancer sur l’intégration de l’ambition avant-2020 dans l’accord de Paris, le WWF appelle la future présidence française à porter cette urgence dans la préparation de la conférence.
Au-delà des acteurs gouvernementaux, le WWF appelle l’ensemble de la société à se mobiliser et à coopérer pour la mise en œuvre d’un tel plan d’urgence climatique. En ce sens, l’agenda de l’action Lima-Paris animé depuis la conférence de Lima par la France, le Pérou, le secrétariat de la CCNUCC et le Secrétariat général des Nations Unies, doit aboutir à des propositions clefs autour de 10 thématiques lors de la COP21.
#UrgentPlan
La LPO porte plainte contre les trafiquants.
Cette année, 10 poussins ont vu le jour dans le centre UFCS-LPO Vendée de Christian Pacteau et 1 a vu le jour dans le centre UFCS en Ardèche de Jean-Claude Mourgues. Les 11 oiseaux sont en voie de réintroduction en Espagne.
Sur recours de la LPO, le Conseil d’État annule l’arrêté qui autorisait de manière permanente, l’ouverture de la chasse des oiseaux d’eau au 1er samedi d’août dans les zones humides intérieures de 4 cantons de Gironde.
Les négociations onusiennes qui viennent de prendre fin à Bonn ont permis de faire quelques progrès en vue de la conférence de Paris : pour la première fois, tous les pays se sont accordés sur la nécessité de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre dans les cinq prochaines années et les discussions techniques sur le programme REDD+ ont pris fin. Malgré ces progrès, il est clair que les négociations sur le climat ne sont pas encore sur la bonne voie pour contenir l’augmentation de la température moyenne sous le seuil des 2°C.
Selon Samantha Smith, directrice de l’initiative mondiale Climat et Énergie au WWF, « Après des négociations difficiles, tous les pays ont déclaré qu’il fallait relever le niveau d’ambition des réductions de gaz à effet de serre d’ici 2020. C’est un signal fort qui va dans le sens des scientifiques qui indiquent que le pic des émissions mondiales doit avoir lieu au plus vite pour limiter les pires impacts du changement climatique. C’est aussi significatif comme avancées, sachant que les engagements des pays en matière de financements et de réductions d’émissions restent encore bien en-deçà des niveaux requis. Aujourd’hui et d’ici la conférence de Paris qui réunira les décideurs du monde entier, les discussions doivent s’accélérer et les négociateurs se voir confier des mandats plus forts. Les pays doivent être prêts à rentrer dans le vif des négociations en août pour la prochaine session de négociations.»
Selon Pierre Cannet, responsable de programme Climat, Energie et Infrastructures durables au WWF France, « En tant que future présidence de la COP21, la France doit veiller à ce que les sujets épineux des négociations soient davantage portés aux niveaux politiques. Il n’y aura pas d’Alliance de Paris si les pays remettent à cinq ans plus tard leur ambition climatique. »
Retour sur les avancées de la session de Bonn de juin
Réduction des émissions de gaz à effet de serre avant 2020
Tous les groupes de pays (Union européenne, AOSIS, G77, Ombrelle, Groupe de l’intégrité environnementale) ont présenté des propositions sur la manière de réduire le retard pris dans l’action des pays ces cinq prochaines années et appelé à des décisions ambitieuses sur ce plan de court terme à la conférence climat de Paris.
Travail sur le projet de texte de l’accord de Paris
A Bonn, les pays ont réorganisé et simplifié le long projet de texte. Ce travail rendra la tâche plus facile aux ministres qui devront, sur cette base, donner une orientation politique aux négociations.
Lutte contre la déforestation et la dégradation des terres (REDD+)
REDD+ vise à réduire les émissions liées à la déforestation et la dégradation des terres. Le processus technique a pris fin cette semaine pour passer maintenant au niveau institutionnel. Les gouvernements doivent maintenant trouver les financements nécessaires à la mise en place de ces programmes.
Dialogue d’experts sur la revue scientifique sur l’objectif de long terme (SED)
Le processus SED a réalisé une revue de l’objectif de 2°C, encourageant un rapprochement vers un objectif plus ferme de 1,5°C. Cet objectif de 1,5°C constitue déjà un point de non retour pour les pays insulaires et vulnérables, seuil à partir duquel ils devront faire face à des pertes et dommages des impacts du dérèglement climatique.
Le préfet de la Savoie soumet à la consultation du public un projet d’arrêté autorisant des opérations d’effarouchement des vautours fauves situés à proximité des troupeaux en estive. Le projet d’arrêté est consultable ICI. Le rapport de présentation (très instructif) est consultable ICI. Vous pouvez … Lire la suite →