Avec leurs discours d'ouverture, ces décideurs ont apporté aux discussions l'impulsion politique et donc donné aux négociateurs le mandat de quitter Paris avec un plan clair qui permette de rattraper le retard pris dans l'action climatique, de protéger les plus vulnérables et de mobiliser des financements à la hauteur des enjeux.
Selon Samantha Smith, directrice de l'Initiative mondiale Climat et Énergie du WWF, « Plus important encore, nous avons entendu de la part des chefs d'Etats des paroles fortes et claires rappelant les attentes des pays les plus vulnérables aux impacts du changement climatique doivent être au cœur de l'accord sur lequel la COP21 devra aboutir. Aujourd'hui, pratiquement tous les pays en développement ont souligné que la question de l'équité et de justice seront des points clefs pour débloquer le processus de négociation qui doit mener à l'accord ».
Aujourd'hui, c'est l'Inde qui a fait l'annonce la plus forte et pouvant changer la donne en présentant ses plans pour une nouvelle alliance solaire capable de donner accès aux plus démunis à l'énergie solaire. Cette collaboration, qui devrait inclure près de 100 pays et impacter des milliards de personnes, prouve bien que l'on peut à la fois lutter contre le changement climatique et la pauvreté.
En bref, l'accord de Paris doit accélérer la transition énergétique qui est en marche grâce au développement des énergies renouvelables, aux engagements pris par le monde économique et à la mobilisation des villes, des territoires et des citoyens.
Le monde est prêt à avancer. Alors que des centaines de manifestations ont réuni des milliers de personnes dans le monde ce weekend, les gouvernements peuvent se sentir soutenus et aller de l'avant. Les choses sérieuses commencent maintenant. »