LEDON soutient le WWF France en reversant 1€ par ampoule éteinte sur la plateforme digitale EarthHour.Paris

1 ampoule de la Tour Eiffel éteinte = 1€ pour la planète grâce à notre partenaire LEDON<br />© WWF France

Du 10 au 28 mars 2015, l’entreprise LEDON soutient le WWF France  en reversant 1€ par ampoule éteinte sur la plateforme digitale EarthHour.Paris.

Cette année, Earth Hour aura lieu samedi 28 mars 2015 à 20h30 et invitera citoyens, entreprises, collectivités, gouvernements à exprimer leur engagement en éteignant la lumière.

Dans cet objectif de mobilisation, le WWF France a déjà mis en place le site EarthHour.Paris sur lequel les internautes sont invités à marquer virtuellement leur engagement en éteignant leur ampoule sur une Tour Eiffel digitale.

Depuis son lancement le 28 janvier, les internautes ont déjà éteint une Tour Eiffel soit 4100 ampoules ! Désormais à chaque Tour Eiffel éteinte, une nouvelle se rallume. Les internautes sont alors challengés à éteindre le plus de Tour Eiffel possible d’ici le 28 mars.
 

1 ampoule de la Tour Eiffel éteinte = 1€ pour la planète

A partir d’aujourd’hui, mardi 10 mars et jusqu’à l’événement Earth Hour, LEDON Lamp, fabricant d’ampoules LED, reversera 1€ au WWF France pour chaque ampoule éteinte. Cette campagne concerne les 2000 prochaines ampoules.

Le WWF France accompagne depuis janvier 2015 l’entreprise LEDON dans sa démarche de transition vers une plus grande sobriété énergétique. Dans le cadre de ce partenariat, l’entreprise et l’association se sont entendues sur un « produit partage » : pour chaque ampoule A60 E27 7W achetée sur le site www.ideesled.com, une partie du prix est reversée au WWF France. Cette ampoule permet de réaliser jusqu’à 85% d’économie d’énergie par rapport à une ampoule à incandescence, est exempte de mercure et dispose d’une durée de vie d’environ 25 000 heures.

Participez !

Eteignez votre ampoule dès maintenant sur EarthHour.Paris !

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EarthHour.Paris a été élu Site Of The Day le lundi 9 mars 2015 par le site AWWWARDS

 

Augmentation de la population de pandas géants vivant à l'état sauvage en Chine

Panda géant mangeant du bambou dans une réserve naturelle en Chine<br />©  WWF China/ Xiang Dingqian

Selon l’étude réalisée par le gouvernement chinois Fourth National Giant Panda Survey, la population mondiale de pandas géants vivant à l’état sauvage a augmenté de 268 individus sur les 10 dernières années pour atteindre le nombre de 1864.

 

Leur population a donc augmenté de 16% par rapport à la dernière étude réalisée en 2003. Véritables symboles de la protection de la vie sauvage, les pandas géants vivent uniquement dans les provinces chinoises Sichuan, Shaanxi et Gansu.

 

La répartition de pandas à travers la Chine s’est également développée : ils occupent 2 577 000 hectares soit une expansion de 11,8% depuis 2003 de leur habitat naturel.

 

« Ces résultats sont la preuve de la réussite des programmes de conservation menés par le gouvernement chinois » a déclaré Xiaohai Liu, directeur exécutif des programmes de conservation au WWF Chine. « Un très bon travail est en cours pour protéger le panda géant, notamment de la part du gouvernement chinois qui a contribué à cette démarche à travers des partenariats avec des associations de protection de la nature comme WWF. »

 

Réalisée tous les 10 ans et pour la 4e fois, cette étude a été menée par l’administration publique en charge de la Forêt en Chine à partir de 2011 avec le soutien financier et technique du WWF.

 

L’augmentation de la population de ces pandas est en grande partie le résultat des politiques de conservation mises en place par le gouvernement chinois et notamment des programmes Natural Forest Protection Project et Grain for Green.

 

L’étude indique que 1246 pandas géants, soit 66,8% de la population totale, vivent à l’état sauvage dans des réserves naturelles ce qui représente 53,8% de leur zone d’habitat.

 

 « Le WWF est heureux d’assister à l’aboutissement significatif du travail de protection de la nature mené en Chine et de constater l’augmentation de la population de pandas géants et de leur zone d’habitat sur les 10 dernières années » a souligné Xiaohai Liu. « Les résultats de l’étude démontre l’efficacité des réserves naturelles qui ont permis aux pandas de se développer. »

 

Le WWF soutient le travail du gouvernement chinois qui a mis en place des réserves naturelles pour les pandas intégrant des fermes forestières et des couloirs de bambou ; les pandas peuvent ainsi trouver plus de nourriture et de nouveaux compagnons pour se reproduire. Le WWF assure la protection légale d’une grande partie de l’habitat du panda et veille à la bonne protection de l’espèce.

 

Même si l’étude fait état d’une augmentation de la population et de la zone d’habitat du panda géant à l’état sauvage, l’animal reste en danger. Selon cette étude, 46,2% de son habitat et 33,2% de sa population ne sont pas protégés par une réserve naturelle. La fragmentation de la zone d’habitat, c’est-à-dire le fait d’être séparé physiquement, met en danger près de 12% de la population totale de pandas géants.

 

Les menaces « traditionnelles » qui pèsent sur le panda comme le braconnage semblent décliner alors qu’apparaissent, pour la première fois dans l’étude, d’autres nuisances d’envergure telles que l’exploitation minière, la production d’énergie hydroélectrique, le tourisme ou encore la construction d’infrastructures.

Union de l'Energie et "Protocole de Paris" : la vision de la Commission européenne reste floue

 <br />©  European CommunityLa Commission européenne a présenté aujourd’hui sa vision sur l’Union de l’Energie et la communication relative à la conférence des Nations unies Paris Climat 2015, conférence au cours de laquelle la Commission espère voir adopter  le « Protocole de Paris ». Ces documents clefs qui fixent l’avenir énergétique et climatique de l’UE sont les bienvenus même s’ils ne précisent pas encore comment l’Europe réussira sa transition vers une économie durable et bas carbone.
 

« Protocole de Paris » : une vision ambitieuse du futur accord sur le climat

 
Sur les 195 parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), l’Union européenne est la première à communiquer sur ses intentions de contributions et à présenter, par la même occasion, sa vision en ce qui concerne l’accord international sur le climat qui devra être adopté à Paris en décembre prochain.
Cette communication ne représente qu’une première étape de la longue route vers l’accord de Paris puisque d’autres pays devraient annoncer leurs intentions de contributions dans les prochaines semaines.
 
D’après Jason Anderson, responsable climat et énergie au bureau WWF des politiques européennes à Bruxelles, « L’UE dépeint une belle impression du Protocole de Paris, mais avec une palette assez limitée – ses propres engagements sur le climat vers Paris sont plutôt des tons de gris. »
 
Pour Diane Simiu, Directrices des programmes de conservation au WWF France, « Pour créer une dynamique positive, l’UE doit réussir à davantage coupler ses attentes ambitieuses sur le futur accord mondial climatique et ses propres efforts de lutte contre les changements climatiques. Avec une contribution plus ambitieuse et équitable, l’UE réussira à mieux convaincre et obtenir l’adhésion d’autres pays sur sa vision de l’accord.
 
La France qui accueillera la conférence Paris Climat 2015 a également un vrai rôle à jouer pour entrainer les autres pays. Dans cette dynamique, Marco Lambertini, Directeur général du WWF International accompagne François Hollande, Président de la République, dans son déplacement sur le changement climatique aux Philippines les 26 et 27 février.
 

Union de l’Energie : un positionnement ambigu de l’Union européenne

 
Le WWF salue la vision de l’Union de l’Energie présentée par la Commission européenne et notamment les références explicites à la sortie des combustibles fossiles, à la réorganisation des marchés de l’énergie autour des renouvelables et à la place centrale que doit tenir l’efficacité énergétique. Cependant, le WWF regrette que la commission avance en même temps la nécessité de renforcer l’approvisionnement en combustibles fossiles, et revienne sur la diversification des sources d’uranium ou encore la fusion nucléaire.
 
Pour Jason Anderson, responsable climat et énergie au bureau WWF des politiques européennes, deux options se profilent : « Soit les plans sur l’Union de l’Energie parviennent à aboutir à une feuille de route pour une réorganisation nécessaire du système énergétique sur les renouvelables et l’efficacité, soit ils risquent de mener au statu quo. Les plans sont à ce stade affaiblis par des incohérences, comme l’attention portée sur les combustibles fossiles pour la sécurité énergétique, alors que l’Union de l’Energie appelle à la transition vers les renouvelables ».
 
#ParisClimat2015 #EnergyUnion #UE2030