Pour Earth Hour : le WWF remet la procrastination à plus tard !

Voici Jeff le paresseux, héros de la campagne #ProcrastinAction pour Earth Hour<br />© Bupla / WWF FranceSamedi 25 mars 2017, c’est le jour d’Earth Hour, la plus grande mobilisation citoyenne pour la planète organisée par le WWF et hasard du calendrier, c’est aussi la journée mondiale de la procrastination.

En clin d’œil à cette mauvaise habitude de tout remettre à plus tard, y compris les bons gestes pour la planète, et à l’occasion d’Earth Hour,
le WWF a décidé de lancer la campagne de sensibilisation #ProcrastinAction autour d’un personnage : Jeff, un paresseux qui souffre de procrastination aigüe.  
 

Jeff le paresseux aime les #GIF, peut-être même un peu trop.
Suivez très bientôt ses aventures pour #EarthHour. #ProcrastinAction pic.twitter.com/klk5gdUuIQ

— WWF France (@WWFFrance) 17 mars 2017

A partir du 25 mars, remettons la procrastination à plus tard

Sensibiliser avec les codes des réseaux sociaux, informer via des infographies et mobiliser autour d’actions concrètes tout au long de l’année, voici la mécanique proposée pour la nouvelle campagne #ProcrastinAction.

Les internautes pourront suivre les aventures de Jeff sur les réseaux sociaux jusqu’au 25 mars, date à laquelle sera dévoilée la nouvelle plateforme de mobilisation digitale earthhour.fr.

La campagne #ProcrastinAction se déploiera ensuite toute l’année via des actions sur des thématiques du quotidien comme l’alimentation responsable, les modes de transports durables ou encore la lutte contre l’obsolescence programmée.

« Les réseaux sociaux sont une intarissable source d’information et de divertissement où l’on peut facilement se perdre. Ils sont aussi un formidable levier de sensibilisation et de mobilisation. C’est pour cette raison que notre campagne #ProcrastinAction en emprunte les codes pour sensibiliser les citoyens aux gestes simples qu’ils peuvent faire au quotidien pour la planète et les mobiliser autour d’actions concrètes.  Si le WWF est là pour donner l’impulsion, c’est bien l’action de chacun, à son échelle, qui pourra changer les choses. » – Michael Neveu, responsable communication digitale et vidéo du WWF France

Pour relayer la campagne :

#EarthHour
#ProcrastinAction

Union européenne : les contrôles des importations ne permettent pas de lutter contre la pêche illégale

Seuls cinq États membres (Autriche, Chypre, France, Lituanie et Espagne) détaillent le nombre ou la proportion de CC ou de lots arrivés par conteneurs qui sont soumis à des inspections physiques.<br />© Isaac VEGA / WWF

Selon l’analyse publiée par Environmental Justice Foundation, Oceana, The Pew Charitable Trusts et le WWF, les disparités et la faiblesse des contrôles réalisés sur les importations des pays clés de l’Union européenne permettent aux poissons issus de la pêche illégale de passer à travers les mailles du filet et donc d’arriver dans les chaînes d’approvisionnement de l’UE.

Une évaluation complète des contrôles

Il s’agit de la première analyse des données transmises par les États membres à la Commission européenne pour la période 2014-2015 dans le cadre de la mise en œuvre du règlement relatif à la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), entré en vigueur dans l’UE en 2010.

Elle révèle d’importants problèmes et disparités en ce qui concerne les contrôles des lots de produits de la mer qui entrent sur leur territoire.

De grands pays importateurs tels que l’Italie et l’Allemagne n’appliquent toujours pas de contrôles rigoureux sur ces lots même lorsqu’ils proviennent d’États ayant fait l’objet d’avertissements de la part de l’UE. La plupart ne dispose pas des outils adéquats pour prévenir et lutter contre la pêche illicite. Par ailleurs, les procédures mises en œuvre par la plupart des pays de l’UE semblent insuffisantes pour leur permettre de respecter les obligations minimales de contrôle prévues par la législation européenne.

Sur la base de ces éléments, l’analyse souligne la nécessité de conduire une évaluation complète des progrès réalisés par chaque pays dans la mise en œuvre des contrôles sur les importations qu’impose le règlement relatif à la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN).

 

Une harmonisation des procédures et une numérisation des certificats de capture

Pour éviter que des opérateurs sans scrupules ne tentent de faire passer leurs captures par des ports où les contrôles seraient moins rigoureux, il est urgent de mettre en place des procédures plus harmonisées et plus rigoureuses et de développer la numérisation dans toute l’UE des informations issues des certificats de capture d’ici la fin de l’année 2017.

Selon les autorités en charge de l’application de la législation en vigueur, les importations qui entrent dans l’UE par conteneur – 90% du volume de toutes les importations halieutiques – sont particulièrement problématiques, notamment parce que les procédures correspondantes ne sont à l’heure actuelle ni harmonisées ni alignées sur une norme suffisamment rigoureuse.

Seuls cinq États membres (Autriche, Chypre, France, Lituanie et Espagne) détaillent le nombre ou la proportion de CC ou de lots arrivés par conteneurs qui sont soumis à des inspections physiques.

Les importations par conteneur nécessitent des procédures rigoureuses d’évaluation et de contrôle qui permettront de faire face à la complexité et à l’ampleur de ces échanges commerciaux.

L’analyse publiée ce jour vient corroborer les conclusions d’une récente étude selon laquelle l’arrivée des produits de la mer issus de la pêche illégale était rendue possible par l’utilisation frauduleuse des certificats de capture sur papier et l’absence d’un système européen recoupant les informations issues des documents d’importation. Il est en effet démontré que l’incohérence des contrôles des importations peut entraîner la déviation des flux commerciaux à haut risque vers les États membres qui appliquent des procédures moins strictes.

Isabelle Autissier, présidente du WWF France:

« Pour que le règlement européen de lutte contre la pêche illicite soit réellement efficace, il est absolument nécessaire que tous les Etats membres s’impliquent fortement dans sa mise en œuvre. Nous ne pourrons parvenir à éviter que des importateurs peu scrupuleux s’orientent vers des ports européens où les procédures sont moins strictes qu’avec un niveau de mobilisation homogène et une coordination entre les Etats. Une base de données électronique européenne des certificats de capture doit ainsi être mise en place au plus vite ! La France doit quant à elle poursuivre les efforts entrepris pour le renforcement des contrôles et rester particulièrement vigilante vis-à-vis des pays à risque ».

Tony Long, directeur du projet « Fin de la pêche illicite » mis en œuvre par Pew:

«Les procédures d’importation sont trop disparates, ce qui affaiblit le système de certification des captures et les normes rigoureuses suivies par certains États membres. Il est nécessaire d’améliorer cette situation si l’UE, en tant qu’État de commercialisation, souhaite éradiquer les produits INN.»

Maria José Cornax, directrice de la campagne Pêche d’Oceana:

«Ce rapport montre qu’il y a lieu de renforcer les orientations et les normes pour les procédures d’importation. Il souligne également les lacunes des rapports de mise en œuvre transmis par les États membres, et en particulier le fait que ces derniers n’ont pas l’obligation de ventiler les données des CC par État du pavillon d’origine — ce qui complique fortement l’évaluation des niveaux de risque de pêche INN.»

Steve Trent, directeur général d’Environmental Justice Foundation:

«Cette étude est un coup de semonce pour que les États membres renforcent leurs efforts visant à mettre en œuvre le règlement INN dans son intégralité, et pour que la Commission veille à ce qu’ils le fassent. Nous invitons en particulier les États membres à renforcer leurs capacités et à appliquer des procédures détaillées et standardisées afin de veiller au refus de l’entrée des lots illicites sur le marché européen.»

 

Qu’en est-il de la France ?

Comme pour d’autres grands pays importateurs de l’UE, la mise en œuvre française du règlement INN a un impact décisif sur les efforts de l’UE visant à prévenir l’entrée de poissons illicites sur son marché.

Les importations

  • À l’échelle mondiale, la France est le 5e plus grand importateur de produits de la mer et de la pêche, avec un taux de croissance annuel moyen de 4,8 % pour la période 2004-2014.
  •  La France importe environ 275 000 tonnes de produits de la pêche couverts par le règlement INN chaque année, ce qui en fait le 6e plus grand pays de l’UE dans ce domaine.
  • La France a reçu 88 345 CC d’importation au cours de la période 2014-2015, ce qui la classe 3e de l’UE.

La mise en œuvre des contrôles des importations

  • En 2014-2015, la France a vu une augmentation des CC d’importation provenant de pays hors UE après que la Commission européenne a lancé des avertissements à ces pays dans le cadre de la procédure d’avertissement par carton prévue par le règlement INN. Cela a notamment été le cas du Sri Lanka : la Commission a donné un carton jaune au Sri Lanka en novembre 2012 pour ne pas avoir rempli ses obligations internationales en matière de lutte contre la pêche INN. En 2014, le nombre de CC d’importation reçus par la France pour des poissons capturés par des navires sri lankais a atteint près de 2 000 CC, contre environ 775 CC en 2012. Cette hausse peut indiquer une déviation de ces flux commerciaux à « haut risque » depuis d’autres États membres vers la France, et nécessiterait une analyse plus approfondie.
  • La France a demandé à de multiples reprises à la Commission européenne de mettre en place un système informatique et une base de données des CC pour toute l’Europe dans le but d’améliorer la mise en œuvre du système de CC prévu par le règlement INN. Un tel système permettrait de réaliser des recoupements sur les CC entrants dans toute l’UE, par exemple pour détecter une utilisation du même CC à plusieurs reprises et pour améliorer l’analyse du risque en surveillant les flux commerciaux à destination de l’UE.

Déplacement de Ségolène Royal en Guyane : quels enjeux selon le WWF ?

Guyane Française<br />© Roger Leguen / WWF

La visite de Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, en Guyane du 16 au 18 mars, pour la Convention de Carthagène notamment, est l’occasion de rappeler les enjeux clés inhérents à ce territoire.

 

Un projet de mine d’or industrielle jugé inopportun par le WWF

Les enjeux autour du projet « Montagne d’or », qui pourrait être développé à la lisière de la plus grande réserve biologique intégrale de France, sont majeurs : construction d’une route de plus de 100 km ainsi que de nouvelles infrastructures dédiées, transport et stockage de quantités importantes d’explosifs et de cyanure, besoin en énergie équivalent à 20% de la consommation actuelle guyanaise.

Ce projet n’est pas sans rappeler les récentes démarches de prospections pétrolières au large des côtes guyanaises, projets qui avaient englouti plusieurs centaines de millions d’euros, causé des impacts environnementaux mal mesurés, amené à une vive confrontation avec les acteurs économiques locaux de la pêche, sans induire de retombée socio-économique significative au bénéfice de la Guyane.

Le WWF France considère ainsi que le développement de ce projet industriel est inopportun et que la priorité doit rester l’élaboration d’un modèle de développement axé sur les nombreuses ressources naturelles renouvelables au bénéfice du territoire amazonien et de ses habitants.
 

L’orpaillage illégal

La Guyane connaît depuis plus de 20 ans une contamination de nombreux bassins hydrologiques par le mercure utilisé pour séparer l’or du minerai.

La contamination au mercure se concentre le long des chaînes alimentaires aquatiques par bioamplification et atteint des concentrations particulièrement importantes dans la chair des poissons carnivores. Le plus gros prédateur aquatique de Guyane, l’Aïmara, peut ainsi concentrer dans ses chairs jusqu’à 1 million de fois plus de mercure que dans les eaux où il vit. En découle un empoisonnement insidieux des populations locales qui s’en nourrissent.

Pour mettre un terme à ce fléau social, sanitaire et environnemental, le WWF entend poser les premières pierres d’une application concrète de la Convention de Minamata dans la région en déployant un programme de coopération transnational visant l’élimination progressive de l’utilisation du mercure dans les Guyanes.

Le WWF souhaite également voir se renforcer la coopération régionale via la création d’un « observatoire du mercure » associant les Etats de la région et demande la mise en place d’une coopération judiciaire entre le Brésil et la France.
 

Le Parc Amazonien de Guyane fête ses 10 ans

Le plus grand parc national français et européen fête ce mois-ci ses 10 ans dans un contexte morose. La pression de l’orpaillage illégal y est particulièrement forte : fin 2016, on recensait le plus grand nombre historique de sites d’orpaillage illégaux actifs (139) depuis la création du parc. En décembre 2016, le WWF a mené une mission d’enquête sur les rives du fleuve Maroni qui borde le parc : 52% des personnes interrogées constataient alors une aggravation de l’orpaillage illégal.

Les efforts de lutte demeurent indispensables, et notamment le développement de la coopération avec le Suriname, avec lequel un accord spécifique de coopération pourrait être envisagé, à l’instar de celui mis en place entre la France et le Brésil sur ce même thème.
 

La mise en place d’un système d’exclusion des tortues marines

Les pêcheries non sélectives de crevettes tropicales au chalut entrainent plusieurs milliers de captures accidentelles de tortues marines.

La visite de Ségolène Royal est l’opportunité de saluer la coopération efficace entre le Comité Régional de la Pêche et des Elevages Marins et le WWF qui a permis la mise en place d’un système d’exclusion des tortues marines original : le Trash & Turtle Excluder Device.

Depuis son adoption en 2010, plus de 3000 captures accidentelles de tortues marines ont pu être évitées en Guyane, tout en maintenant une pratique efficace de la pêche crevettière.

Les acteurs locaux de la pêche et le WWF appellent aujourd’hui l’Union européenne à adopter ce même type de système pour toute pêcherie souhaitant vendre ses crevettes sauvages au sein du marché européen. Pour cela, ils demandent à ce que l’Appel de Cayenne, qui doit être adopté vendredi à l’issue de la Conférence des Parties de la convention de Carthagène, inclue cette demande à l’Union européenne. En effet, sur les 15 Etats de la région pratiquant la pêche crevettière au chalut, 13 utilisent déjà un système permettant de limiter les captures accidentelles.

 

Les déversements d’hydrocarbures

Dans le cadre du protocole relatif à la coopération en matière de lutte contre les déversements d’hydrocarbures, le Guyane voit se profiler de nouvelles vagues de prospections pétrolières dans l’Etat brésilien voisin, en Amapá.

Plusieurs permis miniers sont situés à proximité immédiate des eaux françaises. En cas d’accident majeur, la pollution en provenance de ces sites arriverait alors directement au large de la Guyane, du fait des courants très marqués dans la zone.

Le WWF demande la mise en place de mesures transfrontalières de lutte contre d’éventuels déversements d’hydrocarbures.

J-15 avant Earth Hour : en Outre-mer, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie se mobilisent !

EarthHour 2017 : Nouméa et la Nouvelle Calédonie s'engage aussi contre le dérèglement climatique. <br />© Nicolas Petit / WWF

Earth Hour (« 60 minutes pour la planète »), grande mobilisation internationale pour la planète, aura lieu samedi 25 mars 2017 à 20h30. Comme chaque année, les actions symboliques organisées dans les villes du monde entier, de New-York à Sydney en passant par Singapour, mettront en lumière la mobilisation croissante des citoyens, des associations, des entreprises, des villes et des communautés territoriales.

Pour cette édition 2017, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie ont à nouveau répondu présent.

 

En Guyane

 

En partenariat avec la Mairie de Cayenne et la Collectivité Territoriale de Guyane, le WWF proposera différentes animations :

  • l’extinction des lumières de la Mairie de Cayenne, de la Place des Palmistes et la Collectivité Territoriale de Guyane
  • l’exposition photographique « Cœur des Guyanes » portant sur les enjeux climatiques à la Mairie de Cayenne à partir d’aujourd’hui (10 mars)
  • une chronique quotidienne sur les gestes écologiques et des interviews sur les alternatives énergétiques en Guyane avec l’Association KULAFAYA ou encore Guyane Energie Climat
  • le flash mob Earth Hour au Marché de Cayenne, le 25 mars à 8h30
  • le mini-village Earth Hour qui présentera des informations et des animations autour des énergies renouvelables et de la mobilité durable, sur la Place des Palmistes le 25 mars entre 18h30 et 20h30
  • la Zumba du climat sur la Place des Palmistes le 25 mars à partir de 20h30.

Plus d’informations via Twitter ou auprès du WWF Guyane / guyane@wwf.fr / 05 94 31 38 28

 

En Nouvelle-Calédonie

Le WWF proposera :

  • une soirée festive à Nouméa, place de la Marne le 25 mars de 17h à 21h30, avec au programme : l’extinction de l’hôtel de ville des monuments de la place des Cocotiers, ainsi que 23 kilomètres de voiries pendant une heure (heure durant laquelle les citoyens seront invités à pédaler pour éclairer les mots « EH 2017 Nouméa ») et un « Village des Solutions » qui proposera des stands et animations
  • une extinction des lumières de l’hôtel de ville de plusieurs communes pendant une heure le 25 mars à 20h30 (Mont Dore, La Foa, Maré, Bourail, Farino, Koné et Koumac) et de l’éclairage public de Dumbéa
  • l’organisation de projections-débats autour de la série de reportages « Ma terre pour demain » mettant en scène des Calédoniens engagés présentant leurs solutions concrètes face au climat (Mont Dore, La Foa et commune de Maré)
  • la sensibilisation des élèves du collège Laura Boula de Lifou pour éteindre les lumières pendant une heure, avec la diffusion des documentaires « Ma terre pour demain » et le montage d’un film spécial Earth Hour réalisé par les élèves de la classe Euro
  • une soirée Earth Hour organisée par les Méridien Nouméa et Île des Pins ainsi que le Sheraton Déva (groupe Starwood), qui proposent l’extinction des lumières pendant une heure le 25 mars à 20h30 puis la diffusion de vidéos Earth Hour, des repas locaux, un cocktail spécial Earth Hour et des actions de sensibilisation pour les employés.

Plus d’informations via Facebook ou auprès du WWF Nouvelle-Calédonie / Hubert Géraux, responsable du bureau – hgeraux@wwf.nc / +687 27 50 25

À Paris, Anne Hidalgo, maire de la Ville de Paris et Pascal Canfin, directeur général du WWF France, éteindront la Tour Eiffel en présence des ambassadeurs de Paris 2024, candidature de Paris pour les prochaines Jeux Olympiques et Paralympiques.

Plus d’informations ici

La France se dote d’une Stratégie nationale pour la mer et le littoral

Le WWF s'est fortement impliqué dans la rédaction de cette stratégie afin d'équilibrer enjeux économiques et environnementaux.<br />© Michel Gunther / WWF

La Stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML), adopté par décret publié le 24 février au Journal Officiel, a été présentée aujourd’hui en Conseil des Ministres.

Le WWF salue l’adoption de cette stratégie maritime par la France, pays présent dans toutes les régions océaniques du globe grâce à ses outremers et responsable d’un espace maritime de plus de 11 millions de kilomètres carrés.

Cette politique intégrée va donner un cadre à la planification de l’espace maritime qui démarre en France, comme dans tous les autres pays européens, et doit s’achever en 2021.

Pour le WWF, l’enjeu est de ne pas répéter en mer les erreurs commises dans l’aménagement du territoire terrestre.

La Stratégie nationale pour la mer et le littoral propose une vision d’avenir pour tous les acteurs du monde maritime, qu’il s’agisse des acteurs économiques, du monde de la recherche, de la société civile ou des acteurs publics.

Le WWF s’est fortement impliqué dans la rédaction de cette stratégie afin d’équilibrer enjeux économiques et environnementaux, notamment en Méditerranée où la pression des activités humaines est déjà particulièrement importante.

Le WWF s’est notamment mobilisé pour que des objectifs stratégiques de long terme figurent au premier plan de ce texte.

Aujourd’hui, la Stratégie nationale mer et littoral porte ainsi l’ambition :

  • de la transition écologique pour la mer et le littoral ;
  • de développement d’une économie bleue durable ;
  • du bon état écologique du milieu marin et de la préservation d’un littoral attractif ;
  • du rayonnement de la France.

Avancée importante, la Stratégie nationale pour la mer et le littoral donne une base juridique au moratoire annoncé en avril 2016 par Ségolène Royal sur la recherche d’hydrocarbures en Méditerranée, qu’il s’agisse des eaux territoriales ou de la zone économique exclusive, et l’étend à la façade atlantique du territoire métropolitain.

Même si l’on regrette vivement que la SNML maintienne la porte ouverte à l’exploration des hydrocarbures en outre-mer, où les enjeux notamment en Guyane sont très importants, il faut saluer cette extension qui contribuera à assurer la préservation de la biodiversité marine et à réduire les risques de dommages sur les écosystèmes fragiles de Méditerranée et de la façade atlantique.

Le WWF appelle le président de la République et, à défaut, son successeur à étendre le moratoire à l’ensemble des eaux sous juridiction française.

Journée mondiale de la vie sauvage : le WWF revient sur les succès de l’année 2016

Pour la première fois dans l'histoire de la protection de l'environnement, le nombre de tigres vivant à l'état sauvage a augmenté<br />© David Lawson / WWF UK

La Journée mondiale de la vie sauvage est l’occasion de célébrer la vie des espèces de faune et de flore sauvages avec lesquelles nous partageons notre planète. Aujourd’hui, à l’occasion du troisième anniversaire de cette journée, le WWF revient sur cinq des plus beaux succès pour la vie sauvage de l’année 2016.

 

Cinq success stories pour la vie sauvage en 2016:

  • L’augmentation du nombre de tigres vivant à l’état sauvage pour la première fois dans l’histoire de la protection de l’environnement

  • Les pandas ne sont plus classés comme une espèce « en danger »

  • Le commerce du pangolin, animal le plus braconné au monde, est maintenant illégal

  • Une mobilisation pour les sites classés au Patrimoine mondial et les espèces emblématiques qu’ils abritent : les éléphants, les rhinocéros, les dauphins et les tortues marines

  • La Chine, qui abrite le plus grand marché domestique légal d’ivoire au monde, annonce sa fermeture d’ici la fin de l’année 2017

Le 27 octobre 2016, le WWF a révélé dans son rapport Planète Vivante 2016 que 67 % des espèces de poissons, d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens et de reptiles pourraient disparaître d’ici 2020.

Entre 1970 et 2012, 58 % d’entre elles ont déjà  disparu. En surexploitant les ressources de la planète, l’Homme pousse progressivement les espèces vers l’extinction.

Margaret Kinnaird, Responsable de l’initiative Vie Sauvage au WWF:
 

« Nous sommes à un tournant pour un grand nombre des espèces les plus fragiles, menacées par l’activité humaine et notamment la crise actuelle du braconnage, les impacts du changement climatique et la destruction des habitats. Toutefois, malgré ces menaces, l’année 2016 a été marquée par de beaux succès pour la vie sauvage, succès qui resteront dans l’histoire de la protection de l’environnement. Le chemin est encore long mais les petites victoires, certes importantes, ne tiennent qu’à un fil. Il est primordial d’aller plus loin que les progrès réalisés ces douze derniers mois et de faire en sorte que cet élan soit partagé par le monde entier. L’édition 2018 de la Journée mondiale pour la vie sauvage devra faire écho à des progrès encore plus grands ! »
 

Les success stories de 2016 et 2017:

1/ Pour la première fois dans l’histoire de la protection de l’environnement, le nombre de tigres vivant à l’état sauvage a augmenté

En avril dernier, le nombre de tigres vivant à l’état sauvage enregistré s’élevait à 3 890 animaux, une augmentation record dans l’histoire de la préservation de cette espèce. En 2010, les estimations indiquaient qu’ils n’étaient que 3 200 à l’état sauvage.

​2/ Les pandas ne sont plus classés comme espèce « en danger »

En septembre dernier, l’UICN a annoncé que le panda géant passerait du statut « en danger » à « vulnérable » suite à une augmentation de 17 % en 10 ans de sa population. Cette évolution a souligné comment les efforts entrepris par les gouvernements et les communautés locales pouvaient contribuer à la préservation de la biodiversité. 

3/ Le commerce du pangolin, animal le plus braconné au monde, est maintenant illégal

A l’occasion de la conférence des parties sur le commerce illégal d’espèces sauvages (CdP17 de la CITES) qui a eu lieu en septembre dernier, les pays se sont mis d’accord pour renforcer la protection de l’animal le plus braconné au monde, le pangolin. Tout commerce légal de cette espèce a désormais pris fin grâce à un accord international qui permettra de protéger plus largement les espèces en danger critique d’extinction.
 
4/ Les sites classés au Patrimoine Mondial

La moitié des sites classés au Patrimoine mondial sont menacés par des activités industrielles telles que l’exploitation minière, le dragage ainsi que le forage pétrolier et gazier. Ces sites uniques abritent des espèces emblématiques menacées.

En octobre dernier, la barrière de corail du Belize qui abrite des dauphins et des tortues marines a obtenu un sursis concernant le projet de prospection sismique qui y était prévu et qui avait pour objectif d’explorer le pétrole en mer.

Le WWF reste mobilisé pour mettre un terme au braconnage des éléphants dans la réserve de gibier de Selous, l’une des plus grandes réserves sauvages en Afrique. En moins de 40 ans, elle a perdu environ 90 % de ses éléphants. A travers sa campagne, le WWF souhaite atteindre l’objectif zéro braconnage des éléphants à Selous d’ici 2018.
 
5/ La Chine, qui abrite le plus grand marché domestique légal d’ivoire au monde, annonce sa fermeture d’ici la fin de l’année 2017

En décembre dernier, la Chine est entrée dans l’histoire en annonçant sa volonté d’interdire le commerce intérieur de l’ivoire, s’engageant à fermer tous les marchés légaux d’ici fin 2017.  Il s’agira de la fin du premier marché mondial légal d’ivoire et constituera un tremplin pour davantage de mobilisation au niveau international. L’objectif étant de mettre un terme au braconnage de l’éléphant en Afrique où environ 20 000 éléphants sont tués illégalement chaque année.

Schweighofer exclu de la certification FSC suite à une plainte du WWF

Le WWF salue la décision du FSC de ne plus certifier la société Holzindustrie Schweighofer (HS).<br />© Chris Martin Bahr / WWF

Le WWF salue la décision du FSC de ne plus certifier la société Holzindustrie Schweighofer (HS). Il demande à présent à l’entreprise de prendre de véritables mesures contre le commerce illégal du bois et de remédier aux faiblesses identifiées dans sa gestion des forêts.

« Depuis plusieurs années, le WWF et d’autres ONG ont mis en évidence les liens existants entre Holzindustrie Schweighofer (HS) et l’exploitation forestière illégale en Roumanie. Les allégations sont si graves que la décision du FSC était la seule envisageable », déclare Johannes Zahnen, en charge du programme Forêt au WWF Allemagne.

« Bien qu’il ait eu l’opportunité de reconnaître les faits et de mettre en œuvre des mesures concrètes pour changer ses pratiques, Holzindustrie Schweighofer n’a pas reconnu sa responsabilité concernant les irrégularités et les pratiques illégales observées dans sa chaîne d’approvisionnement. Il n’a pas souhaité non plus convenir d’un engagement formel avec l’ensemble des parties prenantes. Il s’agissait pourtant des deux pré-conditions du FSC pour donner une chance à Schweighofer de se rattraper ».

L’enquête du FSC sur Holzindustrie Schweighofer – l’une des plus importantes entreprises de l’industrie du bois en Europe – a été déclenchée par la plainte du WWF déposée en novembre 2015. Les conclusions du groupe indépendant nommé par le FSC en 2016 pour enquêter sur les allégations faites contre HS, sont les suivantes : l’entreprise est impliqué dans un commerce illégal de bois et ses pratiques sont contradictoires avec les objectifs du FSC. Au cours de la période de probation imposée à Holzindustrie Schweighofer par le FSC, le WWF a demandé au FSC d’étudier plus avant les questions de légalité et de fausse mesure du bois entrant, soulevées dans la plainte initiale du WWF en 2015.

Tout ceci ainsi que les nouvelles allégations dégagées au cours de l’enquête préliminaire, ont conduit le Conseil du FSC à conclure que les pratiques de la société étaient incompatibles avec une extension de la période de probation.

« Nous espérons que HS prendra la décision du FSC comme une occasion d’apporter des changements fondamentaux à ses pratiques et de se concentrer sur l’approvisionnement légal et durable en bois. Nous recommandons à l’entreprise de développer rapidement un plan d’action clair et transparent qui la placerait sur la voie de la durabilité », ajoute Johannes Zahnen.

Le WWF recommande que HS mette en œuvre des mesures immédiates qui serviront de base pour engager un dialogue transparent et constructif avec les acteurs environnementaux et sociaux sur un plan clair de mesures correctives :

  • Publier une politique claire d’approvisionnement en bois dans laquelle elle s’engage à sécuriser le bois acheté et certifié FSC par une chaine de traçabilité efficace (Chain of Custody, CoC) et à fournir une déclaration explicite sur l’exclusion du bois illégal comme étant de sa responsabilité expresse ;
  • Proposer une consultation transparente et structurée des parties prenantes sur ses résultats et progrès, afin d’élaborer un plan d’action valable pour remédier aux faiblesses de la gestion du bois d’œuvre telle que définie à ce jour (par exemple, faire en sorte d’améliorer son système de diligence raisonnée, comme il est indiqué dans le rapport de la plainte);
  • Se soumettre aux audits requis par le FSC et publier les résultats.

Pour le WWF, la transparence est un élément crucial de la lutte contre l’abattage illégal et l’introduction de bois illégal sur le marché légal. En Roumanie, nous pouvons parvenir à davantage de transparence en renforçant le système national de suivi du bois et les contrôles. La Roumanie a cette année intensifié ses efforts en ce domaine.

Le WWF poursuivra la lutte contre l’exploitation forestière illégale et maintiendra son appel à toujours plus de transparence sur le marché du bois. Le WWF considère le FSC comme le système de certification le plus solide actuellement et encourage le FSC à renforcer sa présence en Roumanie et dans la région pour s’assurer que ses principes et critères soient mis en œuvre efficacement.

« Les cas de gestion forestière irresponsable en Roumanie peuvent être considérés comme des problèmes locaux, mais ils ne le sont pas. Le trafic de bois est une problématique mondiale qui ne pourra être résolue qu’avec une coopération internationale. Le cas de Schweighofer est un très bon exemple de la façon dont la coopération transfrontalière peut résoudre des problèmes importants lorsque des outils de vérification volontaires et crédibles sont appliqués. Il démontre également comment l’expertise d’une ONG de protection de l’environnement peut aller de pair avec l’engagement de la société civile. La décision du FSC est un signal fort rappelant que les forêts ne sont pas une ressource gratuite pour une exploitation irresponsable et un profit immédiat, mais doivent être préservées pour notre avenir », affirme Magor Csibi, directeur du WWF Roumanie.

L’Afrique du Sud continue à perdre 3 rhinocéros par jour

Des rhinocéros en Afrique du Sud<br />© Brent Stirton / Getty Images / WWF-UK

Si les actions menées pour lutter contre ce braconnage semblent payer, il reste essentiel de redoubler d’efforts puisqu’à l’heure actuelle trois rhinocéros en moyenne sont encore tués chaque  jour en Afrique du Sud.

Selon les statistiques présentées hier par le ministère sud-africain en charge de l’environnement, le braconnage du rhinocéros en Afrique du Sud est en légère baisse pour la deuxième année consécutive.

Si les actions menées pour lutter contre ce braconnage semblent payer, il reste essentiel de redoubler d’efforts puisqu’à l’heure actuelle trois rhinocéros en moyenne sont encore tués chaque jour en Afrique du Sud. 

En 2016, 1 054 rhinocéros ont été tués dans le pays contre 1 215 en 2014 et 1 175 en 2015.

Ce déclin s’explique notamment par le renforcement des efforts de contrôle dans le Parc national Kruger, qui avec ses 19 500 km2 constitue l’une des plus grandes réserves fauniques d’Afrique et abrite la plus grande population au monde de rhinocéros blancs.

Le braconnage des rhinocéros a chuté de 826 en 2015 à 662 en 2016 malgré une augmentation du nombre d’intrusions dans le parc.

​Dr Jo Shaw, responsable du programme Rhinocéros au WWF Afrique du Sud:

« Cela fait dix ans que le braconnage ne cesse d’augmenter en Afrique du Sud. De grands efforts ont été entrepris pour la protection des rhinocéros mais les enjeux se présentant face à ceux qui travaillent pour cela sont trop importants. Les interventions militarisées représentent un danger pour les individus vivant aux abords des zones protégées, malgré le fait qu’elles soient efficaces à court terme. En définitive, il est nécessaire d’avoir une approche plus globale pour s’attaquer aux facteurs de la criminalité liée à la faune sauvage. »

Malgré plusieurs indicateurs de progrès, les populations de rhinocéros ont donc atteint un seuil critique. D’autant plus que les organisations criminelles ont adapté leurs pratiques aux actions de lutte contre le braconnage : les populations de rhinocéros situées à KwaZulu-Natal ont ainsi été les principales victimes du braconnage avec 161 rhinocéros tués dans cette province en 2016 soit une hausse de 38% par rapport à l’année dernière.

Dr Margaret Kinnaird, Responsable biodiversité au WWF International:
 

« Nous ne pouvons pas gagner la lutte contre le braconnage sans s’attaquer à la question de la demande illégale de la corne de rhinocéros. L’absence d’action au niveau mondial pour contrôler le commerce illégal transnational d’espèces sauvages freine l’action de terrain. Au-delà des efforts en cours de lutte contre le braconnage menés à l’échelle des pays, il faut renforcer les mesures d’application de la loi et les poursuites judiciaires des personnes impliquées dans le commerce illégal et l’usage de la corne de rhinocéros, notamment dans les pays consommateurs tels que le Vietnam. »

Earth Hour aura lieu samedi 25 mars 2017 à 20h30

Rendez-vous le 25 mars prochain à 20h30 !<br />© WWF / Martin Leers

Hausse des températures, disparition de la biodiversité, pollution de l’air, surconsommation des ressources naturelles… Si l’année 2016 a été marquée par de tristes records, elle a aussi démontré que la société civile a pris conscience de l’urgence d’agir pour protéger notre planète.

 

En France, selon un sondage IFOP pour le WWF, 84% des citoyens se disent préoccupés par la protection l’environnement.

De nombreux exemples en matière d’énergie, de transport, d’alimentation ou encore de santé montrent que cette préoccupation se traduit par un changement des comportements des Français et des différents acteurs de la société civile.

Cette année, Earth Hour (« 60 minutes pour la planète ») sera donc l’occasion de mettre en lumière cette mobilisation croissante des citoyens, des associations, des entreprises, des villes et des communautés territoriales.

Pour son édition 2017, la plus grande mobilisation internationale pour la planète organisée par le WWF, aura lieu samedi 25 mars 2017 à 20h30.

A Paris, Anne Hidalgo, maire de la Ville de Paris et Pascal Canfin, directeur général du WWF France, éteindront la Tour Eiffel en présence des ambassadeurs de Paris 2024, candidature de Paris pour les prochains Jeux Olympiques et Paralympiques.

Pascal Canfin, directeur général du WWF France :

« Cette année encore, Earth Hour mettra en lumière la mobilisation de la société civile en faveur de la protection de la planète. Cette mobilisation est d’ailleurs un élément clé pour atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés avec Paris 2024 pour organiser les premiers Jeux alignés sur l’Accord de Paris pour le climat. L’extinction de la Tour Eiffel sera donc symbolique à double titre. » 

Pour suivre toutes les actualités d’Earth Hour:

Un futur incertain pour des millions de personnes dont la sécurité alimentaire dépend du poisson

Banc de poisson<br />© © Brent Stirton / Getty Images

Produit sur la base des travaux scientifiques de l’Université de Kiel, le rapport «Pêche aux protéines – Quels impacts des pêcheries sur la sécurité alimentaire mondiale en 2050 ? », identifie le niveau de pêche soutenable pour assurer des océans productifs et en bonne santé d’ici 2050.

L’analyse préfigure que de nombreuses populations pauvres préfèreront exporter leur poisson plutôt que d’assurer leurs apports minimum en protéines. Or ces populations ne disposeront de sources de protéines alternatives !
 
« Si la communauté internationale met tous les moyens en œuvre pour améliorer la gestion des pêches et la protection des habitats marins, les océans pourraient encore fournir au monde suffisamment de poisson pour les prochaines décennies. Malheureusement, quel que soit le scénario envisagé, le poisson ne finira probablement pas dans les assiettes des personnes dont la survie en dépend », explique ainsi Isabelle Autissier, présidente du WWF France.
 
« La consommation de poisson des pays du Nord a un impact de plus en plus important sur les conditions de vie des populations des pays en développement, qui dépendent fortement du poisson», poursuit  Sélim Azzi, chargé de projet pêche durable au WWF France.
 
Les pays en développement jouent déjà aujourd’hui un rôle important pour approvisionner le marché mondial en poisson.

Environ 61% des exportations mondiales de poisson proviennent des pays du Sud alors que la dépendance alimentaire et protéique à l’égard des poissons marins y est beaucoup plus élevée que dans les pays d’Europe.
 
Selon les prévisions des scientifiques, nous ne pourrons répondre à la demande mondiale croissante de poisson sans de considérables améliorations de la gestion des pêches.

La population mondiale croît et la demande de poisson fait de même. Une diminution des stocks de poisson serait dramatique pour ces 800 millions de personnes qui dépendent du poisson comme source vitale de nourriture et de
revenu.
 
L’ONU s’est fixé pour objectif d’éradiquer la faim dans le monde d’ici à 2030, aussi le WWF appelle les décideurs à accorder la priorité à l’amélioration de la gestion des pêches en tant qu’élément clé du plan d’action visant à sécuriser les précieuses ressources de l’océan pour les générations futures.
 
«  A de nombreux niveaux, l’Union européenne dirige cet effort mondial visant à améliorer la gestion des pêches et à lutter contre la pêche illégale. Le WWF appelle les dirigeants européens à intensifier leurs efforts », souligne Selim Azzi, chargé de projet pêche durable au WWF France.
 
Le WWF encourage par ailleurs les consommateurs européens à acheter des produits de la mer durables en suivant notamment  les recommandations du consoguide poisson du WWF.