- S'assurer que les engagements pour les 5 à 10 prochaines années soient en ligne avec les recommandations des scientifiques du GIEC pour limiter la hausse de la température moyenne mondiale bien en-dessous de 2°C ;
- Intégrer à l'accord de Paris des décisions et objectifs ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour la période pré-2020 ;
- Soutenir davantage les communautés les plus pauvres et vulnérables pour qu'elles puissent faire face aux impacts du changement climatique.
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Selon Samantha Smith, directrice de l'Initiative mondiale Climat et Énergie au WWF, « Le futur accord climatique de Paris perdra de sa valeur si les émissions de GES continuent à augmenter d'ici son entrée en vigueur en 2020. Les tendances indiquent une augmentation importante des émissions sur cette période, à moins que nous ne prenions des mesures dès maintenant pour réduire les gaz à effet serre. La croissance des énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, par exemple, dépasse les prévisions. Ce sont des secteurs sur lesquels les gouvernements peuvent agir sans attendre ! »
Pour Philippe Germa, directeur général du WWF France, « La route vers Paris Climat 2015 est longue et semée d'embûches pour la présidence française. Mais cette complexité ne doit pas être l'excuse d'un accord au rabais. Des investisseurs, des entreprises et des collectivités territoriales ont compris l'urgence et l'intérêt d'agir vite : sortie du charbon, déploiement des renouvelables et de l'efficacité énergétique...les exemples sont nombreux. Nous souhaitons que Paris ancre cet élan dans la durée pour une décarbonisation de nos sociétés et une transformation de nos modèles économiques qui dilapident notre capital naturel et la biodiversité. »