Un court métrage du WWF pour sensibiliser au fléau de la surpêche

 Nonoy et le Monstre des mers<br />© WWF Autriche

Le court métrage Nonoy et le Monstre des mers réalisé par Wildruf Film pour le WWF vient de recevoir un trophée international lors des Deauville Green Awards* dans la catégorie message court de sensibilisation.

 

À travers l’histoire de Nonoy, un petit garçon philippin, le film revient sur la problématique de la surpêche et nous invite à réfléchir aux impacts sociaux et environnementaux, de notre consommation de poisson, sur les pays en développement.

 

Résumé du court métrage Nonoy et le Monstre des mers

Le WWF nous fait voyager à l’autre bout du monde et rencontrer Nonoy, un petit garçon qui vit aux Philippines. Il prend la décision courageuse de combattre le Monstre des mers qui dévore tout le poisson et menace ainsi son foyer. Son père, un simple pêcheur du village, n’arrive plus à gagner son pain et nourrir sa famille.

Nonoy arrivera-t-il à combattre le Monstre ? Mais qui est ce monstre ?

 

Crédits

Client : WWF Autriche (www.wwwf.at)
Société de production : Wildruf (www.wildruf.com)
Scénariste & réalisateur : Michael Rittmannsberger
Producteur exécutif : Bernhard Holzhammer, Wildruf
Directeur photographie & classement : Andreas Daxer
Enregistrement sonore & drones : Peter Rösner
Gestion du lieu : Vanessa Amante
Design de production : Roma Regala
Édition : Lisa Zoe Geretschläger
Compositeur : Iva Zabkar
Effets sonores : Johannes Winkler
Effets visuels : Lucas Riccabona, Wildruf
Nonoy : Justine Belisina

Selim Azzi, chargé de projet Pêche durable au WWF France :

« À l’échelle du globe, la consommation de poisson a presque doublé en 50 ans. En France, nous mangeons en moyenne 35kg de poissons par habitant chaque année. Les consommateurs français ont donc une grande part de responsabilité dans la surexploitation de nos océans. S’ils font partie du problème, ils font également partie de la solution, pourvu qu’ils fassent les bons choix lorsqu’ils achètent du poisson. Fort de ce constat, et dans le cadre du projet européen Fish Forward, le WWF propose des solutions à travers des outils tels que notre conso-guide et mène des campagnes de sensibilisation comme celle de ‘Nonoy et le Monstre des mers’. »

La surpêche en quelques chiffres clés :

  • Dans le monde, 90% des stocks de poissons sont pleinement exploités ou surexploités.

  • 800 millions de personnes dans le monde dépendent directement du poisson comme source de nourriture ou de revenus.

  • L’Europe est le plus grand marché et le plus grand importateur au monde de poisson.

  • Plus de 50 % des importations européennes de poisson proviennent des pays en développement.

* Plus d’informations sur le festival : http://deauvillegreenawards.com/fr/

Un court métrage du WWF pour sensibiliser au fléau de la surpêche

 Nonoy et le Monstre des mers<br />© WWF Autriche

Le court métrage Nonoy et le Monstre des mers réalisé par Wildruf Film pour le WWF vient de recevoir un trophée international lors des Deauville Green Awards* dans la catégorie message court de sensibilisation.

 

À travers l’histoire de Nonoy, un petit garçon philippin, le film revient sur la problématique de la surpêche et nous invite à réfléchir aux impacts sociaux et environnementaux, de notre consommation de poisson, sur les pays en développement.

 

Résumé du court métrage Nonoy et le Monstre des mers

Le WWF nous fait voyager à l’autre bout du monde et rencontrer Nonoy, un petit garçon qui vit aux Philippines. Il prend la décision courageuse de combattre le Monstre des mers qui dévore tout le poisson et menace ainsi son foyer. Son père, un simple pêcheur du village, n’arrive plus à gagner son pain et nourrir sa famille.

Nonoy arrivera-t-il à combattre le Monstre ? Mais qui est ce monstre ?

 

Crédits

Client : WWF Autriche (www.wwwf.at)
Société de production : Wildruf (www.wildruf.com)
Scénariste & réalisateur : Michael Rittmannsberger
Producteur exécutif : Bernhard Holzhammer, Wildruf
Directeur photographie & classement : Andreas Daxer
Enregistrement sonore & drones : Peter Rösner
Gestion du lieu : Vanessa Amante
Design de production : Roma Regala
Édition : Lisa Zoe Geretschläger
Compositeur : Iva Zabkar
Effets sonores : Johannes Winkler
Effets visuels : Lucas Riccabona, Wildruf
Nonoy : Justine Belisina

Selim Azzi, chargé de projet Pêche durable au WWF France :

« À l’échelle du globe, la consommation de poisson a presque doublé en 50 ans. En France, nous mangeons en moyenne 35kg de poissons par habitant chaque année. Les consommateurs français ont donc une grande part de responsabilité dans la surexploitation de nos océans. S’ils font partie du problème, ils font également partie de la solution, pourvu qu’ils fassent les bons choix lorsqu’ils achètent du poisson. Fort de ce constat, et dans le cadre du projet européen Fish Forward, le WWF propose des solutions à travers des outils tels que notre conso-guide et mène des campagnes de sensibilisation comme celle de ‘Nonoy et le Monstre des mers’. »

La surpêche en quelques chiffres clés :

  • Dans le monde, 90% des stocks de poissons sont pleinement exploités ou surexploités.

  • 800 millions de personnes dans le monde dépendent directement du poisson comme source de nourriture ou de revenus.

  • L’Europe est le plus grand marché et le plus grand importateur au monde de poisson.

  • Plus de 50 % des importations européennes de poisson proviennent des pays en développement.

* Plus d’informations sur le festival : http://deauvillegreenawards.com/fr/

Un court métrage du WWF pour sensibiliser au fléau de la surpêche

 Nonoy et le Monstre des mers<br />© WWF Autriche

Le court métrage Nonoy et le Monstre des mers réalisé par Wildruf Film pour le WWF vient de recevoir un trophée international lors des Deauville Green Awards* dans la catégorie message court de sensibilisation.

 

À travers l’histoire de Nonoy, un petit garçon philippin, le film revient sur la problématique de la surpêche et nous invite à réfléchir aux impacts sociaux et environnementaux, de notre consommation de poisson, sur les pays en développement.

 

Résumé du court métrage Nonoy et le Monstre des mers

Le WWF nous fait voyager à l’autre bout du monde et rencontrer Nonoy, un petit garçon qui vit aux Philippines. Il prend la décision courageuse de combattre le Monstre des mers qui dévore tout le poisson et menace ainsi son foyer. Son père, un simple pêcheur du village, n’arrive plus à gagner son pain et nourrir sa famille.

Nonoy arrivera-t-il à combattre le Monstre ? Mais qui est ce monstre ?

 

Crédits

Client : WWF Autriche (www.wwwf.at)
Société de production : Wildruf (www.wildruf.com)
Scénariste & réalisateur : Michael Rittmannsberger
Producteur exécutif : Bernhard Holzhammer, Wildruf
Directeur photographie & classement : Andreas Daxer
Enregistrement sonore & drones : Peter Rösner
Gestion du lieu : Vanessa Amante
Design de production : Roma Regala
Édition : Lisa Zoe Geretschläger
Compositeur : Iva Zabkar
Effets sonores : Johannes Winkler
Effets visuels : Lucas Riccabona, Wildruf
Nonoy : Justine Belisina

Selim Azzi, chargé de projet Pêche durable au WWF France :

« À l’échelle du globe, la consommation de poisson a presque doublé en 50 ans. En France, nous mangeons en moyenne 35kg de poissons par habitant chaque année. Les consommateurs français ont donc une grande part de responsabilité dans la surexploitation de nos océans. S’ils font partie du problème, ils font également partie de la solution, pourvu qu’ils fassent les bons choix lorsqu’ils achètent du poisson. Fort de ce constat, et dans le cadre du projet européen Fish Forward, le WWF propose des solutions à travers des outils tels que notre conso-guide et mène des campagnes de sensibilisation comme celle de ‘Nonoy et le Monstre des mers’. »

La surpêche en quelques chiffres clés :

  • Dans le monde, 90% des stocks de poissons sont pleinement exploités ou surexploités.

  • 800 millions de personnes dans le monde dépendent directement du poisson comme source de nourriture ou de revenus.

  • L’Europe est le plus grand marché et le plus grand importateur au monde de poisson.

  • Plus de 50 % des importations européennes de poisson proviennent des pays en développement.

* Plus d’informations sur le festival : http://deauvillegreenawards.com/fr/

Le récif corallien du Belize, site classé au Patrimoine mondial, est toujours menacé

Le récif corallien du Belize, site classé au Patrimoine mondial, est toujours menacé.<br />© Tony Rath / tonyrath.com

L’évaluation publiée aujourd’hui par le WWF souligne l’incapacité du gouvernement du Belize à mettre en place les mesures de protection tant attendues pour son récif corallien.

Pourtant classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, la plus grande barrière de corail de l’hémisphère Nord reste menacée par les ravages du forage pétrolier et des constructions côtières.

Aussi récemment qu’en octobre dernier, des essais sismiques pour le pétrole ont été pratiqués à un kilomètre seulement du site.

À moins d’une semaine de la 41ème session du Comité du patrimoine mondial à Cracovie, et dans le cadre de la Belize Coalition to Save Our Natural Heritage, le WWF revient sur les objectifs identifiés par l’Unesco pour protéger durablement le récif corallien du Belize.

En 2015, le gouvernement du Belize s’était en effet engagé envers l’Unesco à ce que les mesures nécessaires pour assurer la protection du récif soient mises en place avant fin décembre 2016.

Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF Belize:

« Sept mois sont passés, et le Belize n’a pas tenu ses promesses de protéger le récif corallien. Bien au contraire cet écosystème remarquable, essentiel à la faune sauvage et l’économie du pays, reste menacé. Nous demandons au gouvernement du Belize d’agir immédiatement pour protéger le récif et assurer l’avenir des générations futures. »

Abritant près de 1 400 espèces, la valeur universelle exceptionnelle du récif corallien du Belize est reconnue par l’Unesco depuis 1996. Malheureusement, l’état de la mangrove est préoccupant et les règlementations de protection du récif sont trop faibles.

C’est pourquoi la barrière de corail du Belize est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2009.

À travers son étude, le WWF s’inquiète surtout de l’absence de progrès au cours de la dernière année en ce qui concerne la législation visant à interdire l’exploration et l’exploitation pétrolière en haute mer, sur le site en lui-même et sur les zones tampons.

Cette interdiction, pourtant annoncée en 2015, n’a pas été véritablement appliquée par le gouvernement. Il en va de même pour la législation visant à interdire la vente de terrains publics sur le site.

Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF Belize:

« Le récif corallien tout comme les habitants du Belize ont besoin et méritent des actions immédiates, pas des paroles. Leur gouvernement doit prendre au sérieux la protection du récif en interdisant l’exploration pétrolière en haute mer et la vente de terrains publics sur le site protégé. »

Si le récif corallien revêt un grand intérêt environnemental, il est aussi fondamental pour l’économie du Belize qui dépend fortement du tourisme et de la pêche.

Plus de la moitié de la population du pays, c’est-à-dire environ 190 000 personnes, dépend des revenus générés par le tourisme et la pêche liés au récif. Et l’apport économique annuel du tourisme, de la pêche et de la recherche scientifique liés au récif est estimé à environ 15 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du Belize.

Elena Khishchenko, Chargée des campagnes internationales au WWF International:

« Nous arrivons à un tournant décisif pour ce site unique classé au Patrimoine mondial. Sans mesure urgente, il risque de subir des dommages irréversibles. Le gouvernement bélizien doit être à l’écoute de ses citoyens et des 400 000 personnes qui ont signé une pétition pour la protection du récif corallien. La 41e session du Comité du patrimoine mondial qui a lieu le 30 juin prochain doit être l’occasion d’exiger du Belize un véritable engagement de protection envers ce site. »

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://makeyourmark.panda.org/fr/belize

Le récif corallien du Belize, site classé au Patrimoine mondial, est toujours menacé

Le récif corallien du Belize, site classé au Patrimoine mondial, est toujours menacé.<br />© Tony Rath / tonyrath.com

L’évaluation publiée aujourd’hui par le WWF souligne l’incapacité du gouvernement du Belize à mettre en place les mesures de protection tant attendues pour son récif corallien.

Pourtant classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, la plus grande barrière de corail de l’hémisphère Nord reste menacée par les ravages du forage pétrolier et des constructions côtières.

Aussi récemment qu’en octobre dernier, des essais sismiques pour le pétrole ont été pratiqués à un kilomètre seulement du site.

À moins d’une semaine de la 41ème session du Comité du patrimoine mondial à Cracovie, et dans le cadre de la Belize Coalition to Save Our Natural Heritage, le WWF revient sur les objectifs identifiés par l’Unesco pour protéger durablement le récif corallien du Belize.

En 2015, le gouvernement du Belize s’était en effet engagé envers l’Unesco à ce que les mesures nécessaires pour assurer la protection du récif soient mises en place avant fin décembre 2016.

Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF Belize:

« Sept mois sont passés, et le Belize n’a pas tenu ses promesses de protéger le récif corallien. Bien au contraire cet écosystème remarquable, essentiel à la faune sauvage et l’économie du pays, reste menacé. Nous demandons au gouvernement du Belize d’agir immédiatement pour protéger le récif et assurer l’avenir des générations futures. »

Abritant près de 1 400 espèces, la valeur universelle exceptionnelle du récif corallien du Belize est reconnue par l’Unesco depuis 1996. Malheureusement, l’état de la mangrove est préoccupant et les règlementations de protection du récif sont trop faibles.

C’est pourquoi la barrière de corail du Belize est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2009.

À travers son étude, le WWF s’inquiète surtout de l’absence de progrès au cours de la dernière année en ce qui concerne la législation visant à interdire l’exploration et l’exploitation pétrolière en haute mer, sur le site en lui-même et sur les zones tampons.

Cette interdiction, pourtant annoncée en 2015, n’a pas été véritablement appliquée par le gouvernement. Il en va de même pour la législation visant à interdire la vente de terrains publics sur le site.

Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF Belize:

« Le récif corallien tout comme les habitants du Belize ont besoin et méritent des actions immédiates, pas des paroles. Leur gouvernement doit prendre au sérieux la protection du récif en interdisant l’exploration pétrolière en haute mer et la vente de terrains publics sur le site protégé. »

Si le récif corallien revêt un grand intérêt environnemental, il est aussi fondamental pour l’économie du Belize qui dépend fortement du tourisme et de la pêche.

Plus de la moitié de la population du pays, c’est-à-dire environ 190 000 personnes, dépend des revenus générés par le tourisme et la pêche liés au récif. Et l’apport économique annuel du tourisme, de la pêche et de la recherche scientifique liés au récif est estimé à environ 15 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du Belize.

Elena Khishchenko, Chargée des campagnes internationales au WWF International:

« Nous arrivons à un tournant décisif pour ce site unique classé au Patrimoine mondial. Sans mesure urgente, il risque de subir des dommages irréversibles. Le gouvernement bélizien doit être à l’écoute de ses citoyens et des 400 000 personnes qui ont signé une pétition pour la protection du récif corallien. La 41e session du Comité du patrimoine mondial qui a lieu le 30 juin prochain doit être l’occasion d’exiger du Belize un véritable engagement de protection envers ce site. »

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://makeyourmark.panda.org/fr/belize

Le r&#233;cif corallien du Belize, site class&#233; au Patrimoine mondial, est toujours menac&#233;

Le récif corallien du Belize, site classé au Patrimoine mondial, est toujours menacé.<br />© Tony Rath / tonyrath.com

L’évaluation publiée aujourd’hui par le WWF souligne l’incapacité du gouvernement du Belize à mettre en place les mesures de protection tant attendues pour son récif corallien.

Pourtant classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, la plus grande barrière de corail de l’hémisphère Nord reste menacée par les ravages du forage pétrolier et des constructions côtières.

Aussi récemment qu’en octobre dernier, des essais sismiques pour le pétrole ont été pratiqués à un kilomètre seulement du site.

À moins d’une semaine de la 41ème session du Comité du patrimoine mondial à Cracovie, et dans le cadre de la Belize Coalition to Save Our Natural Heritage, le WWF revient sur les objectifs identifiés par l’Unesco pour protéger durablement le récif corallien du Belize.

En 2015, le gouvernement du Belize s’était en effet engagé envers l’Unesco à ce que les mesures nécessaires pour assurer la protection du récif soient mises en place avant fin décembre 2016.

Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF Belize:

« Sept mois sont passés, et le Belize n’a pas tenu ses promesses de protéger le récif corallien. Bien au contraire cet écosystème remarquable, essentiel à la faune sauvage et l’économie du pays, reste menacé. Nous demandons au gouvernement du Belize d’agir immédiatement pour protéger le récif et assurer l’avenir des générations futures. »

Abritant près de 1 400 espèces, la valeur universelle exceptionnelle du récif corallien du Belize est reconnue par l’Unesco depuis 1996. Malheureusement, l’état de la mangrove est préoccupant et les règlementations de protection du récif sont trop faibles.

C’est pourquoi la barrière de corail du Belize est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2009.

À travers son étude, le WWF s’inquiète surtout de l’absence de progrès au cours de la dernière année en ce qui concerne la législation visant à interdire l’exploration et l’exploitation pétrolière en haute mer, sur le site en lui-même et sur les zones tampons.

Cette interdiction, pourtant annoncée en 2015, n’a pas été véritablement appliquée par le gouvernement. Il en va de même pour la législation visant à interdire la vente de terrains publics sur le site.

Nadia Bood, spécialiste des récifs au WWF Belize:

« Le récif corallien tout comme les habitants du Belize ont besoin et méritent des actions immédiates, pas des paroles. Leur gouvernement doit prendre au sérieux la protection du récif en interdisant l’exploration pétrolière en haute mer et la vente de terrains publics sur le site protégé. »

Si le récif corallien revêt un grand intérêt environnemental, il est aussi fondamental pour l’économie du Belize qui dépend fortement du tourisme et de la pêche.

Plus de la moitié de la population du pays, c’est-à-dire environ 190 000 personnes, dépend des revenus générés par le tourisme et la pêche liés au récif. Et l’apport économique annuel du tourisme, de la pêche et de la recherche scientifique liés au récif est estimé à environ 15 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du Belize.

Elena Khishchenko, Chargée des campagnes internationales au WWF International:

« Nous arrivons à un tournant décisif pour ce site unique classé au Patrimoine mondial. Sans mesure urgente, il risque de subir des dommages irréversibles. Le gouvernement bélizien doit être à l’écoute de ses citoyens et des 400 000 personnes qui ont signé une pétition pour la protection du récif corallien. La 41e session du Comité du patrimoine mondial qui a lieu le 30 juin prochain doit être l’occasion d’exiger du Belize un véritable engagement de protection envers ce site. »

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : https://makeyourmark.panda.org/fr/belize

Orpaillage illégal en Guyane : 10 ans après la création du Parc Amazonien, aucune amélioration significative

Orpaillage illégal en Guyane française<br />© Michel Gunther  WWF

Malgré une légère baisse de l’orpaillage illégal dans le Parc Amazonien de Guyane, la situation reste inquiétante. Ce sont les conclusions que l’on peut tirer des chiffres présentés hier aux membres du Conseil d’Administration de la plus grande aire protégée française et européenne.

 

Un constat alarmant malgré des moyens conséquents mis en œuvre

Tous les trimestres depuis 2008, les inspecteurs de l’environnement du Parc Amazonien survolent l’ensemble des zones aurifères incluses dans l’espace protégé, et notent les indices d’impact (chantiers illégaux et pollution des cours d’eau).

Sur le court-terme, le dernier bilan paraît rassurant : il annonce en effet une baisse de 30% du nombre de chantiers illégaux. Cette légère baisse peut s’expliquer par le déploiement de plus d’un millier de patrouilles depuis le début de l’année.

Cette amélioration rappelle cependant que la fin de l’année 2016 avait été catastrophique, avec une hausse de 100% de la pression illégale en six mois sur la commune de Maripasoula (Haut-Maroni).

En écho à ces chiffres, une enquête de terrain menée en décembre 2016 par le WWF confirmait que dans ces zones, 60% des personnes rencontrées constataient une aggravation de la situation.

Mais depuis la création du Parc Amazonien, aucune baisse significative de l’orpaillage illégal n’a pu être constatée : 99 sites illégaux avaient été notés en mars 2008, soit exactement le même nombre qu’en mars 2017.
 

Une contamination mercurielle qui perdure

Pour le WWF, l’un des impacts majeurs de l’orpaillage illégal demeure la pollution par le mercure. Si le mercure est naturellement piégé dans les sols, la pollution des cours d’eau découle directement de son usage par les chercheurs d’or illégaux (environ 6500 garimpeiros actuellement en Guyane). Ce contaminant pénètre alors les chaînes alimentaires aquatiques et les effets neurotoxiques peuvent induire des impacts majeurs sur la santé humaine, allant de troubles nerveux jusqu’à des retards de développement de nouveau-nés.

Il a été démontré que dans les fleuves récemment orpaillés de Guyane, entre 30 et 60% du mercure mesuré dans les sédiments était lié à l’orpaillage illégal (Programme de recherche ANR RIMNES, coordonné par l’IRD).

Une récente étude du WWF indique que 81% des poissons analysés au sein et autour du Parc National des Montagnes du Tumucumaque (Amapá, Brésil, zone frontière avec le Parc Amazonien de Guyane) montraient une contamination par le mercure à des taux majoritairement supérieurs aux recommandations de l’OMS.

Face à ce constat, le WWF appelle le nouveau gouvernement à renforcer les ambitions de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane, notamment via une politique diplomatique ambitieuse apte à amener l’ensemble des pays concernés à œuvrer conjointement en faveur des communautés locales, et de l’exceptionnelle biodiversité de la Guyane.

Le Parlement européen vote contre les pesticides

Le Parlement européen vote contre les pesticides<br />© Pixabay

Pour la première fois, les eurodéputés ont dit non aux pesticides dans les haies, bosquets et autres refuges de biodiversité. Un signal fort en faveur d’un « verdissement » de la politique agricole commune. 

 

Menace pour la biodiversité et les hommes

Triste record, la France est, à l’heure actuelle, le plus gros utilisateur de pesticides en Europe avec 5,4 kg en moyenne par hectare et par an.

Parallèlement à l’usage agricole, l’entretien des espaces verts, des voiries et des jardins d’agrément constitue également une source de diffusion des pesticides dans l’environnement, bien que de plus en plus de collectivités se convertissent au « zéro pesticide ».

Cette utilisation intensive induit des perturbations, à des degrés divers, sur tous les êtres vivants exposés à ces substances et déstabilise des écosystèmes entiers. 

En France, la moitié des cours d’eau et près d’un tiers des nappes souterraines contrôlées en 2004 présentaient des traces significatives de pesticides. L’année 2016 a encore vu mourir un nombre record de colonies d’abeilles domestiques et a été catastrophique pour la récolte de miel. Les agriculteurs, eux-mêmes, sont victimes des pesticides.

Récemment le lymphome non-hodgkinien, la maladie de Parkinson et les hémopathies ont été officiellement reconnus comme des maladies professionnelles causées par la manipulation des pesticides. De façon plus générale, ces produits chimiques ont des effets toxiques sur la santé de l’ensemble des populations exposées : perturbations hormonales, problèmes de fertilité, perturbations du développement des fœtus…
 

Le WWF riposte

Plaidant en faveur d’une agriculture biologique, en permaculture ou à bas niveau d’intrants, le WWF souhaite refonder un nouveau pacte agricole et alimentaire.

Suite au Grenelle de l’environnement, au sein duquel le WWF a porté haut et fort ses revendications, l’Etat français s’est engagé à réduire de moitié en dix ans la quantité d’insecticides et d’herbicides utilisés en France. Même si cet objectif initialement fixé pour 2018 a malheureusement été repoussé à 2025 et que la consommation de pesticides, au lieu de baisser, a augmenté de 9% entre 2009 et 2012 !

Après une première étude parue en 2011 sur l’incidence des perturbateurs endocriniens sur la biodiversité, le WWF publie en 2012 un rapport accablant intitulé « la biodiversité, victime silencieuse des pesticides », mettant en avant l’absence de volonté politique face au danger encouru par les écosystèmes et l’homme.

La même année le WWF soutenait la création et les actions de l’association « Phyto-victimes » dédiée à la défense des agriculteurs victimes des pesticides.

Plus récemment, aux côtés de l’ONG Birdlife et du Bureau européen de l’environnement, nous avons lancé la campagne Living Land pour appeler les citoyens à répondre à la grande consultation publique européenne sur la PAC, politique agricole commune, qui prenait fin le 2 mai dernier. Au total, 250 000 personnes ont participé, exhortant la Commission européenne à mettre en œuvre une politique agricole européenne juste, écologiquement durable, saine et responsable.
 

Un premier pas vers une PAC «sans pesticide»

Mercredi 14 juin, un long bras de fer s’est achevé avec le vote du parlement européen en séance plénière. Pour la première fois dans l’hémicycle de Strasbourg, la biodiversité s’est imposée face à une agriculture entièrement dépendante des produits phytosanitaires. Les députés ont ainsi voté majoritairement en faveur de la restriction de l’usage des pesticides pour les « surfaces d’intérêt écologique » (SIE).

Ces parcelles ont été créées en 2014 dans le cadre de la politique agricole commune afin de créer des zones refuges pour la biodiversité (mares, murets, bosquets, lisières de bois, cultures de légumineuses). L’application de cette réforme restreignant le recours aux pesticides témoigne d’un engagement de la part de Bruxelles en faveur de l’environnement. Il s’agit d’un bon signal pour la réforme de la PAC à venir. Toutefois, si le WWF se félicite de cette victoire qui vient récompenser un intense travail de plaidoyer, il déplore dans le même temps le faible pourcentage de surface de SIE prévue dans chaque exploitation.

Le Parlement européen vote contre les pesticides

Le Parlement européen vote contre les pesticides<br />© Pixabay

Pour la première fois, les eurodéputés ont dit non aux pesticides dans les haies, bosquets et autres refuges de biodiversité. Un signal fort en faveur d’un « verdissement » de la politique agricole commune. 

 

Menace pour la biodiversité et les hommes

Triste record, la France est, à l’heure actuelle, le plus gros utilisateur de pesticides en Europe avec 5,4 kg en moyenne par hectare et par an.

Parallèlement à l’usage agricole, l’entretien des espaces verts, des voiries et des jardins d’agrément constitue également une source de diffusion des pesticides dans l’environnement, bien que de plus en plus de collectivités se convertissent au « zéro pesticide ».

Cette utilisation intensive induit des perturbations, à des degrés divers, sur tous les êtres vivants exposés à ces substances et déstabilise des écosystèmes entiers. 

En France, la moitié des cours d’eau et près d’un tiers des nappes souterraines contrôlées en 2004 présentaient des traces significatives de pesticides. L’année 2016 a encore vu mourir un nombre record de colonies d’abeilles domestiques et a été catastrophique pour la récolte de miel. Les agriculteurs, eux-mêmes, sont victimes des pesticides.

Récemment le lymphome non-hodgkinien, la maladie de Parkinson et les hémopathies ont été officiellement reconnus comme des maladies professionnelles causées par la manipulation des pesticides. De façon plus générale, ces produits chimiques ont des effets toxiques sur la santé de l’ensemble des populations exposées : perturbations hormonales, problèmes de fertilité, perturbations du développement des fœtus…
 

Le WWF riposte

Plaidant en faveur d’une agriculture biologique, en permaculture ou à bas niveau d’intrants, le WWF souhaite refonder un nouveau pacte agricole et alimentaire.

Suite au Grenelle de l’environnement, au sein duquel le WWF a porté haut et fort ses revendications, l’Etat français s’est engagé à réduire de moitié en dix ans la quantité d’insecticides et d’herbicides utilisés en France. Même si cet objectif initialement fixé pour 2018 a malheureusement été repoussé à 2025 et que la consommation de pesticides, au lieu de baisser, a augmenté de 9% entre 2009 et 2012 !

Après une première étude parue en 2011 sur l’incidence des perturbateurs endocriniens sur la biodiversité, le WWF publie en 2012 un rapport accablant intitulé « la biodiversité, victime silencieuse des pesticides », mettant en avant l’absence de volonté politique face au danger encouru par les écosystèmes et l’homme.

La même année le WWF soutenait la création et les actions de l’association « Phyto-victimes » dédiée à la défense des agriculteurs victimes des pesticides.

Plus récemment, aux côtés de l’ONG Birdlife et du Bureau européen de l’environnement, nous avons lancé la campagne Living Land pour appeler les citoyens à répondre à la grande consultation publique européenne sur la PAC, politique agricole commune, qui prenait fin le 2 mai dernier. Au total, 250 000 personnes ont participé, exhortant la Commission européenne à mettre en œuvre une politique agricole européenne juste, écologiquement durable, saine et responsable.
 

Un premier pas vers une PAC «sans pesticide»

Mercredi 14 juin, un long bras de fer s’est achevé avec le vote du parlement européen en séance plénière. Pour la première fois dans l’hémicycle de Strasbourg, la biodiversité s’est imposée face à une agriculture entièrement dépendante des produits phytosanitaires. Les députés ont ainsi voté majoritairement en faveur de la restriction de l’usage des pesticides pour les « surfaces d’intérêt écologique » (SIE).

Ces parcelles ont été créées en 2014 dans le cadre de la politique agricole commune afin de créer des zones refuges pour la biodiversité (mares, murets, bosquets, lisières de bois, cultures de légumineuses). L’application de cette réforme restreignant le recours aux pesticides témoigne d’un engagement de la part de Bruxelles en faveur de l’environnement. Il s’agit d’un bon signal pour la réforme de la PAC à venir. Toutefois, si le WWF se félicite de cette victoire qui vient récompenser un intense travail de plaidoyer, il déplore dans le même temps le faible pourcentage de surface de SIE prévue dans chaque exploitation.

R&#233;action du WWF de la 12e Assembl&#233;e G&#233;n&#233;rale de la RTRS concernant le vote sur l’utilisation du pesticide Paraquat

Réaction du WWF de la 12e Assemblée Générale de la RTRS concernant le vote sur l'utilisation du pesticide Paraquat<br />© Adriano Gambarini / WWF-Brazil

L’assemblée Générale de la Table Ronde pour le Soja Responsable (RTRS) a voté en faveur de nouveaux indicateurs basés sur les principes et critères de la RTRS pour l’utilisation responsable des pesticides.

Ces nouveaux indicateurs demandent aux membres qui produisent du soja de ne plus utiliser le pesticide Paraquat, avec un délai d’abandon progressif de juin 2017 à janvier 2021.

Le WWF plaide depuis 2012 pour l’interdiction totale du Paraquat. En tant que membre de la RTRS, le WWF a participé à plusieurs groupes de travail sur l’utilisation responsable des pesticides et a défendu ardemment ses positions.

Déjà en 2013, l’assemblée générale de la RTRS avait voté en faveur de l’abandon du Paraquat à fin juin 2017, à condition de prouver que des alternatives au Paraquat existent pour les producteurs de soja.

Cette année lors d’une réunion de travail, il a été mis évidence que ces alternatives sont suffisantes pour justifier un arrêt immédiat de l’utilisation du Paraquat..

Pour nourrir le débat, Le WWF a commandé et publié une étude qui démontre qu’il existe bel et bien d’autres solutions moins toxiques à disposition des producteurs de soja.

L’assemblée générale de la RTRS est parvenue à un consensus le 1er juin 2017 pour laisser les producteurs s’adapter à une interdiction du Paraquat d’ici à 2021.

Le WWF et la Fundación Vida Silvestre Argentina n’ont pas réussi à obtenir suffisamment de soutien pour conserver une fin de l’utilisation du Paraquat à juin 2017. La proposition d’un abandon progressif du Paraquat sur une période de 4 ans, ne nous satisfait pas, mais respecte la décision de l’assemblée générale.

Lors du vote de l’assemblée Générale du 1er juin, le WWF a choisi de s’abstenir afin de marquer son désaccord sur la décision d’extension de la période de transition de l’utilisation du Paraquat.

Selon une étude de la RTRS, 52 % des producteurs certifiés RTRS n’utilisent pas de Paraquat.

Le WWF continuera de militer pour que l’ensemble des producteurs cessent d’utiliser ce pesticide dès que possible et incite les acheteurs de soja à une meilleure traçabilité ainsi qu’à la vigilance quant à l’utilisation de ce pesticide.