Election présidentielle 2017 : Yannick Jadot répond aux questions de la communauté du WWF France

170221_pandalive_jadot<br />© WWF France

Le 9 février dernier, Emmanuel Macron a inauguré le premier #PandaLive, événement organisé par le WWF France pour permettre à sa communauté d’interpeler les candidats à la présidentielle sur leur programme environnemental et obtenir de leur part des réponses précises et ambitieuses.

Pendant près d’une heure, le candidat d’En Marche ! a répondu en direct sur Facebook aux questions des 860 000 supporters du WWF France et fait plusieurs annonces fortes sur le refus de nouveaux permis d’exploration et exploitation de pétrole et de gaz ou encore sur la réouverture du projet d’aéroport Notre-Dame des Landes. Plus de 200 000 personnes ont visionné ce #PandaLive.
 

Ce mercredi 22 février à 11h30, ce sera au tour de Yannick Jadot, le candidat d’Europe Écologie Les Verts (EELV), de se prêter à l’exercice.

Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… Il est déjà possible d’adresser ses questions au candidat écologiste via l’adresse email pandalive@wwf.fr.

« Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.» Pascal Canfin, directeur général du WWF France

Informations pratiques :

La découverte d’une nouvelle espèce de requin appelle encore une fois à protéger le récif du Belize

Une nouvelle espèce de requin a été découverte dans l'aire marine du Belize.<br />© Katie Flowers

La découverte inattendue d’une nouvelle espèce de requin dans l’aire marine du Belize, qui selon les chercheurs de l’Université de Floride (FIU) et le Département de Pêche du Belize ferait partie de la famille des requins bonnet, nous rappelle la nécessité de protéger tout le réseau de réserves du récif de la barrière du Belize, la plus grande de tout l’hémisphère Nord. 

Ne pouvant pas encore détailler cette espèce, ses besoins en termes d’habitat se trouvent précisément dans une zone riche en mangroves telles que les eaux du Belize, propice à la reproduction et qu’il est essentiel de protéger.

« Les requins bonnet ne migrent jamais loin et il est certain que les eaux transparentes du Belize sont un facteur positif pour cette espèce », affirme Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF-Belize.
« De plus, la découverte de nouvelles espèces de requins prouve que le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize est une aire marine idéale pour accueillir les écosystèmes des plus divers et riches au monde. Il est urgent que le gouvernement du Belize mette en place des mesures pour protéger ce patrimoine naturel. »

La Belize Coalition to Save our Natural Heritage, dont le WWF fait partie, travaille déjà pour la protection du récif corallien du Belize contre les menaces de construction sur les côtes et de forage pétrolier sous-marin. En effet, c’est en octobre 2016 que le gouvernement du Belize a supprimé les permis de forage qui avaient suscité un tollé général et contre lesquels la coalition avait lutté. Pourtant, cette lutte n’est pas terminée et ce patrimoine naturel classé par l’UNESCO au Patrimoine mondial, doit être protégé indéfiniment contre la menace pétrolière.

« Plus de 265 000 personnes se sont mobilisées pour s’adresser au Premier ministre du Belize et demandent une protection à long terme de ce patrimoine naturel unique accueillant diverses espèces marines, dont cette nouvelle espèce de requin qu’il faut plus que jamais protéger. Nous lançons un appel général pour que chacun puisse s’engager dans cette lutte grâce à notre plateforme d’action.», ajoute Nadia Bood.

À l’heure actuelle, les eaux du Belize accueillent 1 400 espèces d’animaux et de plantes, dont de rares tortues marines, requins, raies et dauphins. Plus de la moitié de la population du Belize, c’est-à-dire 190 000 personnes, vit grâce aux revenus du tourisme et de la pêche, secteurs qui dépendent directement du récif corallien.

 

Focus sur le Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize

Plus de 20% des sites naturels du Patrimoine mondial, soit 46 sites, sont menacés par plusieurs activités industrielles.
C’est ce qu’indiquait le rapport du WWF « Protéger les hommes en préservant la nature » présenté le 6 avril 2016. Celui-ci prend l’exemple particulièrement frappant du Réseau de réserves du récif de la barrière du Belize qui a été inscrit à la Liste du Patrimoine mondial en péril en 2009.

Son inscription est due à la construction de stations balnéaires et de logements sur son territoire, construction qui s’est souvent accompagnée d’un défrichement massif des mangroves. D’autres menaces telles que la conversion des sols et l’octroi de concessions pétrolières ont conforté le classement du site sur la liste des sites en péril. 

Où vont les tortues vertes après avoir pondu aux Chesterfield ?

Tortue verte en Nouvelle Calédonie<br />© Marc Oremus

Le plateau des Chesterfield se situe dans la mer de Corail, entre la Grande Terre de la Nouvelle-Calédonie et l’Australie. Il est constitué de récifs et d’îlots d’une richesse biologique exceptionnelle. Située à plus de 900 km de Nouméa, cette zone fait partie du parc naturel de la mer de Corail.

Chaque année, durant l’été austral, des tortues vertes y viennent en nombre pour se reproduire au terme d’une longue migration. Les mâles et les femelles s’accouplent dans ces eaux avant que les femelles fécondées montent sur les plages pour pondre leurs œufs, et ce à plusieurs reprises au cours de la même saison. Le phénomène y est par contre beaucoup moins connu et étudié que sur l’archipel d’Entrecasteaux.

Du 16 et 29 janvier 2017, une mission a donc été conduite dans cette zone avec le navire du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, l’Amborella.

Celle-ci a ainsi permis d’estimer qu’à la saison de reproduction, environ 150 femelles de tortues vertes viennent pondre chaque nuit sur ces îlots. Cela fait donc des Chesterfield un site très important pour la sauvegarde de cette espèce par ailleurs menacée à l’échelle planétaire.

Le WWF a souhaité profiter de cette mission pour mener un projet de balisage Argos en partenariat avec la Direction des affaires maritimes de la Nouvelle-Calédonie.

L’objectif : en savoir plus sur la route migratoire et la destination des tortues pondeuses de Chesterfield.
 

Pourquoi est-il crucial de connaître les routes de migration et les zones de nourrissage ?

Les tortues marines présentent un cycle de vie assez complexe. Si elles tendent à revenir se reproduire là où elles sont nées, elles passent néanmoins l’essentiel de leur vie sur des zones de nourrissage souvent très éloignées des sites de ponte. Or, on ignore encore où les tortues vertes qui pondent aux Chesterfield vont se nourrir.

En Nouvelle-Calédonie, toutes les tortues marines (5 espèces différentes peuvent être rencontrées) bénéficient d’un haut niveau de protection. Ainsi, que ce soit dans le parc naturel ou dans les eaux provinciales, il est absolument interdit de les chasser ou de prélever des œufs sans une autorisation exceptionnelle. De plus, les techniques de pêche autorisées limitent largement les risques de prises accidentelles.

En revanche, lorsqu’elles quittent nos eaux, les risques auxquels elles s’exposent dépendent de la route qu’elles prennent et de leur destination. En effet, si d’autres pays comme l’Australie protègent comme nous ces espèces, d’autres autorisent encore la chasse et des méthodes de pêche peu sélectives et risquées pour les tortues.

Ainsi, 11 balises satellitaires ont été déployées au cours de cette mission de terrain. Les balises, fixées de façon indolore sur la carapace des tortues, vont permettre de suivre avec précision les déplacements effectués une fois la période de reproduction achevée.

Il sera donc possible de savoir si les tortues se reproduisant au Chesterfield vont se nourrir dans des zones où leur protection est assurée ou pas. Si ce n’est pas le cas, les résultats de cette étude fourniront des éléments importants à partager avec les gestionnaires des pays voisins afin d’œuvrer pour une gestion concertée, et donc efficace, de cette espèce emblématique.

 

Un site web pour suivre la migration des tortues

Afin d’en savoir plus sur le projet et sur le déplacement des tortues balisées, une page web et un explorateur cartographique viennent d’être mis en ligne grâce au concours du service de la géomatique et de la télédétection de Nouvelle-Calédonie.

Le public est invité à se rendre au lien suivant pour les découvrir : http://arcg.is/2h8igaZ. Ce lien sera également accessible via le facebook du WWF en Nouvelle-Calédonie, le site du parc naturel de la mer de Corail (http://www.mer-de-corail.gouv.nc/) ou le site du gouvernement http://www.georep.nc/.

Dernier appel pour le Marsouin, le « panda des mers » mexicain

Un marsouin vaquita pris dans des filets de pêche au Mexique.<br />© National Geographic Stock/Flip Nicklin/Minden Pictures / WWF

Le 6 février 2017, le Comité international pour la protection des marsouins (CIRVA) révélait le triste recensement de seulement 30 individus en vie, alors qu’ils n’étaient déjà plus que 60 l’an dernier.

Le plus petit marsouin du monde, également connu sous le nom de « vaquita », est une espèce endémique du golfe supérieur de Californie. La plus grande menace pesant sur cette espèce sont les filets de pêche qui lors de captures accidentelles, les noient par inadvertance.

En première ligne d’accusation figurent les filets maillants utilisés pour pêcher illégalement les totoabas, poisson lui-même en danger critique d’extinction. La vessie du totoaba est une spécialité très prisée en Asie et fait l’objet d’un véritable trafic illégal le menant du Mexique à la Chine, en passant préalablement par les États-Unis.

Le WWF lance ainsi un nouvel appel : les seuls moyens de sauver le marsouin de l’extinction consistent en l’interdiction immédiate et définitive, par le gouvernement mexicain, de toutes les pêches dans son aire de répartition et à la garantie d’une application complète et efficace.

Le WWF exhorte ainsi le gouvernement mexicain à :

  • Réprimer dès aujourd’hui la pêche illégale du totoaba, en intensifiant les efforts importants de la marine mexicaine et du ministère de l’Environnement.
  • Assurer le plein engagement et le soutien du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (SAGARPA).
  • Arrêter la pêche à la corvine, qui couvre les filets maillants totoaba illégaux, et devrait commencer ce mois-ci.
  • Prolonger indéfiniment l’actuelle interdiction des filets maillant d’une durée de 2 ans et qui devrait expirer en avril.
  • Poursuivre et intensifier les efforts pour récupérer et détruire les «filets fantômes» dans l’aire de répartition des marsouins
  • Collaborer avec les communautés de pêcheurs afin de trouver des alternatives économiques appropriées et favoriser l’utilisation d’engins de pêche sûrs pour assurer leur autonomie et leur famille à un mode de vie plus durable.

Le WWF demande également au gouvernement des États-Unis de prendre des mesures rapides et décisives pour arrêter le commerce transfrontalier de produits issus du totoaba et appelle gouvernement chinois à arrêter immédiatement le transport et la vente de produits illégaux de totoaba.

Le WWF poursuit et poursuivra son travail avec les communautés de pêcheurs, le gouvernement mexicain, la communauté internationale et les donateurs pour assurer la survie du marsouin tout garantissant des moyens de subsistance durables pour les communautés locales.

Après l’extinction du dauphin de rivière de Chine en 2006, le monde est maintenant sur le point de vivre l’extinction d’une deuxième espèce de cétacés due aux activités humaines. Nous ne pouvons pas le permettre !

Election présidentielle 2017 : les candidats face à la communauté du WWF France

Découvrez notre dispositif #PandaLive en direct sur notre compte Facebook !<br />© WWF France

Transition énergétique, pollution de l’air, OGM, nucléaire, disparition de la biodiversité, pesticides… A partir du 9 février 2017, les candidats à la présidence de la République répondront aux questions de la communauté du WWF France sur leur programme en matière d’environnement.

En tant qu’acteur de la société civile, le WWF France s’est donné pour objectif d’influencer les visions et programmes des candidats pour faire exister les enjeux environnementaux. Pour cela, c’est une première en France, l’ONG organisera des #PandaLive, événements vidéo live sur sa page Facebook (Facebook Live) et son compte Twitter.

Pendant 45 minutes, les candidats seront donc amenés à dialoguer avec la communauté du WWF France constituée de plus de 850 000 personnes.

Plusieurs candidats ont déjà indiqué qu’ils participeraient à ces événements : Emmanuel Macron, le 9 février à 11h30 et Yannick Jadot, le 22 février à 11h30.

Lundi 6 février à 16 heures, Pascal Canfin, directeur général du WWF France, présentera le dispositif dans un premier #PandaLive sur la page Facebook du WWF France à 16h.

« Selon le dernier sondage IFOP/WWF, 84% des Français se préoccupent de la protection de l’environnement. Cette préoccupation, qui est maintenant prise en compte par une grande partie de la société et de ses acteurs, rassemble ce que nous pourrions appeler une ‘majorité culturelle’. A travers l’organisation de nos #PandaLive, nous souhaitons donner l’opportunité à cette majorité de se faire entendre et d’interpeler en direct les candidats sur leurs engagements.» Pascal Canfin, directeur général du WWF France

Informations pratiques :

  • Pour envoyer les questions aux candidats en amont : pandalive@wwf.fr
  • Pour envoyer les questions aux candidats en direct : la page Facebook et le compte Twitter du WWF France.
  • Chaque utilisateur Facebook aura la possibilité de « Partager » le #PandaLive sur son compte.

Paris 2024 veut organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques les plus durables de l’histoire

Le WWF France partenaire de Paris 2024 pour les premiers Jeux alignés avec l'accord de Paris<br />© KMSP / PARIS 2024

Le comité de candidature Paris 2024 s’engage à organiser les premiers Jeux alignés sur l’Accord de Paris pour le climat.

Le comité de candidature Paris 2024 va présenter une stratégie ambitieuse afin de concevoir les Jeux Olympiques et Paralympiques les plus écologiques de l’histoire; des Jeux spectaculaires porteurs de passion, de sens et fondés sur le partage.

Conçus comme les premiers Jeux pleinement alignés sur l’Accord de Paris pour le climat, Paris 2024 propose une organisation compacte, le meilleur système de transport mis au service des Jeux, des athlètes et des fans vivant les Jeux au cœur de Paris ainsi que des initiatives innovantes en termes de durabilité.

Avec 95% de ses sites existants ou temporaires, Paris 2024 prépare la mise en place de l’ensemble des installations à travers une stratégie inédite de réduction des émissions de carbone. Il s’agit ainsi de proposer une réduction de 55% de l’empreinte carbone par rapport aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres en 2012, considérés jusqu’alors comme l’édition des Jeux la plus durable de l’histoire.

 

Paris 2024 garantira également la neutralité carbone des Jeux avec une stratégie de compensation carbone ambitieuse.

Pleinement aligné sur l’Accord de Paris pour le climat, signé par près de 200 pays lors de la Conférence de Paris sur le Climat (COP 21) et ratifié en novembre 2016, Paris 2024 a placé le dispositif environnemental et la stratégie en termes de développement durable au cœur de sa candidature. L’impact des spectateurs ne représentera que 40% de l’impact total grâce à une politique de transports propres conduite à partir des innovations développées par la RATP, l’un des partenaires officiels de Paris 2024.
 

Notre ambition en chiffres :

  • 100% des spectateurs se déplaceront en transports publics ou partagés

  • 85% des athlètes seront à moins de 30 minutes de leurs sites de compétition

  • 100% de l’énergie utilisée sera de l’électricité verte

  • Une flotte de bus propres mise à disposition grâce à la RATP

  • Un réseau ferroviaire de haut niveau qui relie 85% des villes françaises de plus de 100 000 habitants à Paris en moins de 4 heures et qui relie Paris aux principales capitales européennes​

L’impact environnemental de la construction du Village olympique et paralympique représentera moins de 30% de l’impact total grâce à des bâtiments écoresponsables. Le Village, conçu pour être un modèle en matière de développement durable, aura pour objectif d’utiliser 100% d’énergies renouvelables et d’implémenter une politique « 0 déchets » ambitieuse.
De plus, la flotte de véhicules propres mise à disposition de l’ensemble de la famille olympique et paralympique ainsi que l’utilisation d’infrastructures temporaires durant les Jeux permettra de réduire l’impact de la gestion de l’événement à moins de 25% de l’impact total.

 

Le comité de candidature Paris 2024 mène également une politique ambitieuse de compensation carbone à l’échelle nationale et internationale. Les actions menées avec la Caisse des Dépôts et Consignations – Partenaire Officiel de Paris 2024 – permettent en effet de compenser les émissions carbones de la candidature. Paris 2024 est ainsi en mesure de devenir le premier comité de candidature à l’impact carbone neutre.

Cette dynamique s’intègre à un partenariat stratégique conclu avec le WWF France par l’intermédiaire d’un comité environnemental dédié à ces questions. Par ailleurs, Paris 2024 vise la certification ISO 20121 : c’est la première fois qu’un comité de candidature cherche à obtenir ce certificat international pour maitriser l’impact environnemental de son projet.
 

Cette perspective s’inscrit dans la dynamique de la ville de Paris qui s’est établie, en 2016, comme le leader mondial en termes d’initiatives environnementales. Paris se situe, en effet, au premier rang de la lutte contre le dérèglement climatique.

Désignée comme modèle pour l’action climatique par un jury d’experts internationaux, Paris a ainsi reçu le prix Earth Hour City Challenge remis par le WWF en devançant 125 villes. L’année 2016 a également vu la Maire de Paris, Anne Hidalgo, être élue Présidente du C40 Cites Climate Leadership Group, un réseau regroupant 85 des plus grandes villes mondiales qui travaillent ensemble dans le but de rendre les villes plus durables. Enfin, Paris a également obtenu le prestigieux C40 Cities Award le mois dernier. Cette récompense fait de Paris une ville modèle parmi les plus innovantes contre le dérèglement climatique.

Plus récemment, les principaux organisateurs d’événements sportifs en France ont signé une charte environnementale avec Paris 2024 et le WWF France. Une nouvelle preuve de l’impact positif de la candidature sur les politiques environnementales menées en France.
 

« Nous cherchons à organiser les Jeux Olympiques et Paralympiques les plus durables de l’histoire. Notre objectif d’être d’en ligne avec l’accord historique signé lors de la Conférence de Paris sur le climat et de préserver notre planète pour les futures générations. La volonté de Paris 2024 d’organiser des Jeux vraiment durables et de laisser un héritage environnemental conséquent est l’une des forces motrices de nos Jeux conçus autour de la passion et du sens. A travers notre concept de Jeux Olympiques et Paralympiques compacts et l’usage innovant de transports et d’infrastructures écoresponsables, nous créons un cadre pour l’organisation d’événements responsables et un développement urbain durable que nous espérons partager avec le monde entier. Dans le même temps, la détermination affichée par la ville de Paris pour lutter contre le dérèglement climatique vient confirmer son statut de leader mondial en termes d’initiatives environnementales et d’actions menées contre le réchauffement climatique. Enfin, notre partenariat stratégique avec le WWF France et la Caisse des Dépôts et Consignations garantit que les meilleures pratiques de soutenabilité sont au cœur de notre candidature. »
Déclaration de Tony Estanguet, co-Président du Comité Paris 2024, membre du CIO et triple champion olympique

« Paris est une ville mondiale et il est de notre responsabilité d’incarner un leadership pour une croissance et un développement durables qui n’endommagent pas notre environnement. Notre devoir est de mobiliser autour des questions liées au dérèglement climatique et de travailler collectivement dans le but de créer un monde dont les futures générations seront fières. Cela s’incarne dans notre candidature pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Nous travaillons main dans la main avec le comité Paris 2024 et ses partenaires pour garantir que les Jeux que nous concevons contribuerons à une meilleure appréhension de l’accueil d’événements mondiaux durables. »
Déclaration d’Anne Hidalgo, Maire de Paris

« Depuis le 12 décembre 2015 et la signature de l’Accord de Paris, la capitale française est devenue un symbole de la lutte contre le changement climatique. Le WWF France soutient la candidature de Paris 2024 car elle permet une réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’empreinte carbone de Londres en 2012 et l’organisation des tout premiers jeux alignés sur les objectifs de l’Accord de Paris. Les principales recommandations du WWF France ont été intégrées à l’ambition environnementale de Paris 2024, nous nous en réjouissons. « Le sport a le pouvoir de changer le monde » affirmait Nelson Mandela en 1995 lors de la coupe du monde de rugby organisée en Afrique du Sud. Paris 2024 pourra le prouver, nous l’espérons, sur le terrain du climat. »
Isabelle Autissier, présidente du WWF France et présidente du Comité d’Excellence Environnementale de Paris 2024 

Evalué à 333,8 milliards de dollars, l’océan indien occidental face à de grands défis

Rapport sur la relance économique de l'Océan Indien occidental<br />© Garth Cripps

Un tout nouveau rapport du WWF évalue les actifs océaniques de la région occidentale de l’Océan Indien à 333,8 milliards de dollars mais présente également les importants défis qu’elle devra relever pour sa sécurité alimentaire et économique en l’absence d’actions majeures de protection des écosystèmes.

Conclusion d’une étude approfondie du Boston Consulting Group (BCG), de CORDIO Afrique de l’Est et du WWF, Relancer l’Economie de l’Océan Indien Occidental : les actions pour un avenir durable croise une analyse économique des ressources océaniques de la région et leur contribution au développement humain.
 

Le rapport démontre ainsi que les actifs les plus précieux de la région sont la pêche, la mangrove, les herbiers marins et les récifs coralliens. Les actifs côtiers absorbant le carbone sont également essentiels au bien-être des communautés et à la santé de l’économie océanique.

L’analyse révèle que la région est fortement tributaire d’actifs naturels océaniques de grande valeur qui montrent déjà des signes de déclin. Le rapport propose un ensemble d’actions prioritaires nécessaires pour assurer une «économie bleue» durable et inclusive pour la région et ainsi fournir de la nourriture et des moyens de subsistance à des populations en croissance.
 
« Ce nouveau rapport montre que les dirigeants de l’Océan Indien occidental sont au pied du mur, face à la nécessité d’un choix clair et urgent : poursuivre dans la voie de la surexploitation océanique ou saisir le moment de sécuriser les ressources marines naturelles qui seront cruciales pour l’avenir des communautés et des économies côtières. L’Océan Indien occidental a encore la possibilité de se rétablir », explique Nanie Ratsifandrihamanana, directrice du WWF-Madagascar et des îles occidentales de l’océan Indien.
 
« Nous pouvons encore sauver l’Océan Indien occidental même si nous voyons à présent des signes clairs de l’impact du développement côtier, de la demande locale et mondiale ainsi que du changement climatique sur les ressources de la région. Des actions de protection plus fortes et plus poussées – et des investissements dans une meilleure gestion – doivent être mises en œuvre dès maintenant pour éviter de voir ces actifs océaniques et côtiers cruciaux fondre à vue d’œil », ajoute le docteur David Obura, auteur principal du rapport et directeur de CORDIO Afrique de l’Est.
 
Notre analyse révèle par ailleurs que la production économique annuelle de la région (l’équivalent du produit intérieur brut) est d’au moins 21 milliards de dollars, ce qui fait de l’océan indien la quatrième économie de la région, avec comme activités les plus rentables le tourisme côtier et marin, suivi de la séquestration du carbone et de la pêche.
 
« L’Océan Indien occidental est un véritable cas d’étude sur la manière dont les ressources naturelles des océans peuvent être gérées de manière durable afin de répondre aux demandes croissantes des populations côtières et aux pressions mondiales », déclare Marty Smits, associé et directeur général de BCG. « Les arguments en faveur de l’action sont clairs : la protection et la restauration des ressources océaniques comme les mangroves, les récifs coralliens et les pêcheries constituent une approche rationnelle pour assurer à l’avenir la prospérité économique et la sécurité des populations ».
 
« L’Océan Indien occidental doit être une priorité absolue pour les dirigeants régionaux et mondiaux afin de pouvoir mettre en œuvre avec succès les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies et tenir la promesse de l’Accord de Paris sur le climat. Peu d’autres endroits démontrent si cruellement combien les destinées des populations côtières et la santé des écosystèmes océaniques sont étroitement liées. La protection des habitats marins et la gestion durable des pêcheries – qu’elles soient de petites tailles ou industrielles, sont deux des domaines qui apporteront de grands dividendes pour les années à venir. Dans la région, l’initiative Canal du Mozambique Nord constitue par ailleurs un bon exemple de l’échelle d’ambition possible pour une approche intégrée et durable de la gestion des océans lorsque les décideurs se regroupent autour d’une vision commune», conclut John Tanzer, directeur de l’initiative océan du WWF.

« Il repose sur la France une grande responsabilité et un rôle important pour l’avenir de l’Océan Indien. De par ses territoires tout d’abord : La Réunion, Mayotte, les îles éparses, les îles Crozet, les îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam, les îles Kerguelen (Terres Australes et Antarctiques Françaises) sont au cœur de l’Océan Indien. Par la forte présence de ses thoniers senneurs ou pêcheurs à la légine dans la région pour satisfaire la forte demande des consommateurs sur ces espèces, ensuite. Nous sommes ainsi au cœur du problème et de la solution. À nous de prendre les décisions urgentes qui s’imposent. Aux dirigeants français également de peser dans les organes de négociations professionnels et institutionnels pour assurer un avenir durable pour les populations de l’Océan Indien en première ligne de multiples menaces qu’elles soient économiques ou environnementales », conclut Isabelle Autissier, présidente du WWF France.

Publication du rapport de l’ANSES : bon point pour les pois chiches, peut mieux faire sur les pesticides

Sur la base des « repères » de l'ANSES, notre assiette pourrait évoluer pour mieux répondre aux enjeux majeurs de santé publique.<br />© Martin Harvey / WWF

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a publié ce jour son rapport « Actualisation des repères du Plan National Nutrition Santé (PNNS) : révision des repères de consommations alimentaires ». Sept associations en tirent un bilan mitigé alors qu’on attendait pourtant des réponses aux enjeux de santé publique et environnementaux de la France.

L’ANSES a publié ce jour son rapport actualisant les repères nutritionnels qui permettront au ministère de la santé de définir ses politiques de santé publique. Une version 4 du Plan national nutrition santé (PNNS4) sera publiée sur cette base par la suite.
 
Le contenu du rapport de l’ANSES est donc crucial, car il orientera aussi bien les formations des nutritionnistes, les menus des cantines, la sensibilisation réalisée par les travailleurs sociaux et les services de la petite enfance, etc. Sur la base de ces « repères » notre assiette pourrait évoluer pour mieux répondre aux enjeux majeurs de santé publique auxquels fait face la société (prévalence des cancers, maladies chroniques, obésité, etc.) et aux enjeux environnementaux tels que la crise climatique, la contamination des milieux (eau, air, sols) et la perte en biodiversité.

 

Enjeux sanitaires et environnementaux : des solutions convergentes

Afin de prendre en compte ces enjeux, les sept organisations espéraient vivement que ce rapport incite à encourager la consommation d’aliments issus d’un mode de production durable pour à la fois réduire les impacts environnementaux de l’agriculture et préserver la santé de la population.

Il est de plus indispensable d’inciter à réduire la consommation de protéines animales (viande, poisson et produits laitiers) pour évoluer vers un système agricole et alimentaire durable.

 

Une assiette à moitié pleine…à accompagner d’une politique alimentaire durable 

Les travaux publiés ce jour contiennent une avancée notable : le classement des légumes secs (haricots, pois chiches, lentilles, pois cassés, etc.) dans une catégorie à part, accompagnés de préconisation de consommation pour leur richesse en fibres et en protéines.

Dans le temps, pour la première fois, l’ANSES met en avant la nécessité de recommander une diminution de la consommation de viande hors volaille à 500 gramme par semaine, ce que nous saluons. En revanche, aucun lien n’est explicitement établi entre mode de production durable (et en particulier agriculture biologique) et santé. Un bilan en demi-teinte donc.
 
Au-delà de ce rapport, nous insistons pour que les prochaines recommandations alimentaires du ministère de la santé, en plus de l’enjeu santé, prennent  en compte l’enjeu environnemental en tant que tel, en cohérence avec la définition de l’alimentation durable de la FAO.

Une agriculture plus respectueuse de l’environnement et du climat aura en effet des impacts positifs sur la santé du plus grand nombre : pollution atmosphérique, gaz à effet de serre, qualité de l’eau, etc.). Surtout, sans modification de son régime alimentaire, la France sera incapable d’atteindre ses objectifs nationaux de diminution des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

Les 20 plus grands évènements sportifs français s’engagent pour l’environnement

Les 20 plus grands évènements sportifs français s'engagent avec WWF pour l'environnement. <br />© Ministère de la Jeunesse et des Sports

A l’initiative de Thierry BRAILLARD, secrétaire d’Etat aux Sports, et de Pascal CANFIN, directeur général de WWF France, les organisateurs des 20 plus grands évènements sportifs internationaux en France ont signé ce jeudi 12 janvier les « 15 engagements éco-responsables des évènements sportifs » au Ministère des Sports.

Cette première mondiale basée sur des objectifs ambitieux et chiffrés confirme que la responsabilité environnementale est désormais au cœur du cahier des charges des organisateurs de grands événements sportifs internationaux en France.

Le respect de l’environnement s’impose donc comme une condition d’organisation de ces grands événements sur notre territoire.

L’alimentation et les achats responsables, le recyclage des déchets, la maîtrise des consommations d’eau et d’énergie, la mobilité durable, la préservation de la biodiversité mais aussi l’accessibilité et la promotion de l’égalité Femme/Homme dans les postes à responsabilités constituent les axes prioritaires des engagements pris ce 12 janvier.

« Le sport, par les valeurs qu’il porte, est un vecteur essentiel pour défendre la lutte contre le dérèglement climatique et agir concrètement. La réussite de ce challenge nécessite la mobilisation de toute la société civile, des collectivités locales, des entreprises. Je me félicite de cet accord qui constitue une première mondiale et qui démontre une nouvelle fois toute la détermination des acteurs du sport français dans tous les domaines que recouvre la responsabilité sociale et environnementale. »

Thierry BRAILLARD, Secrétaire d’Etat aux Sports

« Il existe une vraie dynamique des acteurs du sport en France sur les enjeux environnementaux. Les engagements pris aujourd’hui par les organisateurs des 20 plus grands événements sportifs français en témoignent. C’est une belle avancée de voir qu’ils sont prêts à prendre leurs responsabilités pour limiter l’impact de ces événements sur l’environnement. Je me réjouis que le WWF devienne l’ONG de référence sur l’excellence environnementale des grands événements sportifs et, que collectivement, nous puissions concevoir des événements qui laisseraient un héritage positif. »

Pascal CANFIN, Directeur général du WWF France

« La signature de cet accord est une nouvelle preuve de l’engagement des acteurs du sport français en matière de développement durable. A travers cette initiative la France démontre qu’elle s’inscrit dans la dynamique de l’Agenda 2020, qu’elle veut devenir un véritable laboratoire innovant en matière de développement durable et enfin contribuer à un élan collectif à travers Paris 2024. Alors que nous nous apprêtons à remettre au CIO notre dossier final, nous voulons que Paris 2024 devienne un accélérateur de transition écologique pour un sport durable et responsable en France et dans le monde. »

Tony ESTANGUET, Co-président du GIP Paris 2024

 

Les 20 organisations signataires

  • Roland Garros
  • Tour de France
  • Comité de candidature Paris 2024
  • Ligue Nationale de Rugby
  • Amaury Sport Organisation
  • Schneider Electric Marathon de Paris
  • Internationaux de France de Badminton
  • Championnat FIA de Formula E
  • UltraTrail du Mont-Blanc
  • EcoTrail de Paris
  • Championnat du Monde masculin de Handball 2017
  • Championnat du Monde Hockey sur Glace 2017
  • Championnat du Monde de Lutte 2017
  • Championnat du Monde de Canoë-kayak 2017
  • Championnat du Monde ISA de Surf 2017
  • Championnat du monde de Ski Nautique 2017
  • Meeting Diamond League 2017 de Paris
  • Paris 2018 GayGames
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La France émettra dans les prochains jours sa première obligation « verte » souveraine

La France émettra dans les prochains jours sa première obligation © © Carlos G. VALLECILLO / WWF-International » border= »0″ align= »left » hspace= »4″ vspace= »2″ />

Le WWF France félicite la France pour le niveau ambition du dispositif mis en place pour la première obligation souveraine française.

Ce matin, Ségolène Royal et Michel Sapin annonçaient en conférence de presse les modalités selon lesquelles, la France émettra dans les tout prochains jours sa première obligation « verte » souveraine (« green bond ») pour financer des investissements écologiques.

C’est une bonne nouvelle et une victoire pour le WWF qui poussait ce sujet depuis un an !
 

Le #WWF félicite la France pour le dispositif ambitieux pour les premiers #GreenBonds français https://t.co/HI1kP4X1xm pic.twitter.com/GngOJnpNm3

— WWF France (@WWFFrance) 3 janvier 2017

Le gouvernement a par ailleurs pris le soin d’écarter le nucléaire des investissements financés par cette obligation verte.

 

« La France crée aujourd’hui un précédent qui a vocation à devenir un standard de marché »

Pour Pascal Canfin, directeur général du WWF France : « La France crée aujourd’hui un précédent qui a vocation à devenir un standard de marché pour assurer la traçabilité des investissements verts et des impacts environnementaux réalisés. Désormais il sera difficile pour d’autres états émetteurs, voire d’autres entreprises, d’être en-deçà de ce nouveau standard. »

Le #WWF salue la volonté du gouvernement d’écarter le nucléaire des investissements financés par les #GreenBonds https://t.co/KEt6ysMhmA pic.twitter.com/p5rJ0Q3Bmm

— WWF France (@WWFFrance) 3 janvier 2017

Le WWF France salue la qualité du dispositif qui correspond aux meilleurs standards de marché existants et va même au-delà en apportant des gardes fous sérieux, conformément à ses recommandations.

Le rôle du WWF France sera à présent de rester vigilant sur la réelle mise en œuvre du dispositif annoncé. Il va, pour ce faire, acquérir une de ces obligations dès leur émission afin de vérifier le niveau d’information et de garanties environnementales apportées aux investisseurs.