Dans ce contexte général de dérèglement climatique, le gouvernement français ne doit pas sous-estimer l’importance globale de ce projet de loi.
Dimanche 8 mars à 16h25 sur France 2, la faune sauvage de nos côtes s’invite sur nos écrans.
Vers une conciliation entre intérêts environnementaux et intérêts économiques ?
Parce que tous les combats ne sont pas encore gagnés.
Selon l’étude réalisée par le gouvernement chinois Fourth National Giant Panda Survey, la population mondiale de pandas géants vivant à l’état sauvage a augmenté de 268 individus sur les 10 dernières années pour atteindre le nombre de 1864.
Leur population a donc augmenté de 16% par rapport à la dernière étude réalisée en 2003. Véritables symboles de la protection de la vie sauvage, les pandas géants vivent uniquement dans les provinces chinoises Sichuan, Shaanxi et Gansu.
La répartition de pandas à travers la Chine s’est également développée : ils occupent 2 577 000 hectares soit une expansion de 11,8% depuis 2003 de leur habitat naturel.
« Ces résultats sont la preuve de la réussite des programmes de conservation menés par le gouvernement chinois » a déclaré Xiaohai Liu, directeur exécutif des programmes de conservation au WWF Chine. « Un très bon travail est en cours pour protéger le panda géant, notamment de la part du gouvernement chinois qui a contribué à cette démarche à travers des partenariats avec des associations de protection de la nature comme WWF. »
Réalisée tous les 10 ans et pour la 4e fois, cette étude a été menée par l’administration publique en charge de la Forêt en Chine à partir de 2011 avec le soutien financier et technique du WWF.
L’augmentation de la population de ces pandas est en grande partie le résultat des politiques de conservation mises en place par le gouvernement chinois et notamment des programmes Natural Forest Protection Project et Grain for Green.
L’étude indique que 1246 pandas géants, soit 66,8% de la population totale, vivent à l’état sauvage dans des réserves naturelles ce qui représente 53,8% de leur zone d’habitat.
« Le WWF est heureux d’assister à l’aboutissement significatif du travail de protection de la nature mené en Chine et de constater l’augmentation de la population de pandas géants et de leur zone d’habitat sur les 10 dernières années » a souligné Xiaohai Liu. « Les résultats de l’étude démontre l’efficacité des réserves naturelles qui ont permis aux pandas de se développer. »
Le WWF soutient le travail du gouvernement chinois qui a mis en place des réserves naturelles pour les pandas intégrant des fermes forestières et des couloirs de bambou ; les pandas peuvent ainsi trouver plus de nourriture et de nouveaux compagnons pour se reproduire. Le WWF assure la protection légale d’une grande partie de l’habitat du panda et veille à la bonne protection de l’espèce.
Même si l’étude fait état d’une augmentation de la population et de la zone d’habitat du panda géant à l’état sauvage, l’animal reste en danger. Selon cette étude, 46,2% de son habitat et 33,2% de sa population ne sont pas protégés par une réserve naturelle. La fragmentation de la zone d’habitat, c’est-à-dire le fait d’être séparé physiquement, met en danger près de 12% de la population totale de pandas géants.
Les menaces « traditionnelles » qui pèsent sur le panda comme le braconnage semblent décliner alors qu’apparaissent, pour la première fois dans l’étude, d’autres nuisances d’envergure telles que l’exploitation minière, la production d’énergie hydroélectrique, le tourisme ou encore la construction d’infrastructures.
Les amphibiens sortent actuellement d’hibernation pour rejoindre leur lieu de reproduction… Comme ils se font écraser sur les routes, de nombreux bénévoles les ramassent, faute de structure en France pour coordonner les bonnes volontés. L’ASPAS diffuse gratuitement un guide de … Lire la suite →
Tous à vos jumelles !
Des loutres d’Europe se mettent en scène sur la réserve.
La Commission européenne a présenté aujourd’hui sa vision sur l’Union de l’Energie et la communication relative à la conférence des Nations unies Paris Climat 2015, conférence au cours de laquelle la Commission espère voir adopter le « Protocole de Paris ». Ces documents clefs qui fixent l’avenir énergétique et climatique de l’UE sont les bienvenus même s’ils ne précisent pas encore comment l’Europe réussira sa transition vers une économie durable et bas carbone.
« Protocole de Paris » : une vision ambitieuse du futur accord sur le climat
Sur les 195 parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), l’Union européenne est la première à communiquer sur ses intentions de contributions et à présenter, par la même occasion, sa vision en ce qui concerne l’accord international sur le climat qui devra être adopté à Paris en décembre prochain.
Cette communication ne représente qu’une première étape de la longue route vers l’accord de Paris puisque d’autres pays devraient annoncer leurs intentions de contributions dans les prochaines semaines.
D’après Jason Anderson, responsable climat et énergie au bureau WWF des politiques européennes à Bruxelles, « L’UE dépeint une belle impression du Protocole de Paris, mais avec une palette assez limitée – ses propres engagements sur le climat vers Paris sont plutôt des tons de gris. »
Pour Diane Simiu, Directrices des programmes de conservation au WWF France, « Pour créer une dynamique positive, l’UE doit réussir à davantage coupler ses attentes ambitieuses sur le futur accord mondial climatique et ses propres efforts de lutte contre les changements climatiques. Avec une contribution plus ambitieuse et équitable, l’UE réussira à mieux convaincre et obtenir l’adhésion d’autres pays sur sa vision de l’accord.
La France qui accueillera la conférence Paris Climat 2015 a également un vrai rôle à jouer pour entrainer les autres pays. Dans cette dynamique, Marco Lambertini, Directeur général du WWF International accompagne François Hollande, Président de la République, dans son déplacement sur le changement climatique aux Philippines les 26 et 27 février.
Union de l’Energie : un positionnement ambigu de l’Union européenne
Le WWF salue la vision de l’Union de l’Energie présentée par la Commission européenne et notamment les références explicites à la sortie des combustibles fossiles, à la réorganisation des marchés de l’énergie autour des renouvelables et à la place centrale que doit tenir l’efficacité énergétique. Cependant, le WWF regrette que la commission avance en même temps la nécessité de renforcer l’approvisionnement en combustibles fossiles, et revienne sur la diversification des sources d’uranium ou encore la fusion nucléaire.
Pour Jason Anderson, responsable climat et énergie au bureau WWF des politiques européennes, deux options se profilent : « Soit les plans sur l’Union de l’Energie parviennent à aboutir à une feuille de route pour une réorganisation nécessaire du système énergétique sur les renouvelables et l’efficacité, soit ils risquent de mener au statu quo. Les plans sont à ce stade affaiblis par des incohérences, comme l’attention portée sur les combustibles fossiles pour la sécurité énergétique, alors que l’Union de l’Energie appelle à la transition vers les renouvelables ».
#ParisClimat2015 #EnergyUnion #UE2030
Cette année, Earth Hour – le plus grand événement de mobilisation internationale pour la planète organisé depuis 2009 par le WWF – mettra l’accent sur la lutte contre le changement climatique.
A quelques mois de Paris Climat 2015, conférence internationale sur le climat qui aura lieu en décembre, cette 9e édition d’Earth Hour rassemblera citoyens, gouvernements et acteurs économiques autour du climat samedi 28 mars 2015 à 20h30 (heure locale). En 2014, et dans 162 pays, 7000 villes – Paris, Londres, Singapour, Honolulu, Sydney, Moscou, New York ou encore Washington – ont plongé leurs monuments emblématiques dans le noir pendant une heure en signe de soutien.
Cette année, l’extinction de la Tour Eiffel se fera en présence d’Isabelle Autissier, présidente du WWF France, de Philippe Germa, Directeur général du WWF France, de Marco Lambertini, Directeur général du WWF International mais aussi Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du Développement international, de Ségolène Royal (*), ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie et enfin d’Anne Hidalgo (*), maire de Paris.
« Cette année, tous les regards sont tournés vers la France, qui accueillera en fin d’année la conférence internationale sur le climat et ses 40 000 délégués venus du monde entier afin de trouver une suite au protocole de Kyoto. A travers Earth Hour, nous voulons lancer la mobilisation de nos concitoyens pour que cette conférence soit une réussite »déclare Philippe Germa, Directeur général du WWF France.
La première ONG environnementale française a déjà mis en place le site web earthhour.paris sur lequel les internautes sont invités à marquer virtuellement leur engagement en éteignant leur ampoule sur une Tour Eiffel digitale. Le WWF France présente parallèlement un projet ambitieux de reforestation et de défense de la rivière Dumbéa en Nouvelle Calédonie via Earth Hour Blue, plateforme de financement participatif dédiée à des projets internationaux de préservation de l’environnement.
(*) en attente de confirmation