Samedi 28 mars 2015, Earth Hour a mobilisé des millions de personnes pour le climat

Earth Hour 2015 à Nouméa<br />© WWF Antenne Nouvelle-CalédonieDe l’Antarctique à la station spatiale internationale, Earth Hour a connu un succès sans précédent puisque citoyens, entreprises, collectivités, associations, sites et monuments historiques ont éteint leurs lumières en signe de soutien pour la planète dans 172 pays.

La vague d’extinction a cette année débuté aux îles Samoa pour ensuite se répandre sur les 7 continents et s’achever à Tahiti. Plus de 1 400 sites et monuments emblématiques ont été plongés dans l’obscurité : l’Empire State Building, le siège des Nations Unies à New York, la Tour Eiffel à Paris, le Burj Khalifa à Dubai, le Harbour Bridge à Sydney ou encore l’iconique skyline de Hong Kong et près de 40 sites inscrits au Patrimoine mondial de l’UNESCO comme l’Acropole d’Athènes, la Cathédrale de Cologne, les îles Galapagos et bien d’autres.

« De la Terre jusqu’à l’espace, tous les peuples ont envoyé samedi soir un message clair. Il s’agit d’une demande universelle appelant à désormais placer les actions pour le climat en priorité dans les agendas internationaux. Earth Hour confirme notre conviction : pour inverser le changement climatique nous devons agir ensemble. C’est pourquoi WWF continuera, au cours des prochains mois, à proposer des solutions fortes et globales pour le climat » explique Sudhanshu Sarronwala, président du conseil d’administration d’Earth Hour International

Plus de 300 personnalités se sont faites les ambassadeurs d’Earth Hour. Dans une vidéo enregistrée à l’occasion d’Earth Hour, Ban Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies a fait écho au message porté par le WWF en affirmant, lui aussi, que chaque citoyen du monde a un rôle à jouer pour lutter contre le changement climatique.

A travers cette vague d’extinction mondiale, Earth Hour a donné lieu à une action collective de grande ampleur pour que les enjeux liés aux questions climatiques soient pris en compte, dans chaque pays et territoire, bien au-delà d’une heure.

En France, les villes de Strasbourg, Besançon, Montpellier, Colmar, Metz, Villeurbanne, Nanterre, Salon de Provence, Boulogne Billancourt, Mérignac, Evreux, Lorient, Hyères, Kourou, Nouméa, Farino et bien d’autres ont participé à l’événement. A 20h30 précises, 292 monuments se sont éteints à Paris. Au pied de la Tour Eiffel, les Parisiens sont venus nombreux créer symboliquement leur propre énergie en dansant sur un l’energy floor afin de rallumer eux-mêmes le monument emblématique de la capitale.

Lorsque que les lumières du Kremlin se sont éteintes à Moscou, les citoyens sont parvenus à recueillir de plus de 70 000 signatures pour la mise en place d’un moratoire sur l’exploitation du pétrole en Arctique.

En Malaisie, les citoyens ont répondu présents au premier Earth Hour carnaval de Petaling Jaya. Ils étaient nombreux à montrer leur soutien pour un engagement officiel de la ville à réduire ses émissions de CO2 de 25% au cours des cinq prochaines années.

En Colombie, 1 100 personnes se sont engagés dans le marathon 110 KW afin de souligner le besoin de renforcement des actions des communautés afin d’éviter les pires conséquences du changement climatique.

En Ecosse, en Suisse, les soutiens de WWF ont signés des pétitions pour des actions plus fortes pour le climat. Des dîners aux chandelles destinés à souligner l’impact du changement climatique sur l’agriculture tandis que les participants en Indes, aux Philippines et en Chine militaient pour un accès aux énergies renouvelables.

Alors que nous nous rapprochons de la conférence Paris Climat 2015, les équipes du WWF vont poursuivre leurs actions auprès des citoyens, des politiques et des entreprises pour initier des progrès sur les grandes questions climatiques comme l’accès aux énergies renouvelables, la sensibilisation sur le climat ou encore la lutte contre la déforestation.

Rendez-vous l’année prochaine pour la dixième édition d’Earth Hour le 19 mars 2016.

#EarthHour
 

 

On a rallumé la Tour Eiffel #earthhour

Une vidéo publiée par WWF France (@wwffrance) le 28 Mars 2015 à 12h37 PDT

Sanctuaire Pelagos : le WWF lance un appel conjoint pour la plus grande aire protégée de la Méditerranée 

Sanctuaire Pelagos<br />© WWF France / Denis OdyPour atteindre cet objectif, les ONG telles que le WWF adressent deux demandes aux Etats parties :

1. Retrouver l’ambition qui a conduit à la création en 1999 du Sanctuaire Pelagos et lui donner un nouvel élan en augmentant les ressources nécessaires à son bon fonctionnement et en améliorant sa gouvernance pour une vraie gestion internationale ;

2.  Renforcer leur collaboration et honorer leurs engagements internationaux.

Les ONG signataires de l’appel déclarent qu’elles sont prêtent à apporter tout l’appui nécessaire aux gouvernements et à proposer des pistes d’amélioration pour mener à bien cet effort indispensable à la survie du Sanctuaire Pelagos qui protège à lui-seul près de 4% du bassin méditerranéen et accueille de nombreuses espèces symboliques comme le rorqual commun, le grand cachalot et plusieurs espèces de dauphins.

Le Sanctuaire Pelagos est la première aire transfrontalière de la Méditerranée destinée à la protection des mammifères marins. Son territoire de 87500km2 s’étend bien au-delà de la zone côtière des trois pays, ce qui en fait l’un des plus gros défis de conservation jamais lancé en Méditerranée. Les menaces présentes dans cet habitat sont surtout les possibles collisions avec les navires qui transitent dans ce large espace, la pollution et la surpêche.

Le statut d’Aire Spécialement Protégée d’Importance Méditerranéenne (ASPIM), attribué au Sanctuaire en 2002, révèle l’importance de l’aire protégée pour la protection de la biodiversité marine du bassin méditerranéen. Ce statut est actuellement en cours de révision. Dans l’hypothèse, qui n’est pas irréaliste, de la remise en cause de ce statut, Pelagos deviendrait le symbole de l’incapacité des États à s’accorder et travailler conjointement pour protéger notre capital marin.

Aujourd’hui moins de 5% de la Méditerranée est protégée et ce, malgré l’engagement international (objectifs d’Aïchi de la Convention sur la diversité biologique et la Convention de Barcelone) d’atteindre 10% de protection de la Méditerranée. Sans le Sanctuaire Pelagos, cette protection atteindrait à peine 1%.

#Pelagos

*1    MedPan : réseau des gestionnaires d’aires marines protégées de Méditerranée
*2    Greenpeace (France et Italie), UICN, WWF (France, MedPO & Italie), Bloom, Eco-Océan Institut, Fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement, MedPAN, Planète Mer, Sea Shepherd, Souffleur d’Ecume, Surfrider Foundation, Tara, Fondation Prince Albert II de Monaco, MC2D, Ecopolis, AMPN (Association Monégasques pour la protection de la Nature), Tethys Research Institute, Legambiente, Marevivo, Eulabor Institute